FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2024 Partager sur Facebook
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  • Premiere 45 de l'année
  • Mardi 2 Janvier 2024
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    Après une diziane de jours de repos et troix kilos supplémentaires, il est temps de repartir pour une nouvelle année. Ca va, Cindy a été sympa avec moi, puisque je recharge au dépôt pour Carquefou. Il n'y a pas foule ce matin ; beaucoup de camions sont sur le parc, et j'ai le sentiment que la plupart y resteront la semaine entière.

    Je suis prévu au chargement vers 8H00, et en arrivant vers 7H15, j'ai largement le temps de ranger mes affaires, et d'atteler ma remorque que j'ai confondu avec celle d'Eric...Bien Baloo, tu commences fort. 

    Je passe au bureau, et puisqu'il n'y a pas d'autres chargement, j'ai la possibilité de me garer dans le hall afin d'être à l'abris. Mes quatre piles de tôles plates sont vite en place ; je n'ai plus qu'à sangler, et go le 44. Il est juste 9H00 lorsque je franchis le portail de sortie.

    Il n'y a donc plus qu'à rouler. Je récupère l'A47 à Givors, puis direction Saint Etienne. Aucun bouchon a signalé à l'approche du pont de Givors, une partie de la France n'est pas encore au boulot. Au niveau circulation, il y a tout de même pas mal de voitures, et c'est plutôt calme niveau camion. Confirmation lorsque je passe à la hauteur d'Andrézieux, on voit pas mal de transporteurs avec les parkings pleins, ou quasi.

    Tout du long de la N7, c'est peinard pour trouver une place de parking, mais c'est sur la RCEA, que je couperais, et à l'aire de Parsac, pour être précis. Parking blindé côté VL, à demi plein côté PL.

    A la sortie de Bellac, je "récupère" un Perrenot, chargé en câble électrique sur tourets, je le suivrais jusqu'à Cholet.

    Pour ma part, je visais le Saloon, au nord de Cholet, et je m'y pose vers 18H20 ; seulement une diziane de Pl y stationnent, mais bizarrement, l'établissement est éteint. Aucun message sur la port, et idem côté répondeur. On va attendre un peu, puis se faire une raison : c'est fermé. Casse croute au camion, pas le choix.

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  • Première livraison 2024
    Direction Cholet
    Avant Bellac, le déluge
    Un coupe de vent, et voilà......
  • Mercredi 3 Janvier 2024
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    Mais quelle nuit ; j'ai failli avoir le mal de mer. J'ai bien cru que j'étais dans les Açores. Ce c'est calmé vers 2H00 du matin, et heureusement. Bien entendu le clac est toujours fermé, alors PDJ au camion, et après 11H01 de coupure, on sort tranquillement du parking ; je serais le second à partir. Pas foule sur la voie rapide qui dessert Nantes, et comme me l'avait précisé Tim, via le site, le périhp est bien fermé, suite aux inondations, juste à la sortie que je dois prendre. 

    A 6H05, je remets ma CMR et mon BL à la réception, mais je ne serais pas invité à entrer dans le hall de déchargement avec l'approche des 7H00. Le pontier est bien sympa, sans être bien bavard, et il est assez efficace malgré tous les documents qu'il doit remplir et coller des étiquettes sur chaque paquet. 

    Je craignais que le prétiph nord (en fait l'A11) soit bondé, mais non, un rapide coup d'oeil sur Maps me rassure. Il pleut toujours, et dire que cet été on manquait d'eau! Je pense à tous les sinistrés du Nord de la France, qui à peine ont ils fini de nettoyer, qu'une autre crue leur tombe dessus. Quelle vacherie! Courage à vous.

    Je rentre dans une petite ZI, juste à la sortie d'un petit village, avec deux miniscules rond points. Ben, on ne va pas vite sur les derniers kilomètres. Je trouve facilement le client, mais je dois d'abord aller sur leur second site, charger les palettes les plus lourdes et encombrantes. Le quai est en pente, de telle façon, que l'arrière de ta remorque vient fracasser le bardage extérieur du batiment : pas le choix. Il est dans un bel état après 3 ans. Merci l'architecte. C'est l'effervescence dans cette boutique. Ils sont bien chargés en boulot, et c'est tant mieux, et je suis le premier camion à venir depuis le début de l'année. A la réception, ils m'ont même demandé si je parlais français (mais dit en anglais)?  Un peu ouais, ai je répondu. A priori, c'est rare!!

    Vers 10h00, je peux prendre le chemin de retour, qui se fera de façon identique qu'à l'aller. Malgré que je sois complet, je ne suis pas lourd (inf à 5T), ce n'est pas le top au freinage, ni dans les ronds points, surtout avec cette météo humide. Dans Bressuire, je m'arrête rapidement pour mettre à chauffer ma blanquette de veau carotte dans ma chaufferette. C'est un peu long ; je compte généralement 45 mn, voir une heure. Après Poitiers, il est temps de couper avant que le chrono hurle. La blanquette est chaude, tout bien. Une reinette du Pilat, et on reprend la route. Pas de café ? Ben non.

    Je dois m'arrêter sur la RCEA pour un problème de bâche. Cela souffle pas mal, mais je ne me doutais pas qu'en remontant dans le camion, le vent puisse "emporter" ma porte. Elle est partie pour se mettre à l'équerre par rapport au tracteur dans un fracas incroyable. J'ai bien cru que je la prenais sur les pieds... Non, mais elle ne ferme plus, ou alors, très mal. J'informe Cindy de mon problème et mon souhait de m'arrêter au garage de St Pourçain. Elle les prévient. Lorsque j'arrive, on m'annonce de suite que je ne suis pas le premier à qui celà arrive. Bon, suis moins con comme ça, mais ce n'est pas rassurant. Diagnoqtique : prévoir un passage en carroserie. On me démonte un caché  dont les supports ont cassé. Le camion n'a pas un an!!

    Je profite de mes 45 au dépôt pour y prendre ma douche. Je papotte avec un chauffeur de la région de Lens, puis il est temps de finir mes heures. Stop au relais des Favières à l'Hopital sur Rhins, après Roanne. Le parking se remplira rapidement. A 20h00, les camios se garent dans la rue.

    Je n'aurais qu'une petite heure de volant pour arriver à destination. L'entrée du client ne me parait pas très large ; on verra bien.

     

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  • Pressé le Rital, il m'a mis un vent.....
    Aire sur l'A6
  • Jeudi 4 Janvier 2024
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    Bien dormi, et c'est rare pour être signalé. Même si j'étais réveillé avant le réveil, j'ai replongé, et c'est affectivement la sonneire qui me sort de la couette. 

    Vers 7HH00 et des broutilles, je quitte mon parking. Je récupère l'A89 rapidement, et je sors à Tarare est, pour rejoindre la petite ZI de Bully. Effectivement, c'est une petite ZI. Un Pl ne corise pas une voiture dans la rue du client. L'entrée doit faire 4 m par plus, mais en y arrivant à l'équerre, ca doit être serré. C'est malheureusement ce que me confirme les gars des ateliers ; c'est fin. Bon, je vais faire demi tour en bout de la ZI pour entrer "à main". Bon, c'est effectivement fin ; la sortie en marche arrière va être, on va dire "amusante". Masi d'ici là, on débâche pour vider mes grosses palettes, et l'ensemble des accessoires. En 20 mn c'est torché. Il faut se coller à la sortie. Etant donné que je ne suis pas garé face au portail je m'aligne et en y allant doucement, j'approche les essieux de ma remorque au plus près du pilier intérieur. Incroyable, je ressort tout bien nickel.

    Ma suite : retour au dépôt, pour un chargement de deux bobines pour le 95. 

    Au dépôt, je croise Maewa qui remarque immédiatement le défaut sur mon tracteur. Elle me précise qu'au dépôt de Veauche, trois tracteurs sont impactés, avec les deux de St Pourçain ; combien sont ils à Thiers?

    Mes bobines sont sanglées, je complète avec 150 L de GO, on ne sait jamais. De memoire, je quitte le dépôt un peu après 11H00. Montée classique par l'A6. J'hésite à prendre le Morvan, mais comme je vise le parking sécurisé de Reau, il me semble que je serais limite pour passer en 9H00, et surtout, je souhaiterias passer avec moins de 13H d'amplitude, alors j'opte pour full autoroute. Ma conso sera d'ailleurs intéressante, car avec 25 T de chargement, je couperais le soir avec une moyenne de 28 L, et bien entendu, je suis en dessous des 9h00, pour 35 mn. Génial : 13, donc 11......hein!! mais si vous avez compris.

    Logiquement la 104 devrait passer correctement demain matin pour monter au Thillay. Au regard du flot important de VL qui remontait sur la région parisienne, il semblerait que celà devrait être correct. Enfin, la RP.....on verra bien.

     

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  • A5 vers Melun, avec un E
    Mon chargement du matin
    La Rochepot
    Pause à la Rochepot
  • Vendredi 5 Janvier 2024
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    Le parking de Réau n'était pas plein hier soir. Depuis mon emplacement, on entendait bien le bruit continuel des frigos garés un peu plus loin. Je pense qu'il y a autant de lapins que de camions.

    Petit déj au camion, et puis après mes 11h00 de coupure, je peux aller affronter la 104 pour me rendre au Thillay. Pas de mauvaise surprise, cela roule super bien ; les 64 Kms qui me séparaient de ma destination se feront en 51 mn. Mauvaise pioche à l'arrivée, il y a déjà 6 camions en attente, mais je serais rapidement soulagé d'apprendre que je serais le second à vider, car les autres sont destinés à d'autres hall de l'usine. Et effectivement, ils quittent le parking les uns après les autres. On me demande d'entrer au hall 8 ; c'est un peu délicat, car il y des camions dans tous les sens et qu'il fait encore bien sombre. A priori, c'est ma semaine de manoeuvre. Je n'avais pas enlevé mes sangles, mais le temps que le pontier se prépare j'ai largement le temps. C'est lui qui me chargera au hall 7 pour la bobine "non conforme". Je sors du hall, passe en bascule, puis on recule à contre main pour entrer dans le hall 7. Le temps que j'organise mes plancher, mon pontier arrive, place ma bobine. Je referme mon toit pour la seconde fois en 10 mn, puis je dois me rendre au hall 5 pour les plaques.  Re-manoeuvre au milieu de camions essentiellement Belge! Au hall 5, je serais chargé en latéral. Et bien, j'ai touché à toutes les bâches sur ma remorque en l'espace de 30 mn.

    Je n'avais pas sanglé ma bobine ; deux sangles par dessus (elle ne fait de 7T), et deux tours morts sur mes plaques, et on peut repartir ne passant bien sûr en bascule. Je suis encore pour une manoeuvre à contre-main. Bon pour celle çi, il y a déja moins de camions.

    Je jette un oeil sur Maps. Impec, alors je descends par la même route. J'avais envisagé de récupérer la N3 (je crois) pour prendre Meaux, puis la 36 direction Melun (Me, et non pas Meu.....).

    Je ne sais pas si je sens l'odeur de l'écurie, ou la durée des appels téléphoniques avec des collègues, mais je ne vois pas le temps passé. Si bien que le tachy me rappelle une fois passé Arnay le Duc, que je dois m'arrêter pour satisfaire certaines obligations règlementaies. Je me pose avec un très léger dépassement à la hauteur de la Rochepot. Magré le soleil qui pointe, il y fait bien frais, mais la coupure repas et dégourdissemnts des jambes est du leilleur effet pour la dernière ligne droite qui m'emmènera jusqu'au dépôt. 

    AU dépôt, je ne ferais qu'un seul hall pour décharger mes deux lots, puis, étant donné que je charge une bobine d'un poids supérieur à 20 T, je serais chargé en extérieur. Une fois passé à la pompe pour le remplissage des réservoirs, je stope à la hauteur du karcher et de la brosse. Ma cabine est vraiment dégueulasse. Un bon lavage manuel, surtout qu'à cette heure, ersonne n'est là pour vouloir la place. 

    Une fois parqué pour le weekend, je passe côté remorque pour sangler en central et par le dessus ma grosse bobine, on range le camion, et il est l'heure de se rentrer à la maison.

    Lundi, je comence par la viste médicale, puis je n'aurais qu'à rouler au plus près de ma destination, soit Montaigu en Vendée.

    D'ici là, passer un bon weekend.

     

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  • Pas de bruit, stp, je dors....ingrat
    Vers Roanne
  • Lundi 8 Janvier 2024
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    Ce matin, il a fallu déneiger la voiture. Il n'y avait pas non plus 50 cms dessus, mais pas loin de 2 cms. Le moteur de ma porte de garage a rendu l'âme vendredi soir lorsque je suis arrivé. Je l'ai déposé mais pas eu le temps de voir si j'étais en capacité de le réparer.

    Direction la visite médicale d'embauche....si si. La plaisanterie a bien pris une heure. Je savais que j'avais perdu un peu au niveau de la vue de près, mais j'ai eu la surprise que je commençais à être dur de la feuille.

    A 9h40, je suis au dépôt. Dès que j'entre dans la cabine, je n'hésite pas, je démarre la camion. Il y fait un froid de gueu. Bon il démarre, pas comme celui de Maelys qui fait des siennes, et qu'il l'a planté au mauvais endroit dans la traversée de Givors. A l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais pas de quoi souffre le jeune frère à mon camion. Si c'est de famille!!!

    Je n'ai qu'à rouler ce jour, puisque je livre demain matin juste à côté de Montaigu en Vendée, et non pas Montaigu la Digue, la digue. Enfin, vous voyez.

    Lorsque je sors de l'A89 à Balbingy pour prendre la nationale direction Roanne, il y a un carton juste après le péage. Une VL a mangé la parapet. La parapet n'a rien à voir avec Montaigu, la Digue....A mon avis, on a perdu Mich! Je suis donc prudent, car le secteur Roannais est toujours délicat. La température est proche des  -3°C, et il ne me semble pas que la route ait été traitée. J'y vais donc cool, pas comme le Scania de chez Bonin. Avant d'attaquer la descente, j'aperçois 2 ou 3 camions au loin ; il me semble être mal garés à l'approche de la descente. Je ralentis d'autant plus. Arrivé à leur hauteur, je comprends de suite. La route est verglacée sur la file de droite, complètement givrée sur la voire lente, et à moitié propre sur la file de gauche. Je ne peux plus me garer ; pas le choix, il faut y aller. Heureusement, j'étais en dessous des 20 km/h, et j'ai joué sur le rétrogradage pour abaisser encore ma vitesse. C'est très mauvais sur 800/1000 m, pas plus. Mais c'est bien long tout de même. Les deux camions qui me suivent prennent leur distance ainsi que les trois voitures. Lorsque cela s'arrange, je reste à la même vitesse, et je la joue prudent, sait-on jamais. Les deux confères me dépassent, plus loin, je reste sagement en dessous des 50. No pb, jusqu'en bas. Une voiture est en cours de dépannage : elle aussi a été gourmande avec le parapet.

    Je n'aurais plus de problème sur la route, malgré qu'à la hauteur de Guéret, la température était franchement très basse. 

    Je coupe sur la RCEA à l'aire de repos après l'aire des Vérités. Repas et café chaud, ca fait du bien.

    La montée est un grand classique : Bellac, Poitiers, Bressuire, et je tente une variante en montant jusqu'à atteindre l'A87 à Cholet pour prendre la direction de la Roche sur Yon. 

    Un coup de téléphone à l'ami Chouchen pour lui souhaiter HB, et il me signale qu'il va couper vers les Herbiers. Je ne couperais malheureusement pas là bas, car je passe à la sortie avec juste 9H00 de guidon, alors autant consommer au max la 10 entamée. Je coupe donc devant mon client, et je file à pied au Relax pour un bon plat chaud. J'ai bien fait de me garer dans la ZI, le parking est blindé. 

     

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  • On vide dans le hall
    Après MELLE
    A l'arrache sur le rond point
  • Mardi 9 Janvier 2024
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    Aucun bruit dans la ZI cette nuit, hormis un camion qui est passé un peu vite et un peu près de ma cabine. Bref, c'et large, et le mec te fôle pour te faire chier....Normal quoi!!!

    A paritr de 6H00, les ateliers sont ouverts, mais leurs camions de livraison ne sont pas encore partis, et le hall de déchargement n'est donc pas disponible. De toute manière, je m'étais annoncé pour 7H00. Un peu avant, je vais à pied prévenir que je suis là, puis le dernier camion sort et je peux entrer. J'avais retirer mes sangles dans la rue, alors, il ne faut pas longtemps pour soulever ma grosse bobine. Le tracteur fait ouf lorsque que le palan soulève la bobine. Je papote un peu histoire de rester dans le hall pour au moins 15 mn. 

    On part charger en dessous de la Roche sur Yon, un complet pour St Pierre de Chandieu, à livrer mercredi matin. Sur le trajet, notre ami Belge, Jo me rappelle ; mais il est encore à quai à Montaigu. Il ira charger à Niort ; un fois chargé, ce sera un point de passage pour me rentrer sur le Rhone, alors on décide de s'informer de nos avancements respectifs.

    Passage en bascule à l'entrée chez le client. Peu de camion, sur le parking, mais j'ai pu voir que le site était bien garni dans les différentes 'gares" de chargement. Pour ma part, je n'aurais que deux gares à faire, dont une avec 25 palettes. Ouf, je respire, mais j'y passerais bien 2H00. Je tombe sur deux caristes bien sympa ; d'ailleurs, je n'ai pas souvenir d'être tombé sur des bougons. Pas de vent, mais un vent qui est bien glacial. Tu es content de bouger les planches et tirer la bâche, ca réchauffe.

    Lorsque je quitte le site j'appelle Jo ; il va partir de Niort, c'est loupé pour une croisure. Dommage.

    Alors, je stoppe sur une aire un peu avant Niort pour un petit repas léger. J'ai pas mal de route à faire, je n'aime pas les "gros" repas. Niort, Melle, Confolens, Bellac, et on retombe sur la RCEA. Je dois couper 30, mais je loupe la première aire de repos ; à force de bavarder!! La seconde aire (l'aire des Monts de Guéret) n'a qu'une dizaine de places, et c'est blindé. La voie s'accélération possède déja un file impressionnante de PL, alors j'échoue sur le rond point. A peine garé, que je pense me faire sortir par la gendarmerie qui passe, mais non, je peux finir tranquillement ma demie heure.  Je voulais profiter de ma pause pour prendre mon bain, mais c'est parti remise. Arrêt au dépôt de St Pourçain, 15 mn chrono qui ne serve à rien, mais qui permette de me sentir propre. J'ai une 1H10 pour cloturer ma journée, alors autant la tirer au max. Et le max ce sera le relais des Favières avec 8H55 de guidon, et sur une amplitude de 13. Que demander de plus : une onze.

    Mon programme après avoir vider ; chargement au dépôt pour Carquefou.

     

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  • Ambiance hivernal
    Entre Bellac et Poitiers
    Enfin posé et dans l'attente de l'arrivée d'Olivier
  • Mercredi 10 Janvier 2024
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    Après un pain au chocolat accompagné d'un grand café, je prends la route à 6H45. J'hésite à passer par Givors : 27 kms de plus et bouchon à prévoir sur le pont plus la rocade est. Alors je me décide de passer par l'A89. La descente de Rillieux passe très bien, juste un ralentissement vers le stade des Lumières. Dudu est derrière moi, mais il n'aura pas l'occasion de me dépasser.

    Sur le parking du client, c'est assez venté, et donc il y fait très froid. Heureusement, les deux caristes sont très rapide. On prend le temps d'un café, histoire de se réchauffer. 

    La rocade passe bien, si bien que je suis au dépôt vers les 10h00. Je suis le seul à rentrer dans le hall des tôles plates. Je charge pour la même destination que le début de la semaine dernière, soit Carquefou. En passant au bureau pour les nouvelles attestions d'assurance et autres documents mis à jour, Cindy me tend un papier. Vous savez celui où il y a un petit drapeau français au milieu en haut de page. La cinquième prune....

    Je déteste Cindy, d'ailleurs c'est elle qu'il l'a dit "tu vas me détester".

    Mes plaques sont sanglées, un 250 l de GO en complément. Je suis chargé à la limite ; autant dire que j'aurais bien besoin des 500 CV pour ressortir des ronds points.

    J'ai quasiment 3H00 de volant quand je quitte le dépôt. Avec un RDV sur le créneau 7/8 H, il ne va pas valloir mollir. Autant dire que les pauses seront minimalistes, sauf celle de la douche au dépôt de St Pourçain qui me prendra 20 mn ; la faute à mon démélant à cheveux, j'ai toujours un peu de mal à l'appliquer.

    Après Bellac, on se croise avec l'ami Pierrot; j'avais pu voir qu'il était dans les environs de Poitiers, et je pensais bien qu'il descendait rejoindre la RCEA. On passe un bout de temps au téléphone.

    Je monte par la même route qu'en début de semaine. Sur le trajet, Olivier m'appelle. Il monte à Montaigu et me demande où je coupe ce soir. Dans mes espoirs les plus fous, je pense atteindre Poitiers. Il a les heures pour y aller et même largement dépasser. Il m'apprend par la même occasion que nous rechargeons au même endroit à Nantes, ainsi que le petit nouveau (35 ans), Yohan, que j'avais justement croisé semaine dernière. On se tient informé de nos avancemens. Je passe Poitiers alors que mon compteur journalier m'indique 9h20 ou presque. Il y a un relais à 38 Kms juste avant Parthenay, alors ca se tente. A 19h45, fin des opérations avec 9H59 de guidon. 

    Demain je pense avoir moins de 2H30 à faire pour me rendre à Carquefou ; je devrais pouvoir arriver dans mon créneau.

    Apéro et repas avec Olivier, puis un troisème chauffeur de Thiers qui a reconnu Olivier pour l'avoir déjà croisé chez des clients. On rejoint nos cabines respectives. En traversant le parking PL, c'est une symphonie de webasto. Comme un con, j'ai oublié de l'allumer en partant diner. Bon, il n'y a pas 100 m3 à chauffer, ca va vite!

     

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  • On va en prendre qq bouts
    Je sous traite mon sanglage
    Une triplette à Bellac
  • Jeudi 11 Janvier 2024
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    A 5h00, je suis le premier au troquet pour un grand café pain au chocolat. A 5H25, je sors lentement du parking et Olivier me suit. Il me suivra jusqu'à Cholet. L'entrée par le sud de Nantes passe relativement bien, avec un bon ralentissment lorsque l'on croise le périph sud, et c'est à 7h35, que je signe mon arrivée sur le parking du client. 

    A 8h30, je suis en place dans la hall et c'est le même pontier que la semaine précédente qui s'occupe de moi. Rapide ce jour, puisqu'à 9HH20, je ressors du hall.

    Mon rechargement est à la hall XXL, dans le secteur de la Beaujoir. J'ai un passage au rouge sur Maps, mais n'ayant de 3.5 kms à faire entre les deux clients, pourquoi chercher un itinéraire bis, surtout qu'il n'est pas si rouge que ça. Les ronds points sont minimalistes autour de centre des expos ; c'est pas comme si des camions passaient là, n'est ce pas!

    Nous sommes donc trois du dépôt à charger, et nous arrivons les trois dans le même quart d'heure. Nous chargeons des tribunes démontables entre Nantes et Eurexpo Chassieu.

    Chargement à l'intérieur, sur de la moquette excusez du peu! mais accès bien merdique car il y a d'une part beacoup de mouvement d'engins de manutention, et que la cour, déja pas grande est bien encombrée.

    Olivier entre le premier, et le chargement ne prend pas plus de 30 mn, sans doute. A trois pour ouvrir les bâches, jeter les sangles, mettre les cliquets et refermer, c'est le top.

    Puis c'est mon tour, et c'est encore plus rapide, car mes colis sont beaucoup plus longs. Ce sera pour Yohan que le chargement sera le plus long, mais notre petite brochette de trois camions prendra le chemin du retour vers 11h30, de mémoire. Nous avions pratiquement le même temps de route, à part Yohan, mais il a une cartouche de 10 dans le tiroir, donc celà revient au même.

    C'est dingue, mais jusqu'à Poitiers, nous nous sommes suivis sans trop de problème ; c'est après que nous avons joué de l'accordéon, mais une pause de 45 à Bellac, nous permettra de nous retrouver. D'ailleurs, pour ceux qui aiment couper en ZI, suivez l'adresse d'un Gamm Vert, il y a beaucoup de place pour se garer la nuit. Olivier souhaite couper au dépôt de St Pourçain, Yohan aimerait y passer pour voir les installations (sanitaires et pompe), alors, comme je ne pense pas pouvoir aller bien plus bas, c'est ok, go sur le pays d'origine de Lajoinie (me semble t-il?).

    Je cloture la journée avec 8H35. Demain, après mon déchargement, je file direction Meyzieu pour Loriol, puis je "devrais" remonter au dépôt pour des bobines à livrer sur Tours, chez un client que je n'ai jamais fait.

     

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  • Café avec Olivier
    Mon Dakar à moi
  • Vendredi 12 Janvier 2024
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    A 4H00, il m'etait impossible de fermer les yeux, alors j'ai repris ma plume, ou du moins mon clavier pour écrire la journée d'hier. Mon labeur fait, c'est un bon café avec tartine de confiture qui m'a permis d'aller affronter le froid de l'Allier. - 5° C ce matin, et les voitures sur le parking sont bien givrées.

    C'est avant 6h00 que le chef de convoi, Olivier, quitte notre dépôt, suivi comme son ombre par votre serviteur. Par contre, dès le second rond point, il prend une bonne distance, la faute à deux trois camions qui se sont insérés entre nous. Vers Roanne, Olivier me laisse le ratrapper, et on attaque le Pin Bouchain. C'est la première fois que je passe par là en PL, sans doute la dernière, car j'ai trouvé la descente bien longue, surtout par ces temps hivernaux...

    Olivier souhaite couper pour un café, alors je l'accompagne sur l'aire de Mionnay. Requinqué, l'ami Olivier repart de plus belle jusqu'à Eurexpo, mais il se plante à l'intérieur ; heureusement, j'étais vigilant et l'ai vite klaxonné. Il est bon pour faire une bonne marche arrière. Ca le mate!

    Un peu d'off road pour atteindre la zone de stockage, avec juste un quiproquo à l'arrivée. Cindy nous appelle pour aller livrer au siège du client à  Brignais, et c'est la cargaison de Yohan qui serait attendu ici!! Bon, comme il nous reste 300 m à faire, autant aller voir le client. Tout va bien, on décharge ici.

    C'est un peu plus long à vider qu'à charger, mais je quitterais Olivier vers 10H15, afin d'aller charger à Meyzieu. Lui descend charger au dépôt, je peux le laisser seul, il ne sera pas en retard.

    Je n'aime pas trop aller charger là bas ; j'ai toujours eu des soucis : soit un temps d'attente infini, soit de problèmes de référence... Et ce jour, c'est un cariste mal luné. Il gueule dès que je n'arrive pas à scaner les étiquettes. Elles sont toutes mal colées, si bien que le code barre est illisible pour la scanette. Le summum sera sur deux palettes où la scanette hurle un défaut "data is out". Je lui montre, il gueule, mais n'arrive pas non plus à lire les étiquettes. Je me permets de lui signaler à nouveau qu'il y a un message, mais d'après lui "on s'en fout". Si tu le dis....Sauf que mon garçon, on ne s'en fout pas. Et supporter de l'OM, réfléchis un peu...tu t'es planté dans les références de deux palettes, donc la scanette n'en veut pas. Allez retourne à la niche. Affaire réglée.

    En rentrant, je passe par QRO Corbas pour un bain turc pour le Ford, normal quoi. Je croise Patrick là bas. L'ensemble ressort vraiment nicjel. Je n'étais jamais allé sur ce site, mais toujours sur le site de SQF. Franchement, le boulot est bien plus soigné et le hasard total ma fait prendre la piste N°1, et d'parès mes collègues, c'est celle à privilégier.

    Il ne me reste plus qu'à passer au dépôt, remplir les réservoirs, refaire le niveau du lave glace ; en hiver, c'est toujours assez précieux.

    A 15H00, je cloture ma semaine.

    Ce soir, nous avons le repas de Noel du dépôt. RDV à 19H00 à Chasse sur Rhone, où je ferais connaissance avec M et MME COMBRONDE, qui représentent ce soir la société.  

    Merci de vos comentaires et surtout de nous lire.

    Bon weekend au coin du feu.

     

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  • En attente à Loriol
  • Lundi 15 Janvier 2024
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    Avec un RDV à 8H46, il ne s'agit pas de se louper. Et oui, avec une telle précsion de RDV, c'est sans doute la NASA...Il n'est pas encore 7H00 lorsque je franchis le portail du dépôt. La traversée de Vienne, en fait surtout le pont du musée, est bien chargée. Il me faudra attendre 3 feux pour pouvoir accèder au quai le long du Rhône.

    A 8h20, je tire le frein de parc chez la client. Impec, je vais chercher mon BIP, et retourne au camion. Le temps de me faire couler un café que mon bip vibre. Impec, la semaine commence bien. Mise à qaui, et lorsque je descends, j'entends déja un fen rouler dans la remorque. Je pose mes papiers, et donne mes clefs. Quarante minutes plus tard, les clefs reviennent dans ma poche.

    Désormais, je dois remonter au dépôt pour charger, comme prévu pour le secteur de Tours. Mon lot à prendre : 4 bobines pour 26T.

    Personne dans le hall, et Momo a déjà préparé les bobines ; elle m'attendent sagement à proximité de la zone de chargement. Le temps de chargement et de sanglage me prendra un peu plus de 30 mn : tout bien aussi.

    Je n'ai plus qu'à rouler désormais. Je monte par la N7 jusqu'à Bourges, avec une petite pause de 15 mn avant Moulins, histoire de casser une petite croute, et trente avant Bourges, histoire de contenter MME RSE.

    J'hésitais à monter plus haut, mais je devrais placer une 10, alors autant la garder pour un autre jour. Demain, une fois vide, je recharge aussi sur le secteur de Tours pour Veauche.

     

  • Photos
  • Une cour bien chargée
    Il n'a pas vu un train depuis bien longtemps
    Climat hivernal
  • Mardi 16 Janvier 2024
  •  

    Hier, j'ai eu la chance de croiser un chauffeur de Tourraine Trps. Il m'a expliquer comment me rendre dans la ZI de Luynes, et surtout de ne pas suivre les indications du GPS. Ses explications seront limpides. Je le remercie, j'ai pu y aller les yeux fermés ; en fait, non, tu as intérêt a avoir les yeux en face des trous car dès que tu quittes la departementale principale, c'est rock'n roll. On croise juste avec une voiture sur les 4/5 derniers kms. Et quand on voit le ZI, on se demande comment ca peut bien se passer  tous les jours.

    Bref, je suis à 8H00 dans la cour du client qui apparait bien encombrée de camions. J'en compte 5 depuis l'entrée ou je décide de me garer. Je pars à pied. Je rencontre le resp du magasin, une personne peu aimable, qui me fait comrendre que je dois attendre, et pis c'est tout. On sent bien la personne qui aime le dialogue, quelqu'un d'ouvert, accueillant, arrangeant. Non, je déconne c'est un con.

    Alors je pars enlever mes sangles ; j'en profite pour essayer mon enrouleur. Génial ce truc, même si cela ne fait pas de "jolis" rouleaux, c'est d'un pratique, et rapide surtout.

    De retour dans la cabine, webasto direct et café avec une p'tite papillote, puis une pomme du Pilat. Le temsp passe ; un Portman sort du hall des bobines, alors naivement, je pense que je vais pouvoir entrer, et je retourne voir mon con. Il m'ignore totalement. Devant mon dépit, un gars vient me voir et me signale que je vais devoir encore attendre malgré que le hall se soit libéré. Et oui, ils font désormais garer les camions qui vident par côté en les plaçant désormais devant la porte du hall!!! Le connard. Devant tant de gentillasse et de bienveillance, je ne peux que m'inclier et retourner sagement dans mon camion. Je fais wouaf wouaf, tel un petit chien bien poli, mais sans remuer la queue. Mais par vengeance, j'irais tout de même pisser contre leur mur. C'est con, je sais, mais ca soulage....et dans les deux sens! Retour au camion, où je finis enfin le bouquin attaqué il y a un mois.

    Un peu avant 11H00, le dernier camion part (presque 2h00, pour le vider de 10 lots de fer plat....). Lui était arrivé hier à 16H00. Je reste dans ma cabine, toujours en position wouaf wouaf. Un gars vient me chercher pour que j'entre dans le hall. Inutile de préciser que j'ai pris mon temps ; désormais ca ne sert à rien de courrir et de s'énerver. 

    Trente minutes pour vider à la pince quatre bobines ; ici c'est sans doute un record. Alors en me dirigeant sur la ZI de La Riche, je pense que c'est mort pour charger avant midi et que je fais devoir attendre 13h30 ou au délà. Et ben non, les gars me demandent si je veux être chargé de suite. Ca m'arrangerais, car j'ai perdu beaucoup de temps ce matin. Pas de pb, on fera notre pause à 12h30. A 12h20, je suis en train de fermer la caravane.

    Voila, je suis debout depuis 5H00 ce matin, et je n'ai que 2H30 de volant. Par contre, l'adresse de livraison ne me plait pas : entre le nom de la ZI, le nom de la rue et le nom du dépôt ; j'ai trois informations, et elles se contredisent.

    N'étant pas très lourd (15 T de charge), je décide de passer par Loches. Après Montaigu la digue, etc ...., voilà les belles paires... Mais on s'égare.

    Généralement, quand j'ai une journée qui commence un peu comme celle de ce jour, j'ai une potivation moyenne au volant, et je trouve rapidement de la lassitude. Et ben ce jour, que dalle. Vas y fonce petit Padawan (c'est Dudu qui m'appelle comme ça). Je devais avoir les crocs contre le resp en chef de la réception de ce matin. Si bien que c'est le chrono qui me rappelle à l'ordre une fois que j'ai enquillé l'autoroute à Montmarrault. L'aire de repos arrive à point nommé. Go à la douche, ce sera ca de fait pour ce soir, mais ce n'est pas le grand luxe là bas.

    Je contacte Cindy pour le programme à venir. Une fois vide, je recharge en bobines pour le 79 et le 85. Deux clients différents en bobines, voilà que je fais du multi lots......26 T les deux bébés. Par contre, elle n'a pas pu avoir d'info pour ma livraison à Andrézieux.

    J'ai ma claque un peu après Lapalisse ; je ne pouvais aller jusqu'au dépôt de Veauche, alors je couperais à mon Avé Maria à moi (pour comprendre, il faut être un assidu de FDR, n'est ce pas Mich?), c'est à dire Le Relais de Favières.

    A table, je dinerais avec Tanguy, qui nous lit et que j'avais déja rencontré ici même. Je rencontrerais aussi Andréas, un ancien affrété, qui roule désormais pour le siège à Thiers.

     

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  • La Brinx s'entraine sur circuit
    Pause dans l'Allier, toujours un climat bien hivernal
  • Mercredi 17 Janvier 2024
  •  

    On ne s'affole pas ce matin ; logiquement, je n'ai RDV qu'à 10H00 à Andrézieux. J'ai décidé d'y aller bien avant 9h00, et de me présenter au dépôt qui est référencé. On ne s'occupe pas de l'adresse ni du nom de la zone industrielle. Et bonne pioche, c'est bien ici. Peu de camion à quai, alors, on m'accepte immédiatement. Cool ça, non. En 20/30 mn c'est réglé, alors go direction le dépôt de Loire pour y charger mes bobines.

    Je ne rencontrerais aucun chauffeur au dépôt, si bien que je suis chargé immédiatement. Je fais décaller le seconde bobine sur les essieux de la remorque. Passage au stand pour un complément de GO à la hauteur de 250 l ; on ne sait jamais. En fait, je ne remplis que le réservoir de droite. Cindy m'indique que nous sommes trois à monter sur Montaigu, mais mes collègues n'ont qu'une seule bobine chacun, mais très lourde.

    Je file dès les formalités remplies. Les températures sont plutôt clémentes sur le secteur, et parfois le ciel est mêm ensoleillé, sauf sur le Roannais, où des nappes de brouillard font leur apparition.

    Je stope pour mes 45 à l'aire de l'Allier, et je vois le camion de Najib, rideaux tirés. En sortant de l'aire, un Renault de la boite lancé sur la file de gauche me dépasse. C'est Olivier. On se suit jusque sur la RCEA, mais après il fait parler le couple du Renault dans les faux plats. J'ai pourtant 2 T de moins et dans chaque faux plats, il me dépose. 

    A Bellac, direction Confolens, puis Pressac, Civray, Melle, et en 9H30, je peux me poser au sud de Niort, à quelques enjambées de mon premier client.

    Une fois posé, je regarde mon programme qui est arrivé. Oulah, trois ramasses pour descendre, et toutes dans des petites zones industrielles. Trois ramasses entre le 85, 37 et 36.

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  • Montreuil Bellay
    On charge
    et on sangle
    de la pierre et de l'ardoise
  • Jeudi 18 Janvier 2024
  •  

    Je ne suis qu'à 8 kms du client. Je quitte mon parking-hotel vers 6H30. Le camion est à peine chaude, quand j'arrive devant le client. L'usine parait récente. Il y a de la place pour circuler, et le déchargement se fait dans un hall au milieu des machines. Pas trop bruyant ce hall, et il y fait plutôt chaud. Sans doute la présence des machines de découpe! En 14 mn, je suis de retour dans la cabine ; bien entendu, j'attends 60s, ca s'est fait.

    Je monte sur Montaigu, full autoroute ; autoroute que je prends à 3/4 KMS après mon point de livraison.

    J'eesaie de joindre Olivier lorsque je suis à 15 mn du client, mais il ne décroche pas. Et pour une bonne raison, il est dans le hall avec Najib, et ils sont en train d'ouvrir leur toit. Et les gars, vous avez un peu de retard, non!! chut.....Celà me laisse du temps pour dessangler m bobine, mais je ne range pas mon matériel, je le roule simplement. 

    D"sormais, place aux ramasses. Et j'en ai trois à faire, entre le secteur de Cholet, à côté de Saumur et un peu avant Chateauroux. Oup's, il ne va pas falloir molir. Alors GO, petit bolide. Un petit 50 kms à faire pour me rendre à ma première rammasse, chez un fabricant d'engins agricoles. A la base, je ne savais pas ce que je chargeais. J'avais juste un poids et un métrage. En fait, je charge une machine qui permet de broyer les bottes de paille et la pulveriser par côté. Cette machine est utilisée dans les stabulations. La personne qui charge est sur un autre site. Dans l'attente café + biscuit.

    Nous sommes deux à charger. Le gars utilise un fen pour pousser la machine dans la remorque. Il y a cinq points d'ancrage pour fixer la machine, mais ce n'est pas simple que de les atteindre une fois la machine en place. Je demande à mon contact de vérifier mon sanglage, c'est bon ; il est midi quand je ferme les portes.

    J'aurais bien aimé partir trente minutes plus tôt, mais bon. Alors go direction Loches. C'est la deuxième fois de la semaine que j'y passe. Deux, ca fait la paire et à Loches, ca fait donc.....

    J'ai 130 Kms jusqu'à ma seconde ramasse, pour du matériel de construction, à destination de SQF. A mon arrivée, à 14 h20, on me signale que ma référence n'est pas bonne, et qu'il n'ont pas de site sur SQF. Je réponds que c'est un centre de formation. La dame me regarde, et vérifie. Ah oui, vous avez raison, vous connaissez? Bien sûr, j'ai livré le poste de transformation quand le site a été crée. Deux palettes, mais 40 mn tout de même.

    Près de 100 kms me séparent jusqu'à la troisième et dernière rammasse, 20 kms avant Chateauroux. La boite ferme à 17h30. J'y serais avant 17h00. Le client possède deux sites, et il faut charger sur le second. Vous avez un petit camion. Oui, mais de 44 T. Hein.....Ah ben, je me suis garé dans une petite rue, après de savantes manoeuvres, puis ils ont fait les voyages avec leur fen....pas le choix. Les gars étaient chaud bouillant, alors j'ai eu juste le temps de vérifier la sanglage de ma machine agricole et d'en jeter deux sur le derniers lots.

    Un peu plus de 3h00 à rouler. St Pourçain et le dépôt Combronde me parait être une bonne option. Avec 16 mn d'avance sur le maxi que je pouvais faire, je me gare face à la porte de la douche. Elle fera du bien. Mais, on va vérifier les tensions des sangles pour la machine agricole.

    Demain, décollage vers 6H00 pour Montbrison, puis SQF, puis Roche.

    A priori, je recharge vendredi au dépôt pour Montaigu.

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  • Avant d'arriver chez le concessionnaire
    On vide avec les moyens du bord, mais efficacement
    C'est laaaaaarge
    Un chargement plus classique pour moi
  • Vendredi 19 Janvier 2024
  •  

    Il a bien fait froid cette nuit dans l'Allier, j'ai du remettre le chauffage vers 2H00 du matin. Au réveil, un petit -2° C s'affiche au tableau de bord. On démarre tranquillement. Entre Lapalisse et St Martin l'Estraux, un frigo espagnol est couché au delà de la BAU. Sans doute que cet accident a eu lieu dans la nuit. Au niveau climat, je n'aime pas trop le coin entre Lapalisse et Saint Etienne ; on y retrouve souvent, verglas, brouillard, neige, pluie verglaceante. Alors, je roule prudent et plutôt en dessous des vitesses autorisées. Je n'emmerde personne, il n'y a aucun camion derrière moi. Peinard jusqu'à la bifurcation entre A89 et A72, où un gros con de chez Rousson, me double comme un taré au niveau du retrécissement des voies. Si je ne freine pas et donne un coup de volant en direction de la BAU, c'était carton assuré. Si tu me lis, tu es un CONNARD. Franchement eu peur, surtout que les bas côtés n'étaient pas très propre au petit matin.

    J'arrive soulagé à Montbrison, dans une petite rue pas trop destinée à la circulation de nos camions. Je dois m'aligner face au portail pour y décharger ma palette, et il faut attendre 8H30, heure d'ouverture. Bon, les gars sont bien sympas, même si ils ne m'ont pas proposé de café, alors que j'étais gêlé et qu'ils en buvaient tous.

    Go SQF, pour le centre de formation et de recherche. C'est drôle, c'est moi, qui dans mon "autre vie", ai vendu le poste transformation lors de la création de ce site, il y a bien entre 17 et 20 ans.

    C'est bien étroit là bas. Sans galérer, on y va cool pour ne rien accrocher. On comptait vider par l'arrière. mon cul Paul, on ne peut pas les prendre ; je susi obligé de me déplacer. Alors on décharge côté droit, puis je me gare plus loi, et on décharge côté gauche. Mais c'est rapide. Malheureusement, je n'ai pas pu couper sur place, alors qu'il ne me restait que 5 mn !!grgrgr. Pas glop, tout ça.

    J'appelle mon concessionnaire agricole ; il ferme entre midi et 14h00. Alors, on convient que j'y arrive pour l'ouverture. 

    Je profite dans mon temps libre pour préparer mes affaires du vendredi soir, ranger la cabine, nettoyer l'intérieur du camion. L'intérieur des portes est à faire, mais il fait trop froid pour utiliser de l'eau et donc se geler les doigts.

    Vers 13h15, j'en ai marre d'attendre et je souhaite aller au plus vite devant chez le client et effronter ma "peur" des petites routes. Je passe par la D36, jusque là tout va bien, puis à un rond point la D126 ; ca va aussi jusqu'à atteindre le village de Roche. Les 2 à 3 derniers kilomètres, c'est virage à l'aveugle sur virage à l'aveugle et tous sont à prendre bien large. Suis prudent. J'avais vu un passage délicat, ave un S en plein village avec mur et maisons de chaque côté, et bie entendu, autrement ce n'est pas drôle, c'est là que je croise le bus scolaire. Sans doute nerveusement, j'éclate de rire à sa vue. Il souhaite avancer un peu pour libérer son arrière, mais en fait je dois prendre sur la pate d'oié à ma gauche (lui arrive sur la droite de la pette d'oie. Il comprend, et recule un peu. On se fait signe tout en rigolant. La route fait un nouveau petit S, il faut y aller cool à cause des avancées de toit, et j'arrive devant le client fermé. Bon, ce n'était pas simple, mais ca le fait bien. Par contre, je ne comprends pas trop comment on va décharger. Je pense "bêtement" qu'ils ont une plate forme ou des rampes dans leur atelier. C'est duand même un concessionnaire agricole; il reçoit donc des machines régulièrement.

    Et ben non! Première questions des gars, après le bonjour sympa "t'as des rampes?". Ben non. Grand moment de sollitude. De suite, j'appelle Cindy au cas où nous aurions fiat une boulette en acceptant cet affrêtement. Non, il n'est demandé qu'une taut classique et sangles à mettre en suivant les consignes de l'expéditeur. D'ailleurs, l'autre chauffeur qui chargeait avec moi, avait le même équipement que moi. On palabre désormais au chaud dans l'atelier. Ils recherchent qui pourrait avoir un quai : agriculteurs roseraies du coin, transporteurs, autres concessionnaires avec qui ils sont en bon terme, etc...De notre côté, on attend des news de celui qui nous affrête ; nous avons proposé de déposer à quai la remorque.

    Bien 45 mn plus tard, les gars proposent de décharger avec leur gros fen, mais avec le mauvais équilibre de la remorque, il faut faire un essai. Alors go, j'entre dans leur cour et on dessangle. Bien entendu le fen qui n'a pas servi depuis longtemps a un peu de mal à démarrer. Puis il tousse un peu, mais dans un nuage noir du bon vieux diesel des familles, il claque. Je pense qu'au début tous les cylindres n'étaient pas opérationnels. Les gars sont débrouillards et prudents, ca me rassure. Ils calent au mieux la remorque, mais quand ils lèvent, il n'y a que trois points d'appui. C'est moyennasse. Alors ils font chercher un petit fen avec une potence pour équilibrer le tout, et ma foi ca le fait. Par contre, il faut que j'avance un peu pour libérer l'avant. Putain, quand le mets le contact, le remorque bouge bien entendu, en cherchant à se repositionner. Merde, j'aurais dû laisser le contact dès le départ. Rien d'alarmant, mais bon! on n'a pas besoin de ça. Ils reculent synchro et pose la machine au sol. SMS à Cindy et photo pour la rassurer.

    Grand bravo à toute l'équipe CURT de Roche (38) pour leur efficacité.

    Il ne me reste plus qu'à me rentrer. Toute petite route pour rejoindre la D126 et prendre le chemin du dépôt.

    En partant, j'ai une pensée pour notre pisciniste Pierre....et dires qu'il a ce type de livraison tous les jours. Bravo à lui!

    Passage au bureau, Cindy est en ligne mais pointe le pouce en l'air. Je charge ma grosse bobine, puis je fais les pleins. Je me gare sur l'emplacement 5, puis je me cole au sanglage. Nicolas, le nouveau resp d'exploitation descend me saluer. Il en profite pour me remercier de ma journée de jeudi et de ce jour, car il craignait que je ne puisse pas charger les 3 lots jeudi. C'est passé fin, mais ca l'a fait. Olivier aussi, a son petit mot de félicitations. Et en conversant, j'apprends qu'il a été bloqué par les gendarmes sur l'aire de l'Allier jeudi à 18h00!!! J'y suis passé sans doute juste après 19h00. J'avais bien vu que l'aire était archi pleine, mais je pensais que les chauffeurs avaient été prudent puisqu'il était annoncé que direction Clermont, l'autoroute était fermée. Il souhaitait sortir à Montmarrault, comme moi, pour se rentrer, mais ce n'était pas possible. Une heure après, ca l'a fait pour moi! Tant mieux, j'ai eu un peu plus de chance.

    Content de me semaine, bien chargé en kilomètres aussi.

    Ce soir, c'est apéro avec nos voisins pour la nouvelle année, alors je quitte le dépôt vers 17H30.

    Bon weekend a tous, nous devrions voir des journées froides mais ensoleillées à priori.

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  • Pause à l'aire du Forez
  • Lundi 22 Janvier 2024
  •  

    Ce matin, je suis au dépôt vers 6H15. Exceptionnellement, je rentre sur le parking PL avec ma voiture. J'ai pas mal de bazar à transvaser. La cabine est bien froide, alors je démarre le chauffage le temps de garer ma voiture. 

    Un peu apès 6H30, je franchis le portail de sorite juste derrière un collègue en container. Des bâchés, il me semble que tous les "bachés" étaient encore présents. 

    A l'aire du Forez, je me pose pour 15 mn, car j'ai la dalle ; en effet, j'étais parti avec un seul café dans le ventre, et perso, je n'aime pas. Ca tombe bien, hier, avec mes collègues de St Laurent, nous avons tirés le Rois. Tradition de longue date avec notre collègue, aujourd'hui en retrait, mais qui a fait sa carrière en boulangerie.

    Un café et deux parts de frangipane plus tard, j'ai une forme du tonnerre. Juste avant la bifurcation entre A72/A89, le nouveau directeur d'exploitation m'appelle et me demande si j'ai bien remarqué le rajout de la ramasse à Aubières......Hein. Oh putain, j'ai failli faire une boulette. On reste donx sur l'A72 jusqu'à atteindre la capitale française du pneu. L'accès est bien etroit pour accéder à la cour du client, et il est nécessaire de se garer contre d'une rampe, afin de charger mon lot : une grosse tondeuse. Les gars sont bien sympas. Je leur explique que j'ai failli ne pas venir. Ils me signalent qu'il y a eu déja un loupé la semaine dernière avec un autre transporteur.  Deux sangles suivant les prescriptions du charheur et je rajoute des cales en bois sous les grosses roues à l'avant de la tondeuse. 

    Je continue sur ma lancée par l'autoroute, de toute manière pas trop le choix pour monter sur Montluçon. A mi chemin avec Montluçon, je chope la pluie ; elle ne me quittera plus jusqu'à l'arrivée sur Niort. Justement, avant Niot, j'appelle le client pour la to,deuse pour savoir si je peux livrer ce jour. Pas de problème. J'y suis juste avant 17H00, et alors que j'étais en train de manoeuvrer pour accéder à leur cour, le patron vient me voir et me demande d'aller en face, chez leur voisin logisticien, me mettre à quai. Et le site ferme à 17h00, alors autant vous dire, que l'on a fait vite. 17H10 je pars direction Montaigu. 

    Un peu moins de 90 kms, dont 80 d'autoroute, et 1H10 restant au chrono. Je me gare dans la ZI du client de demain matin avec 9H59 sur ma journée. Pas belle la vie.

     

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  • Direction Ancenis, par très large, mais sympa
    Le quai mobile
    Je le suivrais pendant 50 kms entre Limoges et Guéret
  • Mardi 23 Janvier 2024
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    D'habitude, j'appelle toujours ce client le veille de livrer. Hier pas fait, et bien figurez vous que j'aurais dû....boulette. Lorsque je vois leur premier camion de livraison sortir de leur dépôt, je pars à pied apporter ma CMR et BL. Une seule personne de l'atelier et le second chauffeur sont présents et me signalent qu'exceptionnellement, il n'y a personne à l'atelier avant 8H00, cause maladie et accident de travail. Zut. Bon, je n'ai pas tout perdu, je file chercher mes affaires pour la douche.

    Vers 7H30, une voiture se gare à côté de moi ; c'est un gars de l'atelier aui a reconnu le camion et me demande d'entrer de suite dans le hall pour qu'il me décharge. Super!

    J'en profite pour caser 15 mn, en nettoyant le seul endroit (dessous de la bobine) que je n'avais pas balayé. 

    Go Ourée d'Anjou. J'ai bien regardé sur Maps les routes à prendre car le GPS n'est pas trop d'accord avec mon choix, mais il va vite suivre ma pensée. Les routes ne sont pas larges, et il y a quelques traversées de village bien pénibles avec des ronds points un peu trop serré pour nos gros camions. Le peu de lignes droites présentes montrent des signes de sorties de route assez fréquentes, et pas qu'en VL. C'est ce que me confirmera Tim dès demain.

    Je trouve facilement le client. Il agrandit son site et c'est un vrai bazar ; rien ne marche. La bascule dans un premier temps, puis quand je passe au breau d'accueil, on me signale que je serais chargé avec un pont mobile car les quais ne fonctionnent pas. Ah oui, bon démarrage!

    Sur place, un cariste vraiment sympa me fait garer au cul du pont, mais je lui signale que si je reste là, je vais gêner pas mal. Ah....comment fait-on alors? Et bien on déplace le pont mobile de 30° et roule ma poule. Il me remercie, et on attaque le chargement de big bags de 1.2 T chacun de billes plastiques de recyclage. C'est une jeune charmante cariste qui s'y colle. Elle n'est pas très rapide, mais ca me permet au moins de bien passer mes sangles et surtout de tirer mes cliquets au fur et à mesure. Bâche refermée, passage en bascule et Eureka, elle marche du premier coup. Elle affiche 40 000 kGS. Alors un compte aussi rond mérite un photo, mais le temps que je sorte le téléphone, et avec la stabilistion, c'est désormais 20 Kgs de plus. Zut!

    Descente en regagnant Cholet, Parthenay, Poitiers. Il me semble que je fais 15 avant Poitiers, histoire de casser la gueule à un morceau de jambonneau froid : une tuerie. Suis un peu à l'ouest depuis milieu de matinée, alors supplément café et go.

    Je n'ai pa regardé Maps, car nous avons eu une alerte, via nos téléphones, concernant le blocage sur l'A7, alors, je suis en totale confiance. Fatale erreur! A Bellac, la gendarmerie interdit auX PL de prendre la RCEA, mais sans nous donner d'indication. Je vais me garer dansl la petite ZA de Bellac et en averti Cindy. Je propose de descendre par Limoges, Bourganeuf et reprendre la RCEA à Guéret. Le temps qu'elle vérifie qu'il n'y ait pas d'autre probléme et on fonce par là. Enfin, on fonce.....J'ai rarement dépassé les 70 Km/h. C'est un véritable train de camions qui passe là, ce n'est pas trop étudié pour un tel trafic. On ne fait pas une superbe moyenne mais on roule. 

    Avec celà, je perds bien 2H30, voir 3H00. Tim que je savais à la descente sur sans doute la même route que moi, va passer par Le Blanc et Argenton. On se croisera vers Montluçon, lorsque je regagnerais le relais des Tartasses. Lui, va rouler jusqu'à L'Euroscar.

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  • La Saone et Loire au réveil, suite.
    On vide à quai, mais avant on dessangle
  • Mercredi 24 Janvier 2024
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    Après 9H10 de coupure, il faut remettre le bleu de chauffe. Un rapide check sur Maps (ne pas faire l'erreur deux fois). Tout va bien dans le coin et jusqu'à Bourg en Bresse. Je passe faire un complément de GO au dépôt de St Pourçain. 15 mn sont faites avec un peu de bavardage sous les pompes.

    Je regagne la RCEA qui roule bien. Tim est déjà parti de son parking, je le suis avec près d'une heure de retard. On n'arrivera pas à se croiser, dommage.

    Sur Viriat, le client est trouvé facilement et je suis rapidement à quai, quai 11 pour être précis. Je signale au cariste que la came est sanglée. C'est bon, je peux commencer à enlever les cliquets du côté gauche et entrer dans la remorque au fur et à mesure qu'il vide. L'enrouleur de sangle : qu'est ce que c'est top. Quand il enlève le dernier big bag, j'ai tout rangé, et celà en 30 mn chrono.

    Go le dépôt, mais avec une petite ramasse chez un client que l'on livre en tôles sur SQF, et qui a eu des plaques en défaut qualité, donc retour à l'envoyeur. Sur place juste après midi, je serais immédiatement pris en charge. Ce sont des petites tôles et le lot n'est pas haut. Par sécurité, je fais un tour mort aux sangles. Ca ne prend pas de temps, et ca me rassure, même pour 30 Kms. Il faut dire qu'il y a autant de rond points que de kms  a peu près....

    Au dépôt, on vide ce petit lot, puis je prends trois bobines, pour le 88  et le 25 : à faire dans cet ordre. Ordre confirmé par Cindy, je pensais à une erreur, mais non, car je reprends dans le 25 une bobines en défaut qualité....aussi.

    Je passe par Crémieu et récupère l'autoroute au sud de Bour en Bresse. Bien entendu, je perds un peu de temps, mais je suis chargé dans les 22 T.

    Coupure à Mouchard ce soir, avec une 13 de validée. On coupera donc onze heures.

     

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  • Du bon lisier bien frais...hum
    Pose photo entre Gerardmer et St Dié
    Le lac de Gérardmer
    Mon chargement du jour
    Les bouchons autour de Vesoul
  • Jeudi 25 Janvier 2024
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    Avec un départ vers 5H20, je pense éviter les blocages. Rapide check dans la direction d'Epinal : RAS. C'est donc confiant que je prends la route. Sur la "rocade" de Vesoul, je suis 3 camions ; arrivé vers un rond point les feux de détresse du camion qui me précède s'éclairent. Aie, je vois un tracteur, puis deux.... En fait, ils sont en train de déverser du lisier, mais on pourra passer cinq minutes après. Ouf, par contre ils me signalent qu'ils vont rester là toute la journée, avec filtrage ou blocage, à voir!. Bon, il sera nécessaire d'être prudent au retour, car je devrais passer par là pour retourner à Besançon, pour livrer et récupérer une bobine en défaut aussi. 

    La montée sur St Dié se passe sans problème. Le lac de Gérardmer est mignifique au lever du soleil, avec beaucoup de brume, mais pas de place pour se garer dans ce sens. 

    Toujours le même accès pour entrer dans le hall, il faut pas mal casser l'ensemble pour rentrer ; les pneus hurlent au scandale. Personnel toujours sympas là bas et rapide ; tellement rapide que mes deux bobines sont rangées en moins de 15 mn. On bavarde un peu avec le gars ; de toute manière, ils n'attendent pas d'autres camions ce jour, donc je reste à l'abri pour renger mon matos. 

    Initialement, je me devais de retourner à Besac, pour livrer et récupérer une bobine, puis vendredi, monter vers Montbelliard pour récupérer une autre bobine chez un autre client. Ce matin, ils ont coupé l'A36 ; j'en fais part à Cindy et lui propose d'inverser, et donc de me rendre de suite à Montbelliard. Suivant mes heures qu'il me restera, je pourrais toujours essayer de me rapprocher de Besançon, et j'éviterais ainsi d'une part d'avoir à traiter ce blocage, mais aussi, je me rapproche du dépôt.....on ne sait jamais. Cindy fait un A/R avec le client ; c'est ok.

    J'arrive dans le pays de Pierre sur la coupure de midi. J'en profite pour casser la gueule à un morceau de jambonneau : un tuerie. 

    Vers 13H00, un gars arrive et vient me chercher ; il n'est pas au courant, mais il m'ouvre un hall pour que je puisse m'installer. Dans la remorque, il me reste une bobine de 9T, placée à l'avant, et je récupère une 16 T. Il est ok pour me la déplacer sur les essieux de la remorque et mettre la 16 T à l'avant. Je décalle toute de même d'un petit mètre la 16 T pour qu'elle soit "plus" sur le milieu de la remorque et ainsi bien répartir mes charges. Au final, j'aurais 10.5 T sur l'essieu moteur et 24 T sur le tridem ; peccable.

    Désormais place au retout et donc un passage via Vesoul. As tu a voulu voir Vesoul, et bien tu vas voir Vesoul, ou du moins, la déviation mise en place par le DDE. Elle est bien sûr interdite au plus de 7.5 T....donc...bien pénible : résultat une heure de passée ou presque.

    Je finis ma journée à Besonçon avec 8H54 de volant et devant le client. Je cours (si si ), jusqu'à la biscuiterie Mistral pour mon réconfort. Trois boites de biscuit plus tard, il est temps de préparer mon petit repas au camion, au calme. Un Volvo viendra se garer près de moi, et je m'aperçerais 

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  • Pour l'instant, tout va bien...
    Un chariot porte-container
  • Vendredi 26 Janvier 2024
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    Je sors de la couette après 6H00. Pas de bruit tout au long de la nuit, même si par anxiété de ne pas pouvoir rentrer ce vendredi, je n'ai pas passé la meilleure nuit de la semaine. Avant 7H00, mon voisin de chambrée s'en va vers d'autres aventures. C'est à ce moment que j'aperçois un peu de mouvement dans les bureaux à l'entrée. Puis un gars vient ouvrir le portail, alors je m'installe au volant. Je pensais que celà ouvrait à 8H00, yessss, ca ouvre à 7H00.

    Le temps que je tape au tachy, un camion entre dans la cour et s'arrête en bascule. Merde, me suis fait piqué mon tour. Je me réjouissais de pouvoir partir avant 8H00 du client, j'en partirais quand même vers 8H30. A la question que j'ai posais au pontier pour savoir si ils avaient des camions prioritaires ; sa réponse est Niet. Bon, pas sympa, mais on ne va pas en faire un drame. 

    L'A36 est enfin libérée, un peu comme la petite sirène, mais je prends la 83. Elle fait gagner tout de même près de 30 Kms, et bien sûr de l'autoroute. Par contre, à Poligny, je prends l'A39, que je trouve "chargée" plus que d'habitude. Les parkings aussi sont très chargés, surtout ceux aux abords de Bourg en Bresse.

    Bourg en Bresse, justement, c'est ma sortie, du moins Toissiat. Natio, jusqu'à Ambérieux, puis direction la route des convois qui nous fait passé par la centrale. J'avais checker Maps, no pb dans la ZI PIPA, donc un classique : SQF, Vienne.

    Vers 12H30, je suis au dépôt. L'A47 vient juste d'être à nouveai fermée vers St Chamond, pas mal de containers sont en attente pour passer St Etienne. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, et l'incertitude des chauffeurs à reprendre la route, fait que je suis rapidement en place pour être déchargé de ma bobine de 16 T. Rappel : les plus de 15 T sont déchargées en extérieur par les chariots porte-containers.

    Passage en pompe, puis garage à l'emplacement 16, pour attacher mes bobines. Du grand classique un vendredi après midi chez Combronde. Trop d'attente au karcher, on verra lundi ....ou pas.

    Ce soir, on fête les 60 ans d'un ami, au Complexe du Rire à Lyon ; il n'est pas au courant. C'est une des raisons aussi de mon stress de la veille. 

    Bonne soirée à vous, et bon weeke end ensoleillé.

    Semaine prochaine.....ben, on va bien voir. Pour moi, c'est direction la région tourrangelle.

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  • Les routes buccoliques de l'Allier
    Pose vers Cosne d'Allier
    Le chateua de Culan
    Sculteur sur fer dans la déviation de Loches
  • Lundi 29 Janvier 2024
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    Comme beaucoup d'entre nous, je suis un peu soucieu de l'état des routes avec les blocages des agriculteurs. Il me faut monter à l'ouest de Tours. J'ai bien entendu un point noir sur mon trahet : la fermeture de l'autoroute entre Montamarrault et Montluçon ; vu que je monte habituellement par Chateauroux depuis Montluçon. Ce matin, il était annoncé un blocge sur l'A47 au niveau de St Chamond dans le sens St Etienne / Lyon, mais allez savoir...

    Déjà, il faut sortir de Givors. Alors que l'A47 est pu chargée pour un lundi matin, la 86 et le centre ville de Givors, c'est archi blindé. Je décide de passer par la gare et rejoindre l'A47 par la centre commercial. Pas pire. Un rapide coup de téléphone à ma femme ; elle est contente que je lui annonce un gros bordel sur Givors, car elle pourra justifier d'une journée de télé-travail. C'est quand pour nous le télé-travail!!

    Le trajet se passe bien. Il est annoncé que le péage de Vauchette est occupé par les taxis. Je n'ai rien vu. J'ai perdu bien 30 mn ce matin dès le départ Vers Roanne, j'appelle Cindy pour savoir si elle a des informations plus sérieuses sur l'état des routes. Pas plus que moi, juste une information sur Maelys qui a perdu beaucoup de temps sur Moulins. Je lui propose d'appeler le dépôt de St Pourçain pour se rassurer. Je pense que je vais passer par l'est de Moulins, puis prendre la direction de Cosnes sur Loire, pour rejoindre Montluçon. On me rassure ; ça passe bien par là bas, mais c'est interdit au transit. Je pense bien, mais bon, en ce moment.....

    Alors, oui, ça passe bien, mais la départementale n'est pas très large. Je trouve tout de même de quoi me poser 30 mn, puis je rejoins bien Montluçon. Le bout de RCEA que je prends est quasi vide. Je n'ai pas connu la période "Covid" sur les routes, mais ca doit lui ressembler. Idem, quand je prends la direction de Chareauroux. Ce n'est pas des routes très chargées, mais pour l'avoir fait quelques fois, je la trouve très tranquille.

    Sur la route, j'apprends que les agriculteurs du sud ouest sont en train de monter sur la capitale, et ils feraient étape sur Tours!! Je n'ai jamais pu confirmer cette infirmation, mais peu importe,, je n'ai pas eu de problème pour rejoindre la ZI de Luynes, à l'est de Tours.

    Une petite marche à pied jusqu'au centre de village, histoire de se dégourdir les jambes et trouver un petit resto ouvert le soir. A prt un kebab, rien. Le Ford tourne au GO, alors, je taperais dans le frgo ce soir. Nous sommes deux à vider demain ; un Portman etait déjà là à mon arrivée.

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  • Sablé sur Sarthe : les costumes, les costumes
    Mon retour pour le dépôt
    La déviation de Chateauroux.....hummmm
  • Mardi 30 Janvier 2024
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    Et c'est donc tout naturellement que je le laisse entrer à 7H30, le portail étnt ouvert, onus en avons profité. Malheureusement, il n'y a personne à l'accueil du magasin à l'arrière du bâtiment. Il sera en place à 8H00 bien tassé, dsions avec le quart d'heure, on ne devrait pas être trop éloigné de la vérité. Je serais dans le hall 45 mn plus tard..., et j'en repartirais à la demie.

    Il me faut prendre la direction de Laval pour aller charger. L'autoroute entre Le Mans et Laval est fermée (pourquoi??) ; j'opte de toute façon pour la nationale, car elle est assez directe et on gagne quanrd même pas loin de 35 kms. La route est assez sympa, mais truffé de radars, et aucun n'est enveloppé de pneus ou de sacs plastiques. Bon, dans le coin, il n'y a pas de blocage, alors on ne va pas se plaindre si les radars fonctionnent. 

    Je travers Sablé sur Sarthe, bien connu désormais comme étant la capitale des costumes sur mesure gratos, si....tu es un homme politique.

    Mes derniers kilomètres sont assez lents, car sur un départementale pas trop large et avec pas mal de villages à traverser. Et la ZA de mon client est après le village bien étroit ; il est quasi le seul industriel (il y a un garage automobile, me semble t-il) ; c'est donc facile à trouver. Mais pas facile à accéder. Je suis de suite pris en charge par un gars super sympa qui le demande de débâcher d'un seul côté et il attaque de suite le chargement suivant mes directives, afin d'étaler les près de vingt quatre tonnes de tôles plates sur la longueur du plancher. Il est donc rapide à charger, je le serais moins pour sangler, car je fais un tour mort sur deux tas pas très haut.

    Avant de finir, je pars au bureau afin de remplir ma CMR, libérant ainsi la charmante jeune fille à l'accueil pour sa pause déjeuner. Devant tant de courtoisie de ma part, elle m'offre des chocolats. Puis je résister? Non, comme dirait Pierre que je cite "l'homme est faible".

    Il ne me reste plus qu'à descendre au plus bas ce soir. J'espèrais naivement atteindre St Pourçain voir Lapalisse. Mon trajet se passe bien jusqu'au nord de Chateauroux. Lorsque j'avais regardé Maps à la heuteur de Tours, j'avais bien vu un peu de rouge ; désormais, c'est un sens interdit qui est indiqué sur Maps. Pas le choix, Bourges et Vierzon sont déjà à éviter depuis le depuis de la semaine. 

    Arrivé sur Chateauroux, aucune indication, alors j'essaie de rejoindre Déols pour attraper la route qui descend sur La Chartre. Mon cul Paul (je cite encore Pierre, ca va me coûter cher en royalty). En fait, un barrage n'est pas encore signalé lorsque j'arrive à l'approche de Déols. Que faire bon sang. Je me gare à l'arrache quand je vois une voiture de la DDE arrivée face à moi. Je saute de la cabine et je l'arr^te un peu sauvagement. A ma question, comment faire pour aller sur la Chatre, il me répond qu'il n'est pas en service. Hein??? Je le regarde et lui demande si en tant Monsieur X, il est en service; Il remonte sa vitre. Je crois lui avoir dit "d'aller pratiquer un rapport anal brutal avec une personne de même sexe que lui". Ce n'est pas exactement les mots que j'ai employés, mais sur un site sérieux comme FDR, on ne peut tout écrire.

    Bref, je me démerde en prenant la direction par l'est de Bourges, jusqu'à Cap Sud (je crois). Grosse zone commerciale, où bien sûr je ne gagnerais pas de temps. L'opération "traversée de Chateauroux" m'aura fait perdre 1h30 environ, et prendre un départementale... --> voir photo.

    Je stope juste avant Montluçon. Je rencontre deux chauffeurs qui partent en même temps que moi et qui connaissent la traversée de Montluçon pour se diriger vers Clermont Ferrand.

     

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  • Montluçon by night
    A89 : un grand parking
    Givors et la 86
    un régal
    Ca brule sur la RCEA à la hauteur de Montluçon
  • Mercredi 31 Janvier 2024
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    Effectivement, à 5H00, les deux camions partent mais je ne pourrais pas les suivre, la faute à ma sortie du parking gênée par deux camions qui m'empêchent de m'insérer. Quand je passe au dessus de la RCEA, on voit bien des flammes ; le point de blocage est donc toujours en alerte, et bien actif.

    La traversée de Montluçon se passe bien, malgré la largeur des ronds points et les virages à l'équerre. Rejoindre l'A71 est un véritable chemin de Croix. Il me faudra presque 1H30 pour prendre, enfin un péage. Oh putain que les kilomètres défilent bien, en même temps que la conso baisse. Mais c'est génial ces autoroutes ; j'avais presque oublié.

    Quand je rejoints l'A89, je suis surpis du nombre de PL garés; les aires de repos saturent grave. Du jamais vu sur ce tronçon. 

    J'arrive en moins de 4H30 au dépôt, mais à presque 10H00, la faute à l'énorme embouteillage dans Givors.

    On me vide mes tôles dans le hall, je recharge aussitôt des tôles pour Carquefou. Je passe signaler à Cindy que se sera dur d'arriver le matin à destination ; le client ne vidant logiquement que les matins. Je précise à Cindy que je risque de ne pas avoir de patience si jamais je suis refusé à 12h03....

    Il me reste à remonter par le même chemin que ce matin. Je loupe de peu l'ami Dudu quand je prends l'A47. Il monte sur Andrézieux. Malgré la puissance de mon Turc, je ne  le rattraperais pas. Il roule léger l'enfoiré....

    Rien à signaler sur le trajet ; toujours beaucoup de circulation sur l'A89. Je m'arrête pour 15mn dans les environs de St Eloy les Mines. Je souhaitais regarder le chemin pour la traversée de Montluçon dans l'autre sens. Un BERT est garé, je fais le voir au cas o^, et bingo, il est de Montluçon, et il me fait un plan, plus détaillé que ça ;  pas possible. Merci à lui. Si vous le connaissez, remerciez le de ma part, il avait une plaque Gilou 03.

    Je stope à nouveau au relais des Tartasses, avec 9h06, mais cette semaine 06 = 0.