FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
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  • Les cousins pour bloquer la palette isolée
    Chantier en cours
    Le parc à Saint Pourçain
  • Mardi 18 Mars 2025
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    Cool, une soirée à la maison. Par contre, j'ai dû gratter le pare brise ce matin. Sur le Pilat, la gelée blanche était bien présente.

    Je passe par la station, histoire de compléter mon ADblue, avant de prendre un petit bout de route avant de me rendre chez DHL pour y livrer ma cargaison de flotte issue des volcans. Avec un RDV à 7h00, je ne serais appelé qu'à la demie et en place durant bien trente minutes, avant qu'un cariste vienne s'occuper du déchargement, qui ne prendra que douze minutes, chrono enclenché. Plus d'une heure sur place pour ça.

    Le Berliet n'aura pas le temps de chauffer, puisque je change de dépôt et pars chez nos voisins d'en face pour prendre dix huit tonnes de panneaux photovoltaïque. Pas de crainte à avoir cette fois ci pour la livraison : je livre un supermarché pour des ombrières ; au delà d'une certaine surface, j'ai appris qu'il y avait "obligation" à créer des ombrières sur les parkings des surface de vente. Toujours très rapide à charger là bas, surtout avec deux caristes. J'ai une palette avec quelques panneaux ; l'ensemble est un peu bancal, on trouve une solution rapidement avec des coussins gonflables, généralement utilisés pour bloquer la marchandise dans les containers. Les deux gars me font confiance pour le retour de ces deux coussins. Suivant le temps, ce sera fait et après midi.

    Je m'annonce pour 11H00 sur le chantier, et une fois la traversée de Crest, je troue facilement la boutique des mousquetaires. Le parking est bien encombré, mais je trouve une place idéale pour le déchargement. Le chef de chantier est très à l'aise avec son Manitou, un peu brutal, mais il ne cassera rien. En trente minutes, je peux tenter de manœuvrer pour ressortir du parking, au milieu des têtes blanches pressées de rentrer pour la soupe et le journal télévisé.

    Je retourne au dépôt, pour un chargement plus logique, à savoir des bobines, et oui. Sur la route, j'ai croisé deux nouveaux Mercedes….heureusement, mon PDJ était passé, sinon, je pense que je vomissais. Mais pire, ça m'a coupé l'appétit. Non, mais il y a un designer qui a été payé pour ça! C'est le fils à Gilbert Montagné, pas possible autrement.

    Le hall des bobines est bien chargé, je vois qu'il y a des destinations qui reviennent sur les Vosges et vers Tours ; on devrait voyager un peu vers d'autres destinations. J'aime bien la Vendée, car les clients y sont sympas, au déchargement, mais aussi sur les lieux de rechargement, hormis chez PRB où nous passons pas mal de temps, nous sommes plutôt bien servis, et d'autre part, sur le trajet, il y a pas mal de solution pour couper que se soit trente minutes ou pour la pause journalière.

    Une fois mes quatre bobines sanglées, je sors du hall et pars à pied rendre mes deux grands coussins chez nos voisins. Ils sont surpris de me revoir tenir ma parole. Ben quand même, voyons.

    Virgile me précise que le rechargement ne sera sans doute pas pour demain après midi, alors j'ai un peu de temps. Je roule jusqu'au dépôt de St Pourçain. Demain, je n'ai pour objectif que d'aller livrer et de me rapprocher au mieux de mon lieu de chargement. Au pire, si c'est prêt, j'aurais les heures de conduite.