Carnet de bord de Avril 2025 | Partager sur Facebook |
La nuit a été bonne. Le relais n'ouvrant qu'à 5H30, ce sera café au camion, et rien d'autre, enfin pour l'instant. Nous sommes plusieurs à attendre dans les starking blocs, pour un démarrage à 5H01. Pour rejoindre la 2 X 2 voies, c'est un véritable petit train. J'ai regardé hier soir l'adresse indiquée pour livrer le Brico Dépôt, mais je pense qu'il faut que j'arrive par le sud, et non pas suivre l'adresse donnée. Personne sur la route, même sur le périph nantais, et le pont de Cheviré est toujours impressionnant. Au lever du jour, il est dans la pénombre, c'est joli aussi.
Je rentre par la rue que j'avais vu, mais au bout de 100m, il y un panneau "hauteur limitée à 2.9 m. Oup's. Marche arrière. Je file par l'adresse indiquée, même problème. Bon, j'entre par le parking client, on verra bien ; de toute façon, il est vide. En fait, l'entrée pour les livraisons se fait bien par le sud. Ils mettent dans la nuit les barres de limitation et les enlèvent à 6H00. Je suis arrivé 10 mn trop tôt.
Je me positionne sur les emplacements de livraison. On vient me voir rapidement, et dans le quart d'heure, un cariste bien chaud s'attaque à décharger. Il est d'une dextérité, putain! C'est un peu flippant de la voir bosser à cette vitesse. Vingt cinq minutes après, je fonce au bungalow servant de bureau pour déposer CMR et BL. Je pensais partir vers 7H00, j'ai gagné un quart d'heure. Le périph passe toujours bien.
A la seconde aire de repos, direction la Roche sur Yon, je me pose pour un quart d'heures, pour café pain aux raisins, dans un station bien vide.
J'aime bien charger à Ste Hermine ; d'une part le personnel est vraiment sympa, mais aussi parce que tu rentres léger sur Rhône Alpes. J'étais attendu pour 9H00 Au bureau, on me signale qu'il y aura de l'attente donc, mais une fois en place, je suis de suite invité à ma garer et débâcher un côté La came est à proximité, c'est aussi rapide à charger.
Il n'est pas 9H00 quand je passe le portail de sortie. Il n'y a plus qu'à rouler désormais.
Je ne roule pas longtemps puisque je m'arrête pour la douche à l'aire des Deux Sèvres. C'est toujours aussi propre ici. J'ai failli faire une boulette en redémarrant sans contrôler mon tachy.
Après trente et non pas quinze, on repart encore plus au sud. Alors plus au sud, pour l'instant c'est Niort et son contournement. Ca file bien car je ne rencontre pas d'engin agricole ni de mamy perdue. Cette route est bien sympa, ca change de la nationale Bellac / Poitiers que je fais à la montée.
Avant de rejoindre la RCEA, je me fais une petite pause casse croute sieste sur le siège passager. Je ne pensais pas dormir, mais j'ai bien plonger dans les bras de morphée. Ma pause casse croute sieste a avoisiné l'heure, cool Baloo. Remarque, suis pas pressé non plus.
Le compteur est donc remis à zéro. Olivier stoppera ce soir à St Pourçain ; que fais je? Je stoppe aussi, mais pour y faire le plein. Ici, on a facilement accès au deux côtés du camion, et le débit est plutôt plus rapide qu'à Loire. Et ce n'est pas du GO qui y coule, mais du HVO. Alors, je ne sais pas si pour vous, certains roulent avec du HVO, mais le camion consomme moins me semble t-il et a un meilleur répondant. Me voilà lesté de 750 l dans les réservoirs, cela représente un tiers du poids de ma cargaison. Autant dire qu'en pourcentage, le Berliet prend un claque, mais dans les premières côtes, il ne semble pas faillir.
Je me suis décidé à filer jusqu'à L'Hôpital sur Rhins, cela fait une plombe que je ne m'y suis pas arrêté. Je mets la cabine à l'ombre des arbres, on n'est pas en plein été, mais hier soir, j'ai trouvé qu'il faisait bien assez chaud dans la cabine.
Ecriture du CDB, fenêtres bien ouvertes. Il fera "bon" en début de soirée.
Demain, on ne s'affole pas. Virgile me fera travailler vendredi, mais pour une petite journée, et en croisant les doigts pour ne pas être appelé en astreinte.
Ma journée a été bien cool, je la qualifierais même de "CHAMPETRE".