Je conduis un Scania 1 080 000 kms, attelé à une benne céréalière, les départs se font souvent très tôt le matin puisque nous faisons pas mal de « Paris » avec le retour quasi quotidien à la maison (quand on y arrive avec la RSE de *****).
Ici il s’agira d’une petite journée de livraison, des cailloux (ou gravier si certains préfèrent) sur Paris, chargement à St. Pierre les Nemours (chez le président de Nemours Scania Club lol…..), puis livraison à Arques dans une boutique bien connue dans la région et retour à la maison.
Départ à 3H00 le matin, le pépère s’impatiente, faut lui faire ses niveaux quand même, il totalise ce jour là 1 075 000 kms passés. Rhaaaa comme quoi les Sac à nia nia sont les meilleurs. La semi est chargée depuis vendredi.
Il est 7H15. Voilà comment il ne faut pas faire les photos. Ce chantier se trouve à Morsang sur Seine dans le 91, il s’agit de la réfection d’un terrain de tennis municipal. C’est une très belle commune, mais alors ils n’ont pas du tout prévu l’accès pour la livraisons des matériaux. C’est juste, surtout quand il fait encore bien noir.
En « bon » chauffeur j’ai fait 15 minutes de pause et je suis allé prospecter d’abord à pied, afin de me faire une idée de ma manœuvre.
Et voilà « le tas de cailloux » bien proprement à terre. Je suis content parce que « benner » dans cette posture implique quand même certains dangers, il faut tout de même avancer un peu pour vider tout puis fermer ses portes, mais en étant plié comme cela, il peut y avoir un risque de « faire tomber la benne ».
On voit mieux qu’il n’y avait guère de place pour manœuvrer. Je vous rassure le lampadaire que vous voyez sur la photo, est resté même après mon passage. Je dépose les bons de livraisons dans l’engin de chantier comme convenu, puisque les ouvriers ne sont pas là, leur journée commence que vers 8H00 (bande de veinards).
Il est 9H00, j’arrive à l’usine.
Le lavage de la benne avant le chargement de ce type de sable est obligatoire alors on s’applique
Je laisse la benne un peu levée pour que l’excédent de l’eau s’écoule,
Je prépare mon bon de lavage à faire tamponner par le chargeur.
Le chargement s’effectue sur une bascule (sympa ça évite les surcharges)…
à l’aide de cette goulotte qui avance et recule qui permet de bien répartir le chargement
selon les jours approximativement 26T800
On est parti, je vous rassure je ne vais pas suivre les rails jusqu’à Paris, les Scania sont des camions de qualité, mais ils ne roulent pas sur les rails quand même. Je bâche et je pars.
Mon compagnon de pause de 30 minutes le temps de manger. D’habitude il y en a plus (surtout en hiver) mais là c’est la période des amours alors ils n’en ont strictement rien à foutre de ce malheureux chauffeur qui leur ramène du blé ou du maïs tout l’hiver.
Mais voyez plutôt comme c’est triste autour des poubelles, alors que l’aménagement paysager est magnifique. Au passage une devinette: Ou j’étais garé? Indice: parking d’autoroute avec des canards.
Il est 15H45, c’est à mon tour de vider, la trémie n’est pas super rapide,
il faut compter environs 20 à 25 minutes
Puis un petit balayage et retour au bercail.
Il est 16H30 me voilà au depot. Voilà la bonne journée de 13H30 présence effective dont 2×45 minutes de pause (que 2×30 décomptés par mon patron) pour 666 kms.
Il est 5h, position travail, le FH est chaud, c’est parti ! (Journée type) : Direction la cimenterie qui se trouve à moins de 30 minutes du dépôt, pour mon premier chargement.
Arrivé au BEX, petit bonjour réglementaire aux secrétaires pendant l’attente du badge.
Badge écrit, direction les postes de chargement. Les postes sont identifiés soit par un numéro soit par qualité du produit.
Mise en place sur le pont, je monte dans la cabine de chargement écrire mon numéro de badge sur la borne de pesage.
Je descends la passerelle pour ouvrir mon trou d’homme, je place la manche de chargement, remonte la passerelle.
Et je valide le chargement. J’en ai pour 10 à 15 minutes d’attente. Une fois chargé j’effectue les mêmes manœuvres, mon BL est directement imprimé sur place y a plus qu’à partir.
Mais avant petit passage à la douche et arrêt syndical en salle détente pour boire le kawa avec les collègues. C’est pas tout mais faut y aller….
Arrivé chez mon client, je repère de suite où sont les silos, on peut pas les manquer ! Je présente mon BL au centraliste, il m’indique le numéro du silo et me donne la clé du cadenas. Pendant ce temps j’ai pris soin de démarrer ma turbine pour gonfler la bonbonne, histoire de gagner du temps.
Je repère le silo, je sors ma manche, par sécurité je n’hésite pas à bien serrer ma manche à ma sortie et au silo.
Une fois la pression mini pour déballer atteinte (1 bar), j’ouvre la vanne d’air qui va me servir de pousseur, ensuite la vanne arrière de ciment qui va me vider l’arrière. Une fois l’arrière vide, je passe à l’avant. Cette opération dure environ 30 minutes parfois plus, cela dépend de la hauteur du silo et de la pression de déballe.
Pendant ce temps…
La citerne est vide, je ferme toute mes vannes, j’arrête ma turbine, je débranche ma manche, surtout ne pas oublier de purger la cuve car elle se trouve encore à plus d’un bar et rouler en pression est interdit et très dangereux! Je récupère mes papiers et c’est reparti pour mon deuxième tour.
Explications détaillées
L’air chaud produit par la turbine est envoyé dans la colonne principale le long de la citerne. Cette colonne alimente une première durite qui monte sur le dessus de la cuve pour exercer une pression par le haut, sur cette même durite, une autre est branchée pour servir de purge d’air.
La seconde durite, appelée fluidisation ou émulsion est branchée à la base du cône, elle chauffe le produit et le rend liquide.
La troisième durite appelée piquage ou pousseur, est branchée juste avant la sortie à la jonction des 2 manches de sortie de produit.
La quatrième fluidifie le cône arrière.
Et une dernière qui me sert de purge d’air.
De l’autre côté de ma cuve j’ai deux vannes à clapets en bout de cône qui me servent de purge produit.
Sur les citernes plus récentes, toutes les vannes ont été améliorées pour avoir le moins de problèmes possibles, devenues pneumatique et à clapets. D’autres options peuvent être demandées à la commande, comme d’autres sorties ou d’autres branchements ou essieu directionnel… mais ça c’est le patron qui décide.
Vues intérieures, L’échelle qui va bien
La toile au fond permet une bonne répartition de l’air chaud.
La maintenance de son matériel est obligatoire, graissage des vannes, fuites éventuelles sur les joints, vidange de la turbine… Enfin j’y accorde toute mon attention. La connaissance de son matériel est primordiale, pour ma part je connais ma cuve par cœur, j’évite de trop la marteler à coup de maillet, ça ne sert pas a grand-chose.
C’est un boulot qui demande pas mal d’attention lors des déballes, beaucoup de sécurité due à la pression de 2 bars.
Pour les temps de déballe faut juste jouer avec son Mano de pression de suspension et sa montre!
Il m’est arrivé d’être plusieurs fois en galère soit par un défaut du produit, par une panne mécanique, par un bourrage de manche, par un débordement de silo, ou encore éclatement du filtre du silo, alors là, arrête tout et va t’en en regardant ou va le filtre.
La pulvé en btp n’est pas facile, souvent dans la poussière, la boue… et du courage quand il faut descendre au fond pour la laver ou récupérer un objet douteux!
Petites anecdotes: j’ai déjà récupéré un tee-shirt, un sac plastique, une baguette à soudure, un disque à meuler, des cailloux de ciment gros comme des ballons de basket… et j’en oublie.
Mon outillage courant: je dispose également de 3 manches de 5 mètres diamètre 80, 1 manche de 5m diamètre 100, 1 manche de 2m50 diamètre 80, des raccords italiens, et tout plein de raccords, colliers, embouts de secours…
chargement calcaire en carrière.
vidé dans un silo de 5000 tonnes
Eclatement de manche lors d’un chargement! Résultat 1 tonne sur la citerne.
Vidé sur le port de Nice
dans un bateau de 6000 tonnes à destination de l’Algérie
Depuis la crise de 2008, le travail a changé, on a perdu des clients, on en a gagné d’autres, le marché s’est cassé la gueule. Ça fonctionne en dents de scie. Grace à ses reins solides, l’entreprise n’as pas licencié et pourtant elle pouvait le faire! Je m’estime heureux de ma place malgré la difficulté du travail.
Le mot de la fin : Vaut mieux perdre 5 minutes de réflexion que de faire le bourrin ! (Fufu13 – 2010)
J’ai décidé après maintes demandes de faire un petit reportage sur une journée en transport de pommes de terres afin de renseigner les gens sur ce transport mal connu. Après avoir fait du frigo, de la benne céréalière me voilà en benne à paroi isotherme et son tapis roulant et non volant je ne suis pas encore Aladin. (Yohann62)
4h30 du matin le réveil sonne, ouille dur dur un café et ça va déjà beaucoup mieux. Le temps lui a plus de mal que moi à se lever, il fait la gueule. Je démarre d’Hazebrouck avec la Peugeot de fonction à 5h15 pour récupérer mon camion à Harnes à l’usine de frites la plus connue du monde, de temps en temps je rentre avec chez moi mais tout dépend où se trouve le premier chargement du lendemain.
Heure matinale
Mon camion avant de mettre en route
On fait le tour
C’est parti !
Party fun dans les oreilles pour bien mettre d’aplomb, traversée de Lille à cette heure-ci comme une lettre à la poste, j’arrive dans le bassin minier à 6h. Il me faut badger pour entrer dans l’usine afin d’accéder au camion. Je fais le tour pas de soucis, je met en route par ce sale temps cracheux, on se demande si l’Été n’est pas parti chez le voisin dur dur. Moteur chaud c’est bon on décolle je passe le poste de garde et c’est parti mon kiki. Au programme musical Rammstein, Nightwish, Within Temptation et Jean Jacques Bourdin sur RMC, il faut bien s’informer un peu.. C’est parti direction une ferme enfin plutôt un hangar à patates perdu en pleine campagne prêt de Le Quesnoy, entre Valenciennes et Maubeuge.
Feuille de pointage
L’Usine à Frites
Le Valenciennois
Chemin menant à la fermette
c’est juste !
Nous y voilà !
Pour charger il faut commencer par débâcher ensuite reculer sous la sauterelle (tapis) qui elle est alimentée par une trémie dans laquelle le fermier déverse ses patates à l’aide d’un télescopique ; les pommes de terre passent sur des vibreurs afin de leur enlever leur surplus de terre. Certains agriculteurs chargent directement au télescopique sans passer par ces étapes. Alors il s’agit maintenant de juger le poids à l’œil et avancer au fur et à mesure pour faire plusieurs tas. Moi avec cette benne je fait 8 tas un peu au dessus des arceaux et j’ai généralement mes 44 tonnes. J’adore charger dans des endroits pareils en campagne profonde. A la fin le type vient me voir et me dit qu’il manque un bout de sa sauterelle, une barre qui a du finir dans mon chargement, mince que faire !! Bah tant pis je regarderais en déchargeant et il ira la récupérer un de ces quatre. Chargement fini, CMR et bâchage obligatoire. 1h10 pour charger, à 8h10 Go !
Ça sert à amortir le choc des pommes de terre, on commence toujours à charger à cet endroit.
On se place sous la sauterelle
Début de chargement
1er tas
L’agriculteur verse ses pommes de terre dans la trémie
La sauterelle
2ème tas
Disjoncteur pour mettre en route le tapis
Moteur du tapis
Molette pour régler la vitesse de rotations du tapis
La prise
Résidence du fermier
Raccord pour le système hydraulique
Réservoir hydraulique
Ça fait du bruit 🙂
réservoir hydraulique
Manette pour actionner le tapis en système hydraulique
Chargement terminé et bâché
Maintenant direction les Flandres Françaises à Steenwerck. Je prends l’A2 suivi de l’A23, traversée de Lille nickel on voit que c’est les vacances, ça fait du bien de rouler un peu. Arrivé chez mon client à 9h40 au lieu de 10h elle n’est pas belle la vie ! c’est l’avantage de ce boulot quasi jamais d’attente, petit appel de phares au Berger Allemand en cages comme à mon habitude et passage sur la bascule, 43 T 120 ça ira comme ça. Je recule dans la trémie pour vider, c’est comme une mise à quai sauf que là c’est un tapis roulant prêt à recevoir les pauvres pommes qui vont finir en frites, pour certaines dans nos baraques à frites d’euch Nord. Donc pour vider il suffit de se brancher au courant de l’usine, d’actionner le disjoncteur et le tapis de la benne se met en marche, ne pas oublier de lever la trappe au cul. Et voilà c’est parti 1h20 pour vider. Le tapis une fois branché est synchronisé avec ceux de l’usine donc quand tout s’arrête le mien aussi car des fois cela va trop vite pour les ouvriers, c’est fait pour. J’ai oublié de préciser qu’il y a une molette pour régler la vitesse de rotation du tapis de la benne (la vitesse n’est pas synchro elle) pour éviter que la fosse déborde. Il y a deux systèmes pour le tapis, l’électrique que je viens d’expliquer et le système hydraulique au cas où il n’y aurait pas de prise chez le client ou panne ou autre, pour cela le tracteur est équipé d’un réservoir d’huile hydraulique comme en benne basculante, il faut raccorder le tuyau du réservoir au tapis, et pour actionner le tout il faut se servir de la manette (toujours la même que sur un système de benne basculante) vers le haut pour mettre en marche et vers le bas pour stopper, et c’est la même molette pour varier la vitesse de rotation du tapis. J’ai bien retrouvé le morceau de sa sauterelle tombé au cours du chargement.
Entrée de mon client.
Il a le droit à son appel de phare traditionnel
Tapis branché
déchargement dans la trémie
Ça commence à descendre
Le voilà l’objet de la sauterelle perdu dans le chargement
Tapis roulant sous le cône
La poussière de terre s’accumule et il faut gratter
Pesage à vide
Je suis enfin vide, coupure faite en même temps, je monte dans la benne enlever les patates restantes coincées à la main. Je repasse sur la bascule à vide et c’est parti pour aller charger en plein coeur des Flandres à Bollezeele pour la grande usine de frites. A25 puis sortie Wormhout hélas centre ville fermé, déviation en place, reprendre l’autoroute de Dunkerque puis sortir à la prochaine. Quelques villages Flamands plus loin et j’arrive à Bollezeele. Je tombe sur une grande allée de terre qui conduit à une petite fermette typique Flamande je n’ose pas m’ y aventurer par expérience et je me gare sur la grande route en feux de détresse et court un sprint de 400 mètres et là je tombe sur des fermiers « old school » bien sympas avec un fort accent Flamand, très bon accueil mais qui a dit que les Flamands étaient froids ? Enfin de ce coté ci de la frontière car de l’autre coté ça l’est un peu moins. Il me dit si si c’est bon tu rentres, tu fais demi-tour et tu te mets en place sous la sauterelle, juste mais nickel après quelques ripages de pneus.
Il est 11h50 je suis prévu à 13h il me dit on charge après manger avant de se raviser et de me demander si on peu charger avant, mais pas de souci Jean-Charles ou Alfred, on commence à charger. A 13h15 chargement terminé, après avoir discuté le bout de gras avec ces braves gens je les laisse aller casser la croute peut-être une Carbonnade Flamande (plat à base de bière) qui sait et moi je refais chauffer la gomme et mon estomac par la même occasion avec un sandwich concocté par madame, MIAM !!
Estaminet typiquement Flamand, on en voit pas mal par ici !
Chemin d’entrée dans la ferme, j’ai préféré y aller à pieds d’abord.
Dans la ferme
Il est venu à moi le gentil minou
Sur l’A25 je double un camion benne d’une saleté incroyable, j’ai rarement vu ça même en betteraves, à sa hauteur je m’aperçois que c’est une femme coquette qui conduit, eh bien elle a du courage, elle n’a certainement pas eu le choix, en pareille conjoncture on prends ce que l’on nous donne.
Traversée de Lille, j’enquille l’A1 et la sortie Carvin. Arrivé chez Mc Cain badge pour ouvrir la barrière et ensuite on fait les papiers au laboratoire et ce sont eux qui viennent prendre un échantillon de patates au cul de la semi et ensuite pour pas attendre je décroche et raccroche une semi de la boite qui nous affrète et je repars charger avec leur tapis à Lillers à coté de Béthune, en revenant tout-à-l’heure ma semi sera vide je pourrais la reprendre. C’est la merde après Béthune 30 minutes de bouchon car ils font des terres pleins en béton qui font bien chier les chauffeurs l’hiver par exemple, on a pas autre chose à foutre avec le pognon, on peut pas faire des trucs utiles !!!?? Client bien merdique à trouver je dois aller faire demi-tour plus loin et revenir c’est dans une petite rue et comme toujours des voitures sont mal garées GGggrrr, bon je charge il est 16h20.
Frites frites frites !
A l’intérieur de l’usine Mc Cain
Ça va être tendu pour rentrer à Harnes sans refaire une deuxième coupure. Pas manqué pfff trop d’ oppression dans ce boulot maintenant, je me suis pris des bouchons sévères sur Béthune au retour dur dur, stressé de voir le temps de conduite s’écouler et de devoir refaire une 45 à 25 minutes de Harnes, sans ces travaux j’étais bon. Je profite de ce repos pour nettoyer les jantes, rétros, vitres et le tableau de bord.
45 faite je redécolle c’est les heures de pointes, 25 minutes après je suis arrivé, re poste de garde, laboratoire et je décroche la semi chargée sur le parc et raccroche ma belle semi qui a été vidée pour demain.
Dans ces satanés bouchons
avec la semi de la boite qui nous affrète, ça fait tout de suite moins glamour
Encore un qui vient vers moi, eh bien mon miaou va être jaloux
Béthune
Béthune
Les 2 terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle
Fin des opérations 19h32
The end !
Demain je viens d’apprendre que je pars en campagne de petits pois c’est bon ça. A 19h30 je suis dans l’auto, un passage à la pompe à gasoil et je rentre chez moi pour 20h40.
Annie est un chauffeur passionné. Depuis plus de 30 ans, elle sillonne les routes d’Europe avec des Volvo en frigo. elle s’est offert un voyage en Australie et nous fait partager ses photos.
Chargement de ce Mack attelé à une bétaillière
Un centre routier au mileu de nulle part.
Cet aborigène pilote un FH15!!! de 580cv
Annie pose à coté d’un Ken de reve, attelé à 3 frigos
Ce road train, livre des tous petits colis, tout au long de son parcours
A 2km devant, on distingue, la poussière du camion que l’on précède
A Dunmarra
Lavage à l’éponge! à Adélaïde…
Mark Poole, chauffeur chez RT. Sympa, mais son camion est très inconfortable.
Accident
Sur le Start Hyway, on fait un barbecue dans la remorque!
Voilà la suite des photos faites sur la Highway50 à Pueblo au Colorado. Pueblo en Colorado se trouve au centre du carrefour de l’autoroute 25 (Interstate 25) et de la Highway 50. La Highway 50 commence à Sacramento en Californie et se termine à Washington DC. Elle passe par Kansas City, St. Louis et Cincinnati. (Uwe)
un « Peterbilt » actuellement plus jeune et moderne qui jouait un rôle dans le film américain « Duel » de 1971
une situation très habituelle aux Etats Unis. Tout le monde sur la route est aimable et gentil: le camionneur me fait signe pour dire bonjour
Nous sommes sur l’Intertstate 25, c’est à dire l’autoroute 25. L’ Interstate 25 suit les Rocky Mountains du Wyoming au nord vers le Nouveau Mexique au sud. L’interstate 25 traverse le Colorado. Pueblo en Colorado se trouve au centre du carrefour de l’autoroute 25 (Interstate 25) et de la Highway 50. La Highway 50 commence à Sacramento en Californie et se termine à Washington DC. Elle passe par Kansas City, St. Louis et Cincinnati. (Uwe)
Un Peterbilt 379. C’était une action pour sauver un bateau qui s’était envolé d’un remorque dans le fossé à coté du Highway 50.
2 Freigthliners, 1 International et 1 nouveau Peterbilt
International, Kenworth T 600
International 4300 DT, 466 CV
Sterling SC 8000, balayeuse, année 2005
Sterling SC 8000
dans la cabine du Sterling SC, deux volants
Kenworth W 900 8X4, un traditionel avec un essieu de plus
Voici le second volet de mon voyage Colombie/Panama.
Je me permet de proposer des images d’autobus en plus des camions panaméens. Ces autobus sont utilisés sur le réseau urbain de Panama City et leur aspect est quelques fois extrêmement personnalisé. Échappements troués pour mieux se faire entendre, peintures très impressionnantes, injecteurs défaillants pour mieux fumer, le chauffeur de bus investit et soigne au maximum son bolide 🙂 Voyager dans ces autobus « tunnés » est un super souvenir. La plupart des images ont été effectuées dans la ville de Panama City et ses environs. (Mixcuac)
J’ai profité d’un passage en Equateur pour effectuer quelques photos des véhicules locaux. La plupart des machines ont été photographiées sur la fameuse route Panamericana et entre Quito et Cuenca. Cette route est techniquement très intéressante : des montées, des descentes, des virages tous les 100m. De ce fait, les véhicules industriels y roulent à une moyenne de 40km/h, 25km/h en montée et pas plus de 55-60km/h dans les descentes. Cette route évolue principalement entre 2500m et 4000m d’altitude et il n’y a pas de rail de sécurité du coté du ravin.
Sur quelques passages, la route dépasse les 4000m d’altitude, et on peut se retrouver au dessus de la mer de nuages dans un environnement montagneux des plus splendide.
Coté type de machines, très peu de semi remorques (Mack, Kenworth, Mercedes Benz et MAN principalement), et ils sont généralement destinés au transport de carburant, de gaz et d’engins de chantiers. Le réseau secondaire n’est pas ou peu prévu pour recevoir ce type de véhicules: les petits véhicules 5T-10T se faufilent bien mieux sur les petites routes défoncées de montagnes.
En espérant que cette galerie vous plaise autant que j’ai eu du plaisir à la réaliser, bonne route!
Alexandre