Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
La valse des départs a démarré tôt. Hier, c\'est les \"raccroche\", ce matin, ce sont les portes voitures qui ont lancé la bal, et inutile de préciser qu\'il y a plus silencieux que des portes voitures, malgré que les chauffeurs roulent bien doucement pour sortir des parkings. Un pain beurre confiture et deux cafés allongés plus tard, je retourne au camion, ranger mes affaires pour ce weekend.
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Avec mon chargement olé-olé, je privilégie l\'autoroute. J\'arrive dans la ZI nord de Pierrelatte, et surprise, la route du client est coupée à deux cents mètres du client. Je suis d\'autant plus surpris que Maps n\'avertit pas. Je suis obligé de me taper cinq dos d\'âne dans un sens puis dans l\'autre, un demi tour autour d\'un petit rond point, et traverser une zone pavillonnaire (mais c\'était la route \"obligée\"). Le plus drôle, afin drôle, c\'est qu\'à cette heure, tu y croises pas mal de monde, sur une route pas étudiée pour les PL. L\'accès à l\'usine se fait sur les deux cents derniers mètres par une seule voie de circulation. Problème, lorsque tu t\'engages, tu pries pour ne croiser personne. Et que dire de l\'accès à l\'usine. Obliger de passer sur des tôles qui recouvrent une tranchée. La cour du client est riquiquis. Pourvu qu\'aucun camion n\'arrive. Je me gare en suivant les directives de la personne qui me réceptionne. Je descends de la cabine, et ce qui devait arriver arriva. Un second camion arrive. Et bien, on improvisera. L\'équipe est bien sympa; surtout que l\'un d\'eux connait bien Saint Montan ; ca met de suite une bonne ambiance.
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Maintenant, on va bien rire pour ressortir. Le kolega Biélorusse recule sur cinquante mètres, pendant que je manœuvre dans la minuscule cour. Les gars ouvre l\'atelier et font un peu de ménage, afin que je puisse y mettre mon cul (enfin, vous comprenez). Je m\'aligne pour ressortir, puis le kolega peut entrer dans la cour, libérant ainsi ma route de sortie. On a fait l\'attraction des bureaux.
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C\'est aussi fin pour ressortir. Je recharge à Valence chez Véolia, des balles de papier pour Saica à Laveyron. Je monte par la nationale, j\'ai le temps. A chaque fois que je passe par dessus l\'autoroute, c\'est la même misère. Arrêt total pour les gens se dirigeant sur le sud.
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Arrivé à Valence et après un passage en bascule, je suis pris de suite en charge par un gars bien sympa. Assez rapide, limite plus long pour les papiers.
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Je coupe pour manger un peu, avant d\'aller livrer. Bien entendu, Gefco n\'a pas fait l\'enregistrement. Je devrais attendre dans les trente minutes, et oui c\'est la pause déj. Après ce ne va pas si mal, si tu mets de côté tout le protocole à respecter sur place. Tu démarres et tu stoppes ton moteur tous les 20 m ; j\'exagère à peine. Je profite de la zone de balayage pour nettoyer intégralement ma remorque, fosse comprise. C\'est dingue, ce que tu récupères dans ces fosses.
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La remorque est bien nettoyée, je peux remonter au dépôt pour un chargement de bobines, sans doute les dernières avant fin aout. Lundi, livraison à Grand Croix, puis j\'irais charger des panneaux solaires pour un chantier vers Bourgoin Jallieu, pour une livraison mardi matin. Entre temps, je ferais des voyages entre notre dépôt et celui de Veauche en containers vides, à priori.
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Je ne croise que Jérôme et Jean au dépôt. Olivier lui est déjà en CP pour deux semaines. A priori, Benoit est bloqué dans les embouteillages.
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Ce soir, il y a les petites têtes blondes à la maison.
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Chouchen va encore râler pour le retard du CDB.
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Bon weekend à tous.
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