Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
On peut dire que nous avons eu un peu de vent dans la région, et ce matin, il souffle toujours aussi fort. Mais il me semble, malgré qu'au réveil, on soit un peu plus frileux, que la ressenti est différent d'hier. Je n'ai pas froid en traversant le parking qui m'emmène vers Valentino. Je jette vite fait le sac sur le siège et m'occupe du sac alimentaire ; une partie dans le frigo, le reste dans un placard.
A 4h00, je lâche le frein de parc, pour une traversée de Vienne bien peinarde à cette heure ; on peut prendre large au feu sans surveiller ses rétros, il n'y a personne.
Ce n'est pas le cas de l'autoroute, et ceci dans les deux sens de circulation. J'ai un peu de mal ce matin au démarrage, mais à partir de Tain, je suis bien au volant, pas de bâillement, ni besoin de se masser la nuque. C'est le programme de RTL2 qui me tient compagnie à la descente, au lieu de ma playlist.
J'arrive avec un gros quart d'heure d'avance sur la parking de la vase Carrouf de Salon ; c'est le quart d'heure que j'avais prévu pour un second café si nécessaire. J'attendrais bien vingt cinq minutes afin d'avoir un quai et pouvoir m'y garé. Par contre à cet instant, j'ai vraiment envie d'un kawa, mais il me faudra attendre, car ici, c'est toi le cariste…..Ouai....
Je passe pas loin de quarante minutes à vider mes trente palettes de lait, mais dès que j'ai fini, je peux mettre les voiles. Enfin, les voiles, depuis Montélimar, le vent s'est bien calmé, et ce n'est pas la cas dans le secteur de mon domicile, car ma femme, qui s'inquiète un peu lorsque je pars tôt, me fait part que les rafales sont toujours bien présentes, même si c'est plus calme qu'en soirée hier soir et cette nuit. A priori, pas de casse visible dans notre jardin.
Malgré que je sois tendu pour un RDV à Marseille pour mon rechargement, je traverse la route pour le rendre à la Brioche Dorée, pour un petit déjeuner tranquille. De toute manière, l'entrée sur Marseille, à cette heure, c'est un peu la bousculade, alors autant patienter ici au calme.
Lorsque ma pause est terminée, Maps est plus sympathique à mon sens ; cela devra aller, et c'est confirmé lors de mon trajet, rien de bien pénible, à part son lot de casse pieds qui te coupe la route et qui se rabat devant la cabine.
Avec quinze minutes der retard, je m'inscris à la nouvelle borne automatique, mais elle est assez discrète et ne me fait aucune remarque. T'as raison, je suis de mauvaise humeur.
Même si je suis invité rapidement à me mettre dans une zone de chargement, ce sera un peu plus long pour avoir un cariste motivé à venir s'occuper de mon chargement. Il faut dire que j'ai soixante dix huit palettes de fût de bière à charger, ca en refroidit quelques uns. Celui qui s'attèlera à la tâche et ma foi assez sympathique, mais pas très délicat avec le matériel. Il pousse un peu fort sur les palettes, quitte à les faire forcer sur le planches. Après tu te fais bien chier pour enlever tes planches au déchargement….et ce sera le cas.
Mon chargement a bien pris plus d'une heure, et je n'ai plus qu'à remonter sur la vallée du Rhône, et sans vent ou très peu. Croisette avec Renaud71 sur les environs de Valence, sur l'A7, puis je sors à Valence nord, pour finir mon trajet par la N7. Alors Le Chassis ou La Tour d'Albon. J'ai les heure pour monter à Albon, alors autant y aller ; demain, il me faudra aussi pousser sans doute au max.
Je finis avec 8H39 de volant. Demain, décollage nocturne, sans doute entre deux et trois.