| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
Le client ouvre dès 5H00, mais ce sont des camions réguliers qui chargent. J'étais prévenu. Je pars à pied vers 5H45, et les deux caristes qui me réceptionnent, me disent de repasser dans moins d'une heure. Ils ont bien eu les consignes. 80 % de mes lots sont sortis de production, les derniers sont en cours d'emballage.
Je me présente avant l'heure, et j'ai une zone de chargement immédiatement. Il fit bien froid sur le parking du client, et des flocons s'invitent durant mon moment "débâchage". Le cariste qui va me charger me prévient que ca va être le boxon, et qu'il ne pourra pas tout faire rentrer. Fait un mieux mon garçon. Les premiers lots au tablier sont rapidement en place ; je peux tranquillement les angler en mettant des équerres sur les planches. Puis, il approche des lots, regarde, en emmène d'autres, repart avec certains. Il me demande ce que je prendrais. Je lui réponds naïvement " la même chose que toi". Ca le fait rire, moi aussi. On passera plus de quatre vingt dix minutes à jouer au tetris, avec les lots de différentes longueurs. Pius à la fin, il faut ranger deux grandes longueurs, pas très large, pas très lourdes, mais bien chiantes à caser et surtout, un peu "fragile".
Il est 9H00, je peux rejoindre la cabine. Pendant la phase papier, j'ai démarré le camion pour qu'il prenne un peu de température.
Je m'arrête pour mon second petit déjeuner au relais des Portes du Velay, où je croise un collègue du dépôt de Thiers. Lui aussi descend sur la vallée du Rhône. Il s'inquiète un peu de la Chavade ; je n'ose pas lui dire, mais moi aussi. Sur le plateau, il n'y a plus de neige, mais à partir de l'Auberge dite Rouge, c'est vraiment blanc. Pas étonnant dans ce coin réputé pour sa burle.
Un panneau à message variable indique "chaussée blanche direction Aubenas".....Merde. En fait, il y a bien quelques traces ici ou là, mais rien de bien méchant, et des que l'on passe la frontière avec l'Ardèche, le soleil est vite rassurant. Il envoie une petite chleur sur mon pare brise, qui n'est pas sans le déplaire. Rapidement, on passe les 6°, pour arriver avec la dizaine au niveau de Vals. On peut se détendre.
Une fois la traversée de Montélimar, je stoppe pour une trente et pas une minute de plus.
Après cette petit pause, je récupère l'autoroute jusqu'à Orange. Je devais arriver avant 15h00, il est 14H15 quand je sers le frein de parc.
Alors, c'était galère à charger, mais à vider, avec le vent, pas très chaud....Les bâches s'envolent. Plus d'une heure pour décharger, et remettre les bâches, c'était tendu.
Je ne charge à Malataverne que demain matin 8H00. Je passe par le dépôt de Bollène et file à la douche. J'avais prévu de décrocher et partir manger à la pizzéria de l'autre côté du Rhône et revenir au dépôt, mais il y a un vent infernal sur le parking du dépôt, et on entend bien les éoliennes siffler. Alors, une fois tout frais tout propre, je prends la direction du relais de Donzère, en espérant être plus à l'abri derrière le restaurant.... Ouais....c'est relatif.