Vous aimez la fumée des camions qui pique au reveil ?
Vous aimez les camions qui font un bruit de camion ?
Vous aimez les camions moches ?
Vous allez adorer cette mise à jour PEGASO, avec les magnifiques photos envoyées sur notre boite mail sitefdr@gmail.com par Wim, Alec, Michel Diano, merci à eux, imitez les et cliquez là pour voir cette mise à jour trop magnifique !
31 Nouvelles photos de camions americains
Fan de fuller, de long nose et de cabover, cette mise à jour est faite pour vous !
31 nouvelles photos magnifiques de camions americains, envoyées par Aldo22, Wim, Tophe69, Larage, Uwe, le tout sur la boite mail FDR : sitefdr@gmail.com Vous aussi, partagez vos photos avec nous ! Cliquez ici pour voir la mise à jour…
Penurie de chauffeurs
Alors à ce qu’il parait, il y a pénurie de chauffeurs ? Ah ben ça alors ! C’est étonnant ! Pourtant, au vu du confort des camions actuels, des belles autoroutes et des toutes ces zones indutrielles faciles d’accés, ça devrait être un boulot plutôt cool et attractif, être payé pour se ballader, c’est assez interessant comme programme ! Et pourtant, NON, rien y fait la moyenne d’âge des chauffeurs routiers elle, ne fait que d’augmenter.
Evidemment, tous ceux qui s’interessent au monde du transport y vont de leurs explications, et bien sûr moi aussi.
Il faut diviser le monde du transport en deux parties : Le Transport, et la logistique. Si dans le premier secteur, le recrutement et la moyenne d’âge ne font que monter, c’est exactement l’inverse dans la logistique. Le transport, c’est le monde des vieux grincheux, alors que la logistique celui des jeunes au dents qui rayent les racks.
En tout premier lieu, je ne crois pas que le salaire soit la raison première du desamour de ce metier. Il y a encore possibilité en 2017 de se dégager un salaire un peu plus interessant que celui d’un ouvrier à la chaine, ou d’une femme de ménage qui a certes un taux plus élévé mais à temps partiel, tôt le matin et tard le soir, cette pauvre femme de ménage est bien la dernière roue du carrosse. Donc, le salaire n’est pas la raison première.
Reportons nous si vous le voulez bien dans les années 80/90. Je sais, c’est vieux, mais c’est important. Dans ces années là, les chauffeurs routiers faisaient souvent plus de 300h mensuelles, de toutes façons, personne n’était payé à l’heure (ou presque), mis à part quelques grosses entreprises qui ont coulé depuis pour la plupart. A cette époque, les routiers trouvaient assez facilement du travail, le turn over était souvent élevé, certains chauffeurs changaient de boite comme de chemise (une fois par mois lol). Malgrés tout ça, les chauffeurs étaient assez libres dans leurs horaires. A partir de 1992, est venu le « contrat de progrés » limitant les heures à 260, puis très vite en foulée, sont venues, les premières grosses interdictions de rouler et dès la fin des années 90 sont arrivés les premiers chauffeurs low cost.
La suite, tout le monde la connait. De moins en moins de jolis voyages, des entreprises reconverties au régional, puis la disparition du disque remplacé par la carte conducteur, l’obligation aussi de formartion comme la FCOS qui d’emblée ne vous donne plus le droit de dire : « je savais pas » face aux autorités.
Les jeunes, qui sont pas si cons quand même, savent se renseigner. Il est loin le temps, ou on mettait un jeune de 18 ans juste sorti de l’école, au volant d’un G290, allez roule et vide demain à Glasgow. Non, aujourd’hui, le jeune il est connecté depuis longtemps sur les reseaux sociaux après avoir longtemps joué sur ETS.
Honnètement :
– qui a envie de faire un metier ou tu peux pas rentrer chez toi quand il te manque 20 minutes de volant ?
– qui se réjouis à l’idée, en été de devoir patiemment attendre sur un parking de 7h à 20h d’avoir le droit de rouler et de rejoindre sa famille ?
– qui a envie de se coltiner 200km d’interdiction de doubler sur la nationale 10 ?
– qui a envie de partager des douches et des toilettes toujours moins nombreuses et plus deguelasses ? Des parkings toujours plus sales et saturés ? Ou tu te fais voler le plus souvent et que les flics s’en foutent ??
– qui est heureux de se faire traiter comme un sous merde par les rois de la distribution, par des clients aux horaires de reception toujours plus débiles ?
– qui est fier du traitement qui nous ai reservé lors des contrôles, de ce racket permanant qui fait de toi un bandit dès lors que tu as quelques depassements de minutes sur ta carte ?
– qui a envie de se taper toujours plus de detours pour éviter des zones toujours plus nombreuses d’interdictions aux PL ?
Alors, je me dis que les jeunes ont bien raison, passé 50 ans, il est difficile de se reconvertir, et puis on a pris certaines habitudes, on fait avec surtout. Pourtant, il arrive de voir aussi des chauffeurs trés experimentés passer à autre choses, juste dégoutés par la RSE, et non pas par leur metier ! Alors je me dis que si VRAIMENT on veut rajeunir cette belle profession, il va falloir ameliorer les conditions de travail des routiers, parce que finalement, c’était beaucoup plus agréable de bosser dans un camion des années 90 avec les conditions de l’époque ! Oui, avoir un beau camion, ça fait pas pour autant que les chauffeurs ont envie de faire ce métier.
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Moustique57 – Le portrait
Nom Prénom : POSTEMA Frédéric
Surnom(s): Moustique57
Date de naissance : 15/01-1962
Chauffeur depuis : 1980
Différents métiers dans le transport : Bâché, benne, porte-voitures
Type de camions : Semis, Camions Remorques
Marques favorites : ScaniaV8 et Volvo
Modèles detestés : Iveco et Renault
Citation : Oeil pour oeil et dent pour dent...
Itinéraire :
- Chez Altrans : Italie, Espagne et Allemagne en pneus.
- Chez Transak : Portugal, Gilbraltar, Pologne, Glasgow, Reggio de Calabre avec des pneus ou du film plastique.
- Chez JPB transports : Arjeplog Kiruna au cercle polaire et Fianlande avec des voitures Smart ou des Mercedes pour test de grand froid.
Mes copains :
La plupart de mes copains sont des routiers, car j’ai malheureusement perdu mes copains de classe de vue, même si j’aimerais beaucoup en retrouver certains. Hélas beaucoup d’entre eux nous ont déjà quitter. Avec les autres, nous continuons de nous voir régulièrement, soit sur la route, soit les week-end ou encore lors de sorties diverses tels que restos ou carnaval par exemple.
Mes passions :
Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par les camions et les engins de TP, et tout ce qui a trait à la mécanique. Même si beaucoup me reproche d’être toute la semaine dans un camion, je n’y peut rien, c’est une passion dont je n’ai nul honte, car les gens passionnés sont tellement rare de nos jours. C’est ainsi que je participe régulièrement à des Grands Prix Camions, des Truckers Festival ou bien encore à des journées de F3 à Magny-Cours comme en 1992 avec le team transak par exemple. Je suis quelqu’un de curieux par naissance et m’intéresse beaucoup à tous les défis techniques et lorsque je peux voir, visiter ou assister à une première lors de mes déplacements, je n’hésite pas à le faire, c’est ainsi que j’ai pu assister au premier vol de l’Airbus A380 en direct à l’aéroport de Toulouse 31, à l’inauguration du Viaduc de Millau, à la visite d’un Boeing 747 lors d’un déchargement à l’aéroport de Luxembourg ( voir photos), idem dans les cales-moteurs des ferry. Cependant, j’ai quand même d’autres activités ou passions dans la vie tel que la natation ou le ski, et je m’intéresse particulièrement à la vie politique, même si bien souvent j’en suis dégoûté.
Enfance et famille :
Je suis née le 15 janvier 1962 à Orléans 45, six ans après ma grande soeur Dolorès née à Paris. Ma maman d’origine Portugaise et Espagnole et mon papa Hollandais m’ont très certainement donné le goût des voyages d’au temps que par la suite celui-ci travailla pendant 28 ans pour l’armée américaine en tant qu’analyste de transport ce qui nous conduisit à déménager régulièrement et à aller habiter à Orléans 45, Francfort RFA, Strasbourg 67, Melun 77 et enfin Sarreguemines 57. Passionné depuis mon plus jeune âge par les camions et les engins de TP, le goût des voyages, l’aventure et le besoin d’indépendance, c’est en 1978 avec l’aval de mes parents que nous decidâmes de m’inscrire dans la célèbre école de Bosserville 54, pour y passer un CAP de conducteur routier en 2 ans et de ce fait pouvoir faire la route dès mes 18 ans en 1980. A 21 ans, je décidais de passer mon attestation de capacité transport à l’AFT de Jarville 54, mais malheureusement je ne m’en suis toujours pas servi à ce jour, soit sur les mauvais conseils des autres transporteurs défaitistes ou tout simplement par manque de courage. De 1980 à fin 1984, j’ai roulé chez les transports Altrans ( Alsace/Lorraine Transports) de Frauenberg 57. Ensuite, du 12/1984 au 12/1985 j’ai fait mon armée dans le train. De 1986 à 2000, j’ai roulé chez transak à Sarreguemines 57 jusqu’à sa fin. De 2000 à aujourd’hui c’est à dire avril 2007, je me suis mis avec mon copain de classe de Bosserville pour qu’il ouvre une entreprise de transport de voiture spécialisé dans les « SMART » où il travaillait.
A l’armée :
J’ai été incorporé en décembre 1984 dans le 516ème régiment du train à Toul 54, après avoir reporté mon service militaire à 23 ans afin de faire la Route jusqu’à cet âge-là. Après y avoir effectué mes 2 mois de classe, j’ai été muté au GMR 6 de Metz 57, également régiment du train. Comme je possédais tous mes permis, j’y ai également fait la Route en partant pour des missions de 2 à 3 semaines dans toute la France ainsi qu’en Allemagne. Nous dormions dans les autres casernes en gîte d’étape. Lorsqu’il n’y avait pas assez de transports à effectuer, j’étais moniteur de conduite super lourd à la caserne. Pendant mon armée j’ai eu la chance de pouvoir partir une quinzaine de jours pour apprendre à faire de la plongée sous marine à St Raphaël 83, ainsi que de partir au ski dans les Vosges. Après avoir eu des Berliet GLR, GBC et conduit des Jeep et Peugeot P4, j’ai surtout conduit des camions remorques Unic P270 que j’avais équipé de CB, de plaques de QRZ, de chaînes hi-fi ainsi que d’autres accessoires routiers comme des trompes par exemple. Tout le monde était étonné dans les autres casernes et parfois même les autorités des autres régiments se plaignaient aux nôtre. Même si l’on râlait parfois, je pense que l’armée était une bonne chose pour beaucoup de jeunes et permettait de confondre toutes les classes sociales et les différents milieux ou environnement.
Mes Regrets :
Depuis le milieu des années quatre vingt, nous assistons lentement mais sûrement au déclin de la profession, du tant au niveau du comportement des chauffeurs de plus en plus personnels, égoïstes et de leurs laxismes ( celui-là même que la profession reprochait aux automobilistes envers nous même ) et à celui des transporteurs qui sont lentement entrain d’enterrer la profession de chauffeurs grands routiers en la comparant à celui d’employés d’usine qui n’ont qu’une envie tout au long de la journée, c’est d’arriver en fin de poste pour rentrer chez eux. Même s’il est incontestable que les temps sont de plus en plus durs pour les transporteurs, cela ne devraient pas cependant oublier que les entreprises de transports qui possèdent des dizaines, des centaines voir des milliers de camions aujourd’hui en sont arriver là grâce au durs travails des chauffeurs et ce bien souvent sans avoir été rémunérées à leur juste valeur, car pratiquement toutes ces entreprises ont commencé à zéro et ne devraient l’oublier si souvent.
La profession de routier ne peut être exercée que par des gens qui aiment leur métier et non pas qui en sont de plus en plus dégoûtés comme c’est souvent le cas aujourd’hui vu les conditions de travail de plus en plus déplorable de par le stress. Je ne suis pas du tout un anti patron ni même un syndicaliste, car je pense qu’il y a autant de bons et de mauvais employeurs que d’employés. Bien souvent, suite aux conflits routiers du passé comme par exemple celui de 1992 ( voir photos ), nous n’avons pas su nous faire entendre, comprendre ni même nous faire représenter par des personnes de valeurs, c’est ainsi que s’il y eut des amélioration ( CFA à 55 ans et contrat de progrès par exemple), d’autres problèmes comme le départ le dimanche soir ou avant 5 heures le lundi matin, le problème des petits dépassement d’heure de conduite pour aller manger ou trouver un parking correct et sûre ou les pouvoirs publics et les forces de l’ordre nous harcèlent, les problèmes de chargement et déchargement chez certains chargeurs, les interdictions de circuler des gens qui travaillent au profit de ceux qui partent en vacances.
Je voudrais aussi dire à mes autres collègues de travail qu’ils prennent conscience de ne plus continuer à transformer les parkings ni les accotements en porcherie ce qui a pour conséquence d’être mal vu par les autres usagers de la route, de ne pas accélérer lorsqu’on les doubles (jeunes et vieux le font ) et qu’ils aident leurs collègues lorsqu’ils sont en panne et qu’ont leur demande un coup de main.
Ce que je regrette également malgré avoir traversé de nombreux pays, c’est de ne pas avoir fait La Ligne du moyen orient où mon enfance fût bercé par de nombreux reportages télé dans les années 1970, période faste. Bien souvent, il ne suffit pas seulement de critiquer dans les bistrots, mais il faut aussi essayer de mieux se vendre soi-même en sachant se faire respecter et obtenir un travail qui correspond mieux à ses attentes et ses ambitions. En conclusion, essayons avant tout d’aller de l’avant en croyant à ce que l’on aime et en ayant un comportement constructif et le courage de ses revendications.
Altrans :
C’est en 1980, après être sorti de l’école de Bosserville 54, pour y avoir préparer un CAP Routier en 2 ans que j’ai fait mes débuts sur la Route au sein des transports Altrans ( Alsace/Lorraine transports ) qui ne comptait que 9 camions à l’époque, l’entreprise datant de 1974. D’abord pendant 5 mois sur un MB 709 puis 2 mois sur camion remorque MB 1113B, avant de pouvoir enfin accéder à un ensemble semi-remorque MB 1926 avec une Fruehauf tridem. A cette époque j’étais tout petit et tout maigre, une quarantaine de kilos c’est pourquoi l’on me donna le surnom de 25 Kg, ce n’est qu’après que Gilbert des transports TRF. Fetter de Carling 57 me donna le QRZ de « Moustique 57 » à la CB. Puis, le patron monsieur Jean-Paul JUNG m’acheta un Scania 142 v8 pour ne pas que je quitte la société Altrans qui ne possédait que des camions Mercedes à l’époque et que j’allais toucher pour mes 20 ans. Le 142 venait de sortir, et c’était le véhicule le plus puissant à l’époque ( 388 ch din, environ 400 ch iso de nos jours ). Avec le recul, je me rends compte que ce véhicule était beaucoup trop puissant pour un jeune de 20 ans même si en dehors de quelques accrochages j’ai eu l’immense chance de ne pas avoir d’accident grave. Durant les presque 5 années passées au sein des transports Altrans, c’est à dire jusqu’en décembre 1984, pour faire mon service militaire, j’y ai appris énormément de choses, découvert la France de part et d’autres ainsi que de nombreux pays qui n’étaient pas encore dans la CEE à l’époque et où il fallait faire un TIR comme l’Espagne par exemple et même les autres pays où il fallait encore dédouaner à la frontière avec les fameux T1 et T2 ou encore faire tamponner les carnets d’ATIE qui remplaçaient les licences en zones longues entre 2 tours d’inter. ou encore les tank schein allemand pour les entrée avec plus de 50 litres de gasoil au départ puis 200 litres ensuite. Parfois, vous faisions des transports exceptionnels et c’était Mr Jean-Paul JUNG, PDG des transports Altrans qui conduisait la voiture pilote ( une Mercedes bordeaux voir photo ). Les premières années furent parfois un peu dur pour moi, mais j’y ai appris beaucoup de chose et en garderait un très bon souvenir.
Transak :
C’est en février 1986, que j’ai commencé à rouler chez les transports transak à Sarreguemines 57, alors même que je partais avec leur camion lors de mes congés scolaires depuis l’âge de 15 ans. Cependant, je n’ai pas osé y commencé à 18 ans de peur peut être de ne pas être à la hauteur. Ce fût certainement la période de ma vie ou je me suis senti le mieux au travail, tant au niveau de l’ambiance entre la majorité des chauffeurs que celle avec le patron, Mr Michel Akhverdoff. J’y aurais travaillé jusque fin septembre 2000, année ou les transports Munster nous ont rachetés à l’exception des 3 plus anciens chauffeurs dont je faisais partie et de la majorité du personnel sédentaire et qui ont été licencié économiquement comme moi-même. P.S: Voir également reportage photo sous la rubrique « transporteurs-transak » dans FDR.
JPB Transports :
SEVA Transports :
Après la fin de JPB Transports au mois de mai 2007, c’est en juin 2007 que Jean-Pierre Bahr (mon ex. Boss ) et moi-même sommes aller chez mon ex-patron de Transak, Michel Akhverdoff qui faisait encore du négoce de poids lourds et d’automobiles avec sa femme Maryvonne dans leur société nommée SEVA. (Société européenne de Vente Automobile).
Cependant, comme beaucoup de gens qui ont touchés au transports, et ce malgré toutes ses contraintes et problèmes,ils voulurent après sept années « d’abstinance » se relancer en créant << SEVA Transports >> une petite entreprise basée sur la qualité et l’exception. Jean-Pierre repris sont ancien Mercedes Actros 1850 méga-space porte-voitures pour rouler principalement des Smart et véhicules accidentées au retour. Quand à moi, j’ai aidé Michel pour la vente, me suis occupé des importations de véhicules avec la DRIRE et le contrôle technique etc… avant de rouler à mi-temps en benne avec un Scania R 164.580 v8 Topline puis un autre Scania 143.450 v8 de collection.
Puis au bout de quelques mois, ce fut Denis allias Moustache 57, également un ancien de chez Transak, qui fut embauché pour chevaucher le magnifique Volvo FH 16. 660 ch. 80ème anniversaire.Quand à moi, ce ne fut qu’au mois de mai 2008 que je pu enfin reprendre la » Route » également pour refaire du porte Smart c’est à dire du porte » Push » avec un magnifique Scania R 620 v8 Topline tout équipé avec une structure porte voitures Rolfo Formula . Il y a également un Superbe Volvo VNL 770 integral-sleeper équipé du célèbre moteur Detroit Diesel, le tout venant tout droit du Canada.
Si tout va bien,il devrait y avoir un quatrième chauffeur pour cet automne , qui conduira un Scania R 580 v8 en frigo.
Michel AK à pris sa retraite en janvier 2011 et a donc arrêté le transport . Mais avant d’arrêter, nous participé au chantier du TGV Est avec 5 ensembles benne dont j’ai fais partie .
BP TRÄNS :
‘’ Début de BP TRÄNS en mai 2011 ‘’ Ma dernière entreprise de transport j’espère après que Michel AK nous ait vendu 2 ensembles à moi-même et mon collègue Jean-Pierre B . Ainsi commence donc une nouvelle aventure, nous reprenons le MB 1850 porte voitures ainsi que le Scania R580 Topline pour créer ‘ BÄHR – POSTEMA TRANSPORTS d’où BP TRÄNS. Mon collègue JP fera encore du porte voiture pendant 2 ans avant de faire comme moi de la traction et de l’affrètement permanant .
De Crest à Riga avec Régis et Phil26
Deutschland, jeudi matin. Toujours pas de neige mais on s’en approche, ça se sent. Petit-déjeuner express dans nos cabines respectives et c’est parti pour des kilomètres d’autobahn, tranquillement, au lever du jour, Phil toujours devant – moi derrière. Nous ne sommes pas pressés.
Un Reims-Moscou avec James
Allez en route pour un tour en transports international vers les pays de l’est , dans les années 88 , avec un magnifique Volvo F10 de 320 ch et avec un carnet TIR , SVP ( la photo , date pas du voyage citer , c’était bien après pour un autre voyage ).
Nous sommes un Mardi , jour ou on doit charger la semi pour le tour de groupage , en général on charger souvent a Paris Garonor , chez Gondrand International ou ailleurs , enfin , nous autres chauffeurs n’avions plus qu’à repasser au dépôt à Reims , faire une bonne nuit , et avant de prendre la route , il ne rester plus qu’a faire le plein de gas-oil à ras le bord , on remplissait par la jauge pour gagner quelques litres et ensuite prendre la route le lendemain et partir au départ de Reims 51 vers les Allemagnes .
Nous voici donc en ce Mercredi sur le A 4 en direction de Sarrebruck , la c’était les premières douanes , F / D , un coup de tampon par ci et par la et ensuite nous quittions donc cette ville frontalière pour aller en direction de Mannheim , et ainsi de suite pour continuer vers Francfort-sur-le-Main (c’était très joli la nuit toutes ses usines de produits chimique éclairées , qui servais aussi de repère sur la route) , nous faisions une coupure en RFA , après 9h15 de conduite , nous passions cette nuit sur l’avant dernier ou le dernier parking ( aires de repos ) , car en DDR , ben cela était une source de problèmes , et oui , pourquoi , je ne le sais pas , mais lorsque nous devions faire une coupure dans cette Allemagne la nuit et sur les aires de repos , il fallait laisser les veilleuses de l’ensemble allumer , si tu oublier , ben , tu avais droit a un réveil en fanfare de la polizei , » allogène schnell schnell » , ceux ci taper la main a plat sur la portière , réveil en sursaut garantie
En ce jour de Jeudi matin , il ne reste que très peu de kilomètres , a peine un dizaine , pour arriver à la douane RFA , juste 3 ou 4 bahuts en ce temps là, comme à l’entrée , un coup de tampon par ci par la et une fois fini les papiers , nous pouvions continuer , mais , avant de repartir , dans la file de 4/5 que nous avions fait , ben , il ne fallait surtout pas oublier de mettre un vieux disque , nous allons rentrer dans les pays de l’est , et en ce temps la , la RSE n’était pas la même qu’aujourd’hui , la conduite dans les pays de l’est n’avait pas de temps de conduite , ni de coupure , allez rouler jeunesse , mais avant il faut passer cette horrible douane , en avant droit devant, il y a une montée sur un pont , en premier , non non , ce n’est pas un raccord de dilatation , mais bien un espace de 5 cm d’épaisseur , car il y a une herse prête a sortir au cas ou , on ne sait jamais , nous étions donc dans le début des pays de l’est , et rien qu’a voir les fils de fer barbelés électrifiés , cela nous donnait des frissons , bien que nous n’avions rien à nous reprocher , en premier il y a la guitoune , contrôle passeport , et ensuite en file indienne , pour une fois arriver sur une grande plate forme se mettre côte a côte sur 4/5 , face aux rampes et bien attendre que le feu passe au vert , ce qui autorisait de se déplacer vers la rampe , ha oui , interdiction de descendre du camion , sauf sur la demande d »un militaire ou d’un douanier , le long de ce quai ( pour moi , rampe pour eux ) sans descendre du camion , il prenait les passeports , document douanier et attendre , ensuite , après le célèbre Danké , nous pouvions prendre la route pour transiter la DDR et pour aller vers la Pologne.
Alors que nous roulions donc , vers le Nord Est en destination du couloir sud de Berlin , et qu’il y avait d’autres villes entre , que nous contournions , tels que Erfurt , Léna , Leipzig , jusqu’à la douane de Franckfort sur l’Oder.

Une fois sorti de la frontière nous filions vers Erfurt , Léna , pour ensuite rejoindre le couloir sud de Berlin et toujours en direction de Francfort-sur-Oder , avec a la fin une partie sur une petite route et ses arbres penchés qui avait des traces de coups de semi , pour la douane DDR / PL , avec ses surprises , un camion ou des dizaines cela dépens des jours , au début de la douane , c’est en file indienne que l’on arrivent aux guichet , dans l’espoir que cela ne soit pas la relève sinon attente au moins deux bonnes heures , nous voici le long des bureaux , dans un tout petit guichet , la ou il y a un Allemand de l’est , tout seul , avec une cloison entre les deux guichets et un trou comme celui d’une boita aux lettres avec une étagère afin de faire passer les documents sans que les douaniers DDR / PL ne se voient , un peu comme chien et chat , un coup tu dis danké , et l’autre dziekuje , ben oui , il faut être minimum bilingue , hi hi
Voila , nous sommes en Pologne ce Jeudi soir , encore 789 kilomètres et nous serons au bout de ce pays , attention aux petites voitures ,il y en a beaucoup sur la voie lente , la voie la plus a droite , nous arrivons a la première grosse ville Poznan, mais nous transitons pas , nous la contournons et un peu plus loin , en direction de Lotz , il y a un espèce d’autoroute ( en fin de compte c’était plutôt un aérodrome en cas de guerre , et oui une piste d’atterrissage ) et a gauche un hôtel avec parking garder , le Polonia , ha , que de souvenirs ici , un lieu de rencontres avec les gars qui aller ou qui revenez et aussi un endroit ou beaucoup de gars se sont marier le soir et divorcer le matin juste avant le départ , j’ai aussi fait parti de ses gars là , mais aujourd’hui il y a prescription .
Sur le trajet d’ouest a l’est , il y a plusieurs villes que nous contournons , Poznan , Lodz , et enfin la traversée de Varsovie , la seule grosse ville ou nous pouvions trouver des faxes ou des téléphones pour l’inter dans un hôtel 4 étoiles.
Pour finir cette journée de Jeudi , ben , il faut trouver un parking , alors direction Siedlce , la ou il y a un restaurant avec parking garder et ou on mange très bien , et dormir en lieu sur , c’était pas du luxe , on peut aussi retrouver des copains qui montent ou qui repartent a la maison , cette ville se situe a une trentaine de kilomètres de la douane PL / URSS , un peu avant la dernière ville de la Pologne qui est Biała Podlaska.

– Le Vendredi matin , en route vers , la ou il y a une barrière, et la douane a gauche , a cette barrière là , il y a un militaire qui ramasse les passeports et les amène au bureaux de la douane qui est a gauche , un petit billet pour améliorer le passage en premier
Une fois la barrière ouverte , nous passions un pont avec une ligne blanche en plein travers au milieu pour marquer la frontière PL / BY ( Biélorussie ) , début de l’URSS en ce temps , en bas , cela faisait entonnoir , pour se mettre 4 de front et attendre que le chien renifleur fasse son boulot , en face il y avait 4 emplacements avec des feux tricolore , avec des fosses et des passerelles pour voir en dessous et au dessus des ensembles , hélas pas de photos , un militaire Soviet , monte dans la cabine et nous demande le passeport et un petit truc , ( une boite de cachou , une boite de comprimer d’aspirine , une peluche etc… pour garder une bonne relation , on ne sait jamais ) , alors que le militaire va au bureaux , nous nous garions un peu plus loin , afin d’aller aux bureau faire tamponner le carnet et de passer au bureau de l’assurance soviet , et oui , notre assurance Française arrêter la , juste à cette frontière la , alors pas de risque , on payait pas cher .

Une fois fini , on sort de l’enclos et on part sur un bout de national avant la grande route , donc nous avions un bout de route a faire , jusqu’à un panneau un peu particulier…
En fin de journée de ce Vendredi , nous voici arriver a Smolensk , la première ville Russe , avant c’était la Biélorussie , donc on se gare soit a l’endroit appeler la source , qui coulait toute l’année ou a un hôtel avec un parking garder aussi .
– Le Samedi matin en route vers la ville pour ne pas dire la capitale , Moscou , il ne faut pas louper le panneau de 5m de haut et de 9m de large , marque MOCHBA = MOSCOU , d’aller au parking de la foire internationale , c’était un parking avec des groupes de gens de différentes nationalités , jamais ensemble , les Allemands la bas , les turcs , les Italiens , il y avait autant de groupe que de nationalité , cela faisait beaucoup de monde avec différents camions aussi , on voyais bien les gens de l’est et ceux de l’Europe , la différence était voyante. Plus qu’à attendre Lundi matin pour dédouaner et vider , ensuite trouer un fax et demander les instructions de retour a la patronne
Apr_s avoir vidé lundi matin , j’ai réussi à trouver un télex en ce lundi en début d’AM , du moins un machin antique qui fait du bruit , mais qui envoie des textes , c’est déjà bien , alors que la secrétaire tape sur un clavier et imprime une bande perforée qui sort de ce truc la , pour ensuite la mettre dans une fente et lorsque qu’elle appuie sur une touche , ben la c’est le miracle , le télex part en France , on n’arrête pas le progrès .
– Voici le télex avec instructions de rechargement : je dois aller en Pologne recharger à Ziélona Gora PL , juste a coté de la frontière DDR et ne pas confondre avec Jelenia Góra qui se situe a coté de la frontière de la république tchèque , pour vider a Épernay a coté de Reims , j’entame ma descente le Lundi après midi tranquille , il n’y a pas le feu au lac , nous sommes en 1988 .
– Le soir de ce Lundi , ben je retrouve des amis a Smolensk , comme je suis vide je n’encombre pas le parking garder , je reste devant , cela fait comme si que j’étais dedans , après une bonne nuit et une bonne douche ainsi qu’un bon pt’It déj , et une visite pour voir si il n’y a pas de roue a plat ou autre blèm , ben je repars vers l’ouest , en ce mardi matin , a ma montre de tachy celle ci indique 6 h 00 alors qu’il est bien 8 h 00 ici a Smolensk , ahhh ce foutu décalage , aller en route tranquille. En cours de route il faut aussi penser au gas oil , ne pas trop en remettre , car à la frontière DDR il ne faut que 200 litres maxi , alors j’en remets que 400 litres afin d’être bien et bon , pour ne pas prendre une prune en cas de contrôle , par un douanier , mais ici , il faut toujours bien regarder au loin , au cas ou il y aurait une voiture ou un petit camion de stationner sur le bas coté , à 99% c’est un radar , car en Russie , du moins sur le territoire de l’ex URSS , les voitures c’est 90 maxi , et pour les camions c’est 70 kmh sur petites routes et 80 kmh sur la grande route , mais comme je ne veux pas passer pour un sauvage , ben je roulais souvent à 100 / 105 ben oui , la prune était la même , si le policier était intelligent on pratiquer le protocole Français = un paquet de cigarette ou une bière etc… , sinon c’était le payement en Roubles = 3 francs six sous , bon je discute , mais en même temps , ben j’avance et vais arriver a la hauteur de Minsk.


Et oui , c’est bien un avion , du moins une carcasse d’avion , aller je mets le pieds dedans , afin de pouvoir passer la frontière ce soir , cela devrais aller vite je suis vide , alors un peu avant la frontière une fois quitter la grande route , je passe une sangle autour de la semi avec les portes ouvertes et yalaaaaaaaaaa, jusqu’à la douane , ou je passe sans problème afin de pouvoir aller jusqu’à Siedlce peut être retrouver des copains pouvoir dormir sur le parking garder et profiter du restaurant , bon et pas cher ( ha oui , je ne suis jamais donner la peine de me souvenir d’un plat , mais la serveuse , elle savait ce que je prenais , une sacrée mémoire cette femme la )
– Mercredi , au début de cette journée , ben il me reste que la Pologne a traverser , du point A au point B , la Pologne mesure 785 kilomètres , la on roule a 90 kh , c’est de la belle route , mais attention aux charrettes de foin ou autre , dans l’après midi , me voici arriver chez le client , mais , comme d’habitude , c’est ( MOMENT ) , pour ne pas dire attend , j’ai attendu , la soirée et la nuit .
– Le Jeudi matin un papy me demande de me mettre en place , ok , mais il faut jongler , monter et descendre du camion , pour voir si cela passe entre les grosses caisses métallique , il faut faire gaffe partout , ok , je suis en place , oufff, c’est vrais que pour moi ici , c’est une première fois que je viens charger .
– Voici la première palette , il me la mets au milieu et va rechercher une autre qui reste sur le tire pale , je lui demande de la mettre la a droite ou a gauche , non non , c’est alors qu’il prend un carton et le pose a gauche et ainsi de suite , houla la , j’ai compris que j’étais la pour un moment , arriver a 15h45 , j’étais charger , alors que le papy du matin viens me voir et me demande de regarder avec lui , ok , je ferme les portes et lui mets le plomb au cul du cordon TIR , plus qu’a aller jusqu’à la frontière DDR avec un chargement pour attirer les poivrots du coin et d’ailleurs , je suis bien arriver a la frontière ou j’ai trouver un endroits éclairer pour passer la nuit tranquille .
– Vendredi matin , je vais aux bureaux de la douane , cela va très vite , je n’ai pas eu droit au contrôle gas-oil , mais je ne risquer rien , moins de 200 litres , et comme je ne fais que transiter ce pays la DDR en direction de l’autre Allemagne cela a était vite et bien , une fois sortie de ce pays , il me faut remettre un disque neuf , et si on me demande les autres , ben retour de Russie , Pologne et de la DDR , et la polizei no problème , le soir du vendredi , je dormais a coté de Mannheim , a la station ou on mangeais de bon goulache soupe , et le samedi , il ne me rester que 5h / 5h 30 maxi pour arriver au dépôt a Reims , sans oublier de faire un peu de gas oil a la BP de Verdun de l’autoroute A4 , pour ensuite sortir a saint Ménéhould 51 et finir par la nationale jusqu’au dépôt a Reims .
Encore une mission difficile pour Romain
Les challenges et les missions impossibles, c’est son truc à Romain, avec lui, on ne s’ennuie pas, il nous raconte sa dernière épopée ici !
De Man à Nouackhott
Encore un beau voyage réalisé par Aly !

Un voyage qui a commencé le 10 septembre… J’espérais bien retourné avant la fin du mois de septembre, mais tout c’est passé contrairement !

Fredo77 chez Giraud à Vitry
En MARS1987, j’entre aux transports Léon GIRAUD « LA GRANDE MAISON »située en zone industrielle de VITRY-SUR-SEINE, au sud de PARIS.
A l’origine, Léon transportait le vin de ses deux frères négociants à Bercy, les entrepôts vinicoles de la capitale. Puis l’entreprise s’est diversifiée dans tous les transports en citernes alimentaires, et est l’origine du label « liquides alimentaires » . Il y avait aussi une activité citernes pétrolières et fourgon et bâchée pour les bouteilles sur palettes. Le travail était organisé une semaine à l’ avance pour le respect des heures et de la vitesse. Un petit côté »armée« qui ne plaisait pas aux jeunes, mais les anciens avaient 20 ; 30 ans et + d’ancienneté.
A partir de 1992, le groupe GIRAUD évolue par le rachat de beaucoup d’entreprises en Europe. Avec la concurrence, le travail est au coup par coup, les téléphones arrivent dans les cabines, et on propose aux anciens un départ en pré-retraite : de 120 chauffeurs, on passe a 38 !et le département « citernes alimentaires » déménage à CAUFFRY dans L’OISE
Il sera revendu en 1995 a SITRA France dans le nord, une filiale de SITRA SAELENS à YPRES en Belgique.
Concernant le matériel, je n’ai pas connu l’époque de SCANIA nez long 110 et 111, à mon arrivée, les tracteurs étaient en location pour deux ans, et le pneu en contact avec GOOD-YEAR et assistance partout en Europe.
J’ai donc connu successivement : RENAULT G 260 et G 290 pour les fourgons et bâchées, puis avec les citernes : les DAF 2800 a boites Z F, les premiers DAF 95-305 arrivés en France, puis 95-310 et ensuite des MERCEDES 1733 et 1734 .
Sur ces derniers, je cherche encore le frein moteur dans les descentes !……Tous ces camions avaient une puissance moyenne mais suffisante, compte tenu des kms à vide, pour une consommation de 31 l / 100.
Le parc des citernes était diversifié en fonction des produits transportés : des anciennes 2 essieux jumelées a 3 compartiments pour le lait, des 3 essieux en inox bouchonnées pour le vin : de 5 à 28 compartiments pour la ramasse dans les caves, mais j’ai surtout utilisé des citernes biconiques en forme de grosses bananes. La première génération fabriquée par B S L selon les plans d’André GIRAUD pour abaisser le centre de gravité, et la suivante fut livrée par MAGHYAR montée sur un tridem R O R a roues indépendantes et suspensions pneumatiques pour éviter les coups de raquettes. Ces citernes étaient calorifugées, équipée d’un système de chauffage sous la cuve, un filtre et une soupape de dépression au-dessus pour les produits stérilisés et on pouvait vider avec un compresseur ou une pompe hydraulique pour envoyer le produit loin dans l’usine. La cuve était conçue avec un grand compartiment central de 18 à 22000 L pour répartir le poids sur l’ensemble.
Pour ma part de travail, j’ai commencé avec 6 autres chauffeurs pour une campagne de betteraves a transporter de la mélasse entre l’Oise et le nord, puis j’ai continué par une période de remplacement des autres chauffeurs en chargeant du lait ou de l’huile en national, des navettes en région parisienne avec une semi fourgon et des palettes de spiritueux, et des dépôts de brasseries entre le nord et Marseille avec une semi a rideaux coulissants.
Je fus ensuite formée 3 semaines avec PATRICK sur l’Angleterre. Enfin, la direction me fit confiance en m’attribuant mon premier ensemble. A partir de là, j’ai découvert beaucoup de pays de l’Europe de l’ouest : France, angleterre, écosse, Belgique, hollande, Allemagne, danmark, suisse, Italie, Espagne, Portugal, en transportant toutes sortes de produits alimentaires : vin, biere, glucose, porto, whisky, cognac, armagnac, calvados, avéze, ricard, martini, vinaigrette, confiture, chocolat, graisse animale, jus de pomme, jus d’orange et cassis, blanc d’œuf, jaune d’œuf. Ces chargements demandaient du matériel propre à l’extérieur et imposaient un lavage intérieur citerne avec certificat entre les chargements. Et donc des kms a vide pour trouver une station de lavage et recharger .Je considère toujours que c’est la meilleure partie de ma carrière. ; Boulot clean, bien organisé, et beaux endroits pour charger : les malteries d’Ecosse, les caves de porto, du bordelais ou de la vallée du Rhône, les brasseries ou les chocolateries, c’est mieux que les zones industrielles et leurs caristes compétents et disponibles !….et en citerne, tu évites les bureaux de fret.
35 ans de Carrière de Michel
Je suis Michel dit « boboss ».
J’ai comme beaucoup d’amis de la route la passion de ce beau métier mon papa était lui même routier ce qui m’a donné le virus de la route depuis ma prime jeunesse toujours dans le camion.
Un seul objectif : prendre la route le plus vite possible. J’ai devancé l armée et eu la chance de passer tous mes permis poids lourd la bas, merci à eux. Dés la quille retour dans le civil, vite vite trouver quelqu’ un qui m embauche. Première boite monoprix à Thiais , vite lassé, Paris Orléans tout les jours.

Coup de bol : par connaissance on m’indique les transports Huan à Rambouillet. J’ y vais pour faire l’Italie la Scandinavie puis très vite Pologne et Russie ou il y a u gros chantier français : la Sefrie à Moscou qui participe à la construction d’un hôtel pour les jeux olympiques » Le Cosmos » toujours rutilant aujourd’hui. HUAN cesse trés vite son activité repris pas Denis un conducteur qui fonde : les transport internationaux de Rambouillet. Je reste avec eux quelques année avec le même travail puis cessation d’activité. Je pars chez Louvet à Beauvais quelque mois toujours Moscou. Puis sur la route je trouve des collègues qui font les pays de l’est : transport ZELUS filiale de la STEF à Vitry sur Seine à 2 pas de chez moi : je postule.
Mr Carouana directeur m’ embauche ; il a entendu parler de moi par ses conducteurs qui faisaient la ligne :
– « Il parait que tu es spécialiste de l’Henschel ? J’ en ai un tout neuf dans la cour : 780000 KM, si ça t ‘intéresse départ Bucarest rechargement de costumes Cluj Nacopa en retour. » Je tique un peu sur l’Henschel mais bon je sais que c’est une bonne boite : 13e mois, bon salaire, avance de frais de route pour les taxes les douane et l’ autoroute pour les pays qui ne prenne pas la carte DKV et toujours payer rubis sur l’ongle ce qui n’était pas toujours le cas à l époque. 6 mois d’ Henschel sur l’Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, ALBANIE, Roumanie Russie. Puis un jour un Mercedes 1932 tout neuf dans la coure OUF merci c est pour moi ça change.
J’ai roulé chez ZELUS jusqu’en 1987 puis fin d’activité et repris par la filiale STEFOVER , en 1990 on veut plus de conducteur tous licencier remplacés par des tractionnaires : moins de problèmes pour eux la réglementation s’est renforcée : les PV commencent à pleuvoir TEMPS de conduite FIMO , FCOS qui se préparent …les tractionnaires se débrouilleront avec les PV et le reste !
Après transport Ruel inter a Roissy sud ouest Scandinavie , Angleterre ,Scotland au bout de 4 ans c’est la cessation d activité J’entre alors au Transport TBM à Collégien 77 en location chez GEFCO en inter pour les expos NL,D,S,E, plus les usines Peugeot Citroën dans toute la France un peu de traction BI TRAIN pour C&A quelques années puis racheté par les transports GIRAUD a ST Thibault des vignes et la ça se gâte c est la fin de la belle époque. Des tractions de nuit sur pouilly en auxois jusqu’ en 2010, fini la longue distance, les pays de l’Est on prit leur revanche : ils nous ont mangé tout cru ! En 2010 Giraud est repris par Géodis..
C ‘est bon, ras le bol je raccroche après 36 Ans de route…. Maintenant la retraite avec plein de beaux souvenirs de route malgré de nombreuses galères et plein d aventures et de solidarités entre collègues et de belles amitiés certaines de plus de 30 ans. La chance d’avoir fait la route à la bonne époque d’aprés moi.