Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Un grand merci à Ptitdud pour le coup de piston, ainsi qu’à Alain, notre patron pour la confiance qu’il m’apporte
Lundi 28 mars 2 H 30.
Qu’est ce que je fous là, sur un parking rempli de camions à 2 H 30 du matin après un nuit quasi blanche. Ptitdud prend un café, puis on s’installe rapidement et feu ; go sur le région de Lille. Ptitdud prend le volant pour environ 4 H 30. La traversée de Lyon par le périphérique se fait tranquillement, puis A6. Les deux premières heures, je regarde beaucoup la conduite de Pierre Éric ; il me partage ses connaissances et je le saoule de questions. Après 2 H, l’attention baisse un peu pour moi, je somnole sans réellement dormir. Quant à Ptitdud malgré quelques bâillements bruyants, il tient bien la route, c’est mieux ainsi.
Une pause petit déjeuner s’impose après plus de 4 H. Avant Langres, Ptitdud stoppe sur l’A31, un grand café accompagné de viennoiseries industrielles nous feront le plus grand bien.
Me voici au guidon, sortie Langres. Aie, mon premier péage. C’est méchant, mais j’ai une pensée pour mon plus proche voisin FDRien !! Chaumont, Joinville, St Dizier, Perthes. Tout au long de mon apprentissage, Ptitdud me distille de précieux conseils ; mais il a plutôt confiance après St Dizier, il pique du nez. Cela se comprend aussi. Vitry, Chalons en Champagne, je me sens à l’aise sans être complètement en confiance, mais c’est bon signe et encourageant pour la suite. Il me semble que nous reprenons l’autoroute à la hauteur de la Veuve. 4 H 26 après mon premier desserrage de frein à main, il est temps de le remettre et de passer le relais à Ptitdud pour monter jusqu’à Fretin F59, lieu de notre première livraison. Arrivée vers 13 H, le portail ne s’ouvrira qu’à 13 H 30 ; J’en profite pour faire ma 1° mise à quai. Bon ca va il n’y a personne. Correct pars terrible, mais correct.
Nous sommes libérés d’une palette, il est temps de passer la frontière : direction Dour pour livrer nos cabines qui nous ont données pas mal de souci à sangler correctement ; Une seule à bouger, celle au tablier. Débâchage en latérale, sous un beau soleil. Il est temps de prendre une direction plus au nord, ce sera Merr, au truck stop, pour une bonne douche, repas et dodo de bonne heure.
Un petit déjeuner au truck stop puis nous décollons pour Tilburg livrer nos deux machines d’injection plastique. Hier, nous nous sommes calés avec le client pour RDV 7 H 30. Nous arrivons avec un peu d’avance, mais le temps d’ouvrir les portes que le client arrive. Un peu de manutention, les 2 machines sont rentrées dans le petit atelier.
Nous rechargeons à Roermont, à une soixantaine de kms de là de la mousse « technique » pour faire une sous couche à un gazon synthétique Destination la banlieue de Montpellier. Logiquement avec les 2 H 30 de conduite de Dudu, nous pouvons pratiquement arriver à destination en roulant en double équipage. Malheureusement juste après mon relais où j’ai en grande partie traversé au volant du DAF les Ardennes Belges, puis les ralentissements de Metz et Nancy, au tout début du relais de Dudu, on entend en bruit fort de claquement puis une alarme au tableau de bord nous indique à s’arrêter rapidement. Dudu parvient à se garer sur la toute proche aire de repos, où nous diagnostiquons la rupture de la courroie, entre autres entrainant la pompe à eau. Impossible d’aller plus loin : allo dépannage. Malgré l’arrivée assez rapide du dépanneur, il nous est impossible de procéder à la réparation sur place, nous sortons de l’autoroute tranquillement puis, notre dépanneur très sympa au demeurant vient nous chercher avec un antique DAF. Notre cher dépanneur sortira 3 fois en soirée, et nous nous retrouvons avec Jean Paul, chauffeur belge en citerne chimique au restaurant. Pour lui, c’est le turbo qui a lâché. Fin des opérations pour ce soir.
Au réveil, douche puis nous allons aux nouvelles. Le garage possède les pièces, ils peuvent donc nous réparer, en prévoyant un départ en début d’après-midi. Nous allons prendre tranquillement un petit déjeuner à la boulangerie du coin. A 14 H, notre DAF part en essai avec un mécano puis il nous est rendu : go Montpellier. C’est Dudu qui assure le premier relais ; je n’ai plus souvenir à quel moment je prends le volant mais, c’est toujours moi qui arrive au stade dans la banlieue de Montpellier ; il est plus de 22 H : fin des opérations. Demain, nous sommes prêts pour décharger. Les équipes sont prévenus de notre arrivée.
A 7 H 30, les équipes arrivent et déplacent des gros cailloux qui bloquent l’accès à la zone chantier, mais ils sont un peu radin sur le déplacement de telle sorte qu’il y a tout juste 10/15 cms de chaque côté ; inutile de vous préciser que le chef Ptitdud me dit de m’y coller. Une fois la livraison effectuée, nous recevons notre programme : direction Orange pour des balles de cartons recyclés pour Anneyron. Toujours votre serviteur au volant, ainsi qu’au débâchage arrivé sur place. Suis de la baise comme qui diraient les personnels en kaki. Il ne fout plus rien le Dudu, à tel point qu’arrivé sur place, vas y rentre seul dans l’usine et démerdes toi. Bon j’assume. Pour rentrer au dépôt, il se met un peu au boulot ; feignasse va. Un petit coup de fil à notre cher patron Alain, qui nous informe que ma formation est terminée ; lundi le grand jour pour moi, je serais seul au guidon de mon Renault. Il nous reste des heures, on monte chercher le T, pour le redescendre au dépôt DUARIG, où je stationnerais.