FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2025 Partager sur Facebook
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  • on attend chez Arcelor, pas encore privatisé
    Enfin, un lot
    Gerland en fin d'après midi
  • Lundi 24 Novembre 2025
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    Pas de réveil ce matin, et un petit déj avec Madame pour démarrer la semaine. Ca c'est bon. 

    Ce matin, la température est plus clémente que ce weekend, et pas de pluie pour l'instant. Un froid plutôt sec s'est installé sur la région, pourvu que ça dure un peu. Le froid, on s'ne protège, mais le vent et l'humidité, je n'aime pas.

    A 9H00, je secoue Valentino qui se pensait à la retraite. Et non mon p'tit gros, tu as encore du boulot à faire. Et ce matin, ton boulot, c'est d'emmener deux bobines à St Clair du Rhône. A cette heure çi, le pont de Vienne passe bien ainsi que le bout de quai, en travaux actuellement. C'est un peu étroit, il faut bien surveiller ses rétros et surtout des petits fous qui coupent un peu.

    Lorsque j'arrive chez le client, un camion sort du hall. Mais je devrais attendre pour être vidé, car les gars partent en pause. Ils m'ont demandé avant d'y aller si j'étais pressé. Ce jour, pas d'affolement. Je repasse au dépôt pour mon problème de sellette, puis j'irais charger au PEH, chez Arcelor, et d'après mes collègues qui sont allés ces derniers lundi, ne pas s'attendre à être chargé en moins de trois heures!!!

    Une fois mes gars de retour, la dépose des bobines n'est qu'une formalité. Je passerais plus de temps à replier mon plancher et mon toit. J'ai cassé à quelques jours d'intervalle, mes câbles qui maintiennent les goupilles de ma barre de toit. A prévoir aussi! Mais ca, je le ferais, sinon, ça va prendre des lustres.

    De retour au dépôt, on fait quelques essais de traction, et on change de remorque, pour s'assurer que ce n'est pas la cheville ouvrière le problème. Lionel arrive à reprendre le jeu, mais ce sont les deux silent blocs, en dessous de la sellette qui seraient mourus. Lionel passe commande, je peux raccrocher ma remorque et me garer sur le parc pour casser une petite croute dans la salle des chauffeurs. 

    A 13h00 tout pile, je quitte les lieux pour le port Edouard Herriot. Malheureusement, le temps est à nouveau à la pluie. Je sais que je charge à l'intérieur, c'est un moindre mal.

    L'entrée est facile à trouver, la bascule est libre, et je pars me garer pour me rendre à l'accueil. La jeune femme qui m'accueille est vraiment sympa, tout sourire, explications claires : impeccable. Elle me précise avec un peu de complaisance, que ce sera long sans doute..Oula, si on m'annonce que ce sera long, ca va donc être très long.

    Et ca commence à l'entrée dans le premier hall. J'attendrais plus de trois quart dans le hall avant d'avoir un premier lot dans la remorque. Les gars dans le hall sont super sympas, mais rien n'est prêt, et ils ont du mal à trouver les lots à me charger. C'est saoulant, ce genre de situation, surtout quand tu sais que c'est un boulot régulier, et une navette inter-sites programmée et hebdomadaire. De plus, on m'annonce que tout ne va pas rentrer, et que d'autres commandes plus urgentes sont désormais à préparer pour ce voyage. Virgile m'avait averti ; on connait la musique, et le temps de chargement serait pris en compte dans notre prix de voyage. Ma foi, si la boite s'y retrouve. qu'ai je à dire? Mais c'est saoulant.

    Etant donné que je n'ai plus de longueur de 12 m à charger, je suis autorisé à sangler les premiers lots de tôles plates ; c'est déjà ça. Joie de courte durée, car lorsque je change de hall, pour y charger les longueurs, on m'annonce qu'il faut que je dessangle car j'ai des longueurs de 12 m à prendre. Purée, mettez vous d'accord. J'enlève trois sangles, quand le contre ordre arrive. Priorité au longueurs de 6 m. 

    Mais là aussi, les lots à prendre sont longs à retrouver : rien n'est prêt. Pour les longueurs, je trouve que mon pontier n'est pas très fin, je lui fais reprendre le positionnement de certains, afin qu'ils sont calés avec les autres lots. Deux hauteurs de longueurs, je n'aime pas ça, alors, je ne suis pas avar en sangle.

    Voilà, c'est fini. Il est 18H10 quand je passe en bascule de sortie, avec toujours la même personne sympa. J'étais prévenu, il ne faut pas fermer sa bâche, car elle fait un contrôle de sanglage et prend des photos. Elle me donne une pile de BL ; j'ne ai bien, très sincèrement, pas loin d'un cm d'épaisseur.

    Puisque j'ai chargé au PEH, je suis donc en desserte pour prendre le tunnel de Fourvière. Des travaux sur le cours Tony Garnier interdissent au PL de rejoindre le pont Pasteur. Passage obligé par l'avenue Jean Jaurès et le cours Debourg : c'est long....Par contre, l'entrée du tunnel passe à la régule, même à cette heure. Un peu de chance ce jour, ce n'est pas plus mal.

    A la base, je comptais couper au plus près du client, mais, j'ai ma claque. Alors, je vais profiter du confort relatif des installations du dépôt de Thiers.

    Il est pratiquement 21H00 lorsque je me gare proche des rouleaux de lavage. Diner rapide, un peu de lecture, un peu de CDB, et on met la viande dans le torchon. La douche sera pour demain matin, il fait trop froid pour traverser la cour, même si demain matin, il ne devrait pas faire bien plus chaud.