Carnet de bord de Mai 2022 | Partager sur Facebook |
J'avais mis le réveil à 2 H, mais je suis treize en forme, je dirais même que je suis en forme olympique. Seuls les manchots (comme le dit bien Pierrot) peuvent comprendre. Arrivé au dépôt, je croise Philippe dit Rires et Chansons qui démarre direction Blois. Le temps de charger, Philippe est parti bien 5 mn avant moi. Je le rattraperais à l'entrée de Roanne, mais je le laisserais arrivé à Lapalisse lorsque je m'arrêterais remplir mes réservoirs. Je pensais prendre un café, mais Non, c'est fermé, ouverture 6 H.
15 de fait cette fois (je progresse), RCEA, puis un bout d'autoroute où je suis "obligé" de faire 45. Déja près de 4 H 30 de route. Avec la déviation de Bellac qui oblige une déviation importante pour aller à Poitiers, je prends l'A20 jusqu'à Argenton, puis le Blanc Poitiers.Je trouve la route sympa, il y a bien quelques traversées de village, mais c'est cool à rouler. Depuis Argenton, j'essaie sans résultat de contacter le cleint de la Rochelle pour savoir si il peut me décharger en début d'après midi. Taper 1, taper 2, répondeur. Message laissé. Lors d'une pause, je trouve une adresse e-mail pour envoyer un message. Il sera peut être lu d'ici le fin d'année. Toujours est il que logiquement, je serais refusé en après midi, d'après notre client chargeur du vendredi si je n'ai pas leur accord. Je décide à 9 H 48 de guidon de ne pas tenter le diable et de m'arrêter sur une petite aire de repos à l'entrée de la Rochelle, à 14 Kms du client.Je profite de ces instants pour un rangement et un nettoyage des rétros et du pare brise, ainsi qu'une petite sieste réparatrice de 45 mn. Ces boites qui n'autorisent pas de livraison en après midi, c'est une plaie. Celà me mettra dans la mouise demain.....Je ne me sentais pas de rouler toute la nuit, mais j'aurais dû partir à 22 H puis faire un petit dodo de 2 H. On le note pour une prochaine fois.
La nuit a été bonne, mais le problème quand tu te couches tôt parce que tu es naze, et bien tu es réveillé très tôt. Le client n'ouvrant qu'à 8 h, je ne partirais qu'à 7 h 30. Avant 8 H, je suis devant le portail fermé du client, et le gardien sympa me fait bien comprendre qu'il peut me faire entrer, mais que celà ne servira à rien. Une fois en place, tout le monde se regarde pour savoir qui va se mettre au boulot, et bien sûr, j'hérite du gaga avec un fen du même niveau qui cal toutes les 2 mn. Il finira par caler complètement alors qu'il vient de prendre une charge au camion. Et bien voilà, j'aurais dû rester au lit. On appelle la maintenance, un peu plus vaillant que les magasiniers, et on finit par vider. Bon, il fait trouver quelqu'un pour la signature. Allez ciao, direction Nantes. A peine parti, je reçois un sympathique appel de Mouthmouth. Merci Cyril. Pont de Cheviré, puis St Herblain, pour vider 5 palettes sur un site chimique avec une belle mise à quai. Personnel sympa, en un 1/4 H c'est réglé, mais c'est aussi le temps que je passerais devant le portail de sortie...Y a des jours! Direction la banlieue d'Angers, pour livrer un chaudronnier industriel qui n'ouvre q'à 13 H, mais qui me donne autorisation de me garer afin que je fasse 30dans sa cour. Il n 'est pas 13 H, quand il me vide, je file donc à la douche pour me refaire me prélasser un peu et souffler. Et c'est reparti pour Vitré, me dernière destination de livraison pour un fût de GOdans une usine fabrquant des filtres à...........GO, bien sûr. Sur leur site, il est annoncé fermeture à 19 H, je téléphone tout de même pour m'en assurer. A 17 H, je me gare sur un immense parking pour vider mon dernier lot, sans m'affoler car je sais depuis la fin de matinée que mon rechargement situé à 40 Kms de là, ne pourra se faire que demain matin à partir de 8 H. Dommage que chez un transporteur, en l'occurence Jourdan, il ne soit pas possible de charger QUE le matin. si si. Je trouve un resto routier à Parigny, mais non arrivé sur place c'est fermé. Je file jusqu'à St Hilaire de Harcouet, fief de Jourdan pour me garer au stade bein au calme. Je trouve un bon petit restaurant ouvert dans les rues du village. Un bon repas réparateur. Demain, il fera jour. Fin des hositilités et de la course pour rien. Repos 1° classe Baloo.
Je suis distant exactement de 1.4 Kms de chez Jourdan. Arrivé à 7 h 45, un chauffeur Jourdan me fait entrer et m'indique où me garer dans l'attente de l'ouverture des bureaux à 8 H.Ok. Je me dirige vers les bureaux à 8 H, je suis attendu, pas de problème jusque là, mais je dois déplacer mon camion sur le parking à côté et attendre la personne de la logistique, qui arrive d'ici 1/4 h. Zen. On repart aux bureaux. Vous avez pesé, hein!! ben non, à ben c'est dommage faut aller pesé chez SOFIVO. Allez peser, puis revener faire le tour du batiment pour accéder au batmient logisitique de l'autre côté de la rue. Hein! Ok, on y va. Je fais à peine 1.5 Kms pour peser, revenir faire le tour du batiment puis enfin me mettre à quai, pour être reçu par une personne très aimable (non là je déconne), il ne me calcule même pas, mais je suis très aimable. Bien sûr, je n'ai pas accès aux toilettes, ni à la machine à café. J'aurai mon salut par un chauffeur de leur boite qui m'offrira un café tout en s'excusant. Ce n'est pas fini, il faut retourner peser et faire le tour du batiment. J'en ai le mal de mer, surtout sue le café est pas bon. Pesage (41.8 T), tour du batiment, papier, et ces cons ils m(ont même mis un plomb aux portes sans me faire tirer la cable le long de la bâche. Des Prix Nobels. Quelle haure est il à votre avis? Et bien 9 H 20. Ah tu peux courrir sur la route pour gratter 3 mn, ca sert à rien mon pauvre Baloo. Et dire que j'ai failli être concé a qq minutes près par un camion qui est tombé en panne à l'entrée du site logistique (voir photo Mich07). Je regarde mon ODB, en partent de chez Jourdan, j'ai déjà plus de 35 mn de route, pour sans doute 6 Kms. Fougères, Laval, puis Le Mans car je vise une AS24 au nord de Le Mans. On est d'accord, la journée a mal démarré et donc.....pas de raison que celà ne continue pas. L'AS 24 en question, on la voit depuis le péage, mais le GPS veut me faire un détour de près de 6 KMS. Surprenan, il me fait passer par une interdiction au plus de 12 T. Non, demi tout, j'avais regardé sur Maps et voyant cette AS24 proche d'une ZI/ZC et d'une sortie d'autoroute, je ne pensais pas galérer pour la trouver. Il est plus de midi et dans la ZC il y a foules et pas de possibilités de se garer. Peu importe, je me gare à l'arrache, pour analyser la situation sans comprendre par où passer. Entre interdiction 12 T et pont à 3.8 m, je ne comprends pas et le Rino, il a soif, son voyant réserve me la signale. J'opte pour une autre AS 24 situé à 20 Kms. Putain, arrivé sur place, un chauffeur me signale qu'elle reconnait difficilement les cartes. J'ai de la chance cette semaine. Allze GO Champagné sur conseil d'un chauffeur, juste à côté du resto "le chant des oiseaux". Vu la file des camions, je me mets dans la file et vais au resto prendre un café et un sandwich aux rilettes. Bon ,celle çi marche impec, donc GO et Adblue, je ne me refuse rien, fais chier. Et c'est reparti; on traverse de beaux chmpas de colza, de la plaine, c'est bien cool. Je vise entre Avallon et La Rochepot. Au bout de mes 4 H 30, je m'arr^te à l'aire de la Réserve (je crois) pour une bonne douche. Chouchen, m'a vu, mais ce n'est pas réciproque.. dommage, mais j'ai des excuses, j'ai été formé par Dudu. Après la sorite Avalon, je jette les armes sur le premier relais ouvert. Bon, ce n'est pas le meilleur choix, j, aurais dû cramer ma seconde 10 pour aller jusqu'à la Suisse, mais il était près de 20h, et je craignais de ne plus avoir de place là bas. Coucouche panier parès avoir regarder le parcours préparé pour descendre au Mugello dans 15 jours pour le GP moto.
23 H fin des hostilités.
La nuit n'a pas été terrible, pas mal de circulation sur cette nationale. Pas de pdj au resto, ni dans le camion car j'ai la flemme, je démarre direct pour m'arrêter 30 mn plus tard chez la Suisse pour une brioche et un grand café. J'en profite pour caser 15 car j'ai le temps pour aller jusqu'à Chagny au moulin. Arrivé sur Chagny, je vois trop tard le moulin à droite, je continue ma route jusqu'à voir accès ZA. Pas glop, ce n'est pas la bonne ZA et je suis obligé de faire une marche arrière vers le cimetière, protegée par un une voiture qui bloque la circultation pendant que je recule à l'intersection en patte d'oie. On repart pour cette fois prendre la bonne sortie, mais le moulin n'est pas accessible dans ce sens. Purée d'sa mère...Allez autre manoeuvre sur un marking heureusement désert.
J'entre au moulin, me présente au bureua, et on me dit d'aller au fond de l'usine. 200 m après l'entrée, je vois une zone de déchargement, m'y gare, attends 2/3 minutes, puis je me dis que ce n'est pas là, car je "dois traverser l'usine. On va plus loin, autre zone, c'est là? Un cariste me passe devant en m'ignorant, à son retour je me couche devant son fen l'obligeant à s'arrêter. Y a un téléphhone : appel. Ok, j'appelle "oui continue fais le tour du batiment". Oui, mais lequel, "là où c'est étroit"!!!euh, c'est vachement étroit, je m'y engage très lentement et je m'aperçois vite que ce n'est pas possible. Re manoeuvre. En fait, il fallait passer entre 2 batiments où je pense que 3 camions pouvaient se croiser.....effectivement, c'est étroit donc, ou c'est plutôt mon interlocuteur qui est étroit d'esprit. Ah ben en fait, traverser l'usine, c'est faire à peine 200 m depuis l'accueil des bureaux. Zen, je vais devenir moine boudiste. J'ai déjà la coupe de cheveux. J'ouvre les bâches et c'est un nouveau drame : pas les bonnes références... on appelle le chef..pas là..mais si c'est les bonnes, ben non, ben si, c'est l'appellation qui a changé. Euh, on fait quoi les gars. Ben ils se barrent. Je prends une sangle et je tente de me pendre a un des mes rétroviseurs quand mes gars arrivent enfin pour décharger chacun sur un fen. Et bien, quand ils se mettent au boulot, ils ne plaisante pas, j'ai courru tout du long. 9 H 15 ordre d'aller chercher une palette chez SOBOTRAM : nouveau sketch. J'en peux plus. 20 mn à l'accueil, à peine à quai que je suis chargé.....mais pause café cigarettes pour les papiers. 15 mn plus tard, après avoir menacer de faire exploser la zone ATEX, ils me signent mes papiers. Direction Trévoux, pour enfin de la zénitude. J'arrive pendant la peuse de 12-13, mais vas y rentre, on s'occupe de toi après. Sourire, café, soleil, des filles sympas (pas aussi sympas que celles de Pierrot quand même, c'est ma semaine de merde ok).En 20 mn, je suis chargé, j'attends juste qu'une charmante dame en citerne fasse sa manoeuvre pour rentrer afin de sortir, quand un IVECO s'engage alors que le cours est full. Je vais le voir et le signale que nous sommes 2 à vouloir sortir mais non il me dit qu'il y a de la place et continue sa manoeuvre. Bien sûr, il se fait chier, descends 2 fois, je le klaxone quand il se rapproche de 5 m de ma cabine (pour le faire chier), mais je ne bouge pas. Au bout d'un quart d'heure, il sort. Et ben voilà tu es devenu moins con. Iveco bordeaux, bâché gris, pas de nom de transporteur. Je le salue avec mon plus con de sourir, je crois que le collègue XPO a fait de même. Go Chassieu chez Brenntag,, chargement avant 15 H. J'y arrive à 14 h 55, je me dis que c'est mort. Non, non on m'attend. Ok, la place pour manoeuvrer est plus que limite, je m'y reprends sans doute à 10 fois pour me mettre en ligne. Devant la cabine une fois mis au quai, je pense qu'il y a 7/8 m devant la cabine. En 10 mn, c'est réglé mais il faut retourner au bureau faire les papiers. On me signe les papiers, me donne le BL, puis on me dit attendez, je reviens. Ok, mais pourquoi. Elle va me faire un cadeau, un strip, chercher ses copines. 10 mn s'écoule, toujours pas de musique ne de boule à facettes, et oh...y a quelqu'un. J'arrive..Elle revient, sans ses copines, sans porte jarettelles si tring (enfin chais pas), pour me rendre mes paiers qu'elle aurait pu me donner il y a 10 mn. Pas compris. Une heure après quai à Jarcieu. Je donne une ramasse à Karim, l'autre reste à quai pour l'Espagne à charger fin de semaine. Moi, j'hérite des poubelles, pour demain 7 H 30. Douche, puis apéro avec Eymeric qui reprend du service pour Duarig, Karim, Greg, Thomas. Stéphane le boss, nous demande si un repas au bistrot du coin nous intéresse. No pb, mais avant il y a la remorque à Thomas à vider, je vais l'aider un peu.. J'ai l'honneur de monter dans son Volvo...quel silence, quel bruit feutré. Thomas décharge ses vieilleries puis direction le bar de JJarcieu, où les tournées de jus de fruit n'en finissent pas. A 1 H il est temps de rentrer, la soirée a été bonne pour moi, j'ai un peu oublier mes emmerdes de la semaine, mais celà ne durera pas....
Six heures debout, suis réveillé. Karim est déja parti. On se retrouve avec Eymeric au café. Lorsque je pars, je croise Thomas accompagné de sa bonne humeur légendaire. TREDI nickel, les personnes à l'accuail sont toujours agréables. Je croise ( j'ai oublié son prénom), un affrêté du sud qui vient pour la première fois à Salaise. Bon en vieux chauffeur, je lui explique (oui, j'ai passé mes 11000 Kms cette semaine, ok). On se retoruve quelques minutes au déchargement. Il n'a que deux palettes, mois 14 IBC tous plus sales les uns que les autres. On débâche à droite, impec, puis on va a gauche et là drame. La manivelle de tension de la bâche est tordue de chez tordue. Hier à Trévoux : nickel. Ca n'a pas arriver que chez Brenntag, c'est ma seule mise à quai avec Jarcieu. Mais je ne comprends pas! SMS à Nico, le resp de parc, je pars quand même à Peaugres, charger 1 palette pis retour Jarcieu pour reprendre une nouvelle remorque et partir à St Etienne St Geoirs pour les mivraisons de début de semaine. Je suis enervé, je ne comprends pas comment j'ai pu gaire celà. La seule possibilité, c'est que les tampons sur les quais de Chassieu sont un peu bas, et lorque j'étais cassé, la remorque avait plus de pente et j'ai tapé dedans. A Jarcieu c'est impossible, et personne en venant de l'arrière n'a pas faire de tel dégêts, c'est ma pomme et je suis vraiment énervé. Putain, la soirée avec les collègues était vraiment sympa mais m'avait fait oublier les emmerdes de la semaine. Tous ont eu un mot sympa pour ma reconversion.
Retour dépôt pour découvrir le nouveau camion d'Yvan, de croiser Samu.
Bon weekend à vous, profitez du soleil. Samedi, je serais dans mon jardin à arracher les mauvaises herbes et finir de poser mes dalles.
C'est ingrat le transport. Les semaines se ressemblent, et il en sera de même cette nuit (si vous lisez mon CDB ce dimanche 15). Décollage avant 3 h du dépôt et je n'y ai croisé personne. Même direction que la semaine précédente, avec un arrêt à Lapalisse pour nourrir le Renault, et ne pas prendre de café, car c'est toujours fermé. Il faut de toute manière que je case 30, ce sera comme la semaine dernièers sur le bout d'A71 que je prends. RCEA, puis direction Limoages ,car les travaux à la Corisière doivent se terminer cette fin de semaine. Je passe Cognac sans prendre un, c'est mieux, mais je ferais une pause avec un léger casse croute à moins de 20 Kms de Saintes lieu de ma première livraison. J'avais appelé ce matin, et il m'avait été précisé "vient quand tu veux et rentre direct". C'est cool. Je rentre direct et demande de suite où me garer pour décharger. Le soleil tape assez fort, mais le cariste est de très bonne volonté; Rapidement déchargé, je file direction Marennes; après Marennes, le viaduc de la Seudre permet de déservir entre autre la Tremblade. Je reagarde au loi le viaduc se rapprochait de moi (enfin, c'est pluôt le contraire), et étant "fasciné" par les ouvrages d'art, que j'en oublie que j'ai RDV avant le viaduc sur ma gauche. Boulet, va, je traverse donc et en profite pour qq photos afin de faire plaisir à Mich07. Demi tout à l'entrée de la Tremblade, et je retrouve mon gars sympa pour décharger les dernières longueurs qui me restent. Voilà, il me reste à peine 15 mn à rouler, que faire? Et ben je décide de bouger un peu et de garer le long de la route; dans la nuit ce devrait être tranquille, ce qui n'est pas le cas à 15 H. Je n'ai pas envie de roupiller un peu, je prends donc les baskets et direction la Tremblade pour faire l'Océan, et l'Ile d'Oléron un peu plus au loin. Un jus de fruit en terrasse après ma ballade de près de 5 kms depuis mon parking. Il est 18 H 30, autant attendre l'ouverture des restos, pour un bon plat de moules marinières sauce roquefort.....une tuerie et très copieux. Retour au camion, parès encore mes 5 Kms de marche. J'en profite pour voir un beau coucher de soleil, que je dédicace à Mich07.
Bien dormi, le camion s'est bien rafraichit lorsque j'ai ouvert à 22 H les portes : nickel. Petit déj au camion, puis je prends la direction de Rochefort où j'ai RDV à 8 H pour charger du bois pour deux livraisons : Cournon d'Auvergne et la capitale des lentilles et du béton. J'étais léger à l'aller, je serais beaucoup plus lourd au retour. J'avais bien préparé mon trajet mais au fur et à mesure que j'approche de Rochefort, les rues deviennent plus étroite pour atteindre la ZI où je dois aller, j'arrive à un rond point très étroit, où je devrais suivre à gauche puis à droite, e ndirection du centre ville, avec à proximité des panneaux interdisant les 3.5 T. Je pesne m'être planté, je fais donc demi tour à cet étroit rond point devant un motard en Tracer qui me parait être une motarde (noter bien, ok). Je m'arrête un peu plus loin et je décide de passer par l'ouest de la ville pour arriver au nord de Rochefort. Je perds bien un quart d'heure avec ce petit tracas, et j'arrive donc chez mon dépositaire de bois, qui ouvre à peine, alors qu'il est déja 8 H passé de qq mn. On me fait garer sur un emplacement, puis je me dirige vers un algéco où je me présente. Une dame me demande de patienter car les caristes n'attaquent qu'à 8 H!!! Ah oui, ils sont au café, no souci. Elle me demande mon N° d'emplacement et je lui montre du regard mon beau camion, ou plutôt le cul de ma remorque. "Ah, c'est vous qui avez fait demi tour avant le centre ville?"... Euh, oui. "Ben pourquoi, vous étiez presque arrivé". En fait, il y a 500 m étroit avant d'arriver à la ZI, j'étais bien sur la bonne route. Et c'est là, qu'elle me précise qu'elle était en moto, et que j'avais fait un beau demi tour sans rien toucher. Et oh, je casse pas toutes les semaines du matos non plus. Allez on charge et là, c'est un peu le drame ou du moins un tetris. Je propose à mon cariste d'appeler un ami, en l'occurence Julien, mais non il appelle un pote, et effectivement les deux pensent que ca ne va pas rentrer. On essaye? Allez zou, parti. Plus il en emmène, plus je m'arrache le peu de cheveux qu'il me reste. Je démarre même le camion, car j'ai l'impression qu'il va cèder sous le poids. Pauvre pépère, ca te change des tuyaux plastiques, hein vieux. C'est pas le tout, mais je sangle comment moi, avec un chargement à 20 cms de toit, hein,j'fais comment. Putain (désolé), mais j'en ai chié (désolé, aussi). Heureusement que mon père m'a fabriqué une canne pour accéder aux planches horizontales, elle me sera d'un grand secours pour passer les angles. 10 H 30 on part. Alors la route entre Saintes et Angoulème à vide, tu ne vois pas les montées, avec un poids annoncer de 25 T, c'est pas la même chanson. A Limoges, je me jette un café au centre routeir (personnel pas aimable...). Le client de Cournon ferme à 17 H, mais si je les avertis ils m'attendent jusqu'à 17 H 30. Ca va être tendu, vraiment tendu cette affaire. Je voudrais absolument le faire ce soir afin de m'approcher au mieux de Brives Charensac pour demain. Quand je suis à la hauteur de Montluçon, j'appelle et m'annonce pour 17 H 45 maxi.. alors demain Monsieur. Bon autant en fin de matinée, j'étais tombé sur un gars sympa, que là.. à peine, fini sa phrase qu'il raccroche. J'étais à 2 doigts d'attnedre 5 mn et de rappeler au cas où je tomberais sur une autre personne. Je n'insite pas et m'arrête à l'aire des Volcans pour une bonne douche réparatrice. J'arrive dans la ZI de Cournon à plus de 18H30 et en passant devant, je vois les locaux ouverts. Mais non, il n'y a plus de cariste, En face il y a un petit parking où 3 camions sont déjà garés, je me pose là à 500 m du relais de la gare où je dinerais (personnel sympa).
A 7H30, je traverse à pied, et on me dit de me présenter au fond et que l\\\'on me déchargera. On y va. Bon, j\\\'attends bien 15 mn avant qu\\\'un cariste s\\\'occupe de moi; j\\\'ai bien le temps d\\\'enlever mes sagles et mes équerres sur les lots qui leurs sont destinés. A 9 H 30, je quitte la capitale du caoutchouc, pour celle des lentilles vertes et de la parka rouge. Gedibois Brives : sur la pancarte il est inscrit \\\"dernier camion fin de matinée 11H30 (un truc comme ça). Super il n\\\'est pas encore 11H, donc tout bien. Je me rentre, c\\\'est étroit, il y a les camions de la boite en cours de chargement pour les livraisons de l\\\'après midi, la zone de chargement/déchargement commence à saturer. Il y a aussi un camion très mal garé avec de belles poutres qui dépassent allègrement de plus de 3 m à l\\\'arrière. Le carsite sympa m\\\'annonce que noramlelent ils ne déchargent pas après 11H30. Je lui annonce avec le sourire qu\\\'en 20 mn ca va le faire. Je ne sais pas si il n\\\'a pas apprécié mais il me fait déplacer de 50 m, à mon avis pour me faire ch..., puisque je ne le reverrais plus. Mais là, j\\\'ai failli en faire une belle. Le camion avec les poutres....ben il a réculer un peu lui aussi, ce qui fait que qu\\\'il s\\\'est rapporché de ma cabine, et moi, je regarde au travers mon pare brise l\\\'arrière du camion (sa carrosserie, ok!), mais les poutres....zobi, et puis là, je ne sais pas si c\\\'est le fait d\\\'être proche des chemins de Compostelle, ou est ce le fait que j\\\'ai un QI supérieur à une noix de St Jacques, je trouve très rapidement la pédale de frein. Sincèrement, la cabine était à plus de 2 m, mais le coup de sang que j\\\'ai eu. On décharge en 20 mn, et on se barre direction la capitale des poteaux carrés pour un chargement de groupage chez les anciens rouges devenus blanc. On me dit d\\\'y aller pour 14 H. Impec, ca me va. Bon, j\\\'aurais d\\\'y aller pour 17 H, je couperais d\\\'ailleurs plus de 3 H là bas. J\\\'aurais le temps d\\\'une douche avec démellant et lissage de cheveux, pour dire. C\\\'est une vrais ruche là bas. Pendant les 3 H, que j\\\'y suis resté, on se serait cru 24 H du Mans du fen. Un plei à l\\\'AS24, puis je calcule comment faire. Il faut livrer à 6 H da matin. Donc ne pas partir d\\\'Andrézieux etait une solution avec un départ vers minuit. Mais ca me disait pas trop surtout pour des gars qui mettent des heures à te charger, puis l\\\'exploitation m\\\'envoit mon chargmeent pour demain ; Fréjus à charger début d\\\'parès midi pour Trédi le lendemain. Si je vaux assurer ce boulot, je décide donc de descndre au plus bas de mes heures, et après mes 9 de me diriger vers Carros. Je sors donc à Orange, en visnat le relais du soleil, mais il n\\\'y a plus de place, je squatterais donc le rond point plus bas et plus tranquille avec une belle vue sur le Ventoux. Dommage, Pierre est à qq rotations de villebrequin, on aurait partager qq kirs sans doute.
Il fait frais ce matin quand je décolle de la base d'Orange avec mon Mirage Renault, full gaz sur Carros. A 9H30 pétante, j'entre dans les bureaux où personne ne me calcule, mais je leur parle tout de même. Quai 14 ou 16 (qq'un l'a dit mais je ne sais pas qui). Bon, suis un gars sympa, donc je m'excécute. Le quai 16 est plus accessible, donc le 16. 200 mn plus tard, je suis vide. 5H30 pour charger/décharger pour quoi 7 H de route? J'avais averti mon prochain client, je le rappelle pour confirmer mon heure, il en profite pour m'expliquer l'accès à la zone de bascule et de chargement. En y arrivant à 13H, ca va, il n'y a personne; passage en bascule et gare toi dans le rue pour charger. Le petit jeune qui me charge n'arrête pas de m'appeler Monsieur ; je finis par le vouvoyer, il finit par me tutoyer. Bon, on a bien rigoler, même si j'en ai bien suer que de déplacer des IBC bien lourds. Retour au pesage, puis je me gare après une savant manoeuvre, pour sangler les IBC les plus lours qui ne m'inspirent pas du tout. Il fait une chaleur à crever, suis en sueur, je pue, limite je fais fuir les rats. J'éspérais pouvoir aller jusqu'au dépot à Jarcieu, mais non, mon amplitude ne me le permettra pas, j'arrive cric crac aux Chassis à la Roche de Glun : bonne table, bonne ambiance. J'ai pas mérité mon kir, mais un Ricard bien frais oui, après une douche salvatrice.
A 6H30, je pars direction le Noooord, soit Salaise. Toujours sympa là bas et heureusement, parce que le boulot n'est pas très jouissive tout de même; j'ai 3 lots. Donc 3 pesées (4 avec celle de la sortie définitive), deux débâchages complets. Fin de mission poubelle. Début de la mission suivante : Anneyron pour une navette jusqu'à St Jean d'Ardières, où malheureusement, je ne pourrais pas croiser mon très vénéré patron qui a fait le même voyage un peu plus tôt. Oui, patron vénéré car je suis encore en période d'essai, après on verra. Je suis attendu à 14H30, j'essaye tout de même à 13H30, mais la charmante dame à l'accueil (c'est pas vrai, elle n'était pas sympa au début) me dit pas avant 14H30, pas de place. Je retourne au camion chercher quelques petite euros pour un café; j'ai quelques madeleines, j'en apporte 2/3 avec moi. Café et voilà que le gobelet se met en travers. Pas de café. Je m'excuse auprès de la dame toujours pas sympa, elle vient me voir et me dit que la machine a été réparée hier. Je prends un gobelet et remets des pièces dans la machine pour me servir un café: ca mrche, je sors mes madeleines et en propose donc à la madame, qui refuse poliment, et qui retourne à son bureau. J'ai à peine commencer mon café, que c'est bon m'annonce t-elle. Quai 1.1. Et bien voilà. Je suis rapidement déchargé (le camion...). Il est temps d'aller au stand pour un remplacement des chaussettes avant. Direction Dagneux, afin de retourner chez XPO charger pour Rognac lundi. Je pars vers 16H30, et ce n'est pas forcément la bonne heure pour faire un est/ouest de Lyon. Les mêmes neuronnes de mercredi m'incitent à passer par SQF, Vienne, remonter par la parallèle à l'autoroute pour éviter au max le noeud de Chasse. Vers 18H48, j'envoie un SMS à Stéphane pour lui signaler que je suis à quai. Je décroche, car je n'ai bientôt plus d'heure ; je me pose dans la ZC des Essarts, après une nouvelle douche chez XPO. Repas vers le Mac Do, dans une brasserie, puis retour au camion. Les premières heures seront assez bruyantes, car je pesne que le coin sert à quelques courses sauvages de voitures; j'ai pu voir qq spécimens lors de mon retour au camion.
A 6h30, je vais chercher ma remorque; les papiers sont bien à l'intérieur; je vais faire signer ma CMR, puis direction Jarcieu, pour un rapide coup de karcher sur la cabine (les rouleaux sont en défaut). Je croiserais Thomas en plein pher de bon matin devant la machine à café (mdr) puis Eymeric qi me dit 3 fois bonjour. Faut être clair, ils ont mangé hier soir...............mais liquide. Allez on se sauve après un rapide déménagement entre la cabine et ma toto.
Bonne lecture à vous
Il faut être à Gignac entre 5 et 6 h ce lundi ; pas trop le choix, encore un réveil matinal. Je serais mis à quai vers 5 H 50 : mon honneur est sauf, et ma mission est accomplie. Bien sur, j'en profite pour rester avec l'accord des quais quelques minutes supplémentaires afin de remettre les pendules à zéro. Entre temps, je reçois consigne de remonter sur Montélimar avant 11 H, ca va, je vais y arriver. Je croise Fernandel à la limite de son pays; je l'ai vu au dernier moment. Une pause tout de même café pain aux raisins, car mon café au réveil date un peu. A peine à quai, que l'on attaque à me charger. Un chauffeur local me vante les croisières en bateau ; j'ai beau lui dire que c'est pas mon truc qu'il m'explique ses 7 croisères. Je fais du social, signe ma CMR et bon voyage à la croisère s'amuse. Direction Gondrand, où pareil je suis vite chargé de 2 lots. Je retourne à Jarcieu pour vider l'ensemble.... tout seul. Pauvre Baloo, Christophe est occupé à charger un camion. J'hérite d'un court voyage "St Eteienne St Geoirs -> Grenay à ne livrer que le lendemain. Une fois chargé, je tenterais bien de négocier un déchargement ce soir, mais non. Grenay est à peine à 7 Kms de chez mes parents, un coup de téléphone et mon papa vient me chercher dans la ZI. Nicke, la table y est bonne, la douche a été refaite, et les sanitaires sont très propre. Une petit sisèste après la douche et un léger apéro avec une tapenade faite dans l'urgence par la cheffe.
Ce mardi, j'ai réservé un Ubert, ou du moins un Paul pour me ramaener au camion. J'arrive chez Interplast, on ne me calcule pas ,mais je respecte les consignes écrites et attend sagement au bout du batiment que l'on vienne me chercher. 8 H 15 pour mon RDV de 8 H, un bonjour mâchoir serré, jovial pour ma part. Allez on déb^che, et puis il attaque péniblement. 3/4 H plus tard, il pose ma CMR à l'arrière du camion; bonne journée Monsieur! Mister sourir. Go Francheville pour 17 palettes de boissons dont des bières et de la bonne vieille piquette. On recul au milieu de la route tout proche d'un Mc Do, où il y a déjà pas mal de trafic. Je n'écrase rien, et bloque un peu, mais je me gare plutôt bien. On charge, là le cariste est très sympa, pas doué mais sympa. Le précédent était doué, mais j'ai quand même une préférence pour le second, surtout qu'il ne cassera rien. Il me faut bien une heure pour bouger mes palettes, puis go Chassieu chez Brenntag....là, c'est franchement la punition que d'aller là bas. Tu y passes des plombes. Quand j'arrive enfin à rentrer il y a une zone interdite pour accéder aux quais, cause travaux. On me demande de faire le tour, je m'éxcécute, mais au bout re- travaux, avec une pelle qui fait un trou, et je me fais engueler...Ben, j'y suis pour rien. Je stopp, retourne à l'accueil. Là bas, ils ne comrennet pas que ça ne passe pas; je leur explique 20 fois qu'il y a des travaux. Au bout de 10 mn (si si), je quitte le bureau, où il s vont sans oute organiser une réunion en vidéo conférence pour comprendre pourquoi il y a des travaux, puis ils sortiront un proteocole d'ici 10 jours, après la fin des travaux.. Bon, je me démerde avec un chauffeur Brenntag qui a pitié de moi. Et je me refais engueuler parce qu'ils mattendent depuis 15 mn.....Zen Baloo, je sais tu as des envies de meutre, et je te comprends. Allez on se barre. Go Jarcieu pour vider le tout et hériter d'un complet messagerie pour Pont d'Ain au nouveau pôle logistique vers le SUPER U. Je m'arrêterais proche de l'usine béton à qq kms de ma destination.
Au réveil, j'ai un doute. Je sais qu'un nouveau pôle logisitique a été construit vers le SUPER U (un de mes derniers APO pour le poste élec), mais l'adresse Ecosphère m'envoie le long de l'autoroute a qq encablures de la srtie d'autoroute. Et bien bingo, quand j'appelle on me dit bien d'aller vers le SUPER U. Portail fermé, par de gardien, par d'interphone en fonctionnement, je décide de rentrer à contre courant, et j'ai bien fait d'apèrs mon réceptionnaire très sympa et rapide à me décharger. Entre temps, Stéphane m'envoie la suite, à savoir un complet de déchets à enlever à Bellegarde sur Valleserinne pour Tredi 16 H. J'arrive du mauvais côté de l'usine, et fait un demi tour sur une route en T, puis me met a quais, assez facilement, alors que je pensais sincèrement galéré au vue de la place autour du quai. Personnel très sympa, on papote bien et ça charge rapidement. On redescends tranquille vers l'autoroute des titans. Je suis toujours fasciné pour le nombre de viaduc, ponts et tunnels de cette autoroute. En camion, c'est vraiment impressionnant, limite flippant. Tu te rates, tu fais saut à l'élastique (sans élastique), puis à mon avis un peu de spéléo En gros tu fais ton trou. Comme je ne suis pas con, je rzegarde avant d'arriver à la bretelle ST Exupéry, si la rocade passe crème. Il est à peine 13 H 30, logiquement c'est bon. Oh putain, grosse catastrophe. C'est tout rouge. Vide SQF, Vienne. Euh, non pas Vienne, file par Cours et Buis garçon, ca passera mieux. Une petit pause de 15 à Lafayette, parce que je le veux bien, et que j'ai faim. Sur la route menant à Beaurepaire, on croise pas mal de transporteur de la région qui coupent par là afin d'éviter le chaos de la vallée du Rhone. A partir du rond point de Chanas, c'est un peu le bronx, mais chez TREDI, il n' y a personne, et c'est bien cool, on me prend en avance malgré mes trois pesées à faire. Retour à Jarcieu où je charge 5 clients (2 x 41) + 91 + 95 + 76. Ca va être chaud pour vendreid soir, voir impossible. On retourne par Cour et Buis, mais à partir d'Heyrieux, je prendrais direction l'A46, qui est d'un calme.. Imossible d'attraper l'A47, bien sur, donc A89 et sortie à Neulisse fi de service à l'Hopital sur Rhins, vers 20H 30.
Il est 5 H 30 , il est temps d'y aller. JL'accident de Chasse m'aurait fait perdre plus d'une heure (1H30 entre les détours de l'après midi à mon avis). Je complète le GO à Lapalisse, décidémment c'est MA station! N7 jusqu'à St Pierre le Moutiers, Bourges, pour je récupère l'A71 jusqu'à la sortie Slabris. Rires et Chansons m'a donné qq explications pour aller chez le client ; je suis à la lettre les indications. Pas longtemps, car au second rond point de l'autoroute ; déviation, on prend plein nord. A la sorite de l'autoroute, j'étais à 12 Kms du client, j'y arriverais avec 35 Kms, et les 4H30 qui s'affolent. Même a 5 kms, il y a une déviation dans la déviation : pont écroulé!! Je joue avec le chrono toutes les 20 sec, en ayant prévenu mon escort. Rapide pour vider, c'est nickel, mais en fait, fallait pas les gars ; en 30 mn, ca m'allait bien. En fait, il y a une règle dans le transport "tu es pressé, tu tombes sur des feignasses", "u n 'es pas pressé, tu tombes sur des bosseurs". Direction la banlieue de Blois pour livrer un Team, c'est mon plus gros lot; j'en chierais bien à bouger mes futs sous la bâche. A 14 H, il fait une bonne tiède. Il est temps d'aller sur Monthléry. Deux heures de route pil poil, je suis à l'accueil pour livrer mes deux fûts de diesel. EN 30 mn, c'est réglé. Il me reste un peu plus d'une heure pour une dix ; il faut donc trouver un endroit pour se poser, avec si possible une douche. Un SMS à notre Fredo, qui suivant mes indications de livraison du lendemain, me conseille d'aller au CR de Réau. J'écoute la bible du transport ; malheureussement, c'est interdit aux plaques oranges. Bne, je rentre tout de même ; avec les bouchons sur la Francilienne, il ne me reste a peine 15 mn. Douche, jus de fruit, je n'arrête pas de boire. Il a fait une cagne ce jour...
Je n'ai RDV qu'à 9 H à St Witz, mais je quitte Réau à 6 H 30 afin de ne pas trop bouchonner. Je ferais les 77 Kms qui me séparent du client en 1 H 20, de mémoire ; rien qui va mal comme dirait Samu. Je me dirige vers les quais en jouant franc jeu "j'ai RDV à 9 H, mais je n'ai que deux palettes, possible?" Oui, quai 5, on s'occupe de toi tout de suite. 15 mn plus tard GO Rouen pour mon dernier lot. Encore des déviations, des ramassages de poubelles et même des moissoneuses batteuses....je prends bien 20 mn dans les temps. J'arrive tout de même à livrer et à couper 30 dans la zone d'activités, peu accueillante pour les PL. Je recharge sur le Havre. Entre Rouen et Le Havre, mon pare brise est rapidement très propre, mais vraiment très propre. Arrivé à 13 H, mes caristes, au nombre de 6 ne se battent pas pour me charger. Enfin, à 14 H 30, je prends la direction du sud, avec moins de pluie. Je décide de prendre Rouen, Dreux, Chartres, Orléans, avec un secret espoir de pouvoir arriver à Bourges, mais sans trop y croire. J'échouerais à la sortie Lamotte Beuvron, alors qu'il ne me reste tout juste 10 mn pour cloturer une journée de 10. Je suis à plus de 530 Kms de la maison; je ne serais paq rentrer pour l'apéro. Douche au camion, ainsi qu'un léger repas. Demain, je pesne décoller à 5 H.
Très mal dormi. Vers minuit, deux frigos ont fait un relaisn puis un car s'est garé à côté de moi en laissant tourner son moteur pendant 10 mn, avent de l'arrêter pour le redémarrer 30 sec plus tard! A 3 H un camion portugais manoeuvre....Ce qui fait que lorsque je dois me lever, et bien je dors. Je me réveille à 5 H 15, et je décolle 15 mn plus tard. Notre boss à Dudu et moi a coupé hier soir au CR de Bourges, pourquoi ne pas y aller prendre son p'tit déj. A 6 H 30, j'envoie un SMS au patron qui dort bien; je me casse donc après un bon café et un pain au choc dégueu. Je stopperais juste avant Roanne pour un second café, afin de faire 30. Il me reste une heure pour cloturer ma quatorzaine ; c'est mort, je dépasserais donc, surtout qu'à l'inter-section A7/A47, il y a un bon bouchon, suite à une voiture en panne. A 13 H 15, je me mets à quai, suivant les consignes du boss de Jarcieu. La quatorzaine est bien cramée, mais je ne travaillerais que trois jours semaine prochaine, car jeudi, c'est en 2 roues que je circulerais pour le GP d'Italie au Mugello. Le CDB aura du retard......sorry, cher lecteur.
Il faut être à Gignac entre 5 et 6 h ce lundi ; pas trop le choix, encore un réveil matinal. Je serais mis à quai vers 5 H 50 : mon honneur est sauf, et ma mission est accomplie. Bien sur, j'en profite pour rester avec l'accord des quais quelques minutes supplémentaires afin de remettre les pendules à zéro. Entre temps, je reçois consigne de remonter sur Montélimar avant 11 H, ca va, je vais y arriver. Je croise Fernandel à la limite de son pays; je l'ai vu au dernier moment. Une pause tout de même café pain aux raisins, car mon café au réveil date un peu. A peine à quai, que l'on attaque à me charger. Un chauffeur local me vante les croisières en bateau ; j'ai beau lui dire que c'est pas mon truc qu'il m'explique ses 7 croisères. Je fais du social, signe ma CMR et bon voyage à la croisère s'amuse. Direction Gondrand, où pareil je suis vite chargé de 2 lots. Je retourne à Jarcieu pour vider l'ensemble.... tout seul. Pauvre Baloo, Christophe est occupé à charger un camion. J'hérite d'un court voyage "St Eteienne St Geoirs -> Grenay à ne livrer que le lendemain. Une fois chargé, je tenterais bien de négocier un déchargement ce soir, mais non. Grenay est à peine à 7 Kms de chez mes parents, un coup de téléphone et mon papa vient me chercher dans la ZI. Nicke, la table y est bonne, la douche a été refaite, et les sanitaires sont très propre. Une petit sisèste après la douche et un léger apéro avec une tapenade faite dans l'urgence par la cheffe.
Grasse matinée ce matin, je suis au dépôt à 7 H pour aller charger à Anneyron pour livraison foulée sur Belleville, au nord de Villefranche. J'en profite pour sortir à Villefranche afin de remplir mes réservoirs. Je suis un peu en avance et suis rapidement à quai; mise à quai bien réussie : je démarre bien la semaine. En 30 mn je suis vidé et je reçois ma future destination : un Feyzin pour un villge à côté de Jarcieu. Je charge des cagettes dans une pépinière; cette pépinière est située sur un ilot au sud de la raffinerie, elle est grandiose, mais le chemin n'est pas engageant; j'appellerai d'ailleurs le client car je doute vraiment que ce soit la route; mais si ne t'inquiêtes pas Baloo, c'est bien le chemin. Je suis le client, le chemin gravilloné est de moins en moins large, avec des virages à l'équerre : mais où m'emmène t-il? On commance le chargement sous un ciel menaçant, et nous finirons sous des trompes d'eau. Heureusement, il ne pleut plus quand j'arrive chez le client pour vider par l'arrière. Bien cool, les palettes sont vraiment légères. On rentre au dépôt au quai 2 pour charger des pièces métalliques à livrer à Fontnil F38, demain à 8 H. Je décide d'aller au plus près du client en ayant bien pris soin de regarder les différentes possibilités dex stationnement. Je me gars sur un parking près d'un stade à 300 m du client. Ma douche a été prise au dépôt, j'irais casser la croute dans le CC voisin.
Il faut être à Gignac entre 5 et 6 h ce lundi ; pas trop le choix, encore un réveil matinal. Je serais mis à quai vers 5 H 50 : mon honneur est sauf, et ma mission est accomplie. Bien sur, j'en profite pour rester avec l'accord des quais quelques minutes supplémentaires afin de remettre les pendules à zéro. Entre temps, je reçois consigne de remonter sur Montélimar avant 11 H, ca va, je vais y arriver. Je croise Fernandel à la limite de son pays; je l'ai vu au dernier moment. Une pause tout de même café pain aux raisins, car mon café au réveil date un peu. A peine à quai, que l'on attaque à me charger. Un chauffeur local me vante les croisières en bateau ; j'ai beau lui dire que c'est pas mon truc qu'il m'explique ses 7 croisères. Je fais du social, signe ma CMR et bon voyage à la croisère s'amuse. Direction Gondrand, où pareil je suis vite chargé de 2 lots. Je retourne à Jarcieu pour vider l'ensemble.... tout seul. Pauvre Baloo, Christophe est occupé à charger un camion. J'hérite d'un court voyage "St Eteienne St Geoirs -> Grenay à ne livrer que le lendemain. Une fois chargé, je tenterais bien de négocier un déchargement ce soir, mais non. Grenay est à peine à 7 Kms de chez mes parents, un coup de téléphone et mon papa vient me chercher dans la ZI. Nicke, la table y est bonne, la douche a été refaite, et les sanitaires sont très propre. Une petit sisèste après la douche et un léger apéro avec une tapenade faite dans l'urgence par la cheffe.
Dès 7 H 30, je me dirige à pied voir si je peux entrer pour vider. Impec, on m'accepte et le cariste pas très avenant au départ, mais efficace, finira par avoir le sourir au fur et à mesure que le camion se vide. On boit le café ensemble puis il est temps d'aller charger à St Geoirs pour un chantier à Créteil. Je ne vous cache pas que je suis un peu anxieux que d'aller en RP, surtout que je dois être impérativement de retour mercredi soir, car je pars au GP moto d'Italie au Mugello. Chargement assez rapide par la seule jeune femme qui nous charge chez ce cleint habituel; sincèrmement elle est très efficace et très pro. Il est temps de monter, je contourne Lyon et prend l'A46 à la hauteur de Mions; sortie à Chalons Nord, car je ne suis pas chargé lourd, pour attaquer la montée de la Rochepot. Une pause de 45 mn un peu avant Avallon, et il est grand temps de se diriger vers Réau et son centre routier, où j'échouerais vers 18 H (de mémoire!)
Debout tôt ce matin, malgré que je ne sache pas trop à quelle heure je dois arriver sur le chantier. Vers 23 H hier, j'ai reçu enfin un SMS de l'ingé en chef me demandant de ne pas arriver avant 10 H. Ca ce n'est pas possible, donc, je m'arrête sur le seul contact direct que j'ai pu avoir; le manitou arrive à 8 H, donc je fais en sorte d'arriver un peu avant. Le déplacement se fait sans encombre, sans hésitation, sans trop de parisien voulant passer à tout prix. Quelques passages à des ronds points où il faut vraiment faire attention, mais sans plus. A moins d'un km, la route est interdite au plus de 3.5 T, je fais un petit détour pour arriver devant l'entrée de l'hopital Henri Mondor, et là c'est le drame. Je dois couper une avenue pour accéder au chantier à 500 m de là, mais la rue est encombrée de véhicules mal garées et avec un petit S a passer impossible en camion. Je m'enfile tout de même dans la rue, au max que je peux, avec l'arrière de la semie qui dépasse bien de 3 m sur l'avenue. Je vais à pied et en courant vers le chantier où un gars avec un manitou me signale que depuis la veille il faut accéder par l'autre côté! Aie!!! Il m'explique et je retourne au camion. En qq temps, il y a des voitures de partout, je ne peux plus bouger. Un chauffeur de taxi m'aide un peu à sortir de ma place quand arrive la municipale... Re Aie!! Mais non, ils bloquent l'avenue pour que je puisse manoeuvrer tranquillement : nickel. Je trouve facilement l'accès, bien étroit, avec un portail ne dépassant pas 3 m de large avec l'impossibilité d'y arriver de face. Enfin, je ne casse rien c'est le principal. Un Bouygues TP vient me voir, il a l'air sympas et m'explique qu'il est en charge de la logistique du chantier et que le manitou ne sera là qu'à 9 H. On se met d'accord rapidement pour décharger par le hayon; pas fainéant le gars : re impec. On se sort les 24 palettes en 3/4 H, papiers faits, je re-manoeuvre dans l'étroit chantier. En passant le portail je croise la manitou qui arrive. Il était mandaté uniquement pour me décharger ; trop d'honneur, mais tu peux rentrer chez toi. A la sortie du chantier, il est interdit de tourner à droite, alorq que je souhaite rejoindre le chemin par lequel je suis arrivé, donc je fais à gauche : drame, à peine plus de 400 m, il m'est impossible de tourner à gauche, d'aller tout droit et de tourner à droite... Marche à recul comme dirait Thomas. Direction Chilly Mazarin. Un heure et quart pour faire 45 Kms normal "une fin de semaine" en fin de matinée sur la RP. Devant l'inaction des caristes, je charge moi même mon camion, après une belle réussite lors de ma mise à quai. Retour pied à la tôle sur Lyon; A6 tout du long, j'ai une heure de marge pour un retour à Jarcieu. 45 mn de pause après Chalon. On contourne Lyon qui est bien au rouge, puis chemin de traverse jusqu'au dépôt. Mise à quai à Jarcieu avec 35 mn restant au compteur. Ils me déchargeront vendredi et Christophe me parquera le camion. 20 H à la maison, pour préparer les bagages et la moto. Deux ans que nous attendons ce GP
Les 5 jours de GP moto (avec les voyages) sont désormais derrière nous; il est temps d'échanger le guidon pour un volant, le 2 roues pour le mille pattes. Hier, nous avons fait près de 750 Kms pour rentrer, avec toute l'Italie par l'autoroute, puis le Mongenèvre et le Lautaret, pour passer aux mauvaises heures à Grenoble. Un peu avant 7 H , je suis à Jarcieu, je retrouve Eymeric et Yvan pour un petit café, puis 2 Philippe, mais pas le chevelu (on peut l'écrire comme celà). Peu de temps après, je reçois ma mission du jour un St Geoirs / Grenay, mais à livrer uniquement à 13 H. Il y a peut être 50 Kms, je devrais y arriver sans trop forcer. J'appelle mon collègue d'enfance Marc qui vit sur St Jean de Bournay, et on se retrouve à la boulangerie face à la piscine pour partager qq cafés et cookies. Cela me fait plaisir de voir mon collègue qui se bat contre un cancer. Son dernier traitement marche pas mal, il a le moral et a repris le vélo. On parle moto bien sûr, car il ne peut pas trop en faire depuis quelques temps; ce week end, il était un peu avec nous tout de même. Le temps passe vite, je me dirige à Grenay, où je tombe sur le même cariste que la dernière fois, aussi peu causant que souriant. Enfin, il fait le job en une heure!!Je retourne charger à St Geoirs pour 2 points de livraisons dans le 74 dont Morzine. Stéphane me dit de charger aux portes le revendeur de matériel TP aux portes, puis la boite de Tp à Morzine. J'étais à deux doigts de lui proposer de faire l'inverse car j'ai les heures pour aller jusqu'à Morzine; à mon avis je vais perdre du temps chez le détaillant Tp, client que j'ai fait lors de ma toute première semaine de boulot. Je me gare dans la zone commerciale de Thonon, près d'un restaurant chinois où j'irais diner, et proche d'un Marie Blachère où j'irais petit déjeuner le lendemain.