Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
Après 9H02 de coupure, je me lance direction le sud. Robert est tout juste un quart d'heure derrière moi. Je roule cool jusqu'à Givors, qui passe d'ailleurs très bien, avec juste un gros ralentissement à la hauteur de pont. Je me cola à 84 sur le début de l'A7, ce qui permet à Robert, qui a une bonne régule d'arriver à l'aire de Roussillon avec peut être cinq minutes de retard par rapport à moi.
Un grand café après, il est temps de reprendre la route. Désormais, je roule avec ma petite régule, mais avec 15 T dans la caravane, ca file bien, même dans le grand bœuf où je ne serais ralentit qu'au bout de la montée.
Lorsque je tire le frein de parc dans le parking de l'entrepôt U, il est 10H58. Impeccable, sauf que notre affréteur n'a rien fait. Il nous a bien pipoter celui là. Sans trop de conséquence, puisque j'entrerais au niveau des quais dans les trente minutes qui suivront ; temps qui me permettra de me restaurer un peu.
Invité à me positionner au quai 39, celui ci est occupé. J'ai beaucoup de mal à trouver quelqu'un, alors je finis par appeler la personne qui m'a demandé de rentrer. Quai 40 si il est libre. De retour a l'intérieur, c'est toujours autant le boxon, et l'arrière de mon quai est encombré de marchandises, ainsi que les autres quais à proximité. Ici tout le monde t'ignore, même lorsque tu te mets devant eux lorsqu'ils circulent avec leur fen. N'hésitons pas à citer le nom de cette superbe base, c'est la base SUPER U. Mais rien de super chez eux. Une personne finit par se présenter à moi, cela fait déjà vingt minutes que j'attends. Le quai commence à se vider, j'ai désormais un transpalette.
Lorsque j'ouvre, je vois bien que les palettes sont mal filmées ; j'avais fait la réflexion au chargeur, mais il ne fallait pas que je m'inquiète. La partie supérieure des deux dernières penche. Je prends beaucoup de précaution pour enlever la première. Sur la dizaine de mètres que je fais, je la vois bien souple ma palette….Lorsque je la dépose, elle est complétement de travers. La seconde ce n'est pas mieux, et elle finit par se casser la gueule au moment où je l'ai déposée au sol un peu brutalement malheureusement.
J'attendrais encore vingt minutes pour que l'on s'intéresse à moi ; cela m'a permis de rendre compte à Virgile de la situation. Enfin une personne sympa, Cyril (citons son nom), vient me voir. Je lui montre les palettes, et il en réfère à son petit chef. Marchandise refusée. Heureusement que j'avais porté des réserves sur mon absence au chargement, et le mauvais état du conditionnement des palettes.
On refait la palette qui s'est foutu parterre, et go le dépôt de Sorgues pour y mettre la marchandise. Le dépôt est rapidement encombré là bas, il y a peu de place pour y déchargé les camions. C'est un site qui stocke énormément de bouteilles et peu de marchandises "générales".
Heureusement, ici, ils ont des fens équipés d'appui en partie supérieure ; idéal pour stabiliser les palettes qui ne le sont pas.
Mon retard au chargement est limité tout de même, je suis passé par le côté sud pour me rendre à Châteauneuf de Gadagne. Et la route est bien meilleure que lorsque l(on passe par Sorgues. Même le village de Caumont se traverse bien, mais attention aux deux premiers dos d'âne à l'entrée du village ; ils sont mal indiqués.
Je serais le dernier à charger sur le site ; le dernier, cela veut dire que se sera rapide. Yes, et c'est rapide. Mon cariste Yan, félicitations à lui. Rapide et d'une dextérité pour placer les palettes. Elles sont alignées au cordeau. Normal, quand je lui fait la réflexion "son père était maçon".
Je suis un peu naze ce soir. Avec les deux derniers jours qui n'ont pas été parfait, mais avec quelques soucis, je ne pousserais donc pas mes heures, et je vise soit les Châssis à la Roche de Glun, soit le relais d'Albon.
Il est plus de 19H00 lorsque je suis à la hauteur du château de Crussols, encore lui! Alors ce sera les Châssis. Le parking est déjà bien blindé, et lorsque je manœuvre, ce n'est pas moins de quatre ou cinq camions qui s'accumulent à l'entrée. Je range un peu ma cabine lorsque un camion avec chariot embarqué se positionne devant moi. Ce n'est pas Pierre, c'est sûr, il n'est pas dans le coin. Je ne le vois pas, mais c'est Tonin., On passera à table ensemble. Il garde un excellent souvenir de son passage chez TGI, notamment par la gentillesse de Mickael. Il en est très ému d'en parler.