FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Sevremoine
  • Mercredi 25 Juin 2025
  •  

    La maison est bien plus fraiche qu'une cabine de camion, c'est sans discussion possible. La nuit a été vraiment bonne. Je laisse ma petite femme en weekend désormais, moi, mes weekends ne démarrent que le vendredi soir, et non pas le mardi.

    Je démarre le camion pour me rendre à Grand Croix, je rechargerais sur place pour Carquefou, c'est bis repetita de mon second tour de la semaine dernière. Sur place, le gars qui nous accueille est bien présent, mais il me signale son départ à la fin de la semaine. Il quitte la boite pour partir travailler en Suisse et rejoindre une personne de sa famille qui le pistonne. Bonne chance à toi, tu avais toujours le sourire, c'était bien sympa de te croiser.

    J'attends que le hall ouvre à 7H00. J'ai droit au hall à l'entrée, celui qui est merdique en accès : largeur, hauteur, longueur. Un régal. Deux bobines, c'est vite torché, et je pense avoir passé plus de temps à tirer mon toit et ranger ma barre, qu'à être déchargé. Je traverse la cour pour me rendre dans le secteur des chargements, et je suis le seul parmi tous les Thevenon et/ou affrétés Thevenon. Il y a treize lots à mettre dans la caravane, ce sera donc quatre piles de trois, et une pile de quatre. Cette dernière sera positionnée au mieux sur les essieux de la remorque. Poids total de la plaisanterie : un petit 28T. On ne regardera pas la consommation ce jour, et le retour, puisqu'il est tombé ce matin, ne sera pas des plus décarboné (ce mot est à la mode…).

    Je pars à 8H10, et malgré l'heure très matinale, j'ai quand même bien transpiré à tirer mes douze sangles. Je dois faire le plein à St Pourçain, je profiterais de la douche refaite, pour finir ma journée au volant. Puisqu'il n'y a plus qu'à rouler désormais. Le parcours sera d'un grand classique. La N7 n'est plus en travaux au nord de Roanne. Rien de particulier, sinon, deux bons convois agricoles vers Varennes et à l'entrée de St Pourçain, que je ne doublerais pas, mais qui quitteront mon axe de circulation. Ouf.. Pas facile que de doubler une moissonneuse, n'est ce pas?

    Pas de bol à St Pourçain, la cuve est à marée basse. D'habitude, nous sommes prévenus par le Tchat de la boite, lorsqu'un évènement de la sorte arrive.

    Pas de douche non plus. Je suis un peu énervé. Coup de fil à Virgile pour me débloquer ma carte DKV, j'irais mettre 300 l à la Leclerc de l'aire des Vérités à Montluçon. Et j'en profiterais aussi pour profiter du bain.

    Lorsque je reprends la route, Léa me contacte, pour des renseignements. Quelle bavarde, et surtout, je suis surpris de son énervement régulier pour les usagers de la route qu'elle croise. Elle jure autant qu'un charretier. Par contre, elle est bien contente de son trip sur Bilbao. Après son petit tour en Belgique, voilà une seconde destination hors de France a son actif. Bon, ce n'est pas la Grêce, la Turquie et l'Andalousie, mais ca change un peu des trajets habituels. Et comme d'habitude, elle a assuré le job, malgré la difficulté de la langue. Elle se débrouille bien cette petite.

    Un peu plus tard, c'est Jean qui me contacte. Il va prendre des bobines au dépôt pour Luynes à côté de Tours. Je lui avais précisé de ne pas y aller la fleur aux fusils. Il s'en est souvenu, c'est bien, car c'est un vrai poisson rouge l'ami. Mais vraiment, je crois que je vais lui donner un surnom "Némo". Je lui explique, mais je lui ferais un croquis ce soir, ce sera plus clair.

    Il était annoncé des orages sur une cinquantaine de départements, je crois bien me prendre des sceaux d'eau sur Poitiers, mais seulement deux, voir trois gouttes viendront s'échouer sur mon pare brise. Pas de quoi le nettoyer. 

    Je finis mes heures, enfin presque, au Saloon à Sevremoine ; il fait bien frais ce soir, c'est sympa.