Je me leve à 03h00. Je pars de chez moi à 03h45 j’habite juste à coté de mon dépôt.
04h00, je monte sur un trans-palette autoporté et je vide les navettes/ relais qui sont arrivées dans la nuit. On décharge, on pointe selon les prévisions et on range par département.
06h00 les choses sérieuses commencent. On me donne ma tournée je trie tout et je commence à chercher mes palettes. Ce matin, c’est tranquille « juste », 10 livraisons 3 ramasses.
Il me faut 45 minutes pour tout trier et jouer au tétris afin que tout rentre. Je bois le café et je décolle à 07h00 via la A104 direction le Chatelet en brie 77.
Habituels bouchons une fois sur la N104 a Pontault Combault, ce qui me laisse le temps de faire ma paperasse.
Arrivé sur la N105 ( a5b) environ 20 minutes pour passer le premier rond point de Melun, comme d’hab.
J’enquille ensuite l’interdite N5 comme vais au Chatelet en Brie c’est autorisé.
Le Chatelet en Brie
J’arrive au Chatelet a 08h30 et me débarasse de 4 palettes en 10 minutes.
Je renquille la N5 jusqu’à Saint Germain Laval dans une grosse usine vers 09h00.
Toujours long la paperasse si bien que je dis a la dame de me rendre mes papiers que j’ai plus le temps. Comme par magie en 2 minutes c’est vidé (3 palettes 3tonnes) et je décolle à 09h30.
Saint Germain Laval
J’enchaine avec 2 ramasses dans Montereau, Loxam une caisse et 2 palettes dans le Centre ça me prend 20 minutes en tout.
Je fonce à Cannes écluses chez Brico dépot ou j’ai RDV a 09h00….
C’est sur la N6 j’y arrive pour 10h10.
Un camion vide complet est déjà en place, je me propose de vider mes 2 palettes 1100kg au hayon pour gagner du temps. A 10h20 je me sauve de la et repart sur la N6 vers Ecuelles.
Mon taxi
A 10h35 j’arrive chez Gedimat je livre une caisse de 220×120 900kg. Je vide donc mes ramasses au hayon et je lui pose la caisse au cul. Je recharge mes ramasses et je me sauve à 10h50 direction Nemours.
Je coupe à travers champs et je tombe sur un Espagnol qui ne dépassera pas les 65km/h….
J’arrive à Nemours dans une petite entreprise et leur livre une palette 200kg et me sauve de la à 11h25.
Je traverse Nemours pour reprendre la N7 direction Barbizon avant midi… c’est tendu c’est tendu!
J’ai ce paysage toute la journée
Livraison à l’écurie
J’y arrive a 11h59… c’est une écurie donc les horaires étaient bidon… accès bof bof je suis bien content d’être en porteur…
J’en repars à 12h15 et le petit dej pris à 03h15 est déjà oublié donc on cherche un truc a se mettre dans le ventre..
Je récupère donc la N7 vers le nord et m’arrete à Chailly en Bière sur la N7 dans une boulangerie en bloquant à moitié la route…. La faim a eu le dessus sur ma courtoisie!!
Je me prends une formule et me pose au premier parking correct un peu avant Villiers en Bière. Je me pose avec 04h09 de conduite et 200km roulés à 12h30 pile
Je me retrouve souvent en pleine foret pour la coupure et 45 minutes sans radio sans résau sans internet… c’est bien long!! Ce coup ci tout marche je suis content
Je repars à 13h15 précises.
Fini la rigolade je vais à la galère du jour : des palettes de ramettes de papiers à la mairie de Vaux le pénil… 6 palettes 3tonnes.
On fait du papier tous les jours et bien souvent c’est en plein centre ville et pas du tout adapté à la livraison de palettes…
On livre les mairies les écoles, tribunaux etc etc… Le tire pal éléctrique est indispensable ainsi qu’une plaque alu pour les trotoirs
Je traverse donc Dammarie les Lys, le centre de melun toujours blindé
Pour acceder à la mairie le mieux est de passer par la Zi de Vaux le Pénil donc tout bien.
Finalement ca va pas trop mal hormis une voiture mal garée qui m’aura bien fait transpirer.
Une fois sur place je me gare sur le petit parking et à chaque palette je bousille un pied : les palettes ne sont pas standard et les pieds sont trop étroits pour le tire pal electrique…
Une fois les palettes posées dans un petit garage je repart à 14h15 et vais a 600m de la dans la ZI charger 5 palettes 3 tonnes.
En avant les ramasses
J’ai fini ma tournée à 14h30… seulement 8 palettes dans le camion c’ est un scandale!!
J’apelle ma boite et leur impose de me trouver du boulot sur le champ!
J’arrive a Brie comte robert a 15h15, c’est un client habituel en plein centre. Finalement il y aura 2 palettes. Ca va vite je me sauve à 15h25 et j’apelles pour d’autres ramasses. « Commence à remonter on t’appelle »
Je reprend donc ma chère et tendre N104 et… bouchon a Lesigny..
Puis ça roulotte jusqu’a… Pontault Combault de la N4 a la A4!! Vive la boite auto …
Vive la boite auto
Un dernier bouchon a Villevaudé et j’arrive enfin à 16h45 au dépot…
Je fait le plein d’ad blue et gazole puis je passe un petit coup de karcher sur le hayon qui est plein de terre.
Chez nous les camions sont lavés le weekend .
Ensuite je me mets à quai, toujours le même, proche des travées 77.
Je récupère au bureau les étiquettes des ramasses qu’on m’a rajouté puis je vide avec les caristes.
Ensuite je passe un coup de balai ( avec les palettes de papiers il y en a de la miette!) et je file dans ma cabine passer la lingette comme tous les jours ( c’est poussiereux la campagne!!!).
Je fais lire la carte je rend mes clefs et je me sauve, il est déja 17h45. 320km aujourd’hui pour seulement 07h30 de pilotage
Ca aura été une journée cool aujourd’hui, en général je rentre plutot vers 17h30-18h au dépot, la je n’avais pas beaucoup de clients.
La journée n’est pas finie, je vais a Luzarches chercher mes 2 dernières, la N104 vers la Croix verte est toujours bouchée le soir…
J’arrive chez moi vers 19h, le temps de faire les bains de mes 3 mioches, manger, doucher il est vite 22h30-23h00 alors on file au lit car le reveil sonne a 02h50 soit dans 04h!!!!
Et ainsi de suite…
Je précise qu’avant je faisait du fret aérien et que les chargements ressemblaient a ca :
13h-14h de boulot pour a peine 3-4heures de conduite… autant vous dire que ca ne me manque pas!!
Allez en route pour un tour en transports international vers les pays de l’est , dans les années 88 , avec un magnifique Volvo F10 de 320 ch et avec un carnet TIR , SVP ( la photo , date pas du voyage citer , c’était bien après pour un autre voyage ).
Nous sommes un Mardi , jour ou on doit charger la semi pour le tour de groupage , en général on charger souvent a Paris Garonor , chez Gondrand International ou ailleurs , enfin , nous autres chauffeurs n’avions plus qu’à repasser au dépôt à Reims , faire une bonne nuit , et avant de prendre la route , il ne rester plus qu’a faire le plein de gas-oil à ras le bord , on remplissait par la jauge pour gagner quelques litres et ensuite prendre la route le lendemain et partir au départ de Reims 51 vers les Allemagnes .
Nous voici donc en ce Mercredi sur le A 4 en direction de Sarrebruck , la c’était les premières douanes , F / D , un coup de tampon par ci et par la et ensuite nous quittions donc cette ville frontalière pour aller en direction de Mannheim , et ainsi de suite pour continuer vers Francfort-sur-le-Main (c’était très joli la nuit toutes ses usines de produits chimique éclairées , qui servais aussi de repère sur la route) , nous faisions une coupure en RFA , après 9h15 de conduite , nous passions cette nuit sur l’avant dernier ou le dernier parking ( aires de repos ) , car en DDR , ben cela était une source de problèmes , et oui , pourquoi , je ne le sais pas , mais lorsque nous devions faire une coupure dans cette Allemagne la nuit et sur les aires de repos , il fallait laisser les veilleuses de l’ensemble allumer , si tu oublier , ben , tu avais droit a un réveil en fanfare de la polizei , » allogène schnell schnell » , ceux ci taper la main a plat sur la portière , réveil en sursaut garantie
En ce jour de Jeudi matin , il ne reste que très peu de kilomètres , a peine un dizaine , pour arriver à la douane RFA , juste 3 ou 4 bahuts en ce temps là, comme à l’entrée , un coup de tampon par ci par la et une fois fini les papiers , nous pouvions continuer , mais , avant de repartir , dans la file de 4/5 que nous avions fait , ben , il ne fallait surtout pas oublier de mettre un vieux disque , nous allons rentrer dans les pays de l’est , et en ce temps la , la RSE n’était pas la même qu’aujourd’hui , la conduite dans les pays de l’est n’avait pas de temps de conduite , ni de coupure , allez rouler jeunesse , mais avant il faut passer cette horrible douane , en avant droit devant, il y a une montée sur un pont , en premier , non non , ce n’est pas un raccord de dilatation , mais bien un espace de 5 cm d’épaisseur , car il y a une herse prête a sortir au cas ou , on ne sait jamais , nous étions donc dans le début des pays de l’est , et rien qu’a voir les fils de fer barbelés électrifiés , cela nous donnait des frissons , bien que nous n’avions rien à nous reprocher , en premier il y a la guitoune , contrôle passeport , et ensuite en file indienne , pour une fois arriver sur une grande plate forme se mettre côte a côte sur 4/5 , face aux rampes et bien attendre que le feu passe au vert , ce qui autorisait de se déplacer vers la rampe , ha oui , interdiction de descendre du camion , sauf sur la demande d »un militaire ou d’un douanier , le long de ce quai ( pour moi , rampe pour eux ) sans descendre du camion , il prenait les passeports , document douanier et attendre , ensuite , après le célèbre Danké , nous pouvions prendre la route pour transiter la DDR et pour aller vers la Pologne.
Douane en vue , voie de gauche pour les camions
Il faut bien regarder les isolateurs en haut des poteaux
Quand je serais de l’autre coté , cela ira mieux , je serais de retour a la maison , oufff
Alors que nous roulions donc , vers le Nord Est en destination du couloir sud de Berlin , et qu’il y avait d’autres villes entre , que nous contournions , tels que Erfurt , Léna , Leipzig , jusqu’à la douane de Franckfort sur l’Oder.
-En ce Jeudi AM , nous voici sur les autobahns DDR , alors pour ne pas ressentir les raccords en bitume sur les dalles en béton des années 1945 etc…, il n’y avait qu’une seule chose a faire , mettre le volant a l’horizontale , ensuite les coudes bien en appuis sur le volant et le cul en l’air , comme un Âne , et le pied sur la pédale de droite et en avant toute , attention quand même aux voiture de la polizei DDR , les Trabants sur cric avec une roue enlever et le policier cacher dans le fossé de l’autoroute , qui nous prenais au radar et bien sur les PV , il fallait les payer en Deutch mark ouest pas en Mark est , non non , cela ne valait rien , on prend l’argent , mais le bon.
Une fois sorti de la frontière nous filions vers Erfurt , Léna , pour ensuite rejoindre le couloir sud de Berlin et toujours en direction de Francfort-sur-Oder , avec a la fin une partie sur une petite route et ses arbres penchés qui avait des traces de coups de semi , pour la douane DDR / PL , avec ses surprises , un camion ou des dizaines cela dépens des jours , au début de la douane , c’est en file indienne que l’on arrivent aux guichet , dans l’espoir que cela ne soit pas la relève sinon attente au moins deux bonnes heures , nous voici le long des bureaux , dans un tout petit guichet , la ou il y a un Allemand de l’est , tout seul , avec une cloison entre les deux guichets et un trou comme celui d’une boita aux lettres avec une étagère afin de faire passer les documents sans que les douaniers DDR / PL ne se voient , un peu comme chien et chat , un coup tu dis danké , et l’autre dziekuje , ben oui , il faut être minimum bilingue , hi hi
Dans cette Allemagne la , il y avait les transports d’état , les fameux Deutrans et surtout ne jamais se mettre derrière eux a la douane , eux on droit a la totale fouille approfondie a l’entré comme a la sortie , environ deux heures , c’est pas bon
Voila , nous sommes en Pologne ce Jeudi soir , encore 789 kilomètres et nous serons au bout de ce pays , attention aux petites voitures ,il y en a beaucoup sur la voie lente , la voie la plus a droite , nous arrivons a la première grosse ville Poznan, mais nous transitons pas , nous la contournons et un peu plus loin , en direction de Lotz , il y a un espèce d’autoroute ( en fin de compte c’était plutôt un aérodrome en cas de guerre , et oui une piste d’atterrissage ) et a gauche un hôtel avec parking garder , le Polonia , ha , que de souvenirs ici , un lieu de rencontres avec les gars qui aller ou qui revenez et aussi un endroit ou beaucoup de gars se sont marier le soir et divorcer le matin juste avant le départ , j’ai aussi fait parti de ses gars là , mais aujourd’hui il y a prescription .
Sur le trajet d’ouest a l’est , il y a plusieurs villes que nous contournons , Poznan , Lodz , et enfin la traversée de Varsovie , la seule grosse ville ou nous pouvions trouver des faxes ou des téléphones pour l’inter dans un hôtel 4 étoiles.
Avec la aussi les transports d’état , les PKS
La traversée de Varsovie
Pour finir cette journée de Jeudi , ben , il faut trouver un parking , alors direction Siedlce , la ou il y a un restaurant avec parking garder et ou on mange très bien , et dormir en lieu sur , c’était pas du luxe , on peut aussi retrouver des copains qui montent ou qui repartent a la maison , cette ville se situe a une trentaine de kilomètres de la douane PL / URSS , un peu avant la dernière ville de la Pologne qui est Biała Podlaska.
a cette barrière là , il y a un militaire qui ramasse les passeports et les amène au bureaux de la douane qui est a gauche , un petit billet pour améliorer le passage en premier
– Le Vendredi matin , en route vers , la ou il y a une barrière, et la douane a gauche , a cette barrière là , il y a un militaire qui ramasse les passeports et les amène au bureaux de la douane qui est a gauche , un petit billet pour améliorer le passage en premier
Une fois la barrière ouverte , nous passions un pont avec une ligne blanche en plein travers au milieu pour marquer la frontière PL / BY ( Biélorussie ) , début de l’URSS en ce temps , en bas , cela faisait entonnoir , pour se mettre 4 de front et attendre que le chien renifleur fasse son boulot , en face il y avait 4 emplacements avec des feux tricolore , avec des fosses et des passerelles pour voir en dessous et au dessus des ensembles , hélas pas de photos , un militaire Soviet , monte dans la cabine et nous demande le passeport et un petit truc , ( une boite de cachou , une boite de comprimer d’aspirine , une peluche etc… pour garder une bonne relation , on ne sait jamais ) , alors que le militaire va au bureaux , nous nous garions un peu plus loin , afin d’aller aux bureau faire tamponner le carnet et de passer au bureau de l’assurance soviet , et oui , notre assurance Française arrêter la , juste à cette frontière la , alors pas de risque , on payait pas cher .
La grande route
Une fois fini , on sort de l’enclos et on part sur un bout de national avant la grande route , donc nous avions un bout de route a faire , jusqu’à un panneau un peu particulier…
il ne reste plus que 1000 kilomètres pour arriver a la capitale , pour ne pas dire au pied du Krémelin
Cela roule bien , mais il reste un peu de KM pour finir le voyage , plus que 628
En fin de journée de ce Vendredi , nous voici arriver a Smolensk , la première ville Russe , avant c’était la Biélorussie , donc on se gare soit a l’endroit appeler la source , qui coulait toute l’année ou a un hôtel avec un parking garder aussi .
– Le Samedi matin en route vers la ville pour ne pas dire la capitale , Moscou , il ne faut pas louper le panneau de 5m de haut et de 9m de large , marque MOCHBA = MOSCOU , d’aller au parking de la foire internationale , c’était un parking avec des groupes de gens de différentes nationalités , jamais ensemble , les Allemands la bas , les turcs , les Italiens , il y avait autant de groupe que de nationalité , cela faisait beaucoup de monde avec différents camions aussi , on voyais bien les gens de l’est et ceux de l’Europe , la différence était voyante. Plus qu’à attendre Lundi matin pour dédouaner et vider , ensuite trouer un fax et demander les instructions de retour a la patronne
Un MAZ de la SOVTRANSAVTO
Difficile de louper le panneau d’entrée de Moscou
Apr_s avoir vidé lundi matin , j’ai réussi à trouver un télex en ce lundi en début d’AM , du moins un machin antique qui fait du bruit , mais qui envoie des textes , c’est déjà bien , alors que la secrétaire tape sur un clavier et imprime une bande perforée qui sort de ce truc la , pour ensuite la mettre dans une fente et lorsque qu’elle appuie sur une touche , ben la c’est le miracle , le télex part en France , on n’arrête pas le progrès .
– Voici le télex avec instructions de rechargement : je dois aller en Pologne recharger à Ziélona Gora PL , juste a coté de la frontière DDR et ne pas confondre avec Jelenia Góra qui se situe a coté de la frontière de la république tchèque , pour vider a Épernay a coté de Reims , j’entame ma descente le Lundi après midi tranquille , il n’y a pas le feu au lac , nous sommes en 1988 .
– Le soir de ce Lundi , ben je retrouve des amis a Smolensk , comme je suis vide je n’encombre pas le parking garder , je reste devant , cela fait comme si que j’étais dedans , après une bonne nuit et une bonne douche ainsi qu’un bon pt’It déj , et une visite pour voir si il n’y a pas de roue a plat ou autre blèm , ben je repars vers l’ouest , en ce mardi matin , a ma montre de tachy celle ci indique 6 h 00 alors qu’il est bien 8 h 00 ici a Smolensk , ahhh ce foutu décalage , aller en route tranquille. En cours de route il faut aussi penser au gas oil , ne pas trop en remettre , car à la frontière DDR il ne faut que 200 litres maxi , alors j’en remets que 400 litres afin d’être bien et bon , pour ne pas prendre une prune en cas de contrôle , par un douanier , mais ici , il faut toujours bien regarder au loin , au cas ou il y aurait une voiture ou un petit camion de stationner sur le bas coté , à 99% c’est un radar , car en Russie , du moins sur le territoire de l’ex URSS , les voitures c’est 90 maxi , et pour les camions c’est 70 kmh sur petites routes et 80 kmh sur la grande route , mais comme je ne veux pas passer pour un sauvage , ben je roulais souvent à 100 / 105 ben oui , la prune était la même , si le policier était intelligent on pratiquer le protocole Français = un paquet de cigarette ou une bière etc… , sinon c’était le payement en Roubles = 3 francs six sous , bon je discute , mais en même temps , ben j’avance et vais arriver a la hauteur de Minsk.
Arriver vers Minsk , capitale Biélorussie , la grande route
Monument a la mémoire de ?
Et oui , c’est bien un avion , du moins une carcasse d’avion , aller je mets le pieds dedans , afin de pouvoir passer la frontière ce soir , cela devrais aller vite je suis vide , alors un peu avant la frontière une fois quitter la grande route , je passe une sangle autour de la semi avec les portes ouvertes et yalaaaaaaaaaa, jusqu’à la douane , ou je passe sans problème afin de pouvoir aller jusqu’à Siedlce peut être retrouver des copains pouvoir dormir sur le parking garder et profiter du restaurant , bon et pas cher ( ha oui , je ne suis jamais donner la peine de me souvenir d’un plat , mais la serveuse , elle savait ce que je prenais , une sacrée mémoire cette femme la )
– Mercredi , au début de cette journée , ben il me reste que la Pologne a traverser , du point A au point B , la Pologne mesure 785 kilomètres , la on roule a 90 kh , c’est de la belle route , mais attention aux charrettes de foin ou autre , dans l’après midi , me voici arriver chez le client , mais , comme d’habitude , c’est ( MOMENT ) , pour ne pas dire attend , j’ai attendu , la soirée et la nuit .
– Le Jeudi matin un papy me demande de me mettre en place , ok , mais il faut jongler , monter et descendre du camion , pour voir si cela passe entre les grosses caisses métallique , il faut faire gaffe partout , ok , je suis en place , oufff, c’est vrais que pour moi ici , c’est une première fois que je viens charger .
– Voici la première palette , il me la mets au milieu et va rechercher une autre qui reste sur le tire pale , je lui demande de la mettre la a droite ou a gauche , non non , c’est alors qu’il prend un carton et le pose a gauche et ainsi de suite , houla la , j’ai compris que j’étais la pour un moment , arriver a 15h45 , j’étais charger , alors que le papy du matin viens me voir et me demande de regarder avec lui , ok , je ferme les portes et lui mets le plomb au cul du cordon TIR , plus qu’a aller jusqu’à la frontière DDR avec un chargement pour attirer les poivrots du coin et d’ailleurs , je suis bien arriver a la frontière ou j’ai trouver un endroits éclairer pour passer la nuit tranquille .
– Vendredi matin , je vais aux bureaux de la douane , cela va très vite , je n’ai pas eu droit au contrôle gas-oil , mais je ne risquer rien , moins de 200 litres , et comme je ne fais que transiter ce pays la DDR en direction de l’autre Allemagne cela a était vite et bien , une fois sortie de ce pays , il me faut remettre un disque neuf , et si on me demande les autres , ben retour de Russie , Pologne et de la DDR , et la polizei no problème , le soir du vendredi , je dormais a coté de Mannheim , a la station ou on mangeais de bon goulache soupe , et le samedi , il ne me rester que 5h / 5h 30 maxi pour arriver au dépôt a Reims , sans oublier de faire un peu de gas oil a la BP de Verdun de l’autoroute A4 , pour ensuite sortir a saint Ménéhould 51 et finir par la nationale jusqu’au dépôt a Reims .
Je voulais partager avec vous ce bout de route de Grenoble à ces deux départements : Hautes-Alpes et Alpes de Haute Provence ; c’est qu’en voyant ces paysages magnifique que j’aime mon métier par dessus tout et me voit mal faire autre chose, en dehors de nos camions, nous l’aimons cette route avec ces mille paysages, et c’est là que le nom du site internet Fier D’être Routier prend tout sont sens : Oui je suis Fier d’être routier!!
Donc je joins à ce voyage des photos du paysage qui sont gravés dans ma mémoire et le faire partager à ceux qui connaissent pas ce coin de France en plus l’automne donne aux arbres un joli feuillage et le temps était de la partie.
Je joins deux liens sur l’histoire de cette route: https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_nationale_85_(France) http://www.laroutenapoleon.com/
Voilà Lundi matin je pars sur la région parisienne livrer deux clients un à Roissy en Brie puis Collégiens les deux dans le 77, étant vide à midi je prends la direction de Brie comte Robert recharger pour La Rochelle chez Id Log, pour une fois ça c’est bien passé, et je pars pas trop tard, et le soir je m’arrête sur mon éternel A10 à la hauteur d’Orléans.
Mardi 4 Octobre 2017, une fois vidé mon client de La Rochelle, j’appelle mon chef Daniel pour lui dire que j’étais vide et avoir mon boulot.
« Tu vas sûr Briançon et t’as six clients aux total ! »
Oki, go Niort, arrivé chez notre client, je décroche et ouvre la taut, ensuite j’attelle l’autre remplie de rail de placo, là sangle en mettant les équerres car c’est fragile ces petites choses et ferme tout ça puis direction le bureau des chauffeurs pour faire les papiers !
Donc dans ma toile de tente ce trouve six clients à destination de :
Briançon 05 / Guillestre 05 / Crots 05 / Montmaure 05 / Barcelonnette 04 et pour finir Annot 04.
Vu le nombre d’heures qu’il me restait, ça ma amené à Montluçon.
Donc le lendemain je décolle vers 4h30 et je file tout schuss car si je pouvais en vider un ça serait top.
En cours de route je croise Pascal dit Lagaffe sur le forum. On à fait une pause café à l’aire de l’Isle d’abeau, bon en même temps j’avais déjà 4h de volant, un gentil Monsieur qui a de l’humour mais la jeune fille qui nous servait le café n’avait pas l’air de l’écouter du tout, le pauvre il s’est manger deux vents … ????
Avec Lagaffe
Le bestiau à Lagaffe
Donc ensuite nous reprenons notre route; je vais enfin découvrir un coin que je ne connaissais pas. Cela fait dix-sept ans que je roule, j’ai roulé en pays frontalier ainsi que le Royaume-Uni, mais jamais en Italie et du coup ce coin de France aussi.
Donc j’ai pris la route Napoléon à partir de Grenoble jusqu’à Gap: national 85 ensuite la direction de Briançon par la national 94, que j’ai livré, ensuite j’ai réussi deux clients supplémentaires Guillestre et Crots. Plus d’heures j’ai dormi à Savines-le-Lac aux calme sûr un parking surplombant le Lac.
Au départ je voulais passer par le col du Lautaret mais la route est interdite, Pascal m’avait prévenu donc ce fût la route Napoléon.
Après avoir vidé mes trois clients, j’ai dormi aux bord du Lac Serre-Ponçon, magnifique endroit !!
Donc le lendemain je m’en vais livrer mon Montmaure, puis ensuite direction Barcelonnette par la départemental 900b aux départ de Gap et départemental 900 jusqu’au cinquième client.
Départ de chez eux à Barcelone non là je rêve faut rajouter nette!! à 10h30 et on rebrousse chemin pour passer par Digne-les-Bains puis à Digne je prends la national 85 « route Napoléon » jusqu’à Barrême puis la national 202 jusqu’à Annot mon dernier client car passer par la montagne est interdit faut faire le tour, j’y ai longé le Lac de Castillon avec un bleu magnifique !
Et ensuite j’ai rebroussé chemin à nouveau jusqu’à Digne pour prendre la direction de Manosque où je chargerai demain matin pour une approche car vendredi je chargerais sûr Vergèze chez Perrier pour rentrer sur la Vendée. J’en ai pris plein les yeux, c’est magnifique, notre France est belle !! Certes on avance pas en camion car c’est sinueux, mais qu’est-ce que c’est beau !!!
Finalement je n’est pas chargé car la commande était déjà partie…. Donc aux final je suis allez chez Perrier à vide, j’en suis sortit sous les coups de 17h, et pour rentrer je suis passé par Millau / Rodez et dormi le soir même à Decazeville.
Le lendemain go le dépôt donc par Figeac / Brive / Limoges / Confolens / Niort et enfin Fontenay le comte; une bien belle semaine avec un trajet montagneux.
Mon Iveco XP 460ch à tourné à une moyenne de 32,86 L/100, un passage en région Parisienne tranquille et sans bouchon, ensuite la descente sûr La Rochelle était légère puis la descente en direction des Hautes-Alpes avec un poids de charge de l’ordre de 22 t et à la remonter de chez Perrier d’environ 25 t.
J’espère y revenir mais en balade touristique car avec le boulot on n’a pas vraiment le temps de s’attarder !