FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • On décharge en centre ville
    Posé dans l'attente d'une urgence
    Promenade du soir
  • Mercredi 15 Mai 2024
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    On se retrouve avec Mich pour le petit déjeuner. Avec son grand coeur d'Ardéchois des montagnes, c'est lui qui rince. Merde, je n'ai pris qu'une seule viennoiserie...

    Hier, j'ai confirmé mon arrivée vers 7H30 au chef de chantier. Je livre en plein centre ville de St Fons du "ciment" pour réaliser le renforcement et l'étanchéité des égoûts. Ils passent le produit avec le même type de matériel que les façadiers, et en trois couches. Entre la première couche et la seconde, ils renforcent les conduits avec des ferrailles, puis il y a une couche de finition. Les égoûts font trois mètres de haut. La ville entière peut avoir une gastro ca ne risque pas de se boucher. Les gars travaillent à l'intérieur avec des masques , en se dépalaçant sur un chariot qui roule sur des rails qu'ils installent au fur et à mesure. Aujourd'hui, à cause du fort débit à l'intérieur, ils sont en intempérie. Je leur laisse leur boulot volontiers.

    Même avec la petite galère pour sortir de la zone de chantier, je ne peux pas me plaindre ; non, je n'ai pas le droit. 

    Le chantier se divise en trois, et ce sont trois sociétés différentes qui bossent, chacune possède son tronçon. A la question, si je peux sortir malgré l"interdiction 3.5 T; réponse : tes collègues tirent tout droit. 

    Avec Maps, ca passe, MAIS..........leurs confrères ont fermé la route au niveau d'une inter-secction, et ce n'est vraiment pas possible au regard des engins et du matériel stocké sur la voirie que de vouloir passer. Pas le choix de tourner à droite. J'ai failli appeler Pierre70 pour qu'il vienne en urgence, ben oui, lui il a l'habitude des situations extrêmes. Mais bon, c'est 8H15, il est en plein dans ses ablutions matinales. Je descends une fois du camion pour m'assurer de mon porte à faux. Ca passe....désolé pour les ripage, petite remorque.

    Je me retrouve dans une rue dont le sens de circulation est inversée par rapport au sens de circulation habituelle. Le rue est bien étroite, mais des voitures arrivent à contre sens. Oui, oui, tous sont au courant, mais tout le monde le fait. Ah bon, alors si tout le monde le fait. Les 400/500 m sont folkloriques, pour ne pas dire autrement. Ma tension est multipliée par dix lorsque j'arive à la seconde inter-section qui me permet de tourner à gauche et d'arriver sur un beau carrefour me menant au périph. Le chapitre Pierre70 est donc clos. Ouf!

    Retour dépôt, car je suis mis en "sécurité" pour un client. 

    Je passe refaire le niveau du GO, et accessoirement me faire payer un café par Cindy. Je passe ma remorque à la brosse malgré le temps, mais elle est vraiment craignosse.

    Vers 11H30, Cindy me sonne. Zut, je dois partir ; en effet, je pars mais pour remplacer Maelys qui devait monter à Rouen en tôles, mais qui a pris beaucoup de retard en raison de problèmes électrique sur son Ford. Elle doit s'arrêter absolument à la concession de St Priest ; elle prendra donc mon relais dès sa réparation faite.

    C'est la première fois que je charge des fardeaux de tôles aussi longs. Habituellement, ils font entre 2.5 et 3.5 m. Là, j'en ai cinq (de mémoire), et ils font 4.5 m. J'ai donc trois piles de tôles, douze sangles ont été déroulées, les angles sont protegées, on peut y aller.

    Depuis Loire, je monte habituellement par Moulins - Bourges - Orléans, puis la route  "des containers". La route entre Sancoins et Bourges étant fermée jusque courant juillet, je décide de monter par : A6 - Morvan- A6 jusqu'à Courtenay - Orléans. 

    Je m'arrête à Allonnes à la gerbe d'Or vers 20H15. Après diner, je pars marcher, car le relais est en pleine campagne.