FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • A89
    Au loin, les Alpes
    Pas mal vec ces couleurs
    Ma maison au loin, rès loin....
  • Mercredi 29 Mai 2024
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    La nuit au dépôt de St Pourçain est bien calme, mais il faut choisir son lieu, car il y a une usine à côté qui travaille jour et nuit, et il y a des bruits de frappe (usine de treillis).

    Je quitte tout doucement le dépôt tranquillement afin de ne pas réveiller Olivier. D'ailleurs, il ne m'a pas entendu, c'est Cindy qui lui a donne mon heure de départ. Le N7 se passe bien, il n'y a quasi personne. Je récupère l'A89 pour passer la capitale des Gaulles, puis 432 et 42. Mon honneur est sauve, puisque j'arrive avec 20 mn d'avance, malgré mon arrêt à l'aire de Mionnay. J'ai horreur de cet aire dans le sens nord / sud. Les toilettes ne sont pas nombreuses, et les places de parking n'en parlons pas!

    Lorsque j'étais venu sur cette plate forme Carrefour, on m'avait vidé. Cette fois, je suis du côté impair des quais, et là, il faut décharger. J'ai horreur de ça, car je ne suis pas très adroit avec un transpalette, et généralement les matériels que l'on nous donne ne sont pas de toute première fraicheur. Et est ce bien à nous de décharger? C'est un délégué syndical, avec un bel écusson qui me dit de décharger. A ma question, il n'a pas de réponse. Si je me blesse avec VOTRE matériel? pas de réponse. Bref, je décharge doucement, puis lorsque j'ai finit, je vais le déranger alors qu'il est assis sur sa chaise. Aucun commentaire de ma part, mais je souris tout de même. Mes papiers sont signés, il m'indique que je peux partir et récupérer mes Europe à l'arrière du batiment ; je le salue. Dans la cabine, je m'aperçois qu'il a inscrit "le chauffeur n'a pas attendu la fin du contôle". T'es pas une enflure, mon gars. SMS à Cindy, puis retour au dépôt. J'ai voulu à nouveau accéder aux quais, mais c'était impossible.

    De retour au dépôt, avec 4H33 de conduite, je passe directement à la brosse, car le gros en a bien besoin. J'ai le temps de bien fignoler, car il n'y a personne sur le site. 

    Une pause casse croute, puis il est temps d'aller charger mes trois bobines pour St Clair. Je suis bien lourd avec mes 28T , mais je n'ai que 45 de volant à faire, dont la traversée de Vienne.

    Depuis ce client, j'aperçois la colline où j'habite ; il faudrait que je pense à emmener des jumelles de vue, pour essayer de repérer ma maison, ou du moins le quartier.

    Le hall du client est ouvert, et nous avons l'autorisation d'y pénétrer si la place est disponible, alors je m'excécute. J'ouvre le toit, et les gars arrivent. Les trois bobines sont au sol, je me rentre au dépôt pour rester désormais "en sécurité" pour un client. Logiquement, je suis dans ce rôle jusqu'à la fin de la semaine. µDemain, je prévois de bricoler sur les planchers amovibles de ma remorque. Certains présentnet des signes de fatigue, je vais rajouter des équerrres ici ou là. Il faut juste que je pense à prendre de la visserie à bois, car à l'atelier, il n'y a que de la vis à ferraille ou de la boulonerie classique.

    Ce soir, c'est retour maison.