Des camions et des bulles

la 1ère édition du festival « des Camions et des Bulles » s’est déroulée les 13 et 14 mai 2017 à OGER (51), en plein coeur du vignoble champenois (15 km au sud d’Epernay, 30 km à l’ouest de Châlons-en-Champagne), organisée en partenariat avec les Editions Cany. Elle a réuni environ 120 camions, dont quelques anciens, et plusieurs centaines de modèles réduits, et a compté plus de 5000 visiteurs sur les 2 jours.
Avec les photos de Pat54

Nooteboom Euro-pendel X42-02

Ça déboite !!! By Vincent TIM

Je vais vous présenter une remorque un peu spéciale. En fait c’est mon attitrée , une Nooteboom Euro-pendel X42-02 qu’on appelle dans le métier : une extra-basse ou une déboitable. Pourquoi déboitable, et bien parce que le col de cygne se « déboite » pour pouvoir charger un engin roulant par l’avant.
A quoi sert une remorque comme ça ? et bien principalement à charger des marchandises haute, en convoi ou pas et aussi pour quelques clients qui ne veulent plus monter avec des engins sur un porte-char classique, pour la sécurité aux chargements-déchargements.
Deux très gros avantages de cette remorque : sont plateau de chargement à 35-40cm du sol et les essieux pendulaires.
Avec un plateau aussi bas, tu peux transporter une marchandise de 4m de haut en étant à moins de 4,40m au total, donc pas trop embêté avec la hauteur des ponts.
Les essieux directeur pendulaires : il s’agit de 4 demi-essieux directeur à suspension hydraulique, ce qui permet un très grand débattement de la suspension, pour pouvoir entre autre, passer des difficultés tels que les passages surélevés, dos-d’âne et autre passage à niveaux.
Le plateau de chargement fait 6,10m de long et se rallonge à 10,00m.
Grace à la suspension hydraulique on peut rouler à la hauteur que l’on veux, j’arrive même à être à moins de 30,00cm du sol, mais là c’est vraiment au ras du sol, pas question de prendre un dos-d’âne ou une entrée d’entreprise un peu chaotique, c’est pour rouler sur l’autoroute, les lapins couchent les oreilles pour passer dessous…
Les inconvénients de cette remorque, je dirais le sabot d’accrochage qui dépasse du plateau pour charger, vous comprendrez avec les photos et le changement d’une roue intérieur, une véritable galère. Pour desserrer les écrous il faut le faire coté intérieur et forcément il n’y à pas de place.
Chez nous, pour limiter les problème, ont ne montent que des pneus de qualité, gonflés à l’azote, jamais de rechapés, tout ça pour limiter les problème d’éclatements sur la route.
C’est du très bon matériel qu’il faut entretenir en préventif pour limiter les galères sur la route. C’est pas le jour ou tu as une moissonneuse sur le dos qu’il faut changer un flexible hydraulique sur le bord de la route.
Avec ont transporte beaucoup de matériel agricole, engins de chantier, caisses, cuves, chariots élévateurs à grand mat, tracteurs ou porteurs routier, pièces industrielles, mobil-home à étage, structures, charpentes, maisons en bois, machines outils, etc, etc ,etc…tout ce qui est trop haut pour être transporté sur un plateau classique.

Généralités, 16,50m remorque fermée, 20,00m rallongée à fond et le débattement des essieux…

Mise en œuvre…

Détails…

 

Equipement, chaines, cales, crics pneumatique de 30,00t , manilles, douilles, clé à chocs, etc.

Différents chargements…

 

Carlo de Vercelli

Elsa et Carlo ont été à la tête des transports ABC à Vercelli en Italie. Comme beaucoup dans les années 75-80, ils se sont lancés à l’assaut du Moyen-orient, et spécialisés sur l’Iran jusqu’à la révolution Islamique en 1980. Elsa a vécu  seule  sans son regretté mari aux commandes de son restaurant « Aux amis de la Route » à Brienne, à coté de Cuisery (71) sur la route Tournus-Bourg en Bresse, avant de prendre sa retraite.

Transports BOREL

C’est avec gentillesse que Pierre Borel a reçu la fine équipe de fierdetreroutier. Alain26, son père Jean ainsi que Phil26 se sont régalés à écouter la belle aventure humaine des transports BOREL, il faut aussi saluer les quelques photos de SMX et Routier51 dans ce dossier.

Bien des années après la fin de la société, la direction et le personnel continuent encore aujourd’hui à se retrouver chaque année autour d’une bonne table, repas organisé par A.A.T.B.F (Association anciens transports Borel Frères – loi 1901), ce qui doit être un des rares exemples dans notre pays.

C’est en 1939 que Paul et André Borel (l’oncle de Pierre Borel) créent à Vinay (38) une entreprise spécialisée dans les transports de matériaux de construction ainsi que de charbon en régional. Avec l’évolution des matériels et de la demande , l’entreprise se developpe dans le transport public de marchandises diverses, plateaux et savoyardes. Au départ de Sète, les transports Borel chargent du vin en provenance d’Algérie, il y a alors entre quinze et vingt véhicules.

Après guerre, l’entreprise redémarre avec des véhicules issus des surplus des alliés avec diverses marques comme Mack – White – Brockway et les inevitables « fiche 75 » pour les semi. On assiste alors au developpement des transports spéciaux et des carburants pour chauffage (fuel), bitume liquide pour la construction des routes au départ des raffineries de Berre, La Mède et Frontignan. Il y a alors entre 20 et 30 camions. Compte tenu de l’importance de l’activité des années 50-55 et du rayon d’activité, l’entreprise s’installe à Valence sud afin d’optimiser ses parcours; point central de l’ensemble des destinations du moment : Loire, Haute-Loire, Cote d’or, Isère, Savoie, Haute-Savoie. Ce qui permettait de relayer facilement les chauffeurs qui effectuaient alors entre 500 et 600 kms par jour. C’est aussi à cette période là que l’on voit apparaitre les premiers « mouchards » sur les vehicules de la société.

Au début des années 60, des agences d’affretement sont créees à Grenoble, Marseille et Rouen, avec une activité particulièrement soutenue, le parc passe progressivement à 130 tracteurs et 180 semi remorques. Petit à petit, l’activité des transports de vins est abandonnée au profit des matières dangereuses. C’est Jean Dejean qui a ouvert la ligne Gonfreville-Granollers dans la banlieue de Barcelone, chargé en phénol. Face aux lenteurs administratives et à l’état piteux du reseau routier espagnol, il mettra 10 jours pour faire le tour.

A la fin des années 60, l’ouverture de la raffinerie de Feyzin, vient bouleverser les parcours et réduire les distances. Un véhicule assurant alors le travail de quatre, une agence est ouverte à Lyon pour le fuel et une base technique est ouverte à Belleville sur Saone. S’en suit la création d’une agence à st Quentin et la reprise d’un transporteur à Nesle, spécialisé dans l’alimentaire, le jus de betterave et la mélasse.

Au début des années 80, on assiste au developpement des transports pulvérulents mais l’activité des transports en « direct » et celle des affretements sont à égalité, il y a alors un accroissement des transports sur l’Europe, un accord de coopération avec les Tpts Rodriguez à Oliva est mis sur pied jusqu’à la fin de l’activité de la société en 1985, date à laquelle la SAMAT reprend l’entreprise.

Les citernes et les pulvés

Bennes et Lots

Manutention et Convois exceptionnels

Près de 35 personnes étaient affectées à l’entretien des vehicules, du laveur au chef d’atelier en passant par les pneumatiques, tous les corps de métiers étaient représentés. L’entretien des véhicules ne se faisait pas chez les concessionnaires comme aujourd’hui et les camions étaient beaucoup moins robustes. jugez plutot: la durée de vie d’un moteur excédait rarement 400 000 kms et il fallait faire les vidanges tous les 5000. Ce sont donc tous de véritables artistes, témoins d’une époque aujourd’hui révolue.

Une entreprise en avance sur son temps, elle a toujours tissé des liens avec ses employés au fil des années et au gré des saisons.

La formation a toujours été un élément essentiel dans l’entreprise car sécurité rime souvent avec régularité. La formation était si rare dans les entreprises de transports des années 70 que les journaux s’en faisaient l’echo.

Le commercial de chez Berliet présente aux conducteurs les dernières innovations du TR280, il y a fort à parier que certains d’entre eux ont du « se battre » pour en avoir un neuf, tant la cabine du TR280 était spacieuse en comparaison du TR12, ahhh c’est beau quand c’est neuf !!!

Les repas des anciens BOREL (2006/2007)

Mise à jour photos : Divers

Salut les passionnés de camions, pour ce samedi soir je vous propose une mise à jour de camions divers, des marques rares, disparues, bref cliquez là pour en prendre plein les yeux.
Merci aux gentils spotters, Alex74, Jerome42, Larage, Wim, Samu88, Yassine, Cyrille

Le portrait de Ju68

Nom prénom : Julien Collot

Surnom: comme tous les Julien: Juju

Date de naissance : 15 mai 1974

Différents métiers dans le transport : pulvé, conteneur et bâché.

Marque favorite: sans préférence.

Marque détestée: aucune, j’aime tous les camions.

Citation : un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. ( M. Audiard)

Itinéraire (dans le civil) : 

À la base, rien ne me prédisposait à devenir chauffeur, personne de mon entourage ne faisait partie de ce milieu…
Dès l’âge de 8 ans, j’adorais observer les camions, surtout lors des départs en vacances dans le sud de la France, j’étais fasciné par les F12 et autres DAF Ati, que j’aimais dessiner sur mes cahiers d’école.
C’était l’époque où la série « les hommes de rose » passait à la TV et où le grand Max monopolisait les ondes tous les soirs.
Je n’en ratait pas une miette, je l’écoutais en cachette du fond de mon lit avec une petite radio à piles…
Plus tard, en pleine crise d’adolescence, j’étais devenu un peu trop turbulent pour que mon dossier soit accepté par le LEP où je pensais me former…
Personne n’avait compris que j’avais la bougeotte, et lorsque vint l’âge de partir au service militaire, je me suis dit que c’était une seconde chance, que j’ai saisie en m’engageant directement dans un régiment professionnel. J’allais pouvoir voyager et peut-être passer les permis… Et je n’ai pas été déçu, de nombreuses missions en Afrique, Guyane ou encore ex-Yougoslavie… Et de la piste j’en ai bouffé, que ce soit au Tchad mais plus particulièrement en Centrafrique pendant deux missions de 4mois où je faisait un trajet aller retour avec un tr280 ou un bon vieux gbc8 quand le tr tombait en panne… entre Bouar et Bangui (450km de terre) chaque semaine pour alléger le fret aérien… J’ai tellement kiffé que je n’ai jamais rompu avec l’Afrique, ma vie s’est révélée à cette époque !

Après la suppression du service militaire, il y a eu un changement de mentalité, qui m’a décidé d’arrêter pour enfin arriver sur la route.
J’ai donc passé un cfp financé par l’armée, ce qui m’a permis de trouver ma première place chez les transports Gérard près de Vesoul en février 2001. J’ai commencé par faire du grand régional en bâché, citerne pulvé et container avec un vieux sk1935… Peu de temps après, je me suis retrouvé à faire du petit international avec un actros 1840.

C’était la bonne école, mais j’étais déçu d’arriver déjà trop tard pour les longs voyages, c’était déjà loin…Mais bon, c’est comme ça.
Après un bref passage d’un an pour un petite entreprise à faire du Vesoul-région Parisienne, ce qui m’a permis tout de même de conduire un FH12-420 et deux iveco, un eurostar grande cabine 420 et surtout, un fameux turbostar 380 « special » qui permettait de monter à Roissy en moins de 4h30….bref, nous sommes bientôt en 2003 et c’est l’époque où beaucoup de transporteurs de l’est effectuent les liaisons Mulhouse-Ryton pour Psa. J’embauche donc chez un petit patron à Champagne (70) pour faire deux tours/semaine en passant par le Luxembourg et la Belgique.
Chez lui j’ai également eu quelques bons tours en Ecosse et Irlande.
Mais c’était monotone, et j’en avait assez des problèmes à l’embarquement, les grèves de dockers etc…

Envie de changement, et bingo en septembre 2005 je trouve mon patron actuel, qui ne travaille que sur l’Espagne, avec à l’époque deux lignes gefco Vesoul-Pinto, et le reste en affrètement entre L’Alsace, Franche-Comté pour le reste de l’Espagne et parfois le Portugal.
À l’époque les retours d’Espagne, c’est beaucoup de carrelage, de ferraille Basque ou si t’as pas de bol, la litière à chat, qu’il vaut mieux éviter de faire trop souvent,sous peine de mettre la clé sous la porte et leur devoir encore un mars…
J’ai passé une dizaine d’années formidables, des destinations qui permettaient de parcourir l’Espagne en tout sens, ainsi que le Portugal (en meubles depuis Saint loup sur semouse 70 pour livrer les conforama du nord au sud !).

Aujourd’hui évidemment, les distances sont réduites, mais j’ai encore la chance de pouvoir rouler jusqu’à Madrid ou Valencia donc je ne veux pas me plaindre, mais tout de même à l’heure actuelle je me suis fait une raison, et comme beaucoup, je ne pense pas que j’irai jusqu’au bout dans ce métier, trop éloigné de ce que j’en avais rêvé.
Plus aucune liberté, stress permanent et répression auront eus raison de mes illusions..

La Locomotion 2017

La 23ème édition de cette manifestation s’est tenue les 10 et 11 juin 2017 sur un tout nouveau site, l’aérodrome de Melun-Villaroche (77), après 3 ans d’interruption faute de terrain. On a pu y admirer plus de 800 véhicules (voitures, motos, militaires, pompiers et bien sûr camions). Parmi les camions, des raretés comme le magnifique Willeme à cabine « bulle ».

Au total, 239 Photos signées Patrick Forzy.

La Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017
Locomotion 2017

Le SCANIA R450 au banc d’essai

Chauffeur depuis 2001, je viens de toucher mon premier camion neuf et pas n’importe lequel puisque c’est le nouveau SCANIA R450 de nouvelle génération. C’est le 22e tracteur de ce type rentré chez Portmann, je suis monté dedans avec 79km au compteur, il approche des 10.000 au moment de la redaction.
Ce n’est pas ma première expérience sur un tracteur SCANIA, puisque j’ai auparavant déjà eu d’autres modèles comme le G410, R450, mais dernièrement je roulais avec un R500v8 boite méca que j’ai lâché avec 780.000km. J’y ai bien évidement perdu en puissance, mais gagné en confort.
Côté habitabilité de gros progrès ont été réalisés : 
– La tablette encastrée dans le tableau de bord côté passager bien pratique pour manger ou regarder FDR sur 1 pc.
– Les 2 couchettes sont assez grandes, bien confortables et donnent envie de s’arrêter dormir !
– Les rangements à l’intérieur des coffres pour les fusibles et dans les coffres extérieur pour le lot de bord, coffres extérieurs plus grand en volume que sur l’ancienne génération.
– Siège conducteur ventiler chaud ou froid sa dépend des envies.
– Fini d’avoir les pieds trempés lors des orages et qu’on a oublié les chaussures sur le marche pied l’eau ne passe plus.
D’un point de vue options, j’ai eu du progrés aussi :
– Retarder efficace dans les descentes chargé lourd.
– Réservoir ad blue plus gros que sur les anciens.
– Meilleure visibilité de nuit avec les feux Led en feux de croisement et plein phares.
– Commande de la radio et des fonctions au tableau de bord sur le volant.
– GPS tactille avec carte PL
D’emblée j’ai été séduit par ce magnifique tableau de bord, plus besoin de tirer la jauge d’huile, elle s’affiche sous mes yeux. Sur la porte je dispose d’une commande pour les 6 rétros, des phares, des antibrouillards. A portée de main, il y aussi le frigo sous la couchette avec un petit coffre associé. Il n’y a plus de toit ouvrant, fini la grosse climatisation au dessus du cockpit, tout se règle avec la climatisation indépendante au tableau de bord.
Bien sûr, ce tracteur a quelques défauts, car la perfection n’est pas de ce monde !
– Si on le laisse faire tout seul la boîte automatique, les vitesses descendent a un régime trop bas, c’est peut-être très bon pour la conso, moins pour la moyenne ou chaque minute compte avec la RSE.
– Le Cruise control coupe trop tôt dans les montées, ou les faux-plats ce qui est assez pénible lorsque l’on est entrain de doubler, voire dangereux.
– En solo ou chargé léger sa patine toujours sans accélèrer forcément comme un malade.
– Certains détails ont aussi leur importance : La télécommande pour ouvrir la porte permet de vérifier les feux ou clignotants mais n’ouvre pas la porte passager qui ne s’ouvre que de l’intérieur, les bulles de vitres sont trop étroites pour les fumeurs qui jetent la cendre de cigarettes par la fenêtre, pas de cablage tv ou cb.
En conclusion :
Ce SCANIA R450 Next Gen est un camion est très confortable à conduire. Niveau insonorisation très peu de bruit, une bonne visibilite niveau pare brise. J’ai encore un peu de mal à m’habituer au Cruise control et a le laisser travailler en automatique le régime est pour moi trop bas lorsque je dois rétrograder dans les Côtes obliger de descendre les vitesses moi même. Niveau couchette et rangement rien à redire la couchette est confortable et peu s’agrandir en baissant les sièges. Question consomation gasoil jai fait 2940km sur autoroute, nationael et depatementale avec une moyenne de 15t de charge et je suis a 27l au 100.
Si j’avais une note a mettre elle serait de 8/10 !!!
David13

La Route Napoléon

Je voulais partager avec vous ce bout de route de Grenoble à ces deux départements : Hautes-Alpes et Alpes de Haute Provence ; c’est qu’en voyant ces paysages magnifique que j’aime mon métier par dessus tout et me voit mal faire autre chose, en dehors de nos camions, nous l’aimons cette route avec ces mille paysages, et c’est là que le nom du site internet Fier D’être Routier prend tout sont sens : Oui je suis Fier d’être routier!!
Donc je joins à ce voyage des photos du paysage qui sont gravés dans ma mémoire et le faire partager à ceux qui connaissent pas ce coin de France en plus l’automne donne aux arbres un joli feuillage et le temps était de la partie.
Je joins deux liens sur l’histoire de cette route:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_nationale_85_(France)
http://www.laroutenapoleon.com/

Voilà Lundi matin je pars sur la région parisienne livrer deux clients un à Roissy en Brie puis Collégiens les deux dans le 77, étant vide à midi je prends la direction de Brie comte Robert recharger pour La Rochelle chez Id Log, pour une fois ça c’est bien passé, et je pars pas trop tard, et le soir je m’arrête sur mon éternel A10 à la hauteur d’Orléans.
Mardi 4 Octobre 2017, une fois vidé mon client de La Rochelle, j’appelle mon chef Daniel pour lui dire que j’étais vide et avoir mon boulot.
« Tu vas sûr Briançon et t’as six clients aux total ! »
Oki, go Niort, arrivé chez notre client, je décroche et ouvre la taut, ensuite j’attelle l’autre remplie de rail de placo, là sangle en mettant les équerres car c’est fragile ces petites choses et ferme tout ça puis direction le bureau des chauffeurs pour faire les papiers !
Donc dans ma toile de tente ce trouve six clients à destination de :
Briançon 05 / Guillestre 05 / Crots 05 / Montmaure 05 / Barcelonnette 04 et pour finir Annot 04.
Vu le nombre d’heures qu’il me restait, ça ma amené à Montluçon.
Donc le lendemain je décolle vers 4h30 et je file tout schuss car si je pouvais en vider un ça serait top.
En cours de route je croise Pascal dit Lagaffe sur le forum. On à fait une pause café à l’aire de l’Isle d’abeau, bon en même temps j’avais déjà 4h de volant, un gentil Monsieur qui a de l’humour mais la jeune fille qui nous servait le café n’avait pas l’air de l’écouter du tout, le pauvre il s’est manger deux vents … ????

Donc ensuite nous reprenons notre route; je vais enfin découvrir un coin que je ne connaissais pas. Cela fait dix-sept ans que je roule, j’ai roulé en pays frontalier ainsi que le Royaume-Uni, mais jamais en Italie et du coup ce coin de France aussi.
Donc j’ai pris la route Napoléon à partir de Grenoble jusqu’à Gap: national 85 ensuite la direction de Briançon par la national 94, que j’ai livré, ensuite j’ai réussi deux clients supplémentaires Guillestre et Crots. Plus d’heures j’ai dormi à Savines-le-Lac aux calme sûr un parking surplombant le Lac.
Au départ je voulais passer par le col du Lautaret mais la route est interdite, Pascal m’avait prévenu donc ce fût la route Napoléon.
Après avoir vidé mes trois clients, j’ai dormi aux bord du Lac Serre-Ponçon, magnifique endroit !!

Donc le lendemain je m’en vais livrer mon Montmaure, puis ensuite direction Barcelonnette par la départemental 900b aux départ de Gap et départemental 900 jusqu’au cinquième client.
Départ de chez eux à Barcelone non là je rêve faut rajouter nette!! à 10h30 et on rebrousse chemin pour passer par Digne-les-Bains puis à Digne je prends la national 85 « route Napoléon » jusqu’à Barrême puis la national 202 jusqu’à Annot mon dernier client car passer par la montagne est interdit faut faire le tour, j’y ai longé le Lac de Castillon avec un bleu magnifique !
Et ensuite j’ai rebroussé chemin à nouveau jusqu’à Digne pour prendre la direction de Manosque où je chargerai demain matin pour une approche car vendredi je chargerais sûr Vergèze chez Perrier pour rentrer sur la Vendée. J’en ai pris plein les yeux, c’est magnifique, notre France est belle !! Certes on avance pas en camion car c’est sinueux, mais qu’est-ce que c’est beau !!!

Finalement je n’est pas chargé car la commande était déjà partie…. Donc aux final je suis allez chez Perrier à vide, j’en suis sortit sous les coups de 17h, et pour rentrer je suis passé par Millau / Rodez et dormi le soir même à Decazeville.
Le lendemain go le dépôt donc par Figeac / Brive / Limoges / Confolens / Niort et enfin Fontenay le comte; une bien belle semaine avec un trajet montagneux.
Mon Iveco XP 460ch à tourné à une moyenne de 32,86 L/100, un passage en région Parisienne tranquille et sans bouchon, ensuite la descente sûr La Rochelle était légère puis la descente en direction des Hautes-Alpes avec un poids de charge de l’ordre de 22 t et à la remonter de chez Perrier d’environ 25 t.

J’espère y revenir mais en balade touristique car avec le boulot on n’a pas vraiment le temps de s’attarder !