Carnet de bord 2021 – Samu88 – Semaine 22

C’est sa semaine de national, en long, en large et en travers, c’est pas de tout repose, ça fait pas rentrer le vendredi pour autant et c’est à lire ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=38&periode=2021-05

 

Le Maroc avec KTI c’est facile !

Chaque hiver Samir, a pour habitude d’enchainer les trajets entre le Maghreb et la région parisienne.
Des clients fidèles, desireux d’avoir des presations de qualité et surtout dans des délais raisonables font appel à lui.
Au retour il recharge principalement pour Rungis dans la région d’Agadir
avec des pastèques d’avril à juin entre
Octobre et avril tomates poivrons. Le reste du Temps c’est une saison calme, et il faut parfois revenir à vide en Espagne.

En plus de gros voyages sur le Maghreb, KTI envoie aussi ses camions dans toute l’Europe, avec toujours des voyages plus délicats tout en offrant les meilleures prestations pour ses clients. Une bonne partie du parc tourne aussi sur la région parisienne en distribution et sur l’axe Paca région parisienne avec une bonne équipe de chauffeurs fidèles.

Partis de Paris le 18 mai accompagné de sa fidèle Julie coéquipière pour enfin sortir de la région Parisienne à bord de leur magnifique R560 \8/ de marque Scania ils ne laissent personne indifférents.
La route se fait au rythme des essuies glaces, descente par l’A10, Bordeaux, Irun. Le duo comique voit le port d’Algéciras au fin fond de l’Andalousie le 20 mai à 14h. Avisé par mail, Ronco le transitaire s’occupe de faire le T et la reservation du bateau, à 21h ils embarquent enfin sur le TangerExpress de la compagnie FRS direction Tanger Med.

Après 2h d’une tranquille traversée, ils foulent enfin le sol Marocain. Ils se garent face au bateau. Depuis le parking Samir aperçoit l’équipage qui fait coucou depuis le pont, persuadé que c’est pour lui, alors qu’en fait ils essaient d’éloigner des mouettes.

Avant de pouvoir se degourdir les roues, il faut s’occuper des tâches administratives. Il faut être honnète, mis à part attendre le retour du transitaire avec le bon de sortie, il n’y pas grand chose à faire. Heureusement sur place il y a tout, une afeteria, des douches. Le téléphone français coute une blinde, le mieux c’est d’avoir une carte de téléphone locale. Certains chauffeurs attendent parfois plusieurs jours pour sortir du port. Pour nous ça a été assez rapide, à 15h on a eu le bon libérateur.

Une régule est mise en place pour étaler les départs, 10 ou 15 camions à la fois, mais tout le monde se rejoint au contrôle final, et c’est toujours le bazar finalement, bienvenue au Maroc. Qui dit « douanes ok » ne veut pas forcement dire sortie immediate, il y a encore quelques kilomètres avant le parking « plombs », contrôles sur contrôles, être gentil avec tout le monde prend encore du temps, mais à 20h enfin c’est réglé cap sur Marakech.

Ce soir, il y a rien qui presse. Avant d’aller dormir pour de bon, on s’offre une virée touristique de Casablanca by night, la mosquée Hassan II, un passage nostalgique aussi au port, puis, je pose le camion face aux gendarmes à Casablanca et je file vérifier à la maison familiale si tout est en ordre.

Vendredi c’est la fin de semaine, on roule tranquille sur Marrakech ou deux jours de repos avant de décharger le lundi nous feront le plus grand bien. Paris est à 2700km, il faut bien en profiter. La vie ici est assez abordable pour nous. Le gasoil coûte entre 80 et 90c, sur autoroute c’est pareil on mange et peut faire sa toilette, tous les services sont présents, y compris la mosquée. Un vrai repas peut varier de 3 à 300 dirhams soit 27 euros, et là c’est du grand luxe !

Après un dernier passage au hammâm, il faut bien s’y remettre, nous sommes lundi, on va aller vider dans un grand hôtel de luxe. Le déchargement terminé, il reste plus qu’à se rapprocher du rechargement.

Pour le retour, un voyage de pastèques est annoncé. Il n’y a que 280km à faire, et plutôt que de prendre l’autoroute, autant prendre la route « historique » par la N8.

De Marrakech à Chichoua c’est une grande ligne droite, puis on grimpe assez vite à travers l’anti atlas. Arrêt photo au rocher de la Grenouille qu’il est de bon ton de taguer pour dire « j’y étais ». Ce rocher, est au point culminant de la route à près de 1200m d’altitude. Après le pelerinage au Fem Jrana, la N8 traverse des paysages superbes et longe Argana ou se trouve le plus grand rucher collectif au monde et qui est aussi réputée pour son huile d’argant.

Dans la soirée on retrouve la civilisation et on va vite fait chez Carrefour à Agadir, Decathlon, Addidas, Kiabi, ils sont tous là, on est pas dépaysés. Du coup on achète quelques bricoles qui nous auront bien rempli le porte palettes et qui nous auront valut des emmerde à la sorti en douane bien sûr. On gare ensuite le camion en lieu sûr à la Petronim sur la N1. Mohamed qui est là depuis longue date est le meilleur gardien de tous ces camion. un C’est le centre routier local, tout le monde se gare ici !

Le soir on va se faire un petit kiff à la Marina en taxi. Après une bonne douche pour se rafraîchir du soleil qui tapait bien encore aujourd’hui et direction le bord de mer pour un dernier bon repas bien copieux fruits de mer et crustacé fraîchement pêchés du jour.

Mardi matin direction Biougra, à une trentaine de kilomètres au sud d’Agadir. Le client nous attend patiemment, c’est la pleine saison des pastèques, les expediteurs cherchent des camions à gogo. Les pastèques partent pour toute l’Europe.
Certaines stations expédient encore tomates et poivrons mais de moins en moins car nos amis hollandais, belges, allemands reprennent le business avec un prix de transport minime : Agadir Paris comparé à un Rotterdam Paris, du simple au double.

Une fois le camion chargé, papiers en mains : Phyto sanitaire, factures etc direction Agadir plein pot. Aujourd’hui, plus le temps de faire du tourisme, la montée se fait à 100% par autoroute, on a encore pas inventé la pastèque légère. Il faut d’abord attaquer par la terrible montée d’Amskroud. Avec le poids et la chaleur, il faut bien surveiller la température du moteur, il faut attendre une bonne quinzaine de kilomètres avant le premier palier. Chargés à bloc, les Mitsubishi et autre Hyundaï s’époumonnent, surcharge, faiblesse des moteurs et chaleur font rarement bon ménage, les chauffeurs sont souvent obligés de s’arrêter durant la montée pour faire reposer les mécaniques.

Après presque 900km d’une folle remontée, l’arrivée au terminal de Port Tanger Med se fait By Night. La ville de Tanger est bien loin, à 50km, mais il est plus proche des côtes espagnoles. On attend le transitaire qui va venir récupérer mes documents ainsi que l’autorisation Bilaterale le fameux triptyque D20, indispensable pour les transports internationaux et bien sûr carte grise du camion. Les démarches s’enchaînent le matin, aujourd’hui on a droit à la totale : Scanner, et visite avec dechargement intégral du camion pour vérification, ici, stupéfiants et migrants sont deux fléaux.

La traversée vers l’Espagne se fait en fin d’après-midi, il y a un peu de mer, ça bouge un peu ce qui ne réussit pas forcement à Julie qui préfère et de loin le plancher des vaches bourguignonnes.

A 22h c’est le débarquement à Algésiras. Il faut attendre le matin pour pouvoir récuperer son T1 et sortir. Il serait bien sûr possible de dédouaner sur place, il y a énormement de camions, il faut compter partiquement la journée. Alors, quand c’est possible, il est plus rapide de faire celà à Hendaye, ça permet surtout de s’avancer sur la remontée. C’est ce que l’on fera aujourd’hui, après les formalités classiques on se sauve à 14h pour attaquer notre remontée vers Rungis. A deux on peut remonter dans la journée à Irun, le seul ralentissement sera sur le contournement de Séville, mais c’est quand même moins pire d’être dans les bouchons ici que sur l’A86.

Après les formalités douanières à Irun, il ne nous reste plus que le dernière étape jusqu’au MIN, on arrive à l’heure prévue le samedi matin. Le client est content et nous aussi !

A la lecture de ce récit, on peut penser que c’est le club Med de faire la ligne sur le Maroc. Sur ce tour-ci c’était un peu vrai, mais ce n’est pas toujours le cas, et celà peut même parfois tourner au cauchemar. Il faut toujours penser à tout et prévoir toutes les possibilités avec les douanes. Beaucoup prennent des transports à la légère et s’y cassent les dents, nous on essaie de le faire, le plus serieusement possible ! On languis déjà d’y retourner !!!

Encore quelques photos souvenir :

Kamel trans inter
83 rue de Crecy
77470 Boutigny
Kti.transport@outlook.fr
00.33.7.62.64.24.01

 

392 nouvelles photos DAF

C’est la grande braderie des photos DAF, ne passez pas à côté de cette magnifique offre entièrement gratuite !! Défense d’Appuyer trop fort sur le bouton de la souris, ça ira pas plus vite, cliquez tranquillement et moeleusement depuis votre couchette en 90 ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10
Comme d’habitude, il y a de tout et de toutes époques !
Merci 100 fois aux gentils contributeurs :
Claude Rey, Mat Ireland, Alain Lambert, Nico Erwann, Nico Retif, Graham Hamey, David Scarff, Uwe, Bata, Bigloo Meynet, Bertrand Rabaute, Francisco, Régis, Tophe69, Mich07, Jean Pol, Emeric Thillier, Nico Retif, Chouchen, Daniel D’hooghe, Daniel Simon, Gilles Schmitt, Stephane Pepin, Mario, Julien Sauvageot, Laurent Masson, Canaille Denfert, Michel Fournet, Adrien Chauzal !

 

Carnet de bord – Phil26 – Semaine 22

22e semaine bouclée, une semaine bien variée et finalement assez tranquille, si on excepte bien sûr les tracas avec le félés de sortie de confinement, dommage qu’on ait pas un quota pour avoir le droit d’en écraser un de temps en temps ! heureusement on sort un peu des frontières et ça va tout de suite mieux !
Bonne lecture sur 2 mois bien sûr, mais je ne décide encore pas du calendrier, dommage !!!

https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17&periode=2021-05

Carnet de bord 2021 – Tophe69 – Semaine 22

Semaine de reprise pour Tophe69, une belle semaine variée entre convoi, régional et prises de têtes diverses. Il faut être zen entre les horaires et itinéraires imposés ajoutés au trafic de folie de partout ! Il a géré tout ça comme un pro, il vous dit tout ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=46&periode=2021-05

Carnet de bord 2021 – Pierre70 – Semaine 22

Un plan qui se déroule sans accroc, c’est la semaine 22 de Pierre 70, et c’est à lire ici sans fautes et blagues incluses : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=20&periode=2021-05

Girteka : Toujours moins cher

Dans un article très interessant de l’officiel des transports, il apparaît que le géant Lituanien Girteka a pris la décision d’offrir à ses clients des prix encore plus bas.  Avec des rabais allant de 15 à 35%, ainsi le Madrid-Paris passe à près de 800€  ce qui fait du 62 centimes au kilomètre. On peut quand même se poser la question de savoir à qui profite le crime ? Dans le commerce il est interdit de vendre à perte, ce n’est visiblement pas le as dans notre corporation.

Certes, la plupart d’entre nous ne sont pas trop concernés vu que les français en transport international sont devenu aussi rares qu’un trèfle à 4 feuilles dans un pré. Avec cette baisse des prix, il est probable que les gros opérateurs de l’EST vont s’entretuer, et nous on comptera les points !

Girteka prévoit une restructuration pour décembre 2021, juste avant la mise en place du paquet mobilité ? Serait ce la champ du cygne, avec exil dans un île paradisiaque après avoir commis un holdup dans le transport de la part des dirigeants ??  Qui serait surpris ?

En savoir plus sur le paquet mobilité : https://blog.chronotruck.com/2021/01/13/paquet-mobilite-pour-ameliorer-le-transport-routier/

Angles Morts : la vidéo de la sécurité routière

La sécurité routière a édité une vidéo pédagogique qu’elle aurait pu intituler « Les angles morts pour les nuls »

Bien sûr, les plus avertis d’entre vous, crieront au scandale vu le réglage des rétroviseurs du conducteur. L’essentiel c’est surtout d’expliquer aux jeunes et moins jeunes, les risque qu’ils encourent lorsqu’il sont proches d’un camion. Partagez surtout ça avec vos enfants, vos proches qui ne sont pas forcement au fait de tout celà !

Toutefois, une dernière recommandation : « Attention, l’eau ça mouille, le feu ça brûle ! »

https://www.youtube.com/watch?v=PGOJJ8Or0Fk

Les routes de Hans Anthonise au Moyen Orient – chapitre 1

Hans Anthonise est né à Eindhoven aux Pays-Bas le 14 septembre 1954.
Devenu chauffeur de camion en 1973, il effectue ses 3 premiers voyages au Moyen-Orient en 1975 dans une petite entreprise, les transports Faber. Il est alors tout jeune du haut de ses 20 ans, malheureusement, il n’a pas de photos de cette période.
En 1976, il commence à travailler chez Centrum Transport à Valkenswaard aux Pays-Bas. Après 10 ans à parcourir les routes du Moyen-orient, il quitte la société en 1985. Après différents types de transport, il a travaillé en citerne ADR jusqu’à sa retraite en janvier 2021

Voici un premier chapitre, sur les routes de Hans Anthonise au Moyen Orient.

Les copains, la bouffe, les parkings et la détente ! On s’y croirait !!! Des images qui vont vous faire un bien fou ! Merci d’avance pour vos clics et partages !!!

L’année 2004, et l’entrée massive des transporteurs de l’est

En 2004, les transporteurs des pays de l’est entrent pleinement dans le système européen. Une équipe de journalistes suivent des routiers, enquetent et defont les rouages d’un sytème bien mis en place par les plus grands groupes de transports. Les autorités européennes ont bien du mal à justifier ce système aussi injuste.

Ne manquez pas ce superbe document, partagez le bien sûr !