Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Le soleil est revenu ce weekend. On a eu plaisir à désherber les alentours de la maison ; dans quelques moi, on en aura marre. Mais trois heures dans son jardin, c'est signe que le printemps va arriver. Pendant ce temps là, ma frangine qui vit au Canada est sous une tempête de neige monstrueuse. Je n'ose imaginer une telle tempête dans notre pays.
Mais, c'est sur une route bien sèche que je me rends au dépôt afin de monter dans mon Ford "de prêt". Quand j'ouvre la porte, une odeur de tabac froid m'arrive en plein nez. Malgré tout ce que j'ai versé sur les tapis et autres textiles, putain, ça pue.
En bordure du Rhône, il fait bien frais et humide. Le pare brise est givré, je laisse tourner le moteur et le dégivrage. Je ne suis pas à la pièce ce matin. Robert qui va au même endroit est déjà parti à 5H01. Pour ma part, c'est à 5H25 que je lâche le pur-sang américano-turc.
Je GPS du camion est franchement nul. Dans Givors, il veut que j'attrape l'A47, juste après être passé dessus et en tournant à gauche. D'une part, je pense que ca ne passe pas en SPL, mais il veut te faire couper une ligne blanche. Sur le trajet, ce sera une suite de n'importe quoi. Je pense que si tu ne travailles qu'avec ce type de produit, tu as vite fait de faire une connerie.
Ce matin, la route est assez chargée, avec pas mal de camions. C'est d'ailleurs la remarque que l'on se fait avec Robert lors de notre conversation téléphonique. Robert souhaite s'arrêter à l'aire du Forez. Après un peu plus d'une heure de route, je trouve que ca fait court. Perso, je pousse jusqu'au petit chalet à droite juste avant Varennes sur Allier. Un grand café et un pain au chocolat plus tard, le jour s'est levé ; c'est aussi signe que le printemps arrive rapidement : les jours sont un peu plus longs.
Je n'ai fait que quinze vers Varennes, alors on se retrouve avec Robert à l'aire de Parsac pour un second café. J'ai pris la dernière place sur cette aire, avec une place accessible à contre main. Avec la direction "mal assistée" du Ford, tu travailles bien les épaules. Une pensée pour Léa ; elle galère m'a t-elle dit ce vendredi. Elle a hâte d'ne changer. D'ici un an, sois patiente Léa.
Le Ford a pas mal de défaut, mais c'est vrai que son moteur (non bridé en mode ECO) marche bien, et surtout il pousse son régime à près de 2 000 tr/mn avant de changer de rapport. Même le onzième, ça gueule un peu, mais ça pousse. Par contre, il ne faut pas regarder la consommation moyenne. Sur le trajet dépôt / La Ferrière, j'ai gagné plus de vingt minutes, mais avec 38,5 L/100. En vitesse de pointe, il est réellement à 90 km/h, donc trois de plus que Valentino. Entre la RCEA, et le passage Poitiers --> La Roche sur Yon, il y a entre trois et quatre heures à plaine vitesse.
J'ai d'ailleurs envoyé une photo à Virgile sur ma conso, car je sais qu'il a fait une remarque à Benoit et Léa concernant leurs consommations moyennes. Bizarrement, ils sont en Ford. CQFD.
Chez le client, nous sommes trois à vider : Robert, un affrété (Gibertrans) et moi même. Avec un tout nouveau au pont chez le client, j'attendrais 1h30 avant de vider.
Dans cette attente, je bavarde avec deux jeunes Indiens de 25 et 27 ans, qui roulent avec un camion HR, pour une boites des Pays Bas. Ils ont quitté leur pays il y a déjà quatre mois, et espèrent y retourner d'ici deux mois. J'ai mon collègue Yves, qui vient de rentrer du Rajasthan, où il avait un road trip d'une dizaine de jours en moto. Je leur montre les photos que j'ai reçues tout au long de son voyage. Le plus jeune a les yeux rouges…
Une fois vide, je n'ai plus qu'à me trouver une place pour la nuit. Lorsque je sors du hall, j'ai 8H32 de volant. J'ai bien un parking vers mon lieu de chargement, mais trente deux kms en 28 mn, je n'y crois pas, surtout avec quatre ou cinq ronds point.
Je pars me garer au même endroit qu'il y a quinze jours, puis une grande promenade dans les environs. Il est bien trop tôt pour s'enfermer dans la cabine, et profitons donc des premiers rayons de soleil.
Ce soir, ma femme m'apporte une bien mauvaise nouvelle. Alice, une jeune fille d'une vingtaine d'année, la seconde fille d'un très bon couple d'amis de ma femme, est dans le coma suite à la rupture d'anévrisme. Cet après midi, une opération du cerveau était programmée. Les prochaines quarante huit heures seront décisives. Les boules…...