| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
Lorsque le réveil a sonné ce matin, c'était difficile de sortir de la couette à 3h45. Avec mes amis d'enfance, (depuis le lycée, on ne s'est jamais quitté), nous avons fait un casse croute. Purée, la dégustation de vin...inutile de vous préciser que ce sont nos petites femmes qui ont pris les clefs hier soir. Vinsobres, Hauts Côtes de nuit, Gigondas, Condrieu, un vin Argentin, du Bordeaux, un vin de Cahors, etc...Autant de blanc que de rouge, et une Chartreuse pour pousser.
J'avais peur que le café de ce matin soit de trop, au niveau boisson, mais non, je l'ai apprécié. Tellement apprécié, que je pars avec un peu de retard de la maison.
Aucune voiture sur le parking, à part celles des chauffeurs de train. Je suis le premier à quitter les lieux, m'occasionnant à un petit gymkhana pour sortir du dépôt.
Je suis parti direction le sud, puisque ma livraison se situe à Montélimar sur aussi. J'ai un créneau de livraison de 6h30 à 7H00. Je suis effectivement un peu limite en quittant Loire sur Rhône à 5H33. J'avais regardé, avec le peu d'esprit vif hier soir, où se trouvait la zone de déchargement du client. D'après Maps, c'est à l'arrière du bâtiment. J'y vais direct, puisque , de toute manière, les autres routes d'accès sont bien indiquées comme étant interdites au plus de 3.5T.
Quelle horreur lorsque je tire le frein de parc. Un panneau indique que les livraisons se font sur RDV ; là, ça devrait être bon, mais de 8H00 à 12H00.
Une personne vient tout de même à ma rencontre, et lui indique que j'ai un créneau de livraison qui ne correspond pas à leurs horaires d'ouverture. Il m'annonce qu'il va voir avec sa cheffe, et me revient. Pas de suite, puisque j'ai le temps de me faire couler un second café. La cheffe arrive, et je descends avec mon mug à la main. Je lui explique très gentiment mon problème, et c'est tout aussi gentiment, qu'elle me propose d'attendre une petite demie heure et qu'elle va trouver une solution. Par contre, elle me demande d'aller vers le parking client, puisque c'est là, que je serais décharger. Je bois mon café et je pars me garer à l'endroit indiquée.
Dans les 35 mn, un gars tape à la porte : on va vider. Génial, il est dans les 7H20, et 30 mn plus tard, je prends la direction du retour. Ouf, si je n'étais qu'à partir de 8H00, je plantais la journée.
Virgile est désormais rassuré, je peux remonter sur Roussillon, pour faire une navette inter-sites, comme déjà fait ces dernières semaines. L'autoroute n'est pas très chargée ce matin, à la différence de la sortie Chanas- Roussillon. Mon temps est assez précieux ce matin, car le site de St Fons n'accepte plus de livraison après 11h45.
Pour une fois, je n'ai pas trop de souci à l'entrée du pôle chimie de Roussillon, et mon numéro SAP passe. A peine sorti de la bascule que mon interlocuteur habituel vient me chercher, car il a vu le camion sur le parking. On charge dans la petite cour un peu chiante à accéder, car il me faut couper la voie centrale du site, proche de l'entrée, et en marche arrière. Il pleut, le gars reste bien à l'abris dans son fen, mais il a barre la voie quand même.
Et c'est sous la flotte que l'on charge 26 IBC remplis aux 3/4 de matière inflammable, produit impliquant de rouler avec les plaques oranges donc. J'ai pas mal de chance ce matin, car le chargement sera rapide. Est ce la travail sou la pluie? Moi, ça m'arrange, pas la pluie, la rapidité du chargement. On est bien d'accord.
Qu'est ce que je n'aime pas rouler avec des IBC remplis aux 3/4 de liquide! Alors, c'est de façon très souple que je rejoints l'A7 pour remonter jusqu'à St Fons. Lorsque je m'inscris au poste de gare, il est 11H20. Nickel.
Encore un peu de chance, car je serais pris en charge par le même cariste que la dernière fois ,et non pas l'espèce de chefaillon qui râle tout le temps. A 12H15, je suis en sortie. Il ne me reste plus qu'à rejoindre mon dépôt pour charger deux bobines à destination de Grand Croix. Et ce sera mon quotidien jusqu'à jeudi. Il n'y a personne au lavage et pour cause, il pleut, mais j'y vais tout de même. Non pas que je veuille laver l'ensemble, non, mais j'ai apporté un produit nettoyant pour mes jantes, celles dont j'ai héritées lors de mon changement de pneus. Elles sont noires, vraiment dégueu. Elles ressortent bien mieux après, mais il y a encore du boulot. D'ici quatre mois, elles seront pratiquement propres!
Mauvaise nouvelle au bureau. Le train est arrivé en retard et les bobines ne sont pas encore déchargées et encore moins triées. Mon premier voyage ne se fera que demain matin.
Retour maison en milieu d'après midi, après avoir bricoler un peu au camion et surtout fait un grand nettoyage de cabine.
Demain, je chargerais à 6h00, pour faire trois navettes dans la journée.