Ce samedi 26 avril 2025, le lycée automobile et transports de Grande-Synthe (59) organisait ses traditionnelles porte ouvertes, mais cette, année était un peu particulière car le lycée fêtait son demi-siècle d’existence. A cette occasion, les professeurs et tous les membres du lycée ont mis les petits plats dans les grands. Un public venu très nombreux a pu voir un truck show avec plus de 100 camions conduits par les anciens élèves, des camions anciens, des animations avec la voiture tonneau pour promouvoir la sécurité routière, des démonstrations de pompiers secourant des accidentés, un témoignage de courage et d’obstination avec Jérémie qui a perdu l’usage de ses jambes suite à un accident de la route et qui continue à conduire son camion équipé d’un ascenseur pour qu’il puisse continuer à vivre sa passion de la route. Les visiteurs ont aussi pu visiter les ateliers, une exposition retraçant tous les transports faits par les élèves ainsi que les photos de classes de toutes les promotions. Une bâche commémorant cet anniversaire a été officiellement dévoilée et inaugurée. Dans le milieu d’après-midi un poignant hommage a été rendu à Paul Dekeister, chef d’entreprise de transport et ancien élève du lycée qui a sauvagement été assassiné cet hiver. Un concert a clôturé cette superbe journée ensoleillée. 103 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/jpo-50-ans
Du Mali au Togo avec Abdoul et son MAGDAF
Il est 02 h à Paris et minuit à Bobo Dioulasso
Ce 02 avril 2025, je suis chargé de 50 tonnes de ciment CPJ 45 de l’usine Cimasso de Bobo Dioulasso pour une livraison dans la ville historique de Sikasso au mali. 2h du matin après la pesée me voici garé à l’extérieur de l’usine…
Maintenant il faut mettre la bâche. Il es 4h 05 mn du matin quand nous finissons de bâcher et sangler. Mon apprenti et moi sommes fatigués fatigués fatigués. Un peu de repos est mérité. Le soir de mercredi 2 avril j’ai quitté mon domicile vers 19h 30 après un repos bien mérité. Et vers 20h40 j’étais déjà à la sortie de la ville ticket de péage en poche. Direction Orodara ville située à 80 km de Bobo Dioulasso.
A 00h30 j’avais parcouru juste 50km tenant compte de l’état de dégradation avancée de la route. Pose de 10 mn contrôle général du camion et de la marchandise ras. 3h du matin Orodara est à 10 km derrière. Je prends une bonne pause qui s’impose à Dieri.
Jeudi 03 Avril
07h du matin, après quelques heures de repos, vérification générale du camion, huile, liquide de refroidissement, pression d’air des pneus me voilà encore sur la route. La frontière est à 30km. A 10h nous voilà à la rentrée de la ville de Koloko Dernière ville du Burkina Faso, contrôle, sécuritaire, Maintenant il me faut une place au parking de la douane, un petit Dodo le temps que les formalités administratives finissent.
Vers 14h la douane burkinabé m’a libéreré et 30mn plus tard j’étais dans la première ville du Mali du nom de Heremakono là là aussi contrôle sécuritaire, douane contrôle, une heure après j’ai le OK de douane Malienne.
Sikasso est à 40km donc il faut avancer ….
22h30 me voilà garé à Niena après avoir dépassé Sikasso de 80km de plus contrairement à ce qui était prévu au départ à mon arrivée à Sikasso le client me propose une livraison chez l’un de ces clients en contrepartie d’un supplément de transport… Ce que j’accepte sans hésiter 😚.
Comme le dit l’autre : On est déjà à terre est-ce qu’ on peut encore tomber? C’est nonnnn 🤣🤣🤣…
Vendredi 04 avril 2025
Il est 8h30 quand les manœuvres commencent à décharger les premiers sacs de ciment Il faudra 4h pour que le dernier sac de ciment quitte le plateau.
Pas de temps à perdre direction Sikasso où un chargement de sésame déjà prêt m’attend pour une livraison à Lomé.
2h du temps après nous revoilà encore à Sikasso mais avant l’entrepôt de chargement un tour dans un garage de soudure histoire de rafistoler un peu le châssis du plateau qui a des petites fissures.
Là je viens de trouver trois de mes confrères qui espèrent charger le précieux sésame… deux ont déjà chargé … faudra que le troisième charge avant que mon tour arrive donc patience. A 19h l’affréteur m’informe que mon changement est pour demain matin tenant compte des confrères arrivés avant moi. Donc du coup je cherche à prendre une douche et par la suite à manger et un bon dodo n’est pas à refuser.
Samedi 5 avril 2025…
Déjà à 06h je suis sur pied avec l’espérance d’avoir mon chargement le plus tôt possible….
Mais ce n’est que vers les 9h que le premier sacs ont commencé à être déposé sur mon plateau. Le chargement avance rapidement car les manœuvres sont des experts en classement sur plateau.
Au fur et à mesure que le manœuvre charge les sacs mon apprenti et d’autres jeunes se hâtent à la tâche.
Il faut bien attacher la marchandise car la route est longue jusqu’à Lomé.
A midi, 960 sacs de 50 kg de sésame étaient bien classés sur mon plateau soit un total de 48 Tonnes à livrer au port autonome de Lomé.
Il est 17h 25 mn là nous pouvons dire que la marchandise est sécurisée. Ma devise est la livraison de la quantité et la qualité transporté.
Mais pour le moment il faut juste libérer la porte du magasin le temps que les documents pour la route me parviennent :
Lettre de voiture, BL et autorisations de la douane
19h 35 mn j’ai mais documents mais il se fait déjà tard.
Donc la suite c’est pour demain matin.
Dimanche 6 avril
5h 30mn je suis sur pied
Une douche froide, vérification du camion huile à moteur, liquide de refroidissement, pression d’air bref la totale et vers 6h 30mn me voilà à station service NDC.
Après avoir pris un peu de temps en ville de Sikasso pour course perso à 9h je suis à la frontière côté mali…. Enregistrement à la douane Malienne suivi de la police d’immigration.
30mn après je suis au Burkina Faso encore contrôle à la police et bien garé au parking de la douane de Koloko première ville du Burkina Faso après avoir pesé bien-sûr.
15h 10 mn le transitaire vient me réveiller pendant ma sieste en m’informant qu’on à le OK de la douane burkinabé donc pas de temps une vérification rapide du camion et je tourne la clé de contact.
J’ai 127 km à parcourir pour atteindre Bobo Dioulasso sur une route très dégradée.
Ce n’est que vers 16h que j’arrivais à la sortie de la ville de Koloko donc il faut encore prendre beaucoup beaucoup de courage pour atteindre Bobo-Dioulasso
Il est 19h…. quand j’arrive enfin à Orodara à peine 50km parcouru en 5h du temps tenant compte du mauvais état de la route. Mais l’espoir est là car elle est aussi en chantier pour une renouvellement futur.
20h là il faut bouger après une heure de pause, Bobo es à 80 km. Un complément de gasoil à la station Shell et nous revoilà sur la routes.
Vers 3h du matin je voyais les premières lumières à l’horizon Bobo n’est plus qu’à 15 Km…
Oui 15km de route fraîchement bitumée …
Qui nous rappelle que même les nids de poules et de dindons ont une fin??????
De 20h à 3h du matin pour parcourir 80km ….
80km pour 7h du temps soit une vitesse moyenne de 11 a 12 km/H ! Quelques minutes plus tard je me faisais contrôler par la police, le péage et Bonjour ma belle cité de SYA
Dimanche 13
Bonjour et bonne journée dominicale….
Aujourd’hui est dimanche jour de repos pour les un et jours de conduite pour moi. Après une 6 bons jours passé à Bobo auprès de ma famille, entretien général et aussi un petit paludisme de 3 jours me revoilà sur pied à 4h du matin douche froide, prière , bisous à la famille et 5h le camion a commencé à consommer ses premiers litres de gasoil après vérification générale avant départ.
05h45 le plein de Fuel à la station total de belle ville.
Une heure plus tard la ville de Bobo est déjà à 20 km derrière, contrôle de gabarit et pesage à l’essieu
Suivi du ticket de péage.
Au fur et à mesure je traverse les villes de Koumbia, Hounde et à 11h nous voilà bien garé à PÂ une ville située à 140km de Bobo dioulasso.
Là j’improvise 30mn de Pose déjeuner : Un petit gâteau ?? plus du yaourt.
12h40mn bonjour Boromo Sortie, contrôle au péage
Là je décide de faire un arrêt juste pour me reposer un peu et aussi permettre au camion aussi de refroidir un peu car actuellement ici c’est 38 degrés à l’ombre donc tout est chaud surtout les pneus.
Une petite sieste d’une heure histoire de mettre le compteur à zéro et nous revoilà sur la route 14h00. vers 20h j’étais à la rentrée de Ouagadougou grâce à la construction d’une route de contournement flambant neuve les gros porteurs n’ont plus besoin de rentrer dans la ville de Ouagadougou 30km avant la ville début du contournement A minuit et demi Ouagadougou est à 40km derrière moi.
Pour cette journée près de 400km semés de mille et un ralentisseurs, des nids de poule, la poussière et des secousses Brefs fatigués fatigués fatigués.
14 avril 2025… Aujourd’hui n réveil au ralenti le sommeil es parti depuis 6h mais mais pour pouvoir me lever sur la natte de couchage c’était un vrai défi À 7h30mn je suis toujours couché sans pouvoir dormir les courbatures et une légère douleur au niveau de la colonne vertébrale me plaquent au sol mais mon cerveau me dit ….
Abdoul Abdoul…… Courage courage Tu peux pas rester couchée 9h nous revoilà encore en train de bouffer du bitume.
Question : pourquoi construire une route bien bitumée,aussi avoir des agents des forces de l’ordre qui contrôle la vitesse et garni de cette même route de milliers de ralentisseurs ? Voilà une question tu n’as pas une réponse rationnelle ! Mais il faut faire avec. Au fur et à mesure je traverse les villes de Mogtedo, pause repas à Zorgo suivi de Koupela…. 13h30mn j’avais laissé derrière moi plus de 150km de Ouaga.
Le son du moteur me pousse à changer le filtre de gasoil, des filtres de secours qui manquent pas dans ma cabine.
Un petit arrêt de 30mn qui a permis le refroidissement de la machine et à 14h 00 mn je quitte ce parking perdu au milieu de nulle part. Il me reste encore la traversée de deux grandes villes avant la frontière 17h me voilà bien garé dans le parking de la douane de Bitou.
L’arrêt à la douane de bitou fut de courte durée Quelques minutes après me voilà reparti cette fois-ci il me reste juste 30 km pour attraper Cinkansse la dernière ville du Burkina Faso donc let’s go 19h30 minutes nous voilà à l’intérieur du parking juxtaposé de Cinkansse.
La première des choses je cherche à prendre une douche Là où je suis actuellement c’est gratuit, donc pas trop propre.
15/04/2025….
Bien réveillé et bien reposé….
Aujourd’hui tout commence par l’enregistrement à la police des frontières Burkina et Togo suivi de la douane et le scanner… Contrôle général du camion histoire de vérifier si tout va bien.
Et vers les 12h le transitaire Envoi le Ok de la douane du Burkina, pas de temps à perdre juste en moins de 500 metres le pont qui sert de repère pour la frontière ( SOVEDÔN ) veux dire … Comment ça va ? en Hewe l’une des langues les plus parler au Togo Donc je cherche une place à l’intérieur du parking de la douane du Togo Déclaration déposée chez le transitaire togolais.
Bien manger mieux vivre : en attendant que les papiers soient finis, place à la cuisine ! De la sauce pâte d’arachide accompagner de poisson au menu sans oublier le riz.
Il est temps de parler un peu de l’apprenti, je vais essayer d’expliquer ce personnage qui se trouve sur la lèvre de beaucoup de chauffeurs ici en Afrique,un personnage que Moi même je fus dans le passé.
Le role d’un apprenti gros camion :
Veiller à la propreté du camion,
Surveillance du camion et de la marchandise,
Réparation sous la supervision du chauffeur bien sûr des pannes mineures,
Changement de pneu privé
Bref l’homme a tout faire du chauffeur en un mot.
Les obligations du chauffeur vis-à-vis de son apprenti :
Le former au métier de camionneur
Pour ne citer que, le former à conduire, des cours qui ce passent très souvent en plein brousse, loin des regards. Le nourrir avec une ration journalière 1000 francs CFA actuellement. À mon temps c’était à 500f.
Le vêtir et le soigner.
A la fin de la formation lui payer son permis de conduire pour une confirmation de ses compétences vis-à-vis de l’autorité.
Le temps d’apprentissage dépend du pouvoir d’assimiler de l’apprenti et aussi de la fréquence des parcours pour ma part j’ai pris 5 ans avant de pouvoir conduire un camion chargé à travers les frontières toutes les font moins de 5 ans et d’autres le font plus de 5 ans.
La sauce est prête mais pas le temps de préparer le Riz ….
J’ai le OK de la douane togolaise
Tenant compte du poids transporté vaut mieux avancer un peu la nuit. Il est 17h30 quand je démarre la MAGDAF une fois de plus
Une traversée de frontière très compliqué pour les camions en provenance de Lomé….
En deux temps trois mouvements j’avais parcouru 20km, faire le plein à la station CAP à 10km de la ville de Dapaon et une bonne douche histoire de rafraîchir un peu le corps et nous voilà reparti….
Google maps me dit qu’il me reste encore 621 km avant d’attraper Lomé donc vaut mieux être courageux
21h30 nous voilà déjà à la sortie de la ville de Mango 100km parcourus depuis la frontière, soit deux heures 30 mn pour 80 km.
En comparaison de l’axe Orodara-Bobo….
Ce tronçon reste le paradis pour les routier 100km zéro zéro zéro ralentisseur.
Pour un routier ici quand tu à la sauce pour le riz c’est pas compliqué donc une petite pause histoire de se restaurer un peu Juste après le péage 22h 09 mn tous es Ok donc on avance un peu encore 00h 52 mn nous revoilà au péage du contournement du Mont Defale.
Soit 204 km parcourus se soir le tous en 5h du temps sans aucun ralentisseur vive les routes du Togo Après la dégustation du mangue bien mûre et 100 % bio oui …oui je l’ai cueilli moi même sur l’arbre…
Oui vivre en Afrique à aussi des avantages….
Me voici coucher sur ma natte en plein nature et à la belle étoile histoire de récupérer un peu Car demain es Une longue journée….
Bonne nuit
Bien réveillée à 06 h ce jour 16 au milieu des chants d’oiseaux. Je me hâte de faire les vérifications avant départ Un pot de café bien noir. Ce matin je m’apprête à attaquer un tronçon au relief montagneux… avec mon poids vaut mieux bien écouter le moteur. Une succession incessante de montées et descentes en traversant les villes de Niamtougou, Kara l’une des capitales du Togo….
10h un arrêt dans le parking de Wandiolo …
Vérification du moteur en cas de fuite éventuelle d’huile ou de liquide de refroidissement …..
Dans l’ensemble tout semble Ok…. Petit déjeuner sur place et let’s go. La voie de contournement du Mont Bafilo est montée sur près de 15km donc pour éviter de faire surchauffer le moteur… En première pendant 15km !
Ce que j’aime aussi au Togo c’est cette température modérée moins de transpiration pour ma part !!!
Après la montée place à la descente de la faille d’Alejo encore une dizaine de kilomètres …. Sélection de la première vitesse plus frein moteur.
Ce que j’aime aussi sur le réseau routier du Togo…
Presque chaque ville à Un parking gros porteur et en pleine brousse des petits parking en cas d’arrêt d’urgence
12h 25 mn comme l’indique mon tickets de péage j ‘ai fini la descente…
Donc j’improvise un arrêt le temps de contrôler encore le camion surtout l’état de chauffage des tambours de freins….
J’aime la mangue et c’est la période ici en Afrique de l’ouest Après une heure d’arrêt le temps de refroidir les tambours je quitte le péage direction Sokode
De Sokode à la station de pesage à l’essieu de Atakpame…
En passant bien sûr par Sotouboua et Blita nous voilà bien garé dans la ville de Datcha à 21h Ici pas de parking juste bien serré au bord de la chaussée le temps de passer la nuit Lomé est juste à 150km mais vaut mieux rester ici pour la nuit car la marchandise que je transporte vaut de l’or par ici…. D’où le fameux nom Précieux sésame 😉
Bonjour,et bon anniversaire à moi même le 17 avril est le jour de mon jour … Après avoir passé une nuit,pas trop reposante à cause de l’emplacement près de la route nous voilà redémarrés. Pour la journée d’hier 300 et quelques kilomètres parcourus 06h 30mn déjà reparti à la conquête de Lomé 11h nous voilà bien garé à l’entrepôt du client au port autonome de Lomé…
Mais bien avant fallait traverser les villes de Notche à 100km et Davie là où es située le dernier péage à 30 km. Les documents afférent à la marchandise déposés. Lomé c’est ma deuxième capitale donc direction le restaurant le temps que les douaniers viennent débrancher la balise de suivi. Du riz à la sauce des graines de palme, accompagné de poisson fumé un vrai régal ! Des fruits un peu partout. Quelques instants après un conteneur bleu chargé sur un Renault major Bleu me donne dos et les manœuvres commencent. Le voyage du précieux sésame continue cette fois-ci à travers l’immensité de l’océan destination finale : king dao nyon ville située en République populaire de Chine.
C’était tellement dur, j’avais dos au mur…
Comme le soleil du matin je prenais mon chemin à la recherche de mon pain , je marchais jusqu’au soir , souvent je perdais même espoir, il arrivait même de voir que je ne vois plus la route , je perdais même ma voix mais j’avais cette foi que alpha ou bêta , ce jour-là viendra, une porte s’ouvrira ,les barrières vont se briser, les choses vont changer mais j’irai jusqu’au bout de mes rêves….
Tous au long de ce voyage sans bagage, j’avais peur de faire des erreurs, peur de me tromper, peur d’échouer..
Les gens que je croisais, beaucoup m’encouragent, mais d’autres ce moquaint, certains m’ont aidée, d’autres m’ont négligé.
Aujourd’hui je suis fière de trouver mon repère dans ce Monde sans panneau de signalisation.
Tous n’est pas accompli mais à moitié bien rempli.
Merci à mes amis, je ne peux pas oublier tous ceux qui ont contribué, merci Philippe, merci Alex,tous les Fière d’être routier et surtout au bon Dieu pour cette aventure qui m’a donné le sourire…
Il y a 40 ans, une belle frousse en Espagne

Nouvelle Zélande des années 80, 410 photos
C’est au hasard de recherches sur Ebay que Vincent Pennetier est tombé sur une superbe collection de photos des années 1980 de Nouvelle Zelande et un peu d’Australie. Cette collection provenait de brochures nommées « Cavalcade of truck ». On y trouve de toutes les marques, depuis les camions Américains, Anglais, Asiatiques, d’Europe également avec même du Berliet et du FIAT. Un festival pour les rétines ! 410 photos incroyables à découvrir tranquillement ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/nouvelle-zelande-dans-les-annees-80
Cuba avec Fred
Sur les routes Cubaines, se croisent un parc des plus hétéroclites. Entre camions de l’ex empire communiste, chinois, et Européens. Pas rancuniers, on y voit même quelques camions américains. Le tout dans un permanant décor de carte postale. 251 photos de vacances pour les uns, du quotidien pour les autres signées Fred Lhoste ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/cuba-avec-fred
Milan – Téhéran avec Dario des transports Chiggiato
Dès son plus jeune âge, Dario a eu le virus du camion. Avec un père transporteur, il ne manquait pas de l’accompagner depuis l’Italie à travers l’Europe. Son père appréciait particulièrement la France, les souvenirs de la route « d’avant l’A40 » sont encore bien présents chez Dario.
Avec cette solide formation de routier international, impossible pour Dario aujourd’hui âgé de 49 ans de tourner en rond en Italie. Il a donc travaillé pour les entreprises italiennes qui de préférence vont : loin. Après avoir un temps travaillé chez Cecconi d’Arezzo, Dario travaille depuis un peu plus de 2 ans chez les spécialistes du pharma en Italie, les célèbres Chiggiato, il vit au bord de l’A4 à Vicenza.
Pour travailler chez Chiggiato, la chose la plus importante c’est d’être sérieux, disponible. Chaque semaine est différente, et le rythme de travail est basé sur 3 semaines de travail avant de rentrer au bercail. Connue pour son sérieux et son matériel au top, Chiggiato envoie ses camions ou peu d’européens posent encore leurs roues. Quelques chauffeurs sont volontaires pour les voyages extra communautaires, et bien sûr Dario est sur la liste. En cette fin 2024, Dario s’est retrouvé à charger le 19 décembre pour Téhéran. Beaucoup rêveraient d’avoir un tel CMR entre les mains. Le travail est reglé comme du papier à musique. Chargement à Milan, la mise en douane est faite à Padova le lendemain. L’embarquement se fait à Bari pour Igoumensita. En roulant bien, en 9h il arrive à Ipsala à la frontière turque.
La traversée de la Turquie, c’est 1800km jusqu’à la frontière Iranienne, autant dire que ça ne passe pas en 9h. Parkings et restaurants sont nombreux le long de la route, mais tous ne sont pas équipés en douche. Alors, il faut bien calculer son coup. Dario a son point de chute juste avant Erzurum ou il s’arrêtait déjà à son époque Cecconi. C’est pas parce qu’on est loin qu’il faut relacher son attention le policier Turc surveille caché derrière son radar, la vitesse des camions…
Le monde change vraiment à la frontière à Bazagran. Là, un transitaire le prend en charge et l’accompagne pour les formalités. C’est surtout le moment de faire du change car les cartes de crédit ne fonctionnent pas en Iran. Il faut aussi une carte SIM pour le téléphone et activer un VPN, car avec l’embargo, les fonctions Google ne fonctionnent pas. De la frontière reste 1000km pour Téhéran. Dario stoppe pour la nuit environ 300km avant Téhéran à Zanjan ou il y a une très bonne aire de repos. Enfin, le bout du voyage se termine à Téhéran. Le trafic y est cahotique comme finalement dans toutes les grandes villes du monde. Là, il vide et la plupart du temps recharge sur place pour le même client à Milan. A de très rares exceptions, il revient à vide par le même chemin. Quelques photos et vidéo du voyage, bientôt, d’autres voyages et d’autres photos !!!
Juste pour le plaisir, flash back sur le Londra Kamping
Il y a quelques années, Sercan avait fait un petit dossier sur le Londra Camping. Yannick, a retrouvé un vieux calendrier de l’époque, je l’ai ajouté avec le dossier, ça donne l’occasion de remettre les yeux dessus : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/le-londra-kamping-en-2006
La belle histoire du Mercedes 1933NG d’Eric
C’est presque un comte de Noël avec l’histoire de la rénovation du Mercedes 1933NG d’Eric, que je vous invite à découvrir ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/la-renovation-du-1933ng-d-eric Un dossier comme on aimerai en publier plus souvent 😀
Le rappatriement d’une dépanneuse Renault R2167 de 1958
C’est une belle histoire que ce rappatriement d’une dépanneuse Renault R2167. Une belle occasion pour les élèves du lycée automobile de Grande Synthe de faire un vrai exercice pratique de transport et d’arrimage. De belles photos signées Luc à retrouver ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/transport-d-une-depanneuse-renault-r2167-de-1958
Dubaï 2022 avec Fred
En 2022, Frederic Lhoste s’est rendu à Dubaï. Passionné de camions depuis toujours, il partage ses quelques photos souvenir des camions que l’on peut y croiser. Un parc plus qu’hétéroclite et bien souvent ancien. https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/dubai-2022-avec-fred