FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • Mais qu'est ce que tu me dis?????
    Bien pour laver les vitres
  • Jeudi 1 Février 2024
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    Une soirée argréable avec un chauffeur de chez BAYARD de la Fouillouse, passioné de vieilles voitures, et propriétaire d'une 203 resplendissante.

    Ce matin, levé vers 4H30, pour un départ à 5H00. Nous sommes trois à partir à cette heure "fatidique". Je n'ai jamais fait la route La Chatre Argenton pour rejoindre Poitiers. En fait, elle se fait bien. On ne traverse pas énormément de villages, mais la traversée du village de Saint Germain est bien étroite ; j'y croise d'ailleurs un Combronde. Je m'autorise un patit arrêt de 15 mn, histoire de reprendre un café, puis 30 mn après Bressuire pour être en bonne conformité. 

    Comme signalé sur la journée d'hier, il me faut arriver avant midi chez le client. Vers 9h00, j'envoie un SMS à Cindy pour lui signaler mon arrivée max 11h30. J'y serais à 33, la faute à un convoi de pales d'éolienne. Mais bon. L'accueil est plutôt chalereux et je les remercie vivement de leur attente. On le dit d'entrer dans le hall de suite et je me dis "Yesssss, pour une fois ce sera rapide". Comme d'habitude, je commence à dessangler ; cette fois, ce n'est pas moins de 15 sangles, et le double donc de petites équerres que j'ai à ranger. Comme j'ai fini, je ne vois plus personne dans le hall. Aie. Plus personne au bureau, alors je retourne au camion pour aller chercher mes affaires afin de prendre un bon bain. J'étais tellement euphorique, que je me suis pressé et j'en ai transpiré. Je ne croise personne aux vestaires, alors, c'est l'attente en cabine. Vers 13H30, je retourne au bureau afin de les relancer....Alors, c'est parti, mais ca ne va pas durer pas longtemps. Et oui, les gars ne sont pas très a l'aise avec le pont roulant. On me demande de sortir du hall pour décharger avec le fen.

    A 14H00, je peux enfin quitter ce lieu "maudit" pour moi, au regar du temps passé à chaque fois. Cette fois çi 2h30, pour tout juste 20 mn de travail effectif....ca laisse réveur, non!

    Go Nantes, où là, je suis rapidement à quai et aussitôt pris en compte. En 30 mn c'est réglé...

    Je reprends le périph sud, pour rejoindre la direction de Cholet.

    J'ai oublié un truc : le TDB m'a indiqué ce matin que mon camion passait désormais en mode Eco+, avec une limitation de la vitesse à 85 km/h. Lorsque j'en parle à Cindy, elle fouille un peu et me retourne l'info. Et oui, tous les possesseurs de Ford ont désormais la chance de rouler avec ce mode, afin de limiter les problèmes d'adhérence que nous avons tous. Cela modifirait le couple à bas régime....donc je comprends aussi les reprises à bas régimes, non? Ce n'est pas très flagrant, mais dans les petites côtes, il va falloir désormais descendre pousser...

    Je m'arr^te sur un parking d'un ancien routier fermé depuis cet été, juste avant Chauvigny. Deux chauffeurs PERROCHEAU sont déjà là. Ils sont équipés pour l'apéro, on bavarde un peu sous le crachin. Sympa. Nous seorns au total 4 camions à couper pour la soirée.

     

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  • Pose café avec mon St Benrard
    Willy de chez Afrac
    Le brushing du gros
    Le rond point de Lapalisse
    Prêt pour lundi
    Bon weekend gros
  • Vendredi 2 Février 2024
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    J'aurais pu partir a 5h00, mais mentalement, je n'étais prêt qu'à la demie, alors go à 5H30. Mes voisins de chambrée ronflent autant que leur webasto. Webasto que je n'ai pas mis personnellement, même au réveil. On reprend la même route pour descendre jusqu'à Montluçon. Le départ est bien pénible avec la brume matinale présente à certains endroits. La traversée de Montluçon passe bien, mais j'opte pour récupérer Montmarrault pour rentrer par la N7. J'hésite quand je sors de la bretelle à la sortie de Montluçon, vers Désertines, mais un Afrac me klaxonne ; je comprends qu'il me demande de le suivre. Malgré qu'il soit en Merco, j'ai du mal à le suivre. Bon, il est à vide. A la pesée du départ j'étais à 43600....ca s'explique, n'est ce pas. Dans la traversée de Montmarrault, je lui fait des appels de phare et mets le clignotant à droite. Il comprend et s'arrête. C'est Willy, on se boit un café puis il part charger sur Vichy. Julien, remercie le encore ; je m'en serais sorti, mais c'est tellement mieux d'être accompagné par un vieux briscard.

    Je repars après mes 45, mais pas pour longtemps ; je me suis annoncé pour 14H30 à Marennes, j'ai donc un pue de marge, et il ne serait pas stupide de passer l'ensemble aux rouleaux. Un arrête rapide pour la douche au dépôt de St Pourçain, où j'aperçois des DAF, nouvelle génération.

    Une dernière ligne droite vraiement classique par la N7. Dans les montées, le Ford avec sa nouvelle cartographie se meurt toujours, mais j'ai le sentiment que le couple est plus présent à bas régime, avec une reprise qui semble plus molle , mais une montée en régime plus ronde. Je le ressens aussi sur la consommation, car ce jour, je serais en dessous des 40 l/100 alors que ces dernières semaines, j'étais au dessus. Et ce n'est pas la différence entre 85 et 90 Km/h qui a fait la différence au regard des routes empruntées. Par contre, c'est chiant de se faner des camions que l'on ne peut plus doubler. Mais le plus chiant, ce sont les coupures et les freinages à partir de 90 km/h, qui sont contre productives, car elles ne permettent pas de prendre de l'élan sur certaines routes. Et il faut trop jouer avec une reprise manuelle. Là, c'est saoulant.

    Je susi attendu et donc aussitôt à quai. Trente minutes plus tard, je prends la direction du dépôt pour y charger trois bobines pour l'Oise, mardi matin. Cindy me précise de laisser bien 3 m au tablier pour un complément, sans doute lundi, mais pas sûr. Bon, on a toujours 4 m au tablier avant le début de la fosse.

    Une fois chargé, passage à la station pour les pleins. Les rouleaux, c'est bien, mais la finition ce n'est pas çà. Je ne voulais pas prendre la place au karcher, mais vu le peu de chauffeur au dépôt, je la prends. Passage des jantes, mais aussi certains coins de la cabine, et surtout les marche pieds. Le chassis de la remorquee et l'arrière du tracteur pour une bonne finition ;  ma foi, je suis content du résultat. Garage de l'ensemble sur la place 10. Nicolas, le nouveau reps d'exploitation, vient me saluer en plein sanglage des mes bobines. Quatre à cinq collègues n'auront pas le plaisir de rentrer ce soir. 

    Vers 18H00, je pars du dépôt et je suis à cette heure, le seul bâché à être rentré. Bon courage mes collègues.

    Ce soir, deux petites têtes blondes arrivent pour le weekend. Logiquement, nous devrions avoir un temps ensoleillé : les velos seront de sortie.

    Bon weekend amis(es) lecteurs.

     

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  • Au dépôt, pret à partir
    Mon lot élec
    Pause sur l'A6
  • Lundi 5 Février 2024
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    Ce matin, je me réveille treize en forme ; je dirais même que j'ai une forme olympique. Un démarrage en douceur, car Cindy m'avait demander de l'attendre avant de partir du dépôt, cr elle est en attente d'un complément à prendre sur le Rhone pour Beauvais. 

    A 8H00, je prends un café avec Cindy et elle me confirme quelque temps après que je peux prendre la route direction Chaponnay pour enlever ce complément. Elle m'envoie l'adresse par le téléphone. 

    Juste après la sortie Marennes / Corbas, l'A46 est à l'arrêt. Ce n'est pas plus mal de sorir pour la ZI de Chapotin. Pour une fois, Maps se plante. Il m'annonce le client à l'entrée de la rue à droite, en fait il est à gauche, mais je ne me laisse pas surprendre. Personnel très sympathique, qui le laisse le choix entre quai ou chargement en latéral. Il me faut charger au tablier, aors, je reste dans la cour, après avoir fait un demi tour, prêt à partir. Je charge deux tourets de câbles, dont un assez gros. On le fixe deux tasseaux afin de les bloquer. Je passerais deux sangles en travers pour les ploquer. Une palette avec deux petits tourets de câble, et mon lot est chargé. Trente minutes sont faits, j'avais déplacé le camion au dépôt, me voilà donc prêt pour rouler 4h30.

    L'A46 passe déormais relativement bien, juste un ralentissement vers la sortie Meyzieu, la faute à un camion en panne, mais rien qui va mal. 

    On avait un peu oublié que les routes françaises sont assez bien chargées, et c'est le cas sur l'A6. Je trouve qu'il y a beaucoup de camions. J'avais oublié que j'étais désormais limité à 85 Km/h.... Putain, c'est d'un chiant. Il va falloir s'y habituer!! Si je vous dis que je n'ai doublé aucun camion, vous me croyez!

    Sortie à Chalon sur Saone pour prendre la Morvan, et bizarement la montée par le Morvan est "anormalement" peu chargée, peu de camions.

    Je passe par la Francillienne, après m'être posé avant la sortie d'Auxerre. On joue un peu à l'accordéon, ici ou là, mais, j'arriverais dans la ZI de Lormaison, devant mon client de demain, avec 8h44 de volant. Tout bien.

    Il me faudra déposer mes deux lots ici et à Beauvais, puis je devrais aller charger à Feuquières, toujours dans l'Oise, pour Saumur, le lendemain.

     

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  • On attend pour rentrer dans le hall
    La Picardie.....
    Bain de boue de cygnes!!!!!
  • Mardi 6 Février 2024
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    Très bonne nuit dans cette ZI, avec aucun passage. Il faut dire que c'est une impasse.

    Vers 7H40, les éclairages extérieurs du site se mettent en service, au même moment que le portail. Une personne vient à moi, et me propose de rentrer dans la cour, même si il ne s'occupera de moi, enfin de mon chargement qu'à partir de 8H00. Je recule donc, mais un camion benne vient chercher la benne à l'intérieur de l'atelier, alors à peine en place que j'avance un peu pour lui faciliter l'entrée. Je laisse le camion tourner, mais il s'arrêtera de lui même au bout de 3 à 4 mn, sans doute le dote Eco+ !

    Ils ont du mal à démarrer ce matin mes petis gars sympathiques au demeurant ; je ne partirais du site qu'à 8H45. Hier, j'avais vu une départementale qui monte jusqu'à Beauvais, et elle se prend vers l'entrée de l'autoroute, alors go par là. Mauvaise pioche, elle est fermée au bout de 5 kms, et la déviation n'est pas très engageante! Et merde, les routes de chèvres, on a tous donné depuis 15 jours, demi tour et go par l'autoroute. 

    Je livre un grossiste électricien, proche d'un Point P. D'après Maps, on peut y arriver par le nord ou l'est, mais j'ai un peu de mal à trouver la bonne route. Beaucoup d'interdiction stricte, c'est à dire pas "sauf livraison". Alors, je tourne un peu. J'y vais cool, en m'arrêtant à certains ronds points pour bien contrôler où je suis. Pzersonne ne klaxonne, c'est déjà çà. Je passe devant un site Massey Fergusson, qui parait immense, en "plein centre ville'. Je vois pas mal de tracteur sortir des hall, flambant neufs. Le stock en extérieur parait grandiose, et il y a pas mal de camions au chargement. Le monde agricole est en crise... pas pour les constructeurs à priori.

    Bon, je finis par trouver le client, il faut reculer entre le batiment et un mur et tourner. On tourne à main, en y allant cool, ca se fait. Les gars sont vaillants, mais aussi prudents. J'aime bien, car les tourets bougent pas mal. Je n'arrive pas à poser mes 30, mais ce n'est pas grave, je pense que je les ferais au chargement. 

    Direction Feuquières. La Picardie et ses paysages plats, je ne suis pas très fan, certains villages traversés sont soit moches, soit sympathiques, avec des belles batisses en briques rouges.

    Client facile à trouver et rapidement en place. En sortant, je passe à la douche. Elles étaient bien notées sur Google ; bon, c'est très petit (bac 80x80), et tout juste 40 cms entre le bac et la douche. Il y a des travaux à l'entrée du site, je pense que c'est un peu à l'abandon, au regard de la construction d'un nouveau bâtiment d'accueil.

    En sortant, je me pose 30 mn pour casser la croute, mais léger. J'ai décidé de descendre jusqu'à Tours, full nationale, en passant par Gisors, Vernon (ne suivez pas l'itinéraire conseillé pour les plus de 3.5T), Passy, Dreux, Chartres, Vendome. Jusqu'à Vernon, ca ne roule pas vite, mais après, ce sont quand même de grands bouts de lignes droites. Par contre, c'est truffé de radars! Sur certains tronçons 2 x 2 voies, c'est bien pénible lorsque l'on roule derrière un gars sérieux avec les limitations de vitesse; en régulant à 85, il est très difficile de doubler, voir impossible, même chargé à 20 T.

    A Chateau Renaud, je prends par l'autoroute, il est déjà 18h, et il doit me rester dans les 140 Kms pour atteindre la Tablée Campagnarde à Longué Jumelle, relais que je vise ce soir.

    Je tire le frein de parc à 20H05. Impeccable, moins de 13 h d'amplitude, et je suis distant du client de 15/20 Kms, on va encore faire une belle coupure.

     

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  • Ah ces portes bungalow....coucouc Chouchou!
    Le fameux quai
    Seul sur l'A20
    Y a des restes ......
    Ne pouvaient-ils pas faire un minimum de nettoyage, c'est dommage
  • Mercredi 7 Février 2024
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    Effectivement, c'était une bonne coupure. Réveillé par une voiture qui est entrée sur le parking à 3h30.............pour faire pisser son chauffeur à 20 m de mon camion. 

    Après avoir traversé la Loire et franchis 250 ronds points, j'accède au client, qui me fait entrer dans un grand hall pour un déchargement à l'abris des fines gouttes de pluie qui m'ont accompagé depuis mon réveil. 

    Vers 8H45, je suis vide, mais je dois attendre ; en effet, mon chargement a été annulé. Cindy se doit de me trouver un ou plusieurs lots pour descendre, car elle a besoin de moi pour un voyage dans le Doubs. 

    Un premier lot est à enlever sur Joué les Tours, mais pas avant 11H00. Et lorsque j'arrive chez le client, on me confirme que mes paletes sont prêtes, mais en cours d'emballage. Le temps de me mettre à quai, de faire la CMR, et on commence à me charger. 

    Un second lot est à prendre au sud d'Argenton, le long de l'A20. Alors, je prends la même route que je prends habituellement pour ralier Tours depuis le dépôt. J'ai cassé la croute à Joué les Tours, si bien que je suis en bonne forme pour me rendre en foulée à St Benoit sur Sault. Depuis la sortie de l'A20, la route n'est pas très large, mais on en a l'habitude depuis quelques jours. L'usine, ou plutôt le dépo^t est d'un vieillot....mais les sanitaires au top, avec une douche à l'italienne : superbe. Par contre, je me mets à quai, au quai 9. C'est un quai dont la porte n'est pas en facade, mais en recul ; on ne voit rien. Je m'aligne par rapport à ligne blanche côté chauffeur. Erreur, grave erreur. Bon, je ne casse rien, mais en fait, j'apprendrais à mes dépens, qu'il faut s'aligner à bien 20 cms de cette ligne et rouler sur le ligne blanche côté droit... Fuat le savoir. Peu importe, mes grandes palettes sont rapidement dans la caravanne. 

    Je n'ai plus qu'à descendre au mieux que je peux ; je n'aurais plus qu'une petite trente à poser. Je rejoins l'ex RCEA, avec de beaux restes sur les ronds points de la Croisière. La N145 est coupée à la hauteur de Guéret. Nous sommes obligés de rentrer dans la zone industrielle, le long de cette RCEA-N145. Je croise Olivier qui monte sur la Vendée ; on aura l'occasion de se serrer la main dans les bouchons de cette déviation. Re-déviation au niveau de Montluçon, toujours pour les stigmates des manifestations paysannes. Ici, on refait l'enrobé! Je trouve dommage que les agriculteurs n'aient pas nettoyés à minimum avant de lever les blocages. Tous ces pneus, balles de foin, et autres palettes, etc...avec le matos déployé lors de ces manifestations, je pense qu'ils avaient moyen de faire mieux. Mais bon.

    Je me décide à couper au dépôt de Veauche, pour être au plus près du Chambon, lieu de ma première livraison. J'y arrive avec 9H03, mais bon...Je râte de peu mes 13, mais ayant déjà deux coupures de 11h00, je m'en moque un peu.

     

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  • D'après eux, voilà le quai!
    Oup's
    Ca tourne à plein régime
  • Jeudi 8 Février 2024
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    Qu'est ce que c'est bruyant. Déjà, on est garé le long de la voie "rapide", et je ne pensais pas que celà circulait autant, et puis il y a le ronronnement des frigos qui stationnent en face chez Purina. Un ronronnement incessant tout au long de la nuit. J'avais deux bonnes nuit avant, c'est pas grave. 

    Ce con de GPS veut me faire traverser la ZI de Roche la Mollière, alors que le client est situé juste avant le centre ville au bout de la rue de la République. Rue facilement accessible par la sortie ZI Le Chambon. Ben merde, la route est fermée cause travaux. On slalomme dans la ZI du Chambon, puis je me retrouve à l'querre de la rue de la République. Maps est un peu perdu, il a du mal à se retrouver. Perso, je partirais bien à droite, mais je ne dois pas me tromper!! Cruel dilemme. Maps retrouve ses esprits, et le mien est donc soulagé. Le client est effectivement le deriner avant le centre ville. Ouf, même si son portail n'est pas larg, on y va. Je fais tellement attention à ma remoriqe, que je ne vois pas le dos d'âne qui se présente sous mes roues avant (en fait c'est le contraire ; ce sont mes roues qui se présentent à lui, bref..). Putain, ca à valser dans la cabine. J'ai pris une pomme en pleine gueule. Pour me venger, je la croque.

    Hyper rapide à décharger, juste le temps de déplacer mes deux poteaux carrés afin que la magasinier accède à mon tablier, et voilà mes palettes au sol.

    On file tranquillement sur St Bonnet de Mure, en jouant de l'accordéon sur la 88 mais aussi sur la rocade lyonnaise. Nous avions prévenu de mtre arrivée chez ce cleint et on nous avait bien précisé que l'on pouvait déharger à quai. J'ai eu quelques frissons quand je suis arrivé sur leur parking, après une marche arrière à contre mais, et que j'ai cherché le quai. La magasinier vient à ma rencontre avec un petit transpalette.... Euh, les palettes font 2.5 m x 1.2 et 600 kGS!! Ca va le faire; pas le choix me répond il! Ah oui, pas le choix, mais ca le fait tranquillement. Costaud son petit jouet.

    On part recharger au dépôt, deux bobines pour le 25. Je croise Eric que je n'aais pas vu depuis le début de l'année. N'étant pas pressé tous les deux, on part se boire un café et papoter un peu. Nicolas, le nouveau resp d'exploitation, vient nous rejoindre. On passera 45 mn à squatter le "bar".

    Il est temsp de reprendre la route. Je passe par SQF, et croise l'ami Phil26, entre SQF et Crémieu. J'ai failli ne pas le reconnaitre ; je pensais sa signalétique DUARIG plus prononcée et avec le petit soleil qui tape sur l'avant de son camion, il était difficile de lire son enseigne.

    Je roule tranquille jusqu'à Mouchard. Autant, les trois premiers jours, j'ai roulé à quasi max des heures, mais ce soir, je finis en dessous des 8H de volant. Demain, on démarera vers 7H00.

     

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  • Au petit matin, à Mouchard
    La pesée de sortie à Chatillon
    Le bateua de Pierre70
    Sacré Papy Lagaffe
  • Vendredi 9 Février 2024
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    Soirée très agréable avec troix chauffeurs, dont Patrick qui roule pour une boite en Savoie. Durant 4 à 5 mois de l'année, il roule pour acheminer les dameuses sur les pistes, en allant les charcher en Allemagne. Il avait quelques anedoctes malheureuses avec la Polizei.

    Vers 7H00, on démarre tranquillement vers Chatilon le Duc, pour déposer mes deux bobines. Quand j'arrive devant le portail ouvert, le personnel est en train d'ouvrir le hall d'entrée. Passage en bascule, on fera les papiers en sortant. Ca tombe bien, j'ai oublié les PL dans le hall en chargeant hier. Un rapide SMS à Cindy pour qu'elle les envoie par mail. Le temps que je dessangle la première bobine, le pont arrive. Je n'enroule que deux de mes sangles, les quatre autres vont servir pour rapatrier la bobine que je vais charger après du côté de Sochaux.

    Direction donc Sochaux, Arbouans pour être précis. Pas 80 Kms à faire, et le client est très proche de la sortie de l'autoroute. A vide, rouler à 85 Km/h, c'est un peu rangeant, mais je n'ai pas le feu non plus ce jour, et peu d'autoroute à faire. 

    Je rentre de suite dans le hall. Ici le personnel est très sympathique, alors, j'arrive avec ma boite de biscuit de palets breton, made in biscuiterie Mistral, dans l'idée de me faire payer le café. Bingo, café servi dans la minute. On va pas s'affoler, ma fosse est prête, les sangles aussi, je n'ai que le toit à ouvrir. Dans l'attente et ave l'autorisation du personnel, je pars voir leur ligne de découpe des tôles. J'adore les outils industriels.

    C'est pas tout, mais mes gars sont prêts, alors je retourne dans mon hall. Deux sangles en central, deux autres sur la périphérie, et roule ma poule. Un autre café. Ben pourquoi pas!

    Je retourne sur l'A36 jusqu'à Besançon, où je pars rejoindre la N83 jusqu'à la capitale du Conté. Je me poserais 30 mn pour un casse croute (quiche, tartellete au chocolat), à la boulangerie avec le grand parking en face. La boulangère est fort sympathique et ....bavarde. Les trente passent rapidement.

    Sortie à Bourg sud pour rejoindre St Vulbas, Crémieu et SQF. SQF justement, où j'aperçois un Volvo Barbier. Coupe de téléphone à Lagaffe ; c'est bien lui. On se retrouve sur le parking en sortie, pour une croisure des plus rapides. Il ne peut rentrer à l'EHPAD après 18H00, sinon, plus de soupe. Il a encore un bon coup de volant l'ami.

    Retour dépôt et les traditionnelles opérations de fin de semaine.

    Lundi, arrachage d'une dent, et pose d'un implant. J'aurais préféré tourner toute la semaine en RP, pour vous dire....

    Bon weekend à l'abris de la pluie, sauf pour les Pyrénées Orientales, dommage pour eux!

     

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  • Lundi 12 Février 2024
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    Pas de route ce jour : intervention dentaire.

    Intervention bien passée, on peut reprendre la route dès demain.

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  • Un pimpom pour TIM
    On attend l'ouverture à Vienne
    Dis Papy, suis pas assez gros!!
  • Mardi 13 Février 2024
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    Mon programme al égèrement changé suite à mon absence de ce lundi. Aussi, je me retrouve a faire trois tours sur le secteur, avvant de partir en bobines pour deux destinations Bourguignone.

    Première destination ; un lot EDR entre St Fons et Givors. A 6H30, le six cylindres se réveillent brutalement après mon intervention sur le démarreur via la clé de contact. Je chage rapidement le frigo, les affaires persos, on verra ça dans la journée. En trente minutes tout pile, je suis devant le portail du client, avec une nouvelle procédure d'entrée. Bon, ok. Ce jour, je ne vais pas sur la zone de stockage habituelle, mais celle la plus éloignée. On charge 26 IBC de déchets de solvant. EN moins de'une heure, la CMR est remplie, les trois BSD sont validés sur Track dechets. Tiens, Track dechets présente un nouveau format. Depuis, mon dernier voyage qui m'avait fait perdre pas mal de temps suite à l'excercice feu sur le site, je n'avais pas fait d'autres tours en ADR, soit près de deux mois de mémoire.

    Lorsque je remplis ma fiche d'entrée sur le site, il est 8H40. Je suis déjà passé en bascule et garé dans la zone d'attente. Je reoturne au camion, malgré que la zone où je vide se soit libérée. J'ai arrêté de relancer sur ce site : ca ne sert à rien, il se branle de tout, et limite tu les irrite. Quarante cinq minutes plus tard (comme quoi, des fois ils font des choses pas trop connes...), mon BIP résonne dans la cabine, je peux me rendre ne zone de déchargement). 

    Le cariste m'avertit qu'il y une nouvelle procédure et qu'il ne peut plus faire "riper" les IBC à l'opposé de son fen. Soit on ouvre les deux côtés, soit je le déplace au transpalette. Vu que la zone est contre un mure, le choix un est clairement pas adapté, et j'ai donc le choix entre le deux, ou déplacer les IBC de droite à gauche. En fait, merde, j'ai pas le choix!!

    Il nous reste sept IBC à décharger quand..............sonnerie : tout le monde au point de raliement. Oh putain, ils refont un test incendie. Non, non, non, j'veux pas.....

    Je ne polémiquerais pas, mais nous étions trois chauffeurs, et 4/5 personnels d'une société extérieure pour l'entretien des espaces verts. Ben.....les chauffeurs ont été oublié et pas comptabilisé. Ah les procédures, pourtant, nous nous sommes inscrits au bureau d'entrée.

    A 13h00, je suis en bascule de sortie. Entre temps, Cindy m'a supprimé un tour en regio. Mais je conserve le lot entre notre dépôt et Vienne. Lot que MAelys devait vider ce lundi, mais qu'elle n'a pas pu faire, car elle a pris mon voyage en Vendée que je devais faire. Allez, petit bonhomme, ouvre donc les deux côtés de la remorque pour faire 15 kms. Tu referas la même opération, une fois arrivé sur place.

    Un grand moment lorsque j'ai voulu partir. Une voiture était garée à 2/3 m de moi. Appel au magasin pour trouver son propriétaire. Dix, quinze minutes plus tard pépé se pointe. "Ah ben comment vous avez fait pour entrer si je vous gêne". Monsieur, le camion est là depuis une heure, vous ne l'avez pas vu? Sincèrement, je pense qu'il était sûr de lui, et ce qui est inquiétant c'est qu'il n'ait pas vu un 44T. Je me suis permis une remarque sur son état pour conduire!

    Retour au dépôt pour charger un lot de toles plates pour Longvic, et deux bobines pour Montbard. L'ensemble n'est qu'à livrer demain matin.Une montée classique, bien chargée je trouve au niveau circulation. Sortie à Chalon nord pour prendre La Rochepot et le Morvan. Initialement, j'avais prévu de couper à Montbard, près du client et à quelques centaines de mètres d'une pizzéria, mais j'ai 4H30 lorsque j'approche du relais "chez Bernard et Ursulla". Faire 45 pour repartir une heure, sachant que cette heure ne me manqueraa pas demain. On va privilégier son confort.

     

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  • 90 km/h, mais pas longtemps
    Ca charge, enfin pas moi.
  • Mercredi 14 Février 2024
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    Toujours une bonne adresse ce relais. Quand on voit l'âge de la patronne!! Respect.

    Avec un peu plus d'une heure de route, j'arrive chez mon client. Immédiatement dans le hall, je devrais en sortir de suite afin de ne pas gêner des ouvriers réalisant des travaux. Je me retrouve à ranger mes sangles et mon plancher sur les quais, tranquille. Je suis bien garé, un bistrot est à 50 m, alors je me jette un café avant de repartir sur Longvic.

    Je ne connaissais pas ce client, il est à facile à trouver et on peut dans cette impasse se garer pour la nuit. Il y a même un zone de demi tour au bout de l'impasse. J'attends quelques minutes avant de pouvoir accéder au hall. La personne qui s'occupe de moi est un ancien chauffeur de chez Cordier. On bavarde pas mal ; il est bien entendu curieux de connaitre mes impressions sur le Ford. De bavardage en bavardage, les 30 minutes s'éci=oulent rapidement.

    Mission suivant : chargement à St Martin Belle Roche pour SQF. Je comprends foulée bien sûr, puisque je dois recharger après au dépôt des bobines pour le 25. Par contre, lorsque je lis mon BL, je vois livraion le 15 février à 11h00. Il est midi, je ne dérange pas Cindy et prends la route. Entre Longvic et Chalon, mon camion avait effacé le mode ECO, j'étais super content. En repartant de St Martin, peau de zob : re mode ECO. grgrgr!!

    J'enc=voie tout de me$ême un SMS à Cindy, qui acquiesce évidemment ma démarche. Lorsque j'arrive chez K+N, trois camions sont à quais, aucun en attente...............yessssss, ben non, ils n'ont pas le temps.

    Je reourne au dépôt : Lavage de la cabine à la brosse, presson des pneus, puis j'essaie de réparer mon support extincteur de la remorque. En fait, ce sont les écrous prisonniers qui ont lâché ; on va devoir percer de par en par et placer deux vis de fixation, mais étant chargé : not possible.

    Retour à la maison, vers 18h00, avec passage chez le fleuriste, St Valentin!

    La coupure sera bonne avec un départ de la maison bien après 8H00.

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  • A quai à SQF
    Le Bugey
    Mon chargement du jour : 24 T
  • Jeudi 15 Février 2024
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    Effectivement, la coupure a été bonne. Mais, il faut se remettre en chemin. 

    J'arrive vers 10H30 chez K+N, plus d'une dizaine de camions sont à quais, autant en attente, ça sent le pourri cette histoire. Ma foi, non, comme quoi, les apparences sont trompeuses. Je serais à quai à 11h00, libéré trente cinq minutes plus tard. Tout bien. Je dois, avant de repartir vers le dépôt, rendre les quarante huit palettes chez Alainé. Lorsque j'arrive au dépôt Alainé de SQF, je pense qu'il est fermé, car il n'y a aucun camion à quai, aucun en attente. Ben, non, c'est bien ouvert, et je suis donc à quai immédiatement. 

    Au dépôt, aucun chauffeur n'est présent. Le temps que j'ouvre un coté et que j'ouvre ma fosse, Momo arrive de sa pause pour me charger. Les deux bobines sont prêtes, c'est donc rapide. Deux bobines de 12t, pour moi, c'est deux sangles qui passent par le centre, et une par le dessus de la bobine. Quand, elles font moins de 10T, deux sangles par le dessus. Si supérieur à 15t, toujours deux au centre, et une sangle par 4/5 t au dessus des 10t.

    Je reprends la route via Vienne, SQF, Crémieu ; cette fois pas de croisure avec le Duc de St Péray ; il doit se lever au MIN de Corbas à cette heure, non?

    Je me pose 45 mn sur une petite aire de repos après celle du poulet de Bresse, afin de remttre le compteur à zéro.

    Suite aux conseils avisés de notre pisciniste, je voulais tester le restaurant juste après Mouchard, mais Olivier, un collègue s'arrête à Mouchard a sa descente de Nancy. Je testerais une prochaine fois.

     

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  • On range devant chez mon client
    Vers Arbois
    Pas mal la gendarmerie
    Allez bon weekend a tous
  • Vendredi 16 Février 2024
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    Etant réveillé tôt, je me suis occupé à ranger le camion, et notamment sortir tout ce que j'ai pu stocker dans les placards et tiroirs et qui ne sert à rien. On voyagera donc plus léger.

    Petit déjeuner et décrassage de la bête au relais, et vers 6H00, on lance le six cylindres vers les petites bosses du Jura et du Doubs. Direction Arbouans, où juste au moment de prendre la bretelle de sortie, un Scania de chez ATS m'éblouit de ses nombreux LP. Vous avez bien deviné, c'est l'ami Pierrot. Je ne lui mets pas un vent, comme mercredi avec Dudu. Un tel vent qu'il en était tout décoiffé. Dudu décoiffé!!! Coup de bigo, mais j'arrive chez mon client, on s'appellera plus tard, sans pouvoir se serrer la louche. Il a un métier, lui ; lui il a piscine à 13h00.

    On vide rapidement mes deux bobines, puis on partage gateaux offrets par votre serviteur et café offert par le client. La bobine que je devais reprendre, ben, en fait, il n'y en a pas. C'est une erreur de notre donneur d'ordre: voyage payé. Je coupe tout de même 30 mn sur la parking du client, des fois qu'un lot miraculeux sorte. La fosse est balayée, tout est rangé, allez go sur Lugdunum.

    Je stope vers Ambérieux chez Toolstation, pour des achats perso (j'ai besoin de taraud pour refaire des pas de vis sur la Béta).

    Sur cette descente, j'ai vu un nombre plus que considérable de PRIMAFRIO, je n'en revenais pas.

    Au dépôt, après le rituel du plein, o^je laisse passer Najb, car il habite loin, je passe un peu de temps avec notre mécano, pour réparer mon support extincteur sur la remorque qui se faisait la malle.

    Lundi, grosse surprise....mais vous en serez plus lundi (gnangagna!). On va essayer quelque chose, sur un A/R dans le Puy de Dome, puis je rechargerais soit le soir, soit le lendemain, pour le 41 et le 85, puis un 85 --> 13, et pour finir un 13 --> 69 (poil aux dents).

    Allez bon week end à tous, sauf à Tophe qui nous narque avec ses voyages chez les Golgoth. Mais non, bonne croisière l'ami.

    Bon weekend !

     

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  • Me voila rn container pour la journée
    On va prednre Fourvière en toute légalité
    Hervé qui m'a guidé tout au long de la journée
    Pas fan de cette architecture
  • Lundi 19 Février 2024
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    Cette semaine sera complète avec cinq jours de route, mais avec un programme connu à l'avance, et assez tranquille logiquement.

    Alors, la surprise, c'est quoi? 

    Et ben, c'est un tour ce lundi en container; je devrais même dire un A/R vers le nouveau dépôt multi-modal du groupe Combronde à Gerzat. Alors, ce matin, vers 7H30, perception d'une open-box sur la parc. Elle est sur notre parc depuis plus de trois mois ; elle est déjà en position "plateau". Après l'avoir accroché au tracteur, j'en fais le tour et j'essaie les verrosu. Je dois transporter un 40 pieds, il me faut donc les quatre verrous positionnés aux extrémités. Pas de surprise là, ils sont tous grippés. Alors, je me déplace vers l'atelier de Lionel pour un bon moment de mécanique de précision. Outil nécessaire : une bonne massette, mais aussi un êu de dégrippant. Je devrais dételer pour pouvoir frapper correcteement les verrous de devant.

    A 9h30, et un café plus tard, je peux partir direction le port Edouard Herriot ; j'ai mon code d'accès. Hervé, un ancien affreté en bobines, travaille désormais en container. Il m'explique parfaitement, et c'est donc sans problème que j'arrive à destination. 

    Aucun camion, en moins de cinq minutes, j'ai mon container. Je peux donc passer tranquillement par le tunnel de Fourvière, puis l'A89, direction Clermont Ferrand.

    J'hésite un peu à l'approche du site, car c'est en limite d'un quartier résidentiel, et qu'il n' y a pas d'indication. Le site est tout neuf, les locaux sont nickels. J'attendrais tout de même un peu avant d'être mis en place sur la zone de déchargement/ chargement. Un bon moment passé avec des chauffeurs de Thiers qui tournent en ZC sur le secteur. Ils me seront d'un précieux secours lorsque j'aurais mon container de retour. En effet, deux verrous ne fonctionnent plus. Mais avec leur connaissance, c'est réglé vite fait. Un quart d'heure passé tout de même.

    Retour sur Lyon, et toujours au port E Herriot. L'entrée au tunnel passe bien, celà a du bon d'être en période de vacances scolaires. Par contre, ce n'est pas la même limonade au niveau du quartier de Gerland. Entre le tunnel et mon entrée au port, je passerais plus de 45 mn. 

    Une fois libéré de mon container, retour au dépôt. Il est prêt de 18h00, lorsque je passe le portail. Je pars directement  dételler mon open-box. Il n'y a pas beaucoup de place, je me fais un peu chier pour rentrer la remorque, surtout qu'en version "plateau", je trouve que celà change la vue et ça m'a perturbé un peu tout au long de la journée. On raccroche ma belle mère, puis je me rentre à mon domicile.

    Demain, je viendrais vers 7H30 pour charger.

     

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  • J'ai récupéré ma remorque
    Collection d'américaines
    La Sologne
  • Mardi 20 Février 2024
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    A 7H30, je passe au bureau pour savoir si mes trois bobines sont prêtes à être chargées. Impec. Par contre, j'en ai une de plus de seize tonnes, j'aurais donc un chargement à l'extérieur pour la grosse et à l'intérieur pour les deux bobines de cinq tonnes pour les deux autres.

    Je passe un peu de temps pour la plus grosse, surtout qu'elle à un diamètre important, et pose donc "peu" dans la fosse. 

    Vers 9H30, j'envoie un SMS à Cindy pour lui signaler mon départ. Elle me met un doute lorsqu'elle me demande quel client je fais en dernier. Le 85, comme convenu vendredi cheffe!. Ouf, elle ne  se souvenait plus que l'on en avait parlé.

    Je monte par la N7 jusqu'à Bourges, pusi autoroute jusqu'à Romorantin, Bois, Vendome.

     Je m'aar^te au relais de la Fontaine à Pezou. Immense parking près de la nationale, mais je pars me garer vers le restaurant. Quelques camions sont déjà en place.

    Une petite marche avant d'écrire ces quelques lignes, celà permet de décompresser un peu et de détendre mes grandes jambes.

     

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  • On vz vider les deux petites
    Tony
    Vers Montaigu
  • Mercredi 21 Février 2024
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    Superbe adresse. Quand on voit la batisse, elle n'envoit pas du rêve, c'est clair, mais l'intérieur est coquet et on y mange bien. Seul bémol, la salle est un peu petite, donc il y a deux services. 

    J'arrive chez mon client avec l'heureux espoir que les ateliers ouvrent avant l'heure indiquéé sur Google. Effectivement, ils sont bien déjà là, mais nous sommes très nombreux à venir sur le site. Je devrais malheureusement attentdre 45 mn. En ayant démarré la journée avec tout juste 15 mn au plus de route, l'intérêt est minime, et je pense que c'est plus pénalisant pour moi que de commencer la journée à 9h30.

    Les gars sont sympas et un peu gênés du temps perdu ! 

    Ce matin, en faisant le tour du camion, j'ai pu voir que je n'avais pas de feux sur ma remorque, mais uniquement les clignos et les freins. L'agence de Montreuil Bellay est pratiquement sur ma route, pour me rendre à Montaigu, alors d'un commun accord avec Cindy, je me détourne. Je trouve Tony, le méacno qui m'attend et qui saute littéralement sur ma remorque. Efficace, mais surtout pas mauvais, car si il ne connait pas les Ford (l'agence est équipée en Renault et Daf), il trouve de suite la boite à fusibles, le fusible en question, mais aussi la panne qui vient d'une dérivation sur un des feux arrières. 

    Go Montaigu, via Cholet ou je récupère l'autoroute.

    Sur place, comme d'habitude, je suis en positoinne dans le hall pour vider ma grosse bobine de 16T. Rangement inclus : 15 mn. Pas belle la vie.

    Maintenant, il s'agit de rejoindre les Achards, pour un complet de matériaux pour destination Lempdes. Là bas, on sait pertinamment que l'on va y passer du temps ; un peu moins l'après midi que le matin. J'ai pour habitude là bas, de ne pas trop sourire si le parking des Pl en attente est vide (2 camions....). Pareil, lorsqu'il s'agit de ne faire qu'une gare de chargement...ce qui est mon cas. Lorsque j'arrive dans ma gare de chargement, il y a huit camions en attente. Il pleut ce qui me fait moins sourire aussi. Alors je change de pantalon, et j'attends, j'attends. En trente minutes, rien ne se passe, puis ça s'accèlère. Mais j'attendrais plus d'une heure dans ma file et tout ça pour un chargement qui ne prendra à peine vingt minutes. C'est quand même pas facile à avaler.

    Il est plus de 18H00, lorsque je passe en bascule, avec un bon 43680 T qui s'affiche.

    Depuis le début d'après midi, je suis un peu fiévreu, alors je décide de couper à Niort. Je finis ma journée avec 8H32  de volant. Il est 19h40. L'adresse est moye,ne, mais le personnel sympa et il y a de la place.

     

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  • Le pénible du matin
    Les pénibles de la mi journée
    Allez bossez
  • Jeudi 22 Février 2024
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    Ce n'est pas la grande forme ce matin. Je couve quelque chose, c'est sûr, car j'ai vraimment eu froid cette nuit. J'en tremblais, pour vous dire. Pas beaucoup d'énergie pour me trainer jusqu'au bar afin de prendre un allongé. Pas appétit, alors je reste sur mon café... Pas de bons présaces tout ça.

    Mais la route se passe bien, jusqu'au moment de tomber sur une citerne qui ne possède pas de plaques oranges ,mais qu'il roule en dessous de 70 Km/h, et parfois proche des 60! Il n'y a pas beaucoup de solution pour le dépasser sur la route de Melle et Confolens, alors, je me décide de couper 15 mn, histoire qu'il s'échappe. 

    Un café plus tard, et un petit biscuit (oui, ce n'est pas des conneries, je me suis forcé à le manger...pour vous dire que je ne suis pas en bonne forme!). Je reprends la route, et sur ce tronçon, j'ai une assez bonne pêche.

    Des maux de ventre me prennent à l'approche de St Vaury... Aie, j'ai le temps de me garer quand même, les toilettes ne sont pas loin, tant mieux. Bon, ben sans jeu de mots, suis dans la merde. Un rapide échange avec ma belle fille infirmière ; oui, prends de l'immodium. 

    Pas de reprise de fatigue sur la route qui m'emmènent jusqu'à Clermont Ferrand. Une coupure de trente idéalement placer pour soulager mes intestins. Je rencontre un chauffeur de St Pourçain qui a chargé lui aussi aux Achards, et à la même gare. Lui est passé par Parthenay. 

    J'ai tout fait pour arriver avant 11H30 chez ce dépositaire en matériaux. Il est même 11H15 pour être précis. Pas un client, pas un camion. Dès que je descends, et avant de me dire bonjour et me demander ce que je livre " on n'a pas le temps de s'occuper de toit avant 13H30". Je répète "mon bonjour Monsieur', et lui signale que la livraison était demandé le matin. Il est déjà parti. Alors, un peu plus fort, je lui signale que ce lever à 4H00 du matin pour livrer des enduits de façade, ca m'apprendra. Je retourne le voi ; impossible de le rencontrer. Tout le personnel baisse la tête. On a donc à faire à un gros con.

    Au chauffeur-livreur qui vient me voir tout penaud pour me demander de sortir du dépôt durant la pose, je réponds que j'ai lançé ma coupure de 45, et que je ne bougerais pas. Il acquiesse. Ilest très sincèrement gêné, et me signale qu'il viendrony me charcher.

    Je n'ai pas apétit, alors je passe en position allongé dans la couchette. Le soleil tape sur le pare brise, je ne suis pas mal là. Et je m'endors. IL est 13h45 quand j'émerge. Pas de bruit dans la cour ; les chariots sont au même endroit qu'avant la pause. J'y vais assez remonté, et je me décide de rentrer sur la zone de déchargement sans en être autorisé. Le temps de débâcher un côté, le cariste va chercher un fen équipé d'une double fourche. Autant dire, que les 26 palettes sont déposées en moins de 20 mn. Heure de départ sur ma CMR : 14h30. Je suis retourné dans l'espace magasin et j'ai demnadé à voir le chef d'agence (celui très poli vu à 11h15). "Ah, il n'est pas là ce connard, une couille molle encore!" Sur ce, je claque la porte et je pars ; les quelques clients présents ont bien compris ce qui s'étaient passés.

    Je suis à la bourre grave. Je dois chargé à Coupières, pour Sorgues demain 6H00.

    A Coupières, je ne suis pas en terrain inconnu. Il y a 5 ou 6 Combronde en place. Je serais à quai dans les 10 mn après mon arrivée et chargé rapidement. Je visiterais les toilettes au passage....D'après mes collègues, l'agence à Lempdes que j'ai livrée ce jour est coutumière du fait.

    Je repredns l'A89, et lesté de 6 T, vavaroum, on fonce. Il me reste (de mémoire), pratiquement 4H00 de volant.

    Je ne pensais pas que je perdrais du temps dans la traversée de la new-ex Casino's city, mais si.

    Givors passe crème, pas mal de vent le long du Rhone avant Vienne ; je ferais d'ailleurs un bel écart en passant sur le pont. Ouf! Pas l'habitude d'être une feuille morte de 20 T moi!

    Après le péage de Vienne, les maux de ventre reprennent, je tremble à nouveau, tout en ayant quelques sueurs au niveau de la nuque. Je visais au mieux le dépot de Sorgues, puis le Disque Bleau, mais c'est au Chassis que je tire le frein de parc. Ma première visite, oui, c'est aux toilettes! Je m'en suis bien sorti ces deux derniers jours, mais je pense que ce jeudi, j'ai dû atteindre le pic de mon épidémie. De retour au camion, alors que le Webasto a été mis à 24°, je n'arrive pas à stopper mes tremblements, si bien que quand ma femme m'apppelle, je n'arrive pas à décrocher. 

    Je demande un bol de riz au resto et un coca et de ne pas me mélanger avec les autres chauffeurs. Le personnel est au petit soin, c'est super. Une serveuse veut que je prenne un Ricard sec...J'ose pas!

    A 21h00, un immodium plus tard et un Dolipranne en guise de dessert, je suis sous la couette, et je tombe dans les bras de Morphée dans les 5 minutes tout au plus.

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  • Vendredi 23 Février 2024
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    Je vous épargne les nombreuses sorties de la cabine. Le Chassis ouvre dès 3H30, un grand merci. A 4H30, je n'ose pas prendre le volant, je suis à la ramasse totale, toujours ces tremblottes.. Je retourne au relais pour prendre un café et une petite madeleine. Ca me fait un bien fou, mais pour pas longtemps. Passé le péage de Valence nord, j'ai juste le temps d'ouvrir ma vitre, et de tout rendre. Et bien on est mal...

    Les 150 Kms sont longs comme une journée sans pain, mais je me sens de mieux en mieux. Rapidement à quai, avec près d'une heure de retard (Cindy avait prévenu), je suis à quai. Je marche un peu, et je retouve un peu d'énergie. J'envoie un SMS à Cindy pour l'informer que la mission de ca matin est réalisée.

    Go Roquemaure via l'autoroute ; j'évite Avignon, je n'aime pas cette ville en camion, pour avoir failli faire une connerie à mes débuts. Vu que je n'ai pas les yeux en face des trous, je choisis le plus simple. PAM ve verra vers le pont avant Roquemaure, moi pas, désolé jeune homme.

    Clinet facile à trouver, mais je ne peux rentrer ; la faute à une voiture garée devant leur portail. On trouve de suite la fautif, et je me mets en place. Toujours autant balonné, je n'ai aucune énergie pour tirer les baches. Quand, je remonte dans le camion, je suis vide. Le client était conscient de mon état et m"avait donné son accord pour que je reste dans sa cour.

    Au bout de 10 mn, je prends le chemin de retour. Ca va un peu mieux. Je stoppe au dépôt de Bollène, qui possède un portique de lavage, mais aussi un tuyau permettant de faire mes marches. C'est pas du luxe. J'avais effacé le plus gros des traces sur la porte ce matin, mais le rouleau finit le job. Je remplis le réservoir de droite, car j'étais sur la réserve depuis ce matin.

    Et on remonte en allant chercher l'autoroute à Montélimar nord. Je voulais monter plus haut par la nationale, mais je me suis rendu compte rapidement que j'aurais besoin de toilettes, mais aussi à nouveau du repos. C'est ce que je fais à Valence ; une sieste de 30 mn. Je serais réveillé par un collègue qui voulait prendre de mes nouvelles. 

    Je reprends la route, mais stop à nouveau dans une petite aire. Je dors littéralement au volant. Je m'habille fortement et pars marcher. J'ai dans les 60 kms à faire, on va essayer d'y arriver, mais que c'était long.

    Je me gare à mon emplacement (et oui, ca y est, j'en ai un) ; c'est le 24. J'aurais préféré le 23, mais bon, on va pas en faire une histoire.

    Je passe rapidement au bureau, où tout le monde m'évite : bizarre, non!

    De retour à la maison, je ferais une sieste à nouveau de plus d'une heure.

    On va se remttre d'aplomb ce weekend. Moi, qui avait prévu de commencer à tailler mes haies.

    Une pensée pour l'ami Chouchen qui s'est blessé dans l'excercice des ses fonctions. La gastro devrait passer plus vite que sa blessure. Courage Chouchou.

    Peu de photos ce jour, ainsi que jeudi...

    Bon week end à tous.

     

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  • Lundi 26 Février 2024
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    Un peu malade, alors on reste à la maison.

    A demain sur les routes

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  • Lundi 26 Février 2024
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    Journée peu intéressante, avec quelques A/R entre mon canapé et ls toilettes

    L'après midi, j'appelle Cindy et lui signale ma reprise  pour demain.

    Au programme, je pars livrer le Roanne prévu ce jour, puis passage au garage de Veauche pour vidange et pneus sur la remorque, et je prednrasi des bobines pour le 70 et 54.

     

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  • Il faut rentrer là bas
    Et bien, j'y suis
    Le gros s'envoie en l'air
    Ils ont osé....de la graisse verte!!!
  • Mardi 27 Février 2024
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    La nuit a été très reposante. Sincérement, repêter en toute confiance, c'est cool. C'est dingue ce que les choses simples de la vie sont bénéfiques pour le moral. En fait, il en faut peu pour être heureux, non!

    Mon bonheur ce matin est de partir direction Roanne (mon bonheur : Roanne, je dois être SM). A 7H00, je réveille mon gros. Pas facile après trois jours de repos pour lui de reprendre à froid avec plus de 26 T de charge sur le dos. Sur le secteur, c'est encore les congés scolaire, et la traversée de Givors, ainsi que la montée sur St Etienne se passe impeccablemeent bien. Et c'est donc avec une légère avance que je tire le frein de parc devant le client que je dois livrer. C'est bien ce que j'avais vu ; entrée à contre main et portail tout petit, avec une arrivée par forcément dans l'alignement du camion. Je mets un temps certain à trouver une personne, puis c'est pour elle une surprise que d'apprendre qu'une livraison a été décalée à ce jour. C'est chez eux que l'info n'est pas passée, et le ptron n'est pas là pour conduire le fen!! Bien, je n'aime pas savoir que je me suis levé à 4H30, pour assurer l'heure de RDV, pour apprendre quelques temps après que je vais poireauter au moins une heure dans la cabine. 1H15, plus exactement. 

    J'ai bien eu le temps d'ouvrir les deux côtés et de me servir un café. Le 4/4 de ma chèrie ne sera pas sec, enfin, il n'a pas eu le temps....Chouette, j'ai retrouvé appétit.

    Il est quasiment 11h00 quand je reprends la route direction le dépôt de Veauche. C'est l'heure pour le gros de passer à la vidange. J'ai mis 3 jours pour une vidange totale ; celle pour le gros ne dépassera pas 3H00. Travaux sur la remorque : deux pneus neufs sur l'essieu le plus à l'arrière et inversion des centraux. Hier, Philippe, l'un des deux mécanos, s'est déplacé à Loire pour travailler sur les freins de ma remorque.

    J'assiste à la vidange du gros. C'est Damien qui s'y colle. Un des deux filtres est plus compliqué à demonter que l'autre, mais c'est surtout l'accessibilité du filtre ADBlue qui se deitingue par sa résistance. Je m'occupe du flitre de l'hatitacle : c'est bon, j'ai bien bossé. Le filtre à air ne sera pas changé ce jour ; la faute à Ford. Le seconde généation des F500 (comme le mien), n'utilise pas les mêmes filtres, mais Ford ne le sait pas.....à priori. Ah si, j'ai aussi complété mon liquide de lave glace. J'en fais trop.

    C'est bon, l'étiquette est collée sur la porte, je peux partir sereinement charger mes bobines au dépôt de Loire.

    Une fois les cinq bobines chargées, il faut les sangler, et mine de rien, c'est du taf et c'est un peu long. Je sors du dépôt, il est presque 17H00, et grosse surprise, le gros ne sera pas bridé à 85Km/h. L'A46 est fortement chargée en raison du match de Coupe de France, alors j'opte par la périphérique ; oui, ce n'est pas bien.

    Je roule donc full autoroute jusqu'à Poligny, pour récupérer la 83 et me poser à la Tonnelle. 20H20 : fin du premeier épisode de la semaine. Je suis quand même bien vané.

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  • Je vais attendre ici pendant une heure.
    Quelque part en Vosgie
  • Mercredi 28 Février 2024
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    Je sors de ma couchette vers 5H00, après avoir démarrer le webasto pour me donner du courage afin d'affronter le vent bien froid. 

    La route se passe tranquillement. Le Franc Comtoisn n'est peut être pas si matinal que ça. J'arrive bien avant l'ouverture "officieuse" de la boite ; je peux donc me mettre en place sur le côté du hall magasin. D'habitude, on vient nous voir rapidement dans cette boite. Ce jour, j'ai le temps de méquiper, et d'ouvrir ma bâche d'un côté avant qu'un quidam vienne à ma rencontre. Il s'occupe de contacter le magasinier. Alors dans ce laps de temps, qu'est ce qu'on fait? Et bien, on dessangle et on range le matos, bien sûr.

    Je ne pensais pas pas perdre autant de temps chez ce client ; habituellement, c'est du velours. Bon pas ce jour! Go le sud de Nancy pour les trois bobines qui restent. La petite traversée en Vosgies se fait sous un bon crachin, et sous un soleil bien bas. Le temps est plus clément à l'approche de Nancy. Le client est situé juste à côté d'un site de vente aux enchères de voiture. Sur la route, c'est n'importe quoi : des petits camions en attente de voiture, des plus gros qui livrent et qui attendent. Pour ce faire un passage, pas le choix que de le forcer. 

    Bon accueil du client, et entrée de suite dans son hall de déchargement. On me demande de serrer au max à gauche, si bien que je ne peux pas sortir de ma cabine côté chauffeur. Je n'aurais donc pas mes chaussures de sécurité (pas envie de les prendre en soulevant la couchette), mais ici pas de souci.  

    Le pontier ne parait pas très adroit avec son équipement, mais il est appliqué ; c'est bien la seule chose que je lui demande.

    Une fois cette seconde livraison effectuée, vient le tour de la tâche la plus pénible : me rendre sur un site Arcellor, pour y charger quatre bobines à destination de Diémoz : livraison inter-site. J'étais déjà allé là bas, mais j'avais chargé sur le site 2, et un bon souvenir. Aujourd'hui, c'est le site 1 qui me demande. C'est un peu à reculons que je vais là bas. Lorsque je suis sur place, il n'y a pas plus de 5 ou 6 camions ; exclusivement d'origine de l'est.

    Une fois les formalités (qui sont toujours longues....) d'entrée réalisées, je suis invité immédiatement à rentrer dans le hall 3. Merveilleux çà, non? Bon stopons toutes spéculations ; désormais, il faut attendre. Ouf, enfon non mais bon, ils ont failli me faire mentir. Quatre bobines : une heure, avec un pontier qui a sur son premier transfert failli m'arracher le toit. Et dires qu'il travaille depuis sa cabine en hauteur!! Il pose ma première bobine à plus de trente cms des poteaux d'arrêt avant. Il le fait express ou pquoi, ce n'est pas possible autrement. Lorsqu'il arrive avec la seconde, je lui crie de déplacer au plus proche des poteaux. Ca va, il s'excécute avec le sourire. Si celà a pris autant de temps, c'est qu'il approvisionne aussi les lignes de fabrication. Et bien sûr, elles sont prioritaires, et je ne pas l'autorisation de rentrer dans la remorque pour commencer à sangler. Consigne que j'oublie à la seconde bobine. C'est bon, ca me saoule d'attendre à ne rien faire. 

    Le contrôleur vient me voir pour me demander de ne pas passer en bascule sans son accord, accord que j'aurais après vérification de mes sanglages. Je lui réponds que j'ai déjà commencer. J'ai vu me dit-il, mais c'est bien fait, je serais rapide pour les autres bobines. Ca me va.

    J'ai attrapé une bonne sueur de tout sangler. Un petit passage dans la cabine avec quelques lingettes ne sera pas superficiel. 

    Avant de partir, je m'autorise un petit goûter ; je l'ai bien mérité non.

    Alors ou vais-je atterir ce soir? Il me faut tirer mes heures au max, car je remonte aussitôt pour le 51 cet après midi.

    Fin de l'épisode 2 au Cap Nord à Dijon, vers 19H30, avec 9H15 de volant. Aie une 10 de grillée!

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  • Olivier et sea nouvelle remorque
    Pause sur l'A6
    Manolo's Road : superbe route
    Avec un ancien ......du forum
  • Jeudi 29 Février 2024
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    Le relais n'étant pas ouvert, alors c'est pdj au camion. Le café est servi par une personne très amaible ce matin, et qui m'a même fait ma tartine de beurre confiture. Bonne adresse.

    A 5h01, on démarre doucement après avoir contrôlé le camion. Dans la nuit, j'ai été réveillé par une petite secousse et un bruit métallique. Je n'ai rien vu dans les rétros lorsque j'ai mis les feux, mais j'ai bien une porte qui a les poignées qui ne sont plus en place. Vouloir me voler des bobines de plus de 6 T ; costaud les gars.

    Pas trop de circulation pour descendre direction la ville Lumière. Même à l'approche de Villefranche, tout a l'air de bien se passer. J'ai la confirmation par mon frangin que la rocade roule super bien ce matin. Avec cet aide, je file jusqu'à la sortie Mions/ St Priest, pour rattraper la route d'Heyrieux. J'arrive au rond point de l'Alouette, qui n'existait pas encore en 1987, quand une camionnette tirant une caravane m'a coupé la route. J'avais voulu l'éviter en passant derrière la camionette. Perso, je suis passé, pas la 600 Ténéré qui était restée sur le timon de la caravane. J'en rigole chaque fois que je passe par là bas.

    Je recule proche du hall 5 (de memoire, désolé de n'être pas précis....) Ce sera un peu long. J'enroule mes sangles mais je laisse tout à l'arrière de la remorque, car je vais en avoir besoin lors de mon prochain chargement.

    Je recharge sur Trept avec Olivier, pour Suippes. Logiquement, c'est Olivier qui devrait arriver ne premier, mais il n'est pas encore vide lorsque je pars de Diémoz. J'annonce "Prem's" à Cindy... Si nous avons la même destination, nous n'avons pas la même came à charger. Le client souhaite que le premier arrivé charge le métal le plus noble, et donc ca tombe su Bibi. Mince.

    25 bigs bags, 11 sangles et 10 feutre de protection plus tard, je peux passer en bascule. Olivier est arrivé avec sa remorque toute neuve. C'est une pucelle, elle va être déflorée sur un site de recyclage. C'est pas très glamour, non! Quel brut Olive tu fais?

    Je file à la douche pendant qu'Olivier finit de charger puis nous prenons la route en allant chercher l'A 432 vers Chavanoz. Olivier me distance à chaque faux plat, tout comme la dernière fois, alors que nous avons le même poids (à 400 Kgs près). Il n'a que deux heures de volant au départ de Trept, mois quasi 4, et de plus limité à 85 Km/h, je le laiise filer devant. Au grès de nos coupures, je passe devant. Lui sort à la sortie Chaumont ; moi, je préfère désormais suivre la Manolo's Road. Un vrai régal cette route. Logiquement, mes 10H devraient me faire passer Vitry le François. Avec ma cargaison, je ne souhaite pas m'arrêter n'importe où, et c'est là que j'ai une idée que je qualifirais de génie. Je pousse au max, soit jusqu'au Delko, et me sors un ticket pour mise en sécurité de l'ensemble. Sur un malentendu et avec deux faux témoins, ca peut marcher.

    Et bien, j'ai bien fait, car en sortant de table qui c'est que je croise? Hein, c'est qui. Le petit jeune qui a l'âge du Christ, soit 33 ans. Ludi, bien sûr. Un p'tit jeune qui roule dejà depuis plus de 14 ans.....moi qui vais bientôt fêter mes deux ans....Le jeune est un ancien ; l'ancien est un  jeune..