FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Bloqué sur la N86
    Allez Lionel, bosse un peu
    vers Macon, en fond le Beaujolais
    A la douche
  • Lundi 3 Novembre 2025
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    C'est parti pour une semaine de régional, enfin ça c'est ce qui est prévu. En effet, dès mardi, je dois faire des livraisons de bobines chez deux clients importants sur les départements voisins, et ceci jusqu'à jeudi matin.

    La première mission du jour est de descendre à Roussillon pour charger des IBC remplis au 3/4, comme lors d'un précédent voyage, mais cette fois ci, ils ne sont pas à déposer sur le transitaire de Genas, mais sur le site de St Fons. 

    Sur le trajet, je crois Manolo84, qui comme à sa grande habitude du lundi se remonte en direction de Troyes. 

    Pour la première fois, je n'ai pas de problème à l'entrée du site, ma visite est bien programmée, je peux entrer directement. Directement, oui, mais après seulement avoir rempli les formulaires d'accès. Quand tu rentres directe ici, il faut traduire "dix minutes".

    Je charge sur la petit parking fermé par le fameux portail pas trop large et que tu négocies de travers. Enfin ici, il y a peu près de la place pour circuler et manœuvrer. Ce n'est pas le cas des sites de St Fons. Je débâche côté gauche et mon chargeur pousse délicatement les IBC jusqu'aux planches opposées. Ca prend bien dans les quarante cinq minutes. Une sangle sur les derniers IBC, pour être conforme à leur protocole, et je peux prendre la direction de St Fons, en banlieue sud de Lyon : le fameux couloir de la chimie.

    Le responsable qui réceptionne sur le site n'est pas des plus agréable, mais heureusement, ces collègues compensent beaucoup, trop peut être. Il n'y a jamais rien qui va lorsque tu te présentes. La casque, tes chaussures, le camion est mal garé, faut attendre, etc...Bien entendu, il oublie souvent de te saluer. Bref, il veut que je me gare sur un lieu de passage, en serrant côté gauche, et ils déchargeront côté droit. A moi, bien sûr, de déplacer les IBC de pratiquement une tonne avec un transpalette. Oublies ça mon garçon, je ne déplace pas treize IBC remplis de produits pas très sympathique avec un transpalette. Ben, tu attendras. Pas de problème, j'attends. 

    Deux de ces collègues viennent à mon secours, alors que je suis en train de boire un café tranquillement au camion. On part dans un minuscule passage...c'est cool et très sécuritaire. Pour un gros site chimique, ca me fait toujours sourire. Je déplace la camion, une fois les IBC d'un côté au sol. En trente minutes, c'est torché ce s'est passé avec le sourire et une certaine "gêne" de deux caristes. 

    Seconde mission du jour : charger des boissons à SQF pour le secteur de Macon.

    J'ai pris un peu de retard ce matin, et pas rattrapé, vous vous en doutez. Masi, peu importe, j'ai un quai direct, le 17, de mémoire. J'ai le temps de manger mes carottes râpées,, puis d'aller chercher mes BL, dans un temps record de trente cinq minutes. Parfait, ca c'est fait.

    J'évite l'A432, et passe par l'A46. Avec un RDV à 15H00, je n'ai pas le temps de niaiser.

    Mon honneur est sauve, j'arrive pile à l'heure au poste de garde. De suite un quai, ça aussi c'est pas mal, il faut dire que je suis le seul camion. Mais, même si il n'y a pas de camion, ce sera à moi de vider. T'es gentil Super U, mais bon….Surtout que la place est chère sur les quais pour vider mes trente deux palettes. Pas de contrôle, j'ai donc mes papiers signés rapidement. 

    Je reprends l'autoroute pour me rentrer. Virgile me contacte, car le train qui devait nous livrer, n'arrivera que mercredi. Je vois que le site de lavage à Corbas (QRO pour le nommer) est ouvert jusqu'à 18H00 ; on va essayer d'y passer pour laver l'ensemble. Autant , le tracteur est nettoyé régulièrement, autant la bâche, si elle ne voit que le karcher, elle devient vite minable. Et c'est le cas en ce moment. Malgré les ralentissements habituels de début de soirée à la hauteur de Vaulx et Saint Priest, j'ai une piste dès que j'arrive, avant même mon inscription. Et malgré que je sois le dernier chauffeur a profité du lavage, les gars seront bien attentionnés auprès de Valentino et de sa belle mère. 

    Voilà un ensemble tout propre, je peux me rentrer à la maison, mais avant, on va déposer l'ensemble au dépôt.

     

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  • Oui, c'est bien Dudu
    Facile ce quai à contre-main
    St Vallier sous le soleil
  • Mardi 4 Novembre 2025
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    Bonne nuit à la maison, mais il faut repartir au boulot ce matin. Il fait bien frais ce matin. Je retrouve mon petit camion tout propre, il n'a pas bougé dans la nuit. Ce matin, je prends la direction de St Fons, là même où j'ai livré hier en fin de matinée, mais cette fois ci, la navette que je fais est en sens inverse.

    Même accueil par la même personne "sympathique" qu'hier, mais j'ai de ma chance, c'est le même cariste qui va me charger. Il en rigole. Il me faudra faire deux zones de chargement. Comme hier, les zones de chargement sont vraiment limitées. Je comprends ces sites qui ont fortement évolué depuis des décennies, et qui ne peuvent pas s'agrandir, mais d'entendre toujours des donneurs de leçon sur la sécurité, alors que tu manœuvres un PL dans des coins riquiqui, autour de bidons ou autres IBC remplis de produit bien naturels. On décide de charger par les portes. Cette fois, ce sont des IBC vides, mais souillés, que je vais trimballer. 

    Go Roussillon. Dans mon sens, aucun problème pour récupérer l'A7. Dans l'autre sens, ce n'est pas la même limonade.

    A la hauteur de Chasse, une 3008 me dépasse, et l'immatriculation me parle. C'est encore mon frangin. Il ralentit pour que je le rattrape, et on passe un peu de temps au téléphone. Il part sur un chantier à Ampuis.

    A Roussillon, je trouve mes interlocuteurs très rapidement ; ca aide d'avoir désormais leur numéros de téléphone. Cette fois ci, je dois reculer à contre main dans une petite "ruelle". Ils ont un "dépôt" pour les IBC souillés. Durant, le déchargement, nous aurons la visite d'une charmante jeune femme de la QSE, mais aucun remarque sur notre façon de travailler, même si on bouge certains IBS à la main pour les approcher.

    Mon programme ayant fortement évolué, Virgile m'a demandé de remonter au dépôt pour aller rendre des palettes chez un transporteurs. Nous avons une facture bloquée. Ma foi, c'est le boulot.

    Lors de ma traversée de Vienne, rive gauche du Rhône, j'aperçois mon professeur côté rive droite avec son Volvo blanc. C'est mon Dudu qui s'en va livrer des déchets au sud de Vienne.

     Les trente trois palettes sont prêtes, et j'ai mis mes barres pour les caler, avant qu'elles ne glissent pas à l'avant. Je remonte sur Chaponost, je pourrais saluer ma fille qui bosse sur Brignais, dans des bureaux, le long de la 2 X 2 voies avant le site Camping gaz, ou du moins, ce qu'il en reste.

    Les quais sont à l'ancienne, mais il y a beaucoup de place pour s'aligner. Ils sont deux sur les quais, alors je ne coupe pas le moteur. Lorsque j'arrive sur les quais, ils me tendent mes papiers et me donne le document de retour palette. En deux minutes, c'est réglé, ils peuvent partir à la soupe. Merci à eux de m'avoir vidé avant leur pause.

    Je repasse devant les bureaux de ma grande, et j'ai droit à une haie d'honneur à mon passage. Trop drôle.

    Je m'aperçois que je n'ai coupé que quinze depuis mon début de journée, et puisque je ne suis pas des plus pressé, autant profiter du beau soleil présent sur la région lyonnaise, pour un repas avec le pare brise pointé vers le sud. Les carreaux ouverts, je suis bien installé pour ma pause repas.

    De retour aux affaires, je file sur Pont Evêque, banlieue de Vienne, pour y charger des cartons d'emballage à destination d'une célèbre marque de pâtes, dont la publicité avec un curé, me semble t-il, était bien connue il y a quelques décennies.

    Lorsque j'arrive, il y a des camions de partout, et il m'est difficile de trouver une mauvaise place pour me garer. On m'annonce deux heures d'attente ; cinq camions sont devant moi. En fait, je gagnerais trente minutes sur le temps annoncé, et le cariste sera assez rapide pour me charger. 

    Et c'est donc pratiquement à l'heure du goûter que je peux enfin prendre la direction du sud.

    Je sors de l'A7 à Chanas pour prendre la nationale. Je ne traverse pas Valence, mais reprend un court instant l'autoroute. Je ferais de même entre le nord et le sud de Montélimar. Je stoppe au dépôt de Bollène. Il est presque 19H00.

     

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  • Bollène au réveil
    La Valantine, l'entrée du client
    On attend à Bollène et sous le solei, svp
  • Mercredi 5 Novembre 2025
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    Très mauvaise nuit. En soirée, un bruit s'est élevé dans la ZI, comme si une citerne dégazait. Ce bruit durait bien une vingtaine de minutes avant de faiblir mais repartait de plus belle quelques minutes après. Je me lève avec la tête à l'envers. Je prends mon café au camion, puis je file à la douche, non pas que je sois dégueu, puisque j'ai déjà pris une douche hier soir, mais plutôt pour me mettre la tête sous l'eau, afin de ne plus l'avoir….c'est compliqué, non!

    Ca va mieux en démarrant ce matin. Le collègue de Thiers qui était aussi au dépôt hier soir, part en même temps que moi, ce qui n'est pas le cas de notre collègue en container, qui lui reste dans sa couchette. Il nous avait bien dit qu'il partirait à 6H00....Je n'ai pas osé taper à la porte.

    Je livre dans le quartier de la Valentine, une célèbre marque de nouilles. A l'entrée du site, c'est un peu le bordel, et les camions bloquent le rond point situé à proximité. Cela n'empêche pas les automobilistes de passer à des vitesses un peu folles, tout en rasant les camions. Pour sortir de ta cabine, il faut la foi.

    Le quai des emballages est disponible, je suis donc rapidement en place. Ce sera un peu plus long pour qu'un cariste démarre le déchargement. Cela me laisse au moins le temps de passer aux toilettes qui ne sont pas toutes proches, et de me faire couler un café en cabine. Une fois lancé, il est assez rapide, un peu trop en fait. J'ai bien cru qu'il en bennait une ou deux.

    Une fois vide, je n'ai plus qu'à reprendre le chemin inverse pour charger à Sorgues, tout proche de notre dépôt, ex Dupoux. Et lorsque j'arrive à proximité du dépôt, j'aperçois des camions de la boite sur un site, et sans trop réfléchir (la tête à nouveau dans le gaz), je rentre sur le site. Et c'est en voyant l'enseigne que je réagis, et m'aperçois de mon erreur. J'en rigolais. Trop con Baloo. Allez petite marche arrière pour sortir…

    Sur le bon site, on me signale qu'ils sont informés de mon arrivée, mais que je n'ai pas de RDV pris….Euh, tu sais que je viens, mais je n'ai pas RDV!!!ok. C'est con, il n'y a pas un seul camion! Tant pis, je serais bon pour attendre plus de 2H30, avant qu'une très charmante cariste, tout sourire vienne prendre en charge le chargement, qu'elle effectue en moins de vingt minutes. Franchement, elle était adorable, et plutôt gênée de la situation.

    Ca ne changeait pas grand chose, puisque je n'ai RDV que demain matin à Dardilly.

    Je remonte tranquillement en récupérant la nationale après la sortie Piolenc, mais je reprends l'autoroute à Loriol, car entre Loriol et Valence, la route est fermée pour travaux.

    La traversée de Tain et de St Vallier est un peu pénible à traverser en milieu d'après midi, et je finis au dépôt, il est 18H30. Retour maison ce soir ; la nuit sera meilleure sans aucun doute.

     

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  • Quai du Rhône avant Fourvière
    Dardilly, prêt pour décharger
    A la mercerie pour mes chaussettes
  • Jeudi 6 Novembre 2025
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    Effectivement, la nuit a été excellente. Je quitte le dépôt vers 6H30, à cette heure, c'est un peu limite, mais en ayant RDV à 8H00 à Dardilly, je n'allais pas partir à 5H00 non plus. Ca ralentit un peu vers St Fons et jusqu'à la bifurcation de Pierre Bénite. Le premier tube passe bien, et on ralentit un peu avant le second. Cela me laisse le temps d'apercevoir les quais de Saône, que j'apprécie particulièrement.

    Je patiente un bon quart d'heure sur un rond point, histoire de ne pas arriver trop à l'avance chez le client. Je m'y présente avec trente minutes d'avance. La personne qui me reçoit est plutôt sympa, et je n'ai pas à jouer de mon charme (oui, c'est bon), pour être déchargé en latéral malgré qu'il soit demander de pouvoir vider à quai. Je suis prudent lors du déchargement, car la zone se situe sur le passage de sortie des PL, et les chauffeurs "navette" ne sont pas des plus délicats. C'est un peu long, car le cariste emmène les palettes sur le quai et elles sont reprises par un de ces collègues pour être rangées. Je passerais plus d'une heure sur place, mais dans une bonne ambiance, et je ne suis pas non plus pressé. 

    Je me rends à Quincieux, pour reprendre des paquets de tôles plates en défaut d'aspect. D'ici, je monte jusqu'à Anse pour redescendre à Quincieux. 

    Je pensais perdre beaucoup de temps pour reprendre les tôles, mais, elles embarrassent à l'entrée du dépôt. Alors, le petit gone me demandent de débâcher au plus vite pour les charger. J'insiste pas, mais je vérifie les numéros à chaque lot quand même, avant de les sangler. J'ai un autre lot à prendre dans la même boutique de Vénissieux. Mon BG87 me donne un document à présenter là bas, car c'est ici qu'est gérer la logistique des dépôts lyonnais. Il les appelle pour les prévenir de mon arrivée, si bien, que je suis reçu comme le Messi ou plutôt comme le Juninho. 

    Ici, c'est un peu plus long à charger, car les matériels en défaut sont mis de côté dans un autre bâtiment. Voilà, il est midi, et j'ai fait le boulot de la journée. Cet après midi, je contrôle le camion avant le CT prévu demain, ainsi que le tachy.

    Lionel souhaite me changer mes pneus. Je ne suis pas contre. Par contre, j'hérite bien de pneus neufs, mais de jantes bien dégueulasses, que je n'arrive pas à remettre en état sur un premier lavage. J'espère y arriver rapidement. 

    Journée bien tranquille ce jour. J'ai rechargé deux bobines pour Grand Croix demain matin.

     

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  • St Priest
    Monsieur Phil26
    Monsieur Dudu, mon Maitre
    Bon retour Dudu
  • Vendredi 7 Novembre 2025
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    Je retourne au dépôt pour 6H00, afin d'être à la première heure chez notre client à la Grand Croix. Le portail du hall est fermé, mais le temps que je me positionne, le pontier l'ouvre et m'invite à rentrer de suite. Dix minutes après, je peux fermer les portes. J'adore ce boulot en bobines. A part deux/ trois clients et Arcelor, c'est de la crème ce boulot.

    Je remonte sur St Priest. Pas de ralentissement sur Givors, pas un coup de frein, rien. C'est vendredi, c'est sûr. Un peu plus compliqué sur St Fons, mais j'étais sorti à Solaize, pour emprunter la départementale parallèle. Un seul camion chez le client qui lui ne charge pas en bobine, je serais donc le premier dans le hall. Le temps de partager un café, on est pas des sauvages. La prochaine fois, il me faudra emmener les croissants, car, nous sommes toujours bien reçu ici. 

    Je modifie un peu ma fosse et rapproche mes sangles. Un petit coup de balai sur l'arrière de la fosse, et voila la belle mère prête à accueillir 26 T de tôles enroulées. Le gars est bien sympa là bas, en quinze minutes c'est chargé, ne reste plus qu'à jeter quelques sangles, et je peux partir direction le Forez pour le contrôle du limiteur et le CT de Valentino.*Mais avant, je passe par le dépôt de Veauche pour faire les pleins. Là bas, on peut de garer face à la pompe sans gêner et faire très facilement les deux réservoirs. C'est long que de mettre 800 l de GO.

    Comme je n'ai rien pris pour casser une graine à midi, je pars me garer à la Totale. Du parking, tu accèdes facilement à Grand Frais et à Marie Blachère. Le soleil est bien présent, si bien, que je pars de suite me boire un café en terrasse ave un roulé au chocolat.

    Retour au camion pour écrire les deux dernières journées. L'avantage de dormir au camion, c'est que tu as un peu de temps pour écrire. Quand je rentre à la maison : niet.

    Et c'est en pleine écriture que je vois un camion bien connu s'approcher du parking. C'est un Volvo gris métallisé avec un frigo. Vous voyez? Allez un autre indice : le chauffeur part à l a douche avec un sac Intermarché. C'est bon, vous l'avez?

    Et oui, c'est le Boss, le king de la Catalogne, le Roi des primeurs, le Hibou de l'A9. On part se jeter une petite boisson chaude à la station. Content de t'avoir revu Phil.

    Et ce n'est pas fini pour les rencontres. Alors que je reprends mon écriture, c'est un SMS venant de Ptidud qui m'interpelle ! C'est toi à la Totale d'Andrézieux? Ben oui.

    Il finit de charger et passe me saluer. Pour rappel, Dudu est le fou qui m'a pistonner pour mon premier job. C'est mon Maitre en quelque sorte. Lorsqu'il arrive, je suis surpris de le voir superbement peigné. A mon avis, il se marie samedi, ce n'est pas possible autrement. Super content de t'avoir revu mon Dudu. Depuis quelques semaines, je croise la Dream Team de FDR. INCROYABLE.

    Tout ému que je suis, je reprends le volant pour Montbrison et mon contrôle limiteur. Torché en 10 mn, puis go pour le CT à St Just St Rambert. Souci sur la sellette, et ce n'est pas surprenant, car je me plains depuis très longtemps que j'ai du mal à la déverrouiller. 

    Retour au bercail, et pas de place pour se garer, mais ça c'est normal vu les places prises par les châssis non utilisés. Et dire que Benoit les avait tous déplacé et mis en zone stock….bref, tout est normal.

    Vidage de carte, laissage (c'est nouveau, ça vient de sortir) des papiers, et rentrage à ma maison.

    Je fais le pont, et mercredi, ce sera direction Sorgues, puis Arles et Fos pour recharger.

    Dimanche, ma frangine débarque du Canada. Ils viennent passer quelques semaines en Europe, mais aussi pour les 90 ans de notre père.

    Bon weekend à tous.

     

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  • il faut être bien réveillé
    Le rideau est tiré, fin du spectacle
    De la bonne grosse bobine
  • Mercredi 12 Novembre 2025
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    J'ai eu beaucoup de chance avec ce Weekend de quatre jours. Cinq nuits consécutives dans sont lit! Et tu en tombes du boulot, du loisirs, du bon temps en somme. C'est limite avec plaisir que je reprends le boulot. Franchement, je pourrais le dire, malgré que j'ai dû me sortir du lit à 4H00.

    Je suis au camion un peu après 5H00, le temps de ranger mes affaires et mon pack d'eau, je sors du parking dans les 5H20. A cette heure, le pont de Vienne passe impeccablement bien.  

    En arrivant au dépôt, j'ai vu Yohan en partir ; lui qui n'est pas matinal, s'est fait violence pour partir tôt. "Il devait" partir plu tard, afin que l'on ne se marche pas dessus, puisque nous allons au même endroit. Nous y livrons des bobines, et c'est un client que nous n'avons jamais fait, situé au nord d'Avignon, sur la commune de Sorgues. Le trajet se fait par l'autoroute, où logiquement, j'ai croisé Manolo, mais sans le voir. 

    J'arrive devant le client, alors que Yohan s'engage dans le hall. La cour ne me parait pas très grande, et il y a une place dans la rue pour se garer. Je préfère laisser le camion à l'extérieur et pars voir à pied. Le client me demande de rester dehors, en attendant qu'il vide le premier chargement. Ils sont un peu longs à démarrer la journée...voir très long. J'ai le temps de me faire couler un café, avec un gros morceau de pain d'épices. J'adore ça, j'en mangerais sur la tête d'un pouilleux. Et puis comme j'attends un peu trop, je passe mon temps à couper des petits morceaux, qui vont que….ben dix minutes après : y a plus!

    A mon tour de vider. Il n 'y a pas trop de place pour manœuvrer et surtout s'aligner correctement pour rentrer en marche arrière dans le hall. Je confirme qu'ils ne sont pas pressés, car pour déposer mes bobines au nombre de trois, je passerais plus de trente minutes dans le hall.

    Mission suivant : un lot à prendre à notre dépôt d'Arles qui sera à remonter à notre dépôt, puis je charge une grosse bobines de plus de vingt cinq tonnes pour St Claire du Rhône.

    Pour aller sur Arles, le plus court chemin est de traverser Avignon, plus court en kilomètre oui, mais en temps, c'est un peu long. A Arles, ils sont prévenus de mon passage, en cinq minutes mon lot est mis au tablier. J'ai eu tout juste le temps de courir aux toilettes afin de soulager ma vessie. 

    Maintenant, c'est go Arcelor à Fos, le lieu même où la dernière fois, je me suis fait une belle entorse. A ce titre, lundi matin, mon ostéo ma remis cette cheville en place, car elle ne s'était toujours pas remise d'aplomb, et elle était toujours enflée le soir. Il m'a fait souffrir le salop, mais c'était pour la bonne cause. La cheville a retrouvé un peu de souplesse, c'est déjà ça : à suivre. Après plus de deux mois et demi…

    Je m'inscris à 11H20, et le temps passé par les formalités d'entrée, puis par le temps du contrôle, j'arrive dans le hall où je me mets en place, à 11H33 très précisément. A l'accueil, on m'avait précisé que la pause était de midi à treize heures. A l'intérieur du hall, c'est un silence de cathédrale. Et les moines sont partis à l'apéro sans aucun doute. 

    Bon, ben, je n'ai plus qu'à me servir un repas de communion ! Non, ce sera un repas léger comme tous les midis. Pendant ma pause repas, trois autres camions sont arrivés et se sont garés à proximité de moi. Ils ont tous bien suivi le protocole de la boutique, à savoir, mettre la carte magnétique donnée à l'accueil, dans le lecteur. Cela permet au pontier de connaitre les bobines à charger et l'emplacement du client. D'après les consignes, si la carte n'est pas dans le lecteur, le pont ne peut pas s'approcher de la zone. Je suis le premier servi, une fois que le pontier reprend du service, mais il m'allume car je n'ai pas le droit de m'approcher de MON camion, lorsqu'il charge les camions à côté. C'est cool, je suis obligé donc d'attendre que les collègues soient servis aussi… Bref, on sort presque tous en même temps, mais je serais le plus rapide à sangler…..yesssss

    "Exploit" complètement inutile, car les personnes en sortie, qui contrôlent ton bon sanglage, ne se déplacent pas pour un seul camion. Donc, j'attends que deux autres chauffeurs arrivent. La loose totale.

    J'appelle Yohan à ma sortie ; on s'est croisé lorsque j'arrivais. Il s'est arrêté au dépôt de Sorgues, perso, je m'arrêterai à celui de Bollène, pour une petite quinze et surtout une bonne douche "détente" ou détox de cons. Ils m'ont fatigués.

    Je remonte par la nationale jusqu'à Valence sud, pour sortir un peu plus au nord. On se retrouve aux Châssis avec Yohan. Soirée bien sympa, à table avec une infirmière, jeune retraitée, qui stoppait là en remontant sur le Jura. Elle a fait un peu connaissance avec le monde du transport.

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  • Le bordel à charger
    Le chargement en cours
    Mon oeuvre
  • Jeudi 13 Novembre 2025
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    Alors que je sors à peine de ma couette, je reçois un SMS de Yohan qui me demande si on se retrouve pour le café. Impressionnant Yohan ; pour quelqu'un qui n'est pas du matin, deux jours de suite, il me devance. 

    On sort du parking, alors que celui ci est déjà vide au 3/4, un peu avant les 6H00. On prend l'autoroute à Tain, et une sortie à Roussillon que l'on traverse sans aucun problème à cette heure très matinale.

    Chez notre client, un camion est déjà en attente, et un autre arrivera peu de temps après nous. Mais, nous avons tous, une seul bobine dans nos remorques, alors l'attente est vraiment minimaliste.

    A 8H15, je suis au dépôt pour prendre un café avec Virgile. Yohan s'est arrêté à son domicile car il avait oublié pas mal d'affaires (un gros son sac), en partant hier. 

    Avant de repartir à Oytier, on vient me décharger de mon lot pris à Arles. Hyper rapide, je n'ai même pas coupé le moteur.

    C'est parti pour Oytier. A la base, je n'ai rdv QU40 10h00, mais je me présente avec trente minutes d'avance. Le quai n'est pas encore libéré (comme la petite sirène), mais je n'attendrais que peu de temps. Ici, je récupère du mobilier d'aménagement de magasin, que nous stockons sur notre dépôt, avant de les faire repartir suivant le besoin du client. J'ai déjà fait ce type d'enlèvement, et c'est toujours "folklorique". Ce jour, ça dépasse l'entendement. Rien, mais absolument rien n'est sanglé, ou même filmé. De plus, cette fois çi, je dois me débrouiller seul. Pas de cariste mis à ma disposition. Je passerais plus de 3H30 à ranger en jouant au Tetris. Il faut déplacer quatre palettes pour en prendre une, puis à nouveau déplacer ces trois là pour libérer le passage. Il y des palettes de 80 x 120, mais avec du matériel qui dépasse de 30-40 ou 60 cms, des longueurs, des palettes de 100 x 120, des palettes jumelées, bref c'est un cauchemar. Vers midi, j'appelle Virgile et lui signale que je pars dans quelques minutes, car j'ai ma claque ; il est ok, car j'ai fait des photos de l'ensemble avant chargement, et on voit très bien que rien n'était organisé. C'est une mini équipe de déménageurs qu'ils auraient dû prévoir. 

    Avant de fermer, je me rends compte, avec un sursaut de bonne humeur, mais surtout de bonne volonté, que je pourrais casé deux petites palettes. Quelle mauvaise idée que voilà!! En commandant le replis du quai (ceux qui se soulève, puis se casse à 90°), la dernière palette chargée en étagère est soulevée par le quai puis se renverse entre le camion et le quai. Bravo. J'ai essayé d'arrêter le replis du quai, sans résultat. Et c'est une foi que tout était au sol, que j'ai vu l'arrête d'urgence….Voilà, c'est fait.

    J'appelle mon correspondant ….sur répondeur. Rien de surprenant, depuis que je suis là, je lui ai envoyé quatre SMS pour qu'il me confirme que telle ou telle palette étaient à prendre, j'attends toujours sa confirmation. Là, il arrive dans les vingt minutes. Une fois qu'il constante la casse, il repart, alors que je lui demande "que fait-on". Je le rappelle : répondeur à nouveau. Ca me gonfle…

    Bref, on finit par remplir la CMR et je lui demande de noter des réserves, je prends des photos et je me casse.

    On vide au dépôt, puis il est temps de charger, enfin de bobines, même si la destination ne fait pas rêver (Clermont Ferrand), et pas le client forcément très rapide, mais, ce sera toujours mieux que ce jour.

    Cédric est à la manœuvre, deux bobines, quatre sangles sur le dessus : roule ma poule. Mais avant tout, passage aux bains.

    Il ne me reste plus qu'à reprendre la route direction du Puy de Dôme. Je finirais la journée à Thiers, au petit relais juste à la sortie de Thiers, à quelques encablures du siège de la boutique.

     

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  • Pas beau sur le Forez
    Parking à Veauche
  • Vendredi 14 Novembre 2025
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    Le parking du resto est minuscule, il ne faut pas se louper pour en sortir et bien faire gaffe au rétros des collègues. Je récupère la route parallèle à l'autoroute pour rejoindre Lempdes, puis je monte sur Riom, mais via l'autoroute, car la sortie par Cébazat est à l'arrêt complet.

    Un seul camion devant moi sur place, mais comme je m'y attendais je devrais attendre malgré que le hall soit vide. J'ai une nette impression que c'est la guéguerre entre les bureaux de réception logistique et les ateliers. Arrivé à 8H00, je passe le portail de sortie à 9H10. Pas pire qu'à Fos, mais on s'y rapproche. Hersement que la charmante dame qui nous réceptionne au portail d'entrée, nous salue toujours et nous gratifie d'un joli sourire ; on repart ainsi sur une bonne note de la boutique.

    Je monte direction Vichy, pour un chargement à Crechy, à la cimenterie Vicat, pour un magasin de bricolage sur Montélimar. Client hyper sympa et très accueillant. Je suis le seul bâché à venir charger ce matin, autant dire que ça booste grave. Les dix sept palettes de ciment sont vite en place. Je ne pense pas avoir passé plus de trente minutes sur place. 

    Pour rentrer, je monte jusqu'au rond point de Varennes, puis un grand classique par la N7. Je coupe au dépôt de Veauche, où je profite de la place libre pour y faire mes pleins. A l'heure où j'arriverais à mon dépôt, il risque d'y avoir un peu d'attente.

    Depuis ce matin, le vent est important, et autour de Vichy, j'ai fait quelques écarts en étant à vide. Désormais, avec 27,6 T, je ne devrais un peu plus coller à la route.

    Yohan et Robert sont sur dans la vallée du Rhône. Robert s'est arrêté en espérant que d'ici fin d'après midi, l'autoroute soit à nouveau réouverte de manière partielle. Bon courage à vous.

    Semaine ^prochaine, je n'aurais pas une semaine de rêve, loin de là, mais je suis volontaire pour faire ce type de boulot, donc, je ne vais pas me plaindre. A partir de mardi, je ferais des navettes en bobines entre notre dépôt et Grand Croix, trois navettes par jour, et vendredi une seule mais une navette entre Roussillon et St Fons. 

     

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  • Ah ben non!
    De l'autre côté, notre dépôt
    L'ex site DHL, en cours de démantèlement
  • Lundi 17 Novembre 2025
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    Lorsque le réveil a sonné ce matin, c'était difficile de sortir de la couette à 3h45. Avec mes amis d'enfance, (depuis le lycée, on ne s'est jamais quitté), nous avons fait un casse croute. Purée, la dégustation de vin...inutile de vous préciser que ce sont nos petites femmes qui ont pris les clefs hier soir. Vinsobres, Hauts Côtes de nuit, Gigondas, Condrieu, un vin Argentin, du Bordeaux, un vin de Cahors, etc...Autant de blanc que de rouge, et une Chartreuse pour pousser. 

    J'avais peur que le café de ce matin soit de trop, au niveau boisson, mais non, je l'ai apprécié. Tellement apprécié, que je pars avec un peu de retard de la maison. 

    Aucune voiture sur le parking, à part celles des chauffeurs de train. Je suis le premier à quitter les lieux, m'occasionnant à un petit gymkhana pour sortir du dépôt.

    Je suis parti direction le sud, puisque ma livraison se situe à Montélimar sur aussi. J'ai un créneau de livraison de 6h30 à 7H00. Je suis effectivement un peu limite en quittant Loire sur Rhône à 5H33. J'avais regardé, avec le peu d'esprit vif hier soir, où se trouvait la zone de déchargement du client. D'après Maps, c'est à l'arrière du bâtiment. J'y vais direct, puisque , de toute manière, les autres routes d'accès sont bien indiquées comme étant interdites au plus de 3.5T.

    Quelle horreur lorsque je tire le frein de parc. Un panneau indique que les livraisons se font sur RDV ; là, ça devrait être bon, mais de 8H00 à 12H00.

    Une personne vient tout de même à ma rencontre, et lui indique que j'ai un créneau de livraison qui ne correspond pas à leurs horaires d'ouverture. Il m'annonce qu'il va voir avec sa cheffe, et me revient. Pas de suite, puisque j'ai le temps de me faire couler un second café. La cheffe arrive, et je descends avec mon mug à la main. Je lui explique très gentiment mon problème, et c'est tout aussi gentiment, qu'elle me propose d'attendre une petite demie heure et qu'elle va trouver une solution. Par contre, elle me demande d'aller vers le parking client, puisque c'est là, que je serais décharger. Je bois mon café et je pars me garer à l'endroit indiquée.

    Dans les 35 mn, un  gars tape à la porte : on va vider. Génial, il est dans les 7H20, et 30 mn plus tard, je prends la direction du retour. Ouf, si je n'étais qu'à partir de 8H00, je plantais la journée.

    Virgile est désormais rassuré, je peux remonter sur Roussillon, pour faire une navette inter-sites, comme déjà fait ces dernières semaines. L'autoroute n'est pas très chargée ce matin, à la différence de la sortie Chanas- Roussillon. Mon temps est assez précieux ce matin, car le site de St Fons n'accepte plus de livraison après 11h45.

    Pour une fois, je n'ai pas trop de souci à l'entrée du pôle chimie de Roussillon, et mon numéro SAP passe. A peine sorti de la bascule que mon interlocuteur habituel vient me chercher, car il a vu le camion sur le parking. On charge dans la petite cour un peu chiante à accéder, car il me faut couper la voie centrale du site, proche de l'entrée, et en marche arrière. Il pleut, le gars reste bien à l'abris dans son fen, mais il a barre la voie quand même.

    Et c'est sous la flotte que l'on charge 26 IBC remplis aux 3/4 de matière inflammable, produit impliquant de rouler avec les plaques oranges donc. J'ai pas mal de chance ce matin, car le chargement sera rapide. Est ce la travail sou la pluie? Moi, ça m'arrange, pas la pluie, la rapidité du chargement. On est bien d'accord.

    Qu'est ce que je n'aime pas rouler avec des IBC remplis aux 3/4 de liquide! Alors, c'est de façon très souple que je rejoints l'A7 pour remonter jusqu'à St Fons. Lorsque je m'inscris au poste de gare, il est 11H20. Nickel.

    Encore un peu de chance, car je serais pris en charge par le même cariste que la dernière fois ,et non pas l'espèce de chefaillon qui râle tout le temps. A 12H15, je suis en sortie. Il ne me reste plus qu'à rejoindre mon dépôt pour charger deux bobines à destination de Grand Croix. Et ce sera mon quotidien jusqu'à jeudi. Il n'y a personne au lavage et pour cause, il pleut, mais j'y vais tout de même. Non pas que je veuille laver l'ensemble, non, mais j'ai apporté un produit nettoyant pour mes jantes, celles dont j'ai héritées lors de mon changement de pneus. Elles sont noires, vraiment dégueu. Elles ressortent bien mieux après, mais il y a encore du boulot. D'ici quatre mois, elles seront pratiquement propres!

    Mauvaise nouvelle au bureau. Le train est arrivé en retard et les bobines ne sont pas encore déchargées et encore moins triées. Mon premier voyage ne se fera que demain matin.

    Retour maison en milieu d'après midi, après avoir bricoler un peu au camion et surtout fait un grand nettoyage de cabine.

    Demain, je chargerais à 6h00, pour faire trois navettes dans la journée.

     

  • Photos
  • On attend la bonne volonté du client
    Ca charge même les trains
    Dans le hall des bobines
    Chargement de bobines au dépôt
    Ca va bien se passer, Valentino
  • Mardi 18 Novembre 2025
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    J'ai RDV à 6H00 pour être chargé de mes bobines. On prend quand même le temps de boire un café dans la salle détente, puis je pars chercher mon ensemble, et j'ouvre les deux portes du hall. J'avais préparé hier ma fosse, et sangler les planchers dont je n'aurais pas besoin de la semaine, ainsi que certaines planches (en faite, elles sont en alu, mais vous comprenez) ; cela me fera gagner un peu de temps à chaque chargement au dépôt.

    J'arrive chez le client pour l'ouverture ; un Alonzo est déjà là, prêt à rentrer dans la hall avec des bobines qu'il emmène depuis St Priest. C'est un retraité, il fait ce job 3 ou 4 fois dans la semaine. Je l'avais rencontré à St Priest, la dernière fois que j'ai chargé là bas. Il fait trois tours, et on se met d'accord pour demain. Il vient pour l'ouverture aussi, puis après, comme j'ai moins de route que lui, je devrais lui passer devant pour les tours suivant.

    Les gars ont du mal à démarrer ce matin. Il est près de 7H30, quand le collègue entre dans le hall, mais il n'a qu'une seule bobine sur ce voyage, c'est vite torché. A mon tour. Je reconnais l'ancien pontier qui est revenu, après plusieurs moi en maladie. Il a le sourire et une parka toute neuve (mdr).

    C'est parti pour le second tour, avec une arrivée sur Givors bien chargé, mais je ne pense pas avoir perdu trop de temps en restant sur l'A47, plutôt que de rentrer dans la ville. On roule à 30 Km/h, j'arrive assez vite à la sortie Givors. 

    C'et désormais Cédric au hall bobines. Le temps d'ouvrir un côté et les deux bobine sont posées dans la fosse. Moins de 8 mn. Les caristes préparent toujours les voyages de la journée, les bobines sont donc rapprochées de la zone de chargement. On passe plus de temps pour la manutention (voir photos).

    Voyage très rapide. Avec vingt sept kilomètres à faire, dont vingt par l'A47, si il n'y a pas de difficulté majeure. Cette fois çi, le hall est vide, je peux y accéder de suite. En dix minutes, ma mission est accomplie. Dans Grand Croix, je croise le chauffeur Alonzo avec sa Pin'up. On se salue avec un petit coup de klaxon chacun. Oui, en ville, en plus…

    Pour le troisième tour, c'est Thomas, chaud comme la braise. Vite torché aussi. A la sortie du hall, Lionel, notre mécano, me dit qu'il a reçu ma barre de direction. Si je rentre tôt, il peut me la changer cet après midi. Et bien, on va faire ça, car, je n'ai pas envie de bloquer mon camion sur une semaine, et partir avec un mulet. 

    Je fonce donc à Grand Croix. Je sais bien que le confrère est parti, et pas encore revenu, et j'espère que le hall sera vide à mon arrivée. Personne,, je manœuvre et reste à l'entrée du hall, dans l'attente de trouver le pontier, afin qu'il me donne son accord pour rentrer. Il me fait signe de loin de rentrer, et je ne me fais pas prier pour le faire. Il est pressé aussi ; ca tombe bien. J'ai bien fait de ne pas couper le moteur. J'ai passer plus de temps à ouvrir et fermer le toits et les portes qu'à vider. J'adore ce boulot en bobines. Sin on excepte les Arcelor et deux clients "particuliers, ca passe crème tout le temps. 

    Il est 12H15, quand j'arrive au dépôt. Mes trois tours sont faits. Le client ne peut recevoir, sauf demande particulière, plus de trois voyages de notre part par jour, donc, j'ai fini. Je charge le voyage de demain matin. Lionel, que j'ai croisé  dans la ZI, me dit qu'il revient pour 13H30, et qu'il attaquera mon camion de suite. 

    Je décroche et me place devant le garage. Lionel est ponctuel. Je profite d'être au garage pour compléter mon réservoir de lave glace. 

    Lionel raccrochera ma remorque à la fin des travaux ; il pourra ainsi contrôler le jeu à la sellette. 

     

  • Photos
  • pas large à gauche
    un peu plus à droite, mais attention à la machine....
    ne sois pas jaloux, je vais chercher un autre T
    Un moteur Ford
  • Mercredi 19 Novembre 2025
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    Je me suis rendu compte hier soir que j'avais zappé l'anniversaire de Mich07. Vous savez notre Ardéchois des montagnes ; pas le chevelu de la vallée du Rhône, non, le vrai, celui élevé au fromage de chèvre. Au lendemain de son anniversaire, soit lundi soi, il y avait une soirée caillettes à volonté à l'Avé Maria, sa seconde maison.

    Bon, mon programme ce matin. Et bien, puisque Lionel a bien raccroché ma remorque, je peux partir direct livrer mes bobines à Grand Croix. Il n'y a personne dans le hall, puisqu'il est encore fermé. Mais les gars ont encore un peu de mal à démarrer la journée. Je n'entrerais que vers 7H30, par contre, ca file bien. Lorsque je sors, je croise l'Alonzo et sa Pin'up. La encore, on aurait voulu le faire exprès…

    Toujours un petit ralentissement à la hauteur du CC de Givors, mais c'est mercredi, il y a déjà moins de monde. J'ai préparé mes CMR pour la journée, en échange, Greg me donne le BL à donner au client, et pars dans le hall pour charger.

    Thomas est là, fidèle au poste. Les aitres tournées de la journée sont prêtes ainsi que celle de la première heure de demain matin. Cette fois çi, j'ai des bobines avec des faibles épaisseurs, je devrais logiquement aller au premier hall à l'entrée, celui que je n'aime pas car tu ne peux pas arriver aligné, et la place est limitée, sur les côtés, ainsi qu'à l'arrière. Il ne faut pas trop reculer pour laisser un échappatoire aux bobines, mais assez pour que le pont ait accès à la bobine placée à l'avant. 

    C'est donc bien au premier hall, mais je dois attendre; car sur mon BL, le numéro de commande du client n'apparait pas. Je trouve que ce client est de plus en plus chiant. Entre attente plus longue qu'avant, personnel changeant, et certains caristes qui n'hésitent pas à sortir des halls comme des dingues alors que tu manœuvres. Mais on fait avec, pas le choix. Pour l'instant, ceux qui s'occupent à nous décharger sont "accessibles", mais je sens bien qu'ils se dédouanent plus vers leur hiérarchie.

    J'ai passé plus de trente minutes au lieu de dix habituellement. Rien de catastrophique, mais c'est à suivre. Déjà, c'est mort pour faire le troisième et dernier tour avant leur pause de midi.

    J'ai profité de ce temps pour regarder M Tophe avec une pupitre traverser la ville ; j'ai pu le photographier rapidement depuis le parking du client. 

    Alors, on se descend tranquillement jusqu'au dépôt. Je charge mon dernier tour et me place cabine face au soleil pour un petit repas, suivi d'une position allongée détente. 

    Virgile m'a demandé si je pouvais monter éventuellement à Thiers pour aller chercher un mulet. Celui du dépôt est utilisé, et le dernier chauffeur entré en bâché, David, a explosé un pneu sur l'autoroute, occasionnant des dégâts au niveau des feux, des garde boue, et un poumon de suspension serait touché. C'est à suivre aussi, mais d'abord, allons livré, toujours de le tôle fine, donc au premier hall. Cette fois ci s'est rapide. Yessss.

    Sur le trajet de retour, j'ai la confirmation que je monte au siège. C'est notre mécano, Lionel qui fera le taxi. Le pauvre, en ce moment, il a un boulot monstre et il est seul à l'atelier. Alors perdre trois heures de sa journée!! Le bon côté des choses, il pourra ramener de la pièce détachée.

    Au garage de Thiers, un mécano est en train de refaire le moteur d'un Ford. Ca fait un beau bébé.

    Je récupère un T, ancienne version, donc non bridé en mode Eco, et tachy à 90 Km/h. Quand tu appuies sur la pédale de droite, il passe les rapports à plus de 1500 tr/mn, ca change vraiment la donne par rapport au mien. Je remets l'ODB à zéro en partant, et j'arrive au dépôt avec une conso moyenne de 13,8 l/100.

    Je donne les clefs à David, on échange nos numéros de téléphone. Il est rentré ce lundi, et ne fait que de la palette, car il n'a pas de remorque à fosse. C'est méchant, mais cela va nous faire moins de voyage à la Courneuve. Si si, j'y ai pensé….fort, très fort. Il y part d'ailleurs.

    Retour tardif ce soir, mais je croiserais les petits enfants. Logan, le plus grand, n'a pas vu sa moto dans le garage. Je l'avais bien planqué. C'est la surprise pour le weekend prochain. J'ai hâte de lui offrir.

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  • Les coiffeurs des arbres
    Toujours aussi large
    A gauche
    A droite
  • Jeudi 20 Novembre 2025
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    Le camion est chargé, je peux partir direction Grand Croix. Ce matin, c'est particulièrement bouché à la hauteur du CC. Pour moi, ca passe super bien. Tôle épaisse, c'est donc dans le hall du fond, celui qui est le plus facile. Enfin facile, si il n'y a pas des camions mal garés. Comme les précédents jours, il faut attendre 7H30. Je le sais, cela me permet de caser une quinze de suite. C'est con, mais avec ce type de navette, et le temps passé au chargement et chez le client, ne permet jamais de placer une trente. 

    Comme hier aussi, je croise le chauffeur de chez Alonzo. Un petit signe de la main. Tout comme Lagaffe, retraité aussi, il s'occupe quelques jours dans l'année en reprenant le volant.

    Pour le second tour, j'ai tiré le pompon. A savoir, le hall situé au milieu….Plus de place dans le hall des bobines "fines", alors pas le choix. Vu le nombre de camion garés, je ne peux pas aller me retourner et je dois rentrer à contre main. Personne bien entendu pour t'assister et au contraire, un cariste qui s'arrête derrière le camion à 5 ou 6 m de ma remorque pour discuter avec son pote. Je suis descendu lui expliquer que si il voulait mourir, qu'il s'adresse à une autre personne que moi. Suis pas volontaire.

    Sur mon retour, je suis snobé par Dam's, trop fier au volant de son nouveau camion.

    Comme hier, ce sera pause au dépôt, pour un cassage de croute en règle, puis, puisque je suis chargé, je pars dès les trente passées, pour mon dernier tour. Comme au précédent, j'ai droit au hall de merde. C'est tellement étroit, qu'une fois garé, tu ne peux pas accéder à l'arrière de l'ensemble. Et je fais comment pour ouvrir le toit? Ben tu passes par la hall d'à côté pardi.

    Je quitte le département de la Loire sous quelques flocons de neige. Une fois la frontière passée, le climat est plus doux, mais un peu humide avec des gouttes d'eau fine. La neige n'est pas loin.

    Je charge pour demain. Le camion est à nouveau sale, pas trop, mais le laver à nouveau? Non, c'est bon, les prochains jours ne seront pas des plus secs, on va économiser ce bien précieux.

    Retour à la maison, en passant par mon producteur de pommes. Ah la Reinette du Pilat….un délice.

    Demain, dernier voyage à La Grand Croix pour la semaine, puis j'irais chargé deux lots sur deux sites Elkem à Salaise et Roussillon, pour Elkem St Fons. Sachant qu(il faut livrer avant midi sur St Fons, ca va être tendu cette histoire.

     

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  • Vendredi 21 Novembre 2025
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    Je quitte le dépôt vers 6H30. Vu l'énergie du client le matin qui n'a jamais été actif avant 7H30, pourquoi se presser! Lorsque j'arrive dans la cour du client, un Combronde est devant la porte du principal hall ; c'est Diego. Ca y est il a mis les shorts à manches longues. Semaine dernière, il était encore en short, mais avec un bonnet. Il a conservé le bonnet.

    Vers 7H30, rien a bougé. Je m'autorise a rentrer dans le hall, habillé en Playmobil. Je salue le gars qui nous réceptionne, Nico, et lui montre nos deux BL. Et bien malgré l'épaisseur de nos tôles, il faut aller vider dans les deux halls les plus merdiques. Diégo n'ayant pas trop l'habitude du site, je lui précise de se méfier des caristes qui déboulent des halls comme des furies. 

    J'ai droit au hall de droite, celui où tu arrives casser et proche de la dérouleuse. Bien entendu, personne ne t'assiste pour la manœuvre. Je finis par descendre du camion au bout de dix minutes, car j'ai aperçu qu'un fen venait d'être garé sur la zone où je dois me garer. Comme si le gars ne m'avait pas vu. C'est celui qui bavardait hier avec le cariste à l'arrière de ma remorque...comme par hasard.

    Après l'avoir salué, je lui demande de déplacer (stp), le fen, et finis par dire (grave erreur de ma part), "car ça m'arrangerais vu que je suis pressé par le temps aujourd'hui". Il a sourit (ah t'es pressé?", et il s'est barré. J'en ai eu les bras ballants, et n'ai absolument pas répondu tellement, j'étais scotché. C'est en remontant dans ma cabine, que la colère est montée. 

    Nico vient me voir au bout de quelques minutes, et me demande pourquoi, je ne suis pas encore dans le hall.  Avec pas mal de colère, je détruis son collègue. J'ai horreur d'être pris pour un con, par des branleurs. Nico revient "il va bouger le fen", et il repart. 

    Pour faire court, ca s'est mal passé aussi avec le chefaillon, celui qui voulait absolument le numéro sur nos BL. Je décide de partir et j'appelle Virgile. Il me demande de revenir chez le client et de demander à Diégo de s'occuper de mon camion. A mon retour, le chefaillon est beaucoup plus doux….et il reste dans le hall pendant le déchargement, alors que ce n'est pas la personne avec qui je me suis pris la tête qui nous décharge habituellement. Bref, tout se passe bien.

    Petit point de détail, avant que je part, et que je revienne, le chefaillon a appelé chez nous, en donnant mon immatriculation. J'avais donné mon nom avant, mais bon. Pour terminer, j'apprendrais en rentrant au dépôt, qu'il n'a appelé ………………………..personne! Sujet clos.

    Comment perdre près de deux heures.

    Bon, Givors passe crème, mais il me faut quand même presque une heure pour descendre à Salaise. J'ai deux points de ramasse sur deux sites différents de même produit. Je vais d'abord chercher 15 IBC rempli de Bliesil, non ADR, puis je fais sur le site de Roussillon, pour 5 IBC du même produit, mais ADR, ainsi que 10 IBC vides mais souillés. Il faudra les gerber ! oui, mais eux ne sont pas ADR, donc. 

    J'ai fini mes ramasses à 11H15. Pour être à St Fons avant midi! 

    Malgré que je sois tendu par le temps, je reste raisonnable sur la route, au regard de la came que je transporte. 

    Au poste de garde, je suis prévenu que je risque d'être refoulé ; je sais, et de toute manière, ce n'est pas mon jour à priori.

    Et bien si, entre Gone, on se comprend. Même si je suis accueilli un peu froidement, on me demande de patienter du temps du casse croute et ils arrivent. Oulah, mais moi, ca me convient. Prenez votre temps pour vous rassasier. Ca ne dure pas, dans le quart d'heure, ils sont là. Je quitte St Fons chimie vers 13H30, impeccable. SMS à Virgile pour le rassurer que je suis bien vide. Je ne recharge donc plus de bobine pour Grand Croix, mais pour St Clair du Rhône

    Olivier, Yohan et Benoit sont devant la machine à café avec Virgile. On échange un peu tous. Il y a du monde au chargement dans le hall, alors autant resté au chaud. Quand je vois le hall sans camion, je m'y présente. Cédric a déjà une de mes bobines sur son fen. C'est hyper rapide. 

    Retour sur le parking, on vide quelques affaires et surtout la poubelle. 

    Mes CMR ont été déposées tout à l'heure, alors je n'ai plus qu'à vider ma carte, et la semaine sera finie.

    On va se mettre au chaud devant la cheminée. Quelques flocons de neige tombent sur le secteur. J'aimerais pouvoir bosser un peu en extérieur demain, mais est ce que ce sera possible?

    Lundi, démarrage tardif vers 7H00/ 7H15, puis j'irais au PEH, chez Arcelor pour charger, direction Cébazat.

    PS ; pas de photo ce jour, et pas de trajet en mémo. J'ai quand même frôlé les 1300 bornes.

    Bon weekend à tous.