Une journée en patates

J’ai décidé après maintes demandes de faire un petit reportage sur une journée en transport de pommes de terres afin de renseigner les gens sur ce transport mal connu.  Après avoir fait du frigo, de la benne céréalière me voilà en benne à paroi isotherme et son tapis roulant et non volant je ne suis pas encore Aladin. (Yohann62)

4h30 du matin le réveil sonne, ouille dur dur un café et ça va déjà beaucoup mieux. Le temps lui a plus de mal que moi à se lever, il fait la gueule. Je démarre d’Hazebrouck avec la Peugeot de fonction à 5h15 pour récupérer mon camion à Harnes à l’usine de frites la plus connue du monde, de temps en temps je rentre avec chez moi mais tout dépend où se trouve le premier chargement du lendemain.

Party fun dans les oreilles pour bien mettre d’aplomb, traversée de Lille à cette heure-ci comme une lettre à la poste, j’arrive dans le bassin minier à 6h. Il me faut badger pour entrer dans l’usine afin d’accéder au camion. Je fais le tour pas de soucis, je met en route par ce sale temps cracheux, on se demande si l’Été n’est pas parti chez le voisin dur dur. Moteur chaud c’est bon on décolle je passe le poste de garde et c’est parti mon kiki. Au programme musical Rammstein, Nightwish, Within Temptation et Jean Jacques Bourdin sur RMC, il faut bien s’informer un peu.. C’est parti direction une ferme enfin plutôt un hangar à patates perdu en pleine campagne prêt de Le Quesnoy, entre Valenciennes et Maubeuge.

Pour charger il faut commencer par débâcher ensuite reculer sous la sauterelle (tapis) qui elle est alimentée par une trémie dans laquelle le fermier déverse ses patates à l’aide d’un télescopique ; les pommes de terre passent sur des vibreurs afin de leur enlever leur surplus de terre. Certains agriculteurs chargent directement au télescopique sans passer par ces étapes. Alors il s’agit maintenant de juger le poids à l’œil et avancer au fur et à mesure pour faire plusieurs tas. Moi avec cette benne je fait 8 tas un peu au dessus des arceaux et j’ai généralement mes 44 tonnes. J’adore charger dans des endroits pareils en campagne profonde. A la fin le type vient me voir et me dit qu’il manque un bout de sa sauterelle, une barre qui a du finir dans mon chargement, mince que faire !! Bah tant pis je regarderais en déchargeant et il ira la récupérer un de ces quatre. Chargement fini, CMR et bâchage obligatoire. 1h10 pour charger, à 8h10 Go !

Maintenant direction les Flandres Françaises à Steenwerck. Je prends l’A2 suivi de l’A23, traversée de Lille nickel on voit que c’est les vacances, ça fait du bien de rouler un peu. Arrivé chez mon client à 9h40 au lieu de 10h elle n’est pas belle la vie ! c’est l’avantage de ce boulot quasi jamais d’attente, petit appel de phares au Berger Allemand en cages comme à mon habitude et passage sur la bascule, 43 T 120 ça ira comme ça. Je recule dans la trémie pour vider, c’est comme une mise à quai sauf que là c’est un tapis roulant prêt à recevoir les pauvres pommes qui vont finir en frites, pour certaines dans nos baraques à frites d’euch Nord. Donc pour vider il suffit de se brancher au courant de l’usine, d’actionner le disjoncteur et le tapis de la benne se met en marche, ne pas oublier de lever la trappe au cul. Et voilà c’est parti 1h20 pour vider. Le tapis une fois branché est synchronisé avec ceux de l’usine donc quand tout s’arrête le mien aussi car des fois cela va trop vite pour les ouvriers, c’est fait pour. J’ai oublié de préciser qu’il y a une molette pour régler la vitesse de rotation du tapis de la benne (la vitesse n’est pas synchro elle) pour éviter que la fosse déborde. Il y a deux systèmes pour le tapis, l’électrique que je viens d’expliquer et le système hydraulique au cas où il n’y aurait pas de prise chez le client ou panne ou autre, pour cela le tracteur est équipé d’un réservoir d’huile hydraulique comme en benne basculante, il faut raccorder le tuyau du réservoir au tapis, et pour actionner le tout il faut se servir de la manette (toujours la même que sur un système de benne basculante) vers le haut pour mettre en marche et vers le bas pour stopper, et c’est la même molette pour varier la vitesse de rotation du tapis. J’ai bien retrouvé le morceau de sa sauterelle tombé au cours du chargement.

Je suis enfin vide, coupure faite en même temps, je monte dans la benne enlever les patates restantes coincées à la main. Je repasse sur la bascule à vide et c’est parti pour aller charger en plein coeur des Flandres à Bollezeele pour la grande usine de frites. A25 puis sortie Wormhout hélas centre ville fermé, déviation en place, reprendre l’autoroute de Dunkerque puis sortir à la prochaine. Quelques villages Flamands plus loin et j’arrive à Bollezeele. Je tombe sur une grande allée de terre qui conduit à une petite fermette typique Flamande je n’ose pas m’ y aventurer par expérience et je me gare sur la grande route en feux de détresse et court un sprint de 400 mètres et là je tombe sur des fermiers « old school » bien sympas avec un fort accent Flamand, très bon accueil mais qui a dit que les Flamands étaient froids ? Enfin de ce coté ci de la frontière car de l’autre coté ça l’est un peu moins. Il me dit si si c’est bon tu rentres, tu fais demi-tour et tu te mets en place sous la sauterelle, juste mais nickel après quelques ripages de pneus.
Il est 11h50 je suis prévu à 13h il me dit on charge après manger avant de se raviser et de me demander si on peu charger avant, mais pas de souci Jean-Charles ou Alfred, on commence à charger. A 13h15 chargement terminé, après avoir discuté le bout de gras avec ces braves gens je les laisse aller casser la croute peut-être une Carbonnade Flamande (plat à base de bière) qui sait et moi je refais chauffer la gomme et mon estomac par la même occasion avec un sandwich concocté par madame, MIAM !!

Sur l’A25  je double un camion benne d’une saleté incroyable, j’ai rarement vu ça même en betteraves, à sa hauteur je m’aperçois que c’est une femme coquette qui conduit, eh bien elle a du courage, elle n’a certainement pas eu le choix, en pareille conjoncture on prends ce que l’on nous donne.
Traversée de Lille, j’enquille l’A1 et la sortie Carvin. Arrivé chez Mc Cain badge pour ouvrir la barrière et ensuite on fait les papiers au laboratoire et ce sont eux qui viennent prendre un échantillon de patates au cul de la semi et ensuite pour pas attendre je décroche et raccroche une semi de la boite qui nous affrète et je repars charger avec leur tapis à Lillers à coté de Béthune, en revenant tout-à-l’heure ma semi sera vide je pourrais la reprendre. C’est la merde après Béthune 30 minutes de bouchon car ils font des terres pleins en béton qui font bien chier les chauffeurs l’hiver par exemple, on a pas autre chose à foutre avec le pognon, on peut pas faire des trucs utiles !!!?? Client bien merdique à trouver je dois aller faire demi-tour plus loin et revenir c’est dans une petite rue et comme toujours des voitures sont mal garées GGggrrr, bon je charge il est 16h20.

Ça va être tendu pour rentrer à Harnes sans refaire une deuxième coupure. Pas manqué pfff trop d’ oppression dans ce boulot maintenant, je me suis pris des bouchons sévères sur Béthune au retour dur dur, stressé de voir le temps de conduite s’écouler et de devoir refaire une 45 à 25 minutes de Harnes, sans ces travaux j’étais bon. Je profite de ce repos pour nettoyer les jantes, rétros, vitres et le tableau de bord.
45 faite je redécolle c’est les heures de pointes, 25 minutes après je suis arrivé, re poste de garde, laboratoire et je décroche la semi chargée sur le parc et raccroche ma belle semi qui a été vidée pour demain.

Demain je viens d’apprendre que je pars en campagne de petits pois c’est bon ça. A 19h30 je suis dans l’auto, un passage à la pompe à gasoil et je rentre chez moi pour 20h40.

 

Les transports Levoye de Vieux Berquin 59

Voici quelques photos de Bruno dit le GAINS 59 pour faire revivre les Transports PIERRE LEVOYE de Vieux Berquin dans le Nord.

« partout on le voit ».

Aîné de cette famille de 6 enfants Gains59 tenait à faire hommage à son père décédé le 25 novembre 1985 à l’âge de 52 ans

Album de famille

La femme du rétroviseur

Lundi matin. La nuit se retire et Mathieu Cassagne, routier, quitte son Ardèche adorée pour une énième semaine vagabonde sur les routes de l’Europe. Sa vie monotone est faite de kilomètres et de longues heures d’attente, de solitude. Son univers est son camion. Au moment de sa pause-déjeuner, derrière son volant, il assiste impuissant à l’horrible meurtre d’un jeune homme lâchement abattu. En état de choc, Mathieu reprend la route et tombe sur une jeune femme qui fait du stop. Elle aussi était sur le parking, elle aussi a été témoin du meurtre. Qui est-elle vraiment ? Commence alors une fuite effrénée à travers la France qui va pousser le routier à se dépasser pour sauver sa peau ainsi que celle de l’étrange et belle auto-stoppeuse.

Un suspense qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout des 485 pages !

Pour commander le livre de Thierry Balloy, cliquez ici :

https://amzn.to/2HrqyYl

Annie39 en Australie

Annie est un chauffeur passionné. Depuis plus de 30 ans, elle sillonne les routes d’Europe avec des Volvo en frigo. elle s’est offert un voyage en Australie et nous fait partager ses photos.

Les camions de Pueblo aux USA

Voilà la suite des photos faites sur la Highway50 à Pueblo au Colorado. Pueblo en Colorado se trouve au centre du carrefour de l’autoroute 25 (Interstate 25) et de la Highway 50. La Highway 50 commence à Sacramento en Californie et se termine à Washington DC. Elle passe par Kansas City, St. Louis et Cincinnati. (Uwe)

Nouvelles photos PEGASO mars 2019

Il y a les nostalgiques de Berliet, de Saviem, et il y a ceux qui ne se remettront jamais de la disparition de la marque PEGASO.

Pour consoler tout le monde, et peut-être pour vous de découvrir cette marque adorée en Espagne, cliquez ici avec les photos du jour signées, Carlos, Pierre, Ju68, Adrian, Julio, Robert, Samu88, Tony44, Blum29, Rui

http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/919

 

Routières en Russie

Arte a consacré un superbe reportage sur des routières russes. Le travail en Russie n’est déjà pas simple, elles doivent évoluer dans un milieu ultra machiste, mais ces bouts de femmes s’accrochent, et méritent un énorme respect !

https://youtu.be/3qdK7u95POE

Transports LUBAC – Montéleger 26

Au début des années 80, Robert Lubac profite de ses nombreux contacts aux abattoirs de Valence dans la Drôme ou il est employé pour créer sa société de transports, spécialisé dans le transport de viandes bien sûr. Familiale l’entreprise se développe tranquillement avec ses plus proches amis. Le parc est assez hétéroclite, on y trouve côte à côte des Volvo F12 Globetrotter, Renault R, Pegaso et DAF.

En parralèle les transports Lubac se développe sur le secteur du primeur avec les nombreux petits expéditeurs de fruits dont regorge la région. Très vite, l’entreprise propose des publicités sur les frigos, Noix de Grenoble, Ville, Sicoly, du plus bel effet. Avec le départ de l’un des chauffeurs qui monte son entreprise avec des clients en viandes, l’activité se recentre essentielement sur le primeurs qui est surtout saisonnière, et régionale. Lubac est très présent sur l’axe Vallée du Rhône – Toulouse – Bordeaux, mais aussi Marseille, Lyon.

A la fin des années 90, Provence Dauphiné s’associe avec Lubac qui prend en charge les transports du groupe, ainsi que les anciens chauffeurs devenus Transport Lubac. La desserte des plates formes du groupe est plus régulière, tous les jours des départs se font de Perpignan ou Barbentane vers Valence, Grenoble, Annecy, Sallanches, Thonon, Annemasse. Aux périodes de vacances aux sports d’hivers les camions sont archi blindés. Dans le même temps, beaucoup de transports se font au départ de Barbentane vers le marché de Milan ou Munich.

La plateforme historique de Portes Lès Valence avec ses 5 quais montre vite ses limites, les transports LUBAC s’implantent alors sur un grand terrain proche de la rocade de Valence à Montéléger. Les transports Lubac se developpent beaucoup sur le Val de Saone, avec plusieurs tours de ramasse qui sont ensuite regroupés à Valence, les délais de livraisons vers certaines centrales du sud ouest sont ultras tendus. Quelques affrétés permanents viennent épauler l’équipe. Transfun, TFD, Almeida, Bellagambi. Lubac réalise aussi beaucoup de logistique en préparant les ramasses pour Leible, Gartner vers l’Allemagne. Le groupe CEMOI fait aussi parti des clients au départ d’Arras, Chateauneuf/Loire, Macon vers le sud, avec des complets ou des lots qui sont intégrés aux tournées de groupage primeurs.

A Montéléger, sur le terrain voisin se monte une plateforme jumelle dédiée aux supermarchés ATTAC, puis un dépôt à Feillens pour se rapprocher un peu plus des producteurs du Val de Saone.

En 2012, Robert Lubac vend sa société à Primeale qui crée Lubac groupe Transaveur. En 2015, le groupe fusionne entièrement avec Inter-Légumes.

De toute cette époque, il reste heureusement quelques photos :

Quelques camions évidemment, Volvo à toujours representé le gros contingent du parc, voici les FH12, Globetrotter, GlobetrotterXL et l’unique FH16 :

Quelques VOLVO FH phase 2 et 3, il n’y aura jamais eu de phase 4 chez Lubac !

Les photos du seul et unique SCANIA Lubac, un R580 pour le regretté Jeannot…

Mercedes, Renault, DAF et divers

Mais une entreprise ne serait rien sans ses employés, chauffeurs, caristes, mécanos, beaucoup sont sur cette galerie, d’autres pas, on a pas retrouvé de photos !!

Des affrétés aussi !!

Quelques photos chez les clients, toujours le sourire !

CDB 2019 Pierre70 #10

Parce qu’il en avait un peu marre de faire des tours à travers l’Espagne, Pierre70 a été promener sur les plages du débarquement cette semaine et c’est à lire en cliquant ici ! http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=20

Transports TLR – Livron (26)

André Espeisse, est le fils d’Alfred, routier chez Borel. Après des études de topographie, l’avenir de Dédé est tracé, il participe à de gros chantiers sur la vallée du Rhône, c’est nottement lui qui implantera l’A7 au niveau de Livron-Loriol, il ignore à ce moment là, qu’il batira sa réussite sur ce bout d’asphalte. Sportif, il va travailler tous les jours à vélo parfois à 30km de son domicile (et rentre même à midi pour manger), et le samedi il enchaine les match de rugby. C’est à la suite d’un match ou il s’est blessé, qu’il décide de partir à l’aventure et de s’installer à son compte dans le transport en octobre 1967.

Nous avons démarré notre affaire avec la Grenobloise. On faisait du TIR : Autriche, Italie, Danemark, Suède, Allemagne et Benelux. On transportait pas mal pour Caterpillar. A ce moment-là, nous arrivions déjà à faire 2 allers/retours sur la forêt noire en Allemagne ou même Linz en Autriche, avec nos FIAT 643 (porteur et 619 semi)..

Nous avons commencé sans le téléphone, il fallait se déplacer à la poste du village, nous sommes resté comme celà les 2 premières années d’exploitation.

A partir de mars 1972, nous avons participé au développement des transports Debeaux, avec 2 , 3 puis 4 camions affrétés en permanence chez eux. Notre porteur Fiat a été revendu au profit d’un Berliet 250.

Au fur et à mesure de la multiplication des agence en France chez Debeaux nous avons laissé tomber car, les agences telles que celle d’Armentières dans le nord favorisaient leurs chauffeurs et affrétés, si bien que nous perdions du chiffre d’affaire.

Dans le même temps ou nous développions notre affaire, nous avons participé aux grands travaux de la vallée du Rhône, comme la centrale nucléaire de Cruas, et divers chantiers comme le desenclavement du village de Marcols les eaux en Ardèche.

Avec le Berliet 6*4 et le TR260, nous avons fait les betteraves pour Beghin, et j’ai cédé par la suite mes contrats, à Serge Vidil, et moi, j’ai récupéré les siens chez Intermarché…

Dans les années 70, Renault et UNIC organisaient des concours, mais je n’ai jamais gagné, j’ai été 6e….

Alors même que je viens de laisser tomber les chantiers, je developpe les contrats Intermarché. C’est une aubaine à cette époque : 12 camions tournent pour la base de Loriol, ils nous obligent tout de même à nous équiper de G290 « pigeonnier », nous allions jusqu’à Dole, et faisions pas mal de km. Mais au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles bases, les circuits se sont réduits.

En 87, mon fils Fabrice obtient son permis C, et nous avons attaqué la ligne TFE sur Strasbourg et Paris. Au départ avec un R340 et un F12. J’ai recuperé aussi un 88 chez Intermarché sur l’instance d’un de mes chauffeurs (Alain26) pour qu’il fasse de l’Angleterre chez ND. Las des mauvaises habitudes de ND nous avons par affreter nous mêmes nos camions.Au fur et à mesure que nos chauffeurs Intermarché goutaient à la ligne que nous démarrions sur l’italie avec de la feraille, ils ne voulaient plus tirer les palettes et les chariots, 2 d’entres-eux ont même tout plaqué pour s’installer dans le 05, ah!!! ces bergères!

Nous développions donc le trafic entre la vallée du Rhône et le nord de l’Italie, via les routes des chèvres, Gap, Briançon, Montgenevre, été comme hiver, et 2 A/R semaine, avec 6 camions qui tournaient simultanément sur la ligne. Nous n’avons connu qu’un seul accident sur le Montgenevre avec notre plus ancien chauffeur, qui heureusement s’en est tiré avec une bosse!

Par la suite, j’ai eu une offre d’achat, j’ai tout revendu, mes chauffeurs ont suivi l’acheteur du 06. J’ai juste conservé un benne pour m’occuper en régional. Peu de temps après, un incendie criminel à ravagé 4 de mes 10 camions, dont 1 neuf, encore pas immatriculé, ni assuré. On cherche toujours le coupable. Financièrement on a bien dérouillé, ma santé aussi en a pris un rude coup, je n’ai plus pû travailler pendant 8 longs mois. Je tiens à remercier le directeur de Debeaux qui est venu à notre secours au moins moral, Volvo nous a bien aidé aussi, les clients, notre famille et nos amis. Par contre je n’ai pas repris ma carte de la FNTR qui sait prendre l’argent des cotisations mais vous oublie lorsque vous êtes dans la panade.

Composé essentielement de DAF, les camions TLR continuent aujourd’hui encore les allers retours réguliers pour le compte de la STEF entre Nice, Avignon, Athis Mons et Strasbourg.