Suis réveillé tôt, si bien qu'à 5H30, j'ai déjà pris mon PDJ au camion. J\\\'attends un peu encore avant de filer à la douche, laissant la priorité aux deux chauffeurs arrivés avant moi. Ils ont décollé, la place est libre. Pas de sac Intermarché, mais mon petit sac en bandoulière. Il y a un vent de gueux ce matin. Le ressenti est catastrophique. La salle est correctement chauffée, la douche sera donc bonne.

En sortant, je croise Benoit, un collègue du dépôt, qui entre faire ses pleins. Une fois ce camion satisfait, on part ensemble se prendre un café, et passer un peu de temps. Il chargera aussi à Volvic, on devrait peut être se croiser là bas.

Je patiente encore en finissant la lecture (enfin) du MJ n°2388, et je file enfin direction Cébazat. Je n'ai jamais fait ce client, mais il est très facile à trouver, même si l'entrée, en arrivant côté autoroute n'est pas très simple. Pas un camion dans le hall, c'est déjà ça. Je descends voir les opérateurs pour qu'ils m'autorisent ou non à rentrer dans le bâtiment. C'est chose faite.

Une fois garé, j'ai une assez longue épreuve de dessanglage, avec 18 sangles (oui, oui), équerres et protection diverses. J'y passe près de trente minutes, juste le temps pour que les opérateurs se libèrent et viennent vérifier les références envoyées. Si j'ai bien compris, c'est le bordel, mais, je m'en doutais bien, et ceci depuis hier. Les Auvergnats sont vaillants, c est déjà ça (je me répète).

Après, seules les longueurs sont un peu chiante à enlever. Arrivé vers 8H30, parti un peu avant 10h00, j'aurais passé plus de 6H00 au chargement/ déchargement, soit deux fois plus que sur la route…..Virgile, si tu m lis….Vivement que tu m'envoies demain sur la Vendée, hein

Un petit saut de puce pour aller jusqu'au eaux de Volvic. Il n'y a pas trop de camion sur le parking, et il me semble qu''une zone a été goudronnée depuis ma dernière venue. Hier, j'ai pu voir que l'ami Rillette72 ne se dirigeait pas sur le secteur, mais j'y retrouverais bien Benoit. Lui en a fini. Je patienterais bien dans les 20/30 mn avant d'être appelé au chargement. J'assiste légèrement un collègue du sud ouest qui me demande de l'aide pour l'ouverture de sa bâche. Il a tourné en fond mouvant ces dernières années, il est un peu maladroit, mais c'est comme le vélo, ça revient vite.

Une fois en place, ca file vite, et heureusement, car c'est désormais sous la pluie qui n'est pas trop chaude.

On se retourne direction Lyon, car, je n'ai aucune chance de pouvoir vider ce jour. Alors, on roule à l'économie. Bon, chargé à 28 T, c'est tout relatif. J'accompagne un convoi "nucléaire" entouré de quatre camionnettes de la gendarmerie. 

Le temps est à la neige, mais pas de route blanche. 

Retour à la maison ce soir, on va profiter d'une grande coupure.