C’est à l’initiative de la webradio « Les Camionneurs du coeur » que s’est déroulée une expo camion au Palais des Congrès de Beaune. L’expo était dédiée à Max Meynier et avait aussi pour but de soutenir Sébastien malade de glucogénose. David Joly s’y est rendu pour notre plus grand plaisir et nous a transmis ses photos : CLIQUEZ-ICI Vous pouvez aussi écouter la webradio les lundis et jeudis : + d’infos : http://radiolescamionneursducoeur.com/
Ouagadougou-Cotonou avec Abdul le citernier
Bonjour,15/05/2018
C’est le premier jour de mon parcours et déjà à 4h00mn je suis sur pied, premier pot de café avalé direction Cotonou au benin pour le chargement de 45000l de fuel oil
40mn plus tard, comme de coutume le plein à la station shell de Ouaga inter ici le gasoil coûte 526 f cfa Soit 0,8019€
5h20mn, nous voilà au péage à la sortie de la ville de ouaga où j’ai pris 5 ticket de 2500f CFA soit un total de 12500f CFA ce qui me permettra d’aller jusqu’à la frontière Burkina -Benin
Suivi du contrôle au poste de controle de la gendarmerie à 5h34 mn Et enfin prêt pour rouler à travers la rase campagne, je traversais les villes comme Mokthedo après 80km, Zorgo après 100km, Koupela après 140km.
Et juste à la sortie de koupela le constat est là, l’axe Koupela-Fada est en pleine construction donc déviation obligatoire. Et pendant que poussière et ralentisseurs nous fait plus transpirer, stop ! il faut laisser passer un convoi hors gabarit en Provenance du niger sous bonne escorte de la gendarmerie.
11h30mn nous voilà à la rentré de la ville de Fada (la belle cité de diaba lompo)
Contrôle gendarmerie, contrôle péage
Et enfin près pour la rase campagne
Suivi de la traversée de la ville de fada à 11h45mn et une Pause déjeuné au parking à la sortie de la dite ville à 12h
15h44mn nous somme déjà à Papa,avant dernière ville avant le Bénin et dernier contrôle de la gendarmerie Burkinabé
17h 15mn, Nadiagou dernière ville du burkina et dernier poste frontalière de la douane burkinabé 17h 22mn dernier contrôle à la police des frontière toujours au burkina 18h11mn,la frontière est là juste après le pont c’est le bénin
Ici c’est porta, enregistrements à la police suivi de la douane béninois juste à 10m après la police
18h25mn ont à un laisser passée
Pas de temps à perdre ont à avancé un peut avant la tomber de la nuit
19h50mn, 50km après la traversée de la frontière voici la deuxième ville du bénin où un routier peu espérée passer une nuit paisible et reposant après une longue journées de 430km, Ici c’est Tanguieta ,décalages horaire oblige une heures de différents entre le burkina et le bénin
16/05/2018, deuxième jour de mon parcours
Au réveil,toilette, contrôle d’huile à moteur, complément d’eau de refroidissement radiateur suivie d’un petit café.
À 6h je pouvait tourner la clé de contact pour le premier ronronnement du moteur.
Payement du droit de parkings et près à reprendre la route direction Cotonou
A tour de rôle de traversais les villes de Natitengou, Jougou et à 10h30mn pose déjeuner à Bougou troisième ville après la où j’ai passé la nuit.
Après 30minutes je quitte Bougou, traverse Bassila et à 13h30mn nous voila à Pereketer où ils faut payé 5000f CFA pour le péage même si la route est archaïque où poussière et nie de poule se font concurrence bref juste après le péage petit arrêt le temps de faire le tour camion histoire de voir si tout va benin ! lol
Tout va bien mais juste décoller que l’ont reprend la danse du(dinkou dinkou)encore des nids mais cette fois-ci de dindons.
Pira -bamté font 20km mais ils faut 1h pour le parcourir ,ce qui prouve l’État réel de chemin donc pour éviter de cassé le camion vaut mieux aller molo.
17h38mn au tour de traverser la ville historique de Savalou
53km après Savalou nous voilà à Dassa , on est à 812km de Ouagadougou et à 200 et quelques km de Cotonou
Mais un peu fatiguée donc bien garé au parking de la dite ville histoire de passé la nuit 19h ici
Après avoir passé toute la journée à danser en étant assis un bon bain suivi d’un tour au restaurant complété par un do-do est mérité donc bonne nuit car la suite est pour demain matin.
17/05/2018, jour 3
Le réveil à été un peu humide avec une pluie. Pour ma part comme d’hab toilettes, petit café, et à 5h37mn exactement je reprenais la route direction cotonou encore de grande ville à traverser avant la capitale. La chaussée est un peu humides donc pour éviter tout glissement, molo molo est mieux
En parlant de grande ville, à 8h je suis à Bohicon la dernière grande ville avant cotonou
Juste après la traversés de Bohicon, côté route, la donne à changé : Une route fraîchement bitumé s’étale jusqu’à l’horizon, on commence à sentir peu à peu la capitale.
9h22mn, pause déjeuner à Sehou petite ville à 80km de cotonou
Après Sehou c’est Allada une autre petite ville à 50 km de cotonou et à partir de là changement de direction au-lieu de tournée à gauche pour aller à cotonou où est situé le port et aussi le dépôt Hydrocarbures, je prends tout droit vers Tori Bossito c’est là-bas qu’il y’a le parking réservé au camion citernes en Provenance du burkina Faso et le mali
11h00mn,nous voilà enfin au parking réservé au camion citernes, bon de chargement déposé au bureau du représentant du dépôt (o s p p) ici c’est tori bossito ,là où je
doit patienté en à tendant mon tour de chargement que j’espère le plus tôt possible
Je suis à 50km du dépôt qui est situé à l’intérieur du port autonome de cotonou……
Il à fallu 5 jour d’attente (17/05 au 22/05) avant d’avoir enfin une autorisation d’accès au port donc déjà 8 jours que j’ai quitté ouaga, pour rejoindre le port il faut traverser la ville de cotonou en passant par Ouidah la ville qui à accueillir les premier missionnaires catholique venu de l’Occident dans les années 1800 mais avant cela ils faut attendre l’heure de points qui est 22h00mn pour que les plus de 3t5 puissent entrer en ville.
19h 32mn actuellement
J’ai quitter le parking à 22h directions le port autonome de cotonou et à 22h36mn exactement je suis au péage à la rentrée de la ville côté ouest, après dix minutes de file d’attentes j’ai enfin un ticket de 1250f CFA et bienvenue à cotonou mais ils faut aller à l’extrême Sud de la ville
00h19mn nous voila dans la zone portuaire mais encore une longue file de camions tous désireux de rentrer à l’intérieur du port. Actuellement je suis à près de 15km de la rentrée numéro 5 ou entré hydrocarbures la nuit risque d’être un peut longue.
2h 28mn enfin la traversée du première poste de contrôle,présentations de l’autorisation d’accès suivi du deuxième contrôle 15m après la rentrée au port mais un peut lent à cause du nombre important de camions ça avance à la file indienne.
3h00mn le dépôt est juste à dix mètres devant mais ils paraît que le parking du dépôt est plein donc la suite est pour le levée du soleil parce-que ont est déjà le 23/05/2018,jour 9
Après s’être reposé un peu vers 8h j’avais enfin accès aux dépôt, le chargement à commencé mais mon tour est un peut long je suis septième sur la liste fuoll burkina.
Oui ont n’est pas les seuls : il y’a aussi nos cousins du mali
Et aussi trois compagnies de chargement qui sont (orix,puma et ospp) ce qui fait que Cotonou est le port qui accueille plus de camions citernes par rapport aux autres ports de la sous-région.
Pour la seule rentrée d’hier on était plus d’une centaine de malien et burkinabé.
J’espère que pour le chargement ça va bouger vite ………..
12h comme les avions checklist effectue accès aux poste de chargement accordé
12h 30mn chargement commencé et 45 minutes plus tard chargement terminé.
Et dix minutes plus tart bien garé au parking réservé aux camions chargés.
En attendant les papiers pour la route douanes et benin contrôle, petit entretien qui consiste à changer mes injecteurs.
A 20h tous est ok!!!laissée passer obtenu et à 22h je quittais le port direction Ouagadougou et vers 02h je suis à agon petite ville à 80km après cotonou
Je passe le reste de la nuit ici bonne nuit
24/05/2018, au réveil,en vérifiant le camion pour essayer de détecter l’origine d’un bruit dans le moteur entendu très tard dans la nuit et une fumée blanche au niveau de l’échappement constater le matin vers 6h, je me rends compte que mon turbo a un jeu important au niveau de l’hélice et des traces d’huile
Donc j’appelle la base pour faire part. On m’ordonne de rester sur place pour qu’on m’envoie un autre turbo depuis le ghana où est actuellement le neveu du boss.
Donc en panne et bien garé jusqu’à nouvelle ordre
25/05/2018, après avoir attendue toute la journée du 24 et du 25 vers 19h15mn précisément je voyait enfin mon renforts arrivée du ghana avec un autres turbos pas neuf mais plutôt ce qu’ont appel couramment chez nous (venus de France) c’est mieux que les neufs souvent pas résistants……
Brefs pas de temps à perdre on commence à démonter le turbo défectueux.
21h51mn le turbos défectueux est à terre et le nouveau arrivé est monté,donc tout es ok pour reprendre la route.
Mais le mécano me conseille de laisser le décollage pour demain matin histoire d’être mieux attentif au comportement du turbo, fumée à l’échappement et bruit du moteur ce que je confirme donc : Tomorrow
26/05/2018,
Pour cette journée ,je me suis réveillé vers 5h donc toilettes, petit café et vers 6h je pouvais tourner la clé de contact
A première vue la fumée au niveau de l’échappement et le bruit du moteur semblent prometeurs donc place à la route vers 6h 30mn et vers 9h 30mn je traversait la ville de bohicon. (Bohicon qui signifie en langue locale marché de bétail)
35 km Juste après la ville de bohicon un bruit assourdissant fait vibrer mon camion , arrêt d’urgence le constat est là : encore une complication mais pas trop compliqué juste un pneu qui s’est décroché de la jante donc pas de temps à perdre ont approche la roue de secours et 30mn plus tard je reprenais de nouveau la route.
Vers 12h -13h ont pouvait recommencer à danser la fameuses danse de tous les routier qui roulent sur l’axe cotonou -ouaga le : (dincou dincou) bienvenue à nid-de-poule city
Dassa n’est plus qu’à 30 km la deuxième grande ville après cotonou.
Ça avance lentement mais sûrement après dassa ,savalou la ville de (dankoli)
bref à 17h pose + repas À bamté suivi du péage à Préketté là je paye un ticket de 5000f CFA et je continue vers bassila
22 h bien garé au parking municipal de Bassila un peut fatigués donc un bon bains chaud suivi d’un tour au restos et hop dans la tente
Bonne nuit !
27/05/2018, déjà 13 jours que j’ai quitté Ouagadougou.
Après avoir passé une bonne nuit……..
Au réveil ,comme tout bon routier, toilettes, petit café, vérification du niveau d’huile à moteur, complément d’eau de refroidissement radiateurs, et à 6h je pouvais encore tourner la clé de contact pour les premiers ronronnement de la journée, un dernier tour du camion histoire de voir ci tous va bien côté pneus bref dernières vérification avant départ et vers 6h45mn je quittais le parking de bassila et place à la route de la danse du dincou
11h nous voilà à la rentrée de la ville de Jougou suivi de la traversée ,bassila est déjà à 87km derrière cape sur natitingou la dernière grande ville avant la frontière
12h48mn, la ville de natitingou nous dit bonjour c’est cette ville qui à vue naître l’ancien président du benin yayi boni
15h57mn, petit pose d’une heures à Toucoutouna petite ville après natitingou là ont profite fair un tour au restos d’Évariste un plats de riz à la sauce plus une bouteille de jus de citron après ont serre les frein car une grande décente de 10% sur 7km nous attend à la rentrer de Tanguitta
17h09mn, pour la décente c’est sans accro suivi de la traversée de la ville de tanguieta une ville touristique
vers 22h nous somme à Porga la dernière ville frontalière du benin,ont passe la nuit ici
Bonne nuit
28/05/2018 , jour 14
Actuellement à Porta dernière ville avant la traversé de la frontière,6h déclaration à la douane et à benin contrôle fait donc ont attend le cous de sifflet qui va alerté les chauffeur à ce précipité vers leurs poste de conduite mais à n’attendent ont fait un tour au café où je croise chacoul un pote citernier c’est lui en chemises blanche carrelée et au aussi le chauffeur du camion Renault kerax de total sur quelques photo,ont échange de tout et de rien et c’est vers 9h 10h qu’ont entend enfin le sifflé, tous a sont poste direction pays des hommes intègre
Juste après la sortie en douane, contrôle à la police des frontière 5mn suffit pour cela
Et go vers le pont qui serre de repère pour la frontière juste après le pont c’est le burkina faso
Encore 10h mais cette fois si à natiagou première ville du burkina donc deux fois 10h pour cette même journée
Contrôle à la police et ont avance vers la douane bf
50m après la police c’est la douane, Ont rentre en douane et directement sur le bon bascule Située à l’intérieur de la cours de la douane, 62 T au pont
Maintenant faut ce chercher une place de parking
10h 37 mn exactement bien garé
Donc je me rend à pied au bureau du transitaires (transcom) papier à mains, c’est ce bureau qui traite les dossier de tous les camion qui ont pris les produit sonabel
Comme tous bon commissionnaire agréé en douane déclaration en douane est leurs boulots, pour ma par un tour au resto avec le pote chacoul ,ont espère être dans le convois de ce soir ou demain matin au même moment, près du camion mon apprenti démonte une roue crevé pour que le vulgarisateur puisse la réparé et aussi superviser des jeune laveur de camion
Enfin libérée par la douane du burkina Faso vers 7h après avoir passer le reste de la soirée d’hier à attendre…… Bref
Nous sommes le 29/05/2018
Balises de suivie par satellite accrochées donc prêt à reprendre la route direction ouaga
Pas de temps à perdre à 8h j’ai déjà quitté la douane et 5km plus tard, contrôle à l'(onaser) offices national de la sécurité routière et 10mn suffit par le dit contrôle et à nous aller vers pama
8h 43mn nous somme à pama la deuxièmes ville du burkina en provenance du benin là contrôle à la gendarmerie territoriale….
Natiagou est à 35km derrière et ils faut payé 12500f cfa pour le tronçon pama -Ouagadougou ,
Maintenant cap sur fada qui ce trouve à 87km devant mais vers 11h,un arrêt imprévu : Le témoin de l’air affiche 00 au temoin, on vérifie et constate que le tuyau centrale en fer du compresseur est cassé à cause du mauvais état de la voie côté burkina. Aussi la prochaine villes fada est à 30km , mais coup de chance un passant nous informe qu’il y’a un petit village juste à 3km devant et propose sont aide pour me transporter avec sa moto à conditions de lui payé l’essence…….
Ce qui est salutaire, donc j’accepte sans hésiter
Donc un tour dans le village où je trouve un soudeur à gaz qui me répare le tuyau cassé et 45mn après le tuyau est remonté et ont pouvait encore reprendre la route. 13h 18mn ,la ville de fada vous dit bonjour, traversés de la ville plus contrôle péage et gendarmerie à la sortie pas de stop car la pause…. on l’a faite là où le tuyau était cassé maintenant cap sur koupela la prochaine villes situé à 80km d’ici
Rendez-vous à koupela, Mais avant cela ils faut passer par un une voies en plein reconstruction où poussière, ralentisseur et nids de poules font monter un peu plus la température dans la cabine.
16h 31mn nous voila à la rentrer de la ville de koupela que l’on traverse non stop.
Actuellement ont est à 140km de Ouagadougou
16h44mn,bienvenue à pouytenga
Contrôle péage et pose de 15mn à la sortie histoire de voir si rien n’a cassé dans la déviation et c’est ok
17h25mn ,contrôle de douane suivi de la traversée et une pose dans la belles ville de zorgo,la ville natale du président actuel du burkina Faso il reste encore 100km avant d’arriver à ouaga mais ont fait une pose un peut prolongée le temps refroidies le camions, le chauffeur et l’apprenti et aussi un tour au restos
Après avoir récupérer un peut de force pendant 3h de pose
À 20h exactement je reprend la route vers ouaga dans une obscurité où la seule lumière sont mes phares et les phares des véhicules croisé
Bref ,23h58mn nous voila à l’entrée de la capitale du burkina Faso
4h du temps pour parcourir 100km ne veut pas dire que je roulait à 25km mais par contre que je freinais à plein plein de ralentisseurs à la traversée de chaque village
La traversée de Ouagadougou vers 1h 2h ont n’a l’impression que la moitié de la ville a voyagé ou plutôt dort ! sauf à quelques endroit où certains maquisards continue à faire la fête
30/05/2018, après avoir passé le reste de la nuit d’hier ici ,( carrefour onea) parce que le dépôt sonabhy ferme à 22h le réveil a été un peut Lent
Mais une bonne dose de café à relancé la partie, j’arrive au camion vers 10h…………
L’apprenti m’informe que tous va bien (huile à moteur, radiateur et pneus) donc ont redémarre le camion direction bingo petit village située à 45km de Ouagadougou sur la RN 1 reliant ouaga à Bobo-Dioulasso ces’ là-bas que le dépôt ce trouve
10mn après mon arrivée la police municipale, étant de l’autre côté de la voie, un ensemble daf accroché derrière leur grues me font signe de bouger car la où je suis garé est autorisé que de 20h à 8h donc coup de bol pour moi je suis arriver à temps ce qui m’a évité d’être à mon tour remorqué
Donc ont s’active, ont démarre le véhicules à la va vite et je bouge
J’emprunte une petit voie où je croise une voiture en sense interdit
Me dirige vers la sortie de la ville et vers 12h je prend un ticket de péage à 2000f CFA valable pour un aller retour ouaga à bingo ouaga
Après le péage ,
Traverse tanghin dassouri
12h 53mn j’arrive au carrefour bingo là ils faut laissé la RN1 en tournant par la droite
Et juste tournée à droite que la dance commence 7km pour atteindre le dépôt mais vraiment impraticables, mais ont fait avec
13h 02mn ,enregistrements à la douane section hydrocarbures …… Officiellement à partir de là ont considère que le véhicule est arrivé à bon port donc Cotecna retire la balises de suivi par satellite et on avance jusqu’aux dépôt 5km plus loin
À 13h47mn, exactement je clôture un parcours de 2120km en 15 jours en me trouvant une place de parking à l’intérieur du dépôt………
le dépôt est plein à craquer ce qui veut dire qu’il y’a beaucoup de camions avant moi mais je garde l’espoir d’une sortie très prochaine pour enfin aller dépoter dans l’une des nombreuses centrale de la ville de Ouagadougou.
Merci de m’avoir lu et à bientôt…………………..
Claude en Algérie
Claude est resté 1 an en Algérie pour le compte des transports Debeaux de Livron (26).Suite aux graves tremblements de terre survenus dans le pays en 1981, l’aide humanitaire affluait depuis la France, les chauffeurs basés en Algérie allaient recuperer des semis chargées au port en provenance de Marseille, puis allaient les livrer sur les chantiers.
Patrick BORG – Iochum
Patrick BORG a effectué 2 voyages en irak en 1979/80: Madrid->Bagdad et Metz->Bassora chez les TPS Iochum 13-Marignane au retour du 2° voyage sa pellicule a gelée et n’a pû recupérer que les dernieres…. On voit sur ces photos prises en Ex-Yougo, Patrick (en rouge et noir) en train de dégeler le gasoil et chauffer le carter d’huile pour redemarrer, ce sera ensuite le tour du circuit de freinage plein de carottes de glace.A force de persevérence, il finira par repartir malgrès les -30° ce jour-là.VOVES INTER et IOCHUM étaient des transporteurs spécialisés du moyen orient.
UN TOUR EN POLOGNE avec Samu88
Voici un tour, avec un mauvais coup, qui arrive sans doute plus souvent que l’on ne pense. On est à peine en hiver, mais les conditions l’étaient plutôt..
Dimanche 9/12/12 (F)Mulhouse – (D)Schwäbisch Hall
21 H
Mon collègue passe me chercher à la maison avec la voiture de service. Direction Mulhouse, ça neige bien, les pneus avant étant bien avancés, on juge plus raisonnable de rejoindre l’Alsace par le col de Bussang, le petit col -Oderen-(plus direct) n’a plus le déneigement d’assuré à partir de 20H.
Nos 2 camions sont parqués là-bas, comme souvent, lorsque ce n’est pas la route de passer chez nous, d’autant plus que le Bussang était interdit aux PL vendredi (oui,les Vosges, une région de montagne…)
On arrive tranquillement à Mulhouse vers 22H40, ici, il y a à peine de la neige. Le collègue va se coucher, il décollera tôt, direction Angoulème.
Pour ma part, je pars tout de suite, direction Jelcz Laskowice en Pologne, il y a un peu + de 1000 bornes, je préfère m’avancer un peu ce soir, en ces conditions de météo, et (donc) de décrets d’interdictions impulsifs de la part de nos préfets, soucieux visiblement du bon usage du principe de précaution….
Déjà, petit arrêt 1H plus loin à la Esso de Erstein, pour faire le niveau du GO. Strasbourg, à 0H30, aucun souci, il en sera d’autre dans 7H de là…
Je rentre en Allemagne par le pont de Beinheim. Puis Baden-Baden, Karlsruhe, et direction Heilbronn, sur la droite avant Mannheim. Nous sommes sur l’A6.
Comme toujours, à Sinsheim, on peut apercevoir le célèbre Musée, avec un Concorde et un Tupolev trônant.
Ca neigeotte, mais sans plus.
Je termine cette 1ere période de 4 H de route, au niveau de Schwäbisch Hall, entre Heilbronn et Nuremberg, au Rasthof de Hohenlohe, plus exactement.
Il est 3H et il était temps de s’arrêter, car il me semble que je commençais à louper des épisodes…. Heureusement que je trouve une petite place, il n’y a pas de rab, normal…
Lundi 10/12, (D)Hohenlohe –(PL)Kostomloty
12H, après une bonne grasse mat, un bon petit dej, c’est reparti. Il n’a guère neigé plus. Ca roule, à Nuremberg, direction Berlin, par l’A9.
Une fois Bayreuth, il y a quelques côtes, la neige s’intensifie, mais la moyenne ne faiblit pas, c’est bien dégagé, ils ont les engins qui vont bien, avec des lames latérales supplémentaires.
Les voitures ne nous enquiquinnent pas à rouler à 40, même si la 3ème voie n’est pas dégagée, en effet, ici les pneus neiges sont obligatoire sur tout le territoire, ça aide quand même au bon déroulement des choses je pense, surtout dans ce pays, où la circulation est sans cesse dense, bon, ne généralisons pas non plus… J’ai déjà donné ici aussi en faible moyenne…
A Hof, toujours à droite, direction Chemnitz, Dresden, on arrive sur l’A72
La neige ne faiblit pas, elle se ramasse un peu, mais pas de soucis, ça roule normal, mais quand même penser à anticiper. J’ai 16T dans la semi, le poids idéal.
Je fais la pause après 4H30 pile juste avant Chemnitz, il fait nuit. Ensuite, reparti, on est vite à Dresden, après avoir repris l’A4, la neige se calme. On continue tout droit, en laissant la direction de Berlin, pour aller tout droit vers Görlitz, via l’A4 toujours. La circulation se calme un peu, mais la neige reprend à nouveau, et le relief reprend des formes.
On arrive à la frontière Polonaise juste au niveau de Görlitz. Une fois en Pologne, je quitte aussitôt l’autoroute, pour trouver une station, afin de se mettre en conformité avec le système de taxation des routes. Ce sera un genre d’autoport, avec un énorme parking, station BP, restaurant et un supermarché, à peine garé, une fille vient m’accoster… Et non, désolé, je ne me suis pas arrêté pour cela…
Je file à la station, avec la carte grise tracteur, le barré rouge (pour certifier le niveau de pollution, Euro3 dans mon cas), la licence et la carte DKV.
Le système de péage se fait avec une box (badge) similaire à l’Autriche ou la Tchéquie. On l’emprunte donc contre caution (120ZLT, 3O€), et on la crédite selon où l’on doit aller. Pour ma part, le patelin où je dois vider se trouve 50 bornes après Wroclaw.
Cette simple formalité occupe tout de même 30 minutes, et je change un peu de monnaie.
Juste une légère conversation avec un collègue Tchéque, à la caisse de la station, pour donner une idée de combien à créditer pour aller à ma destination. Sympa le gars, mais il me prend pour je sais pas qui, quand il constate que je suis encore en Euro3, et pire après, lorsqu’il me voit acheter une carte routière du pays…. « No navi ???? », Et oui, no navi, comme il dit !
Je repars de cette BP à 20H55, il me reste un peu moins de 2H à rouler.
La neige ne faiblit pas, mais ça roule bien.
Je passe 2 aires de repos, dont une en dehors de l’autoroute, mais elles affichent complet. Je trouve enfin mon bonheur un peu après, à une station en dehors de l’autouroute, c’est la sortie Kostomloty, c’est 40 bornes avant Wroclaw, il est 22H45, il reste peu de place, mais le parking (une station assez neuve) est bien éclairé et doté de caméras.
Une fois garé, je vais voir de près un panneau à l’entrée du parking, voir s’il indique qu’il est payant, apparemment non.
Je reviens au camion chercher mon porte feuille et mon téléphone pour aller manger une bricole à la station, descendu du camion, je cherche ma clé pour fermer la cabine, mais pas de clé dans les poches… et la cabine s’est…fermée toute seule. Non, c’est pas possible, je fouille et refouille mes poches, pas de clé, c’est sûr. Je me pend au rétro, et voit la clé qui trône sur le tableau de bord…
Aie… et les vitres sont bien fermées…. c’est ballot que j’ai posé le clé juste pour prendre le téléphone et le portefeuille, mais c’est quand même plutôt un mauvais coup de la part du camion, non ? Mauvais coup qui m’était déjà arrivé, dans une usine, l’année dernière, une vitre légèrement entrouverte m’avait sauvé la mise…
Puis, une fois, plus récemment, à Liège, j’avais prêté mon téléphone à un gars avec un Premium, qui lui avait fait le même coup, moteur tournant là !! A part que lui n’avait pas son portable ni d’argent…
Depuis, je m’étais dis qu’il faudrait que je planque un double quelque part, mais ça n’est resté qu’au stade du projet…
Bon, revenons à mon petit souci…
Je fais le tour, essaie l’autre portière, refouille mes poches (c’est débile), pas moyen, que faire, forcer une porte ? Beaucoup de dégâts pour sans doute pas de résultat, casse une vitre, et après ? On est pas en été…
Je ne vois plus que la solution d’appeler l’assistance Volvo, peut-être ont-ils une solution simple, en faisant schuinter 2 fils comme sur les Renault paraît il.
Je vais donc au chaud à la station, ça ne fera rien de plus de se les geler sous la neige.
Je n’ai pas le n° de Volvo assistance, bien sûr. J’active une connexion de 3G de mon téléphone (après avoir hésité à réveiller mon épouse) et trouve via google, le n° de Volvo Action en France. Il faut faire vite car la batterie du portable est bien faible.
Une voie sympathique et française comprend de suite mon problème, ça va vite, avec l’immat, l’interlocutrice situe tout de suite le nom et l’adresse de ma société, ainsi que le concessionnaire pour la garantie de paiement.
Je déplie une carte routière de la station pour bien épeler et expliquer où je suis.
La dame est rassurée pour ma personne en sachant que je suis au chaud dans une station, elle a l’air habituée à ce genre de panne. Elle me dit que le garage 24/24 le plus proche est à 60kms (banlieue de Wroclaw sans doute). Je raccroche à 23 H30, en me disant qu’il y en a bien pour 1H30 d’attente, mais il neige toujours comme il faut.
Je vais donc manger une supy (soupe) et un hot dog car il n’y a guère que ça et que j’ai quand même faim…
Puis, bien au chaud, il n’y a plus qu’à attendre.
J’aurais du penser à prendre un bouquin dans la cabine pour passe le temps, me dis-je !!!(on pense vraiment à rien des fois)
2H30 passent, toujours rien, je vais au camion, voir s’il est arrivé au cas où que je l’aurais
loupé depuis la station. Mais non, rien. J’essaie encore d’ouvrir la porte….
Pendant ce temps, c’est le défilé, des camionnettes PL porte voiture, comme on en voit déjà pas dans notre pays, des pauvres filles disparaissant dans le noir, neige tombant….
Je retourne à la station au chaud, et décide de rappeler Volvo Action, on me dit que l’adresse est bien prise en compte, et que le technicien est en route. Il est partit du garage à 1H30, il est 2H, avec la neige qui tombe, en fait rien de surprenant. Je me trouve légèrement impatient, et je me trouve vraiment bête d’appeler un dépanneur pour cette connerie…
A 3H30, un n°de Belgique m’appelle, c’est Volvo Action qui me prévient que le technicien est arrivé sur place, je ne l’ai même pas vu arriver.
Ouf, le soulagement, bientôt dans mon dodo…
Je m’approche du camion, et là surprise, ils sont 2. Un sur un escabeau, l’autre qui le tient.
A peine bonjour, mais c’est pas grave.
Le 1er essai de faire revenir le loquet avec une tige via l’enfeuillure de la porte qu’il force légèrement avec un tournevis, l’autre essaie d’ouvrir, mais pas moyen. Visiblement, la technique de faire contact 2 fils n’est que dans mon imaginaire…
Ça dure 10 minutes, puis ils abandonnent, remballant les outils, puis passent 1 coup de fil.
Ils m’invitent à prendre place au chaud (sympas finalement), dans leur camionnette moteur tournant. Peu de temps après, mon portable sonne, c’est la Belgique, m’expliquant ce que j’ai constaté, et qu’il n’y a pas d’autre solution que de casser un carreau, après mon accord. Bofbof, si ils repartent rechercher une vitre à leur garage, on n’est pas quitte, et bonjour la note…
Au point où j’en suis, je dis que je peux passer encore quelques heures encore à attendre, casser le carreau, mettre un plastique et me rendre en concession à l’ouverture, pour d’ hypothétiques économies, je sais. Le Belge, fort sympathique me comprend, et va le suggérer aux mécanos. Leur téléphone sonne, tout de suite après, et là, l’un d’eux me montre qu’ils avaient pris un carreau ! Là ça change tout, si j’avais su plutôt, naturellement j’aurais été ok de suite.
On se met donc d’accord, il est 4H, ils s’habillent chaudement et ils attaquent de casser la vitre côté passager, qui sera remplacée aussitôt.
Je vais regarder de temps en temps l’opération, ça neige bien, je vois le tableau de bord blanchir sous les flocons, décapitonage de la porte, racler tous les débris, un sacré boulot mine de rien. Ils m’ordonnent encore d’attendre au chaud dans la camionnette qui tourne toujours. C’est pas plus mal, et j’en profite pour piquer du nez…
Quand je les vois en chier (comme des Polonais !!), je me dis qu’ils auraient sans doute aussi préféré pouvoir activer le loquet avec le fil de fer, que de me vendre un carreau…
En moins d’une heure, l’affaire est bouclée, et l’un d’eux me remet symboliquement la clé alors que je commence à m’endormir vraiment sur fond de radio FM polonaise.
Je rejoins aussitôt la cabine, balaie le maximum de verre, ainsi que la neige tombée en abondance dans (toute) la cabine.
Il me font signer un papier, une poignée de main et repartent.
Je me couche, il est 5H20, la couette est glacée, mais ça fait vraiment du bien de retrouver l’(son)oreiller, et la n’oublie pas de faire du feu au fourneau eberpacher, et finalement ne regrette plus d’avoir procédé de la sorte avec Volvo Action.
Mais ce camion frôlant le million de kms, bientôt 7ans je suis un peu dégoûté d’avoir eu à appeler le VAS, une 1ere fois pour ce genre de misère…
Réveil mis à 9H…
Mardi 11/12, (PL)Kostomloty –(PL) Jelenia Gora
Déjà 9H, il fait bien bon au lit, mais faut y aller, la coupure de 11H s’achève, je ramasse encore quelques bouts de verre qui traîne dans la cabine.
Le froid sec a remplacé la neige, qui finalement ne s’est pas trop ramassé.
Départ à 9H45, direction Wroclaw, via l’autoroute E40 A4.
A Wroclaw, je pourrais sortir, pour rejoindre le patelin où je livre, mais ne connaissant pas du tout la région, je préfère contourner cette grande ville en gardant l’autoroute par le sud en suivant Katowice.
Une heure après le départ, je quitte l’autoroute au km178, pour remonter au nord.
Il y a un parking gardé juste au niveau de la sortie.
Il reste environ 30kms avant d’arriver.
Là, la route n’est plus trop dégagée, c’est l’équivalent d’une départementale, on y va mollo.
A un stop qui n’avance à rien, du à la file de camions, j’en profite pour aller frapper les essuies glaces, un peu glacé, mais là, une chute directe sur les fesses, me rappelle que la chaussée est bien une patinoire…
Tous les villages et paysages sont assez gris, bruns et tristes, la météo amplifie ce constat.
Il y a une petite ville, assez longue à traverser, puis c’est des forêts, avant d’arriver à Jelcz Laskowice, je repère une station avec un parking, au cas où il faudrait attendre du fret.
J’arrive à l’usine, plutôt pas très vieille, c’est un équipementier automobile d’origine espagnole.
Autrefois, les Polonais(ou autres pays frères) utilisaient des camions de marque Jelcz, on peut supposer qu’ils étaient fabriqués ici, la présence industrielle en découle peut-être.
On m’indique où aller pour livrer, ce sont des emballages vides. Il est presque midi.
Au bureau, une jeune dame demande à voir mon chargement, et me fait comprendre qu’il faut attendre. Il y 2 camions devant moi, dont un Portugais, je vais vers celui-là, histoire de bavarder un peu, mais voyant des écussons représentant l’Ukraine, j’abandonne…Il vide des emballages, de Vigo peut être ? (bonjour le voyage)
Le suivant, un Polonais vide de la matière, du plastique en sacs sur palette.
Je n’ai plus qu’à m’attabler pour patienter.
Le Portugais terminé, on avance d’un cran, j’ouvre un côté pour commencer à dessangler.
Il est 14H quand arrive mon tour, mais là, visiblement, c’est le changement d’équipe, une armada de minibus arrive.
En attendant, j’appelle pour le retour, il y a du boulot, mais à charger que demain matin, ça tombe bien. C’est à Jelenia gora, au sud ouest, en revenant, tout près de la Tchéquie.
Vers 14H30, le cariste s’approche de ma semi ouverte, et repart en téléphonant, il revient peu de temps après, et me fait signe que ça se passe de l’autre côté, pas grave, je remets les planches et m’exécute. Ca vide tout de suite, je suis quitte, une bonne heure plus tard, balaie la semi, car ça neige dedans (moins gênant que dans une cabine…)
Je repars, et m’arrête au centre du patelin, à la station vue en arrivant, et vais dans petite épicerie, faire des petits achats de saison… de la vodka polonaise, bonne et pas chère parait il.
Les petites commissions durent 15minutes et je repars.
Je décide de passer par Wroclaw, cette fois que de m’embêter par la petite route de ce matin. C’est une RN, plus dégagée, mais ça circule, de plus en plus en approchant Wroclaw, et ça bouchonne comme il faut, peu de temps après. C’est la fin d’après midi. Je rejoins l’autoroute sur la périphérie, après bien une heure de stagnation, avec au passage un pont à 3m80, qui dans les faits faisait bien 4m10, encore une frayeur.
L’autoroute direction l’ouest, et sortie à Kostomloty, là où j’ai eu les légères bricoles de la nuit dernière, et direction le sud, Jelenia Gora & CZ(Tchéquie) par une RN. Il y a quelques truck-stop avec parking TIR tout le long, mais je préfère m’avancer le plus possible, d’ailleurs je n’ai pas roulé énormément.
Des petites collines apparaissent en même temps que les flocons, et des patelins, puis encore un pont à 3m80, qui passe à nouveau largement. La chaussée se recouvre en avançant, on lève donc le pied.
En arrivant à Jelenia Gora, on voit que c’est une moyenne ville, des enseignes de chez nous fleurissent, Leroy machin, Brico machin, carrefour… la liste est longue, quel dépaysement ! Il fait nuit, et je regrette, j’imagine un paysage fort montagneux, frontière naturelle avec le pays voisin Tchèque. Des stations de ski sont indiquées.
Je trouve facilement l’usine grâce à la cartographie de mon pc (mon navi à moi quoi !).
Je m’enfile dans la rue, l’usine est bien récente aussi, et il y a du monde au poste de garde, je vais voir à quelle heure je peux charger demain matin, c’est 7H, et je peux dormir dans l’usine sans soucis, en m’indiquant les sanitaires, douches et distributeurs. En voilà une bonne chose. Il neige toujours, il est 19h45, il fallut presque 4h pour faire 140kms…
Pas grave, je me chauffe des oeufs, et je me réjouis de la grande nuit qui m’attend, cette fois enfermé du bon côté !!! Je me sens tout bien dans mon camion qui m’a fait des misères.
Mercredi 12/12, (PL)Jelenia Gora – (D)Sinsheim
6H, déjeuner, tout le tintouin, fort bien dormi, la neige s’est arrêté pour laisser place aux étoiles et à un froid plus vif.
Direction le bureau, pour 7H, c’est bon, j’ai déjà le quai où me mettre, il faut juste que je ramène une CMR, la dame le regarde bizarrement, oui c’est un carnet, ils ont pas l’air de voir souvent des français ici !
Un cariste dégage la cour avec un fenwick, c’est propre.
Une fois à quai, je ne peux accéder à la plateforme, je mets donc le câble pour plomber en attendant, comme c’est demandé.
Cette usine fabrique des boîtes de rangement en plastique.
8H20, c’est terminé, du temps du chargement, le jour s’est levé, c’est dégagé, on a droit à un superbe panorama sur le grand massif qui doit faire frontière avec la Tchéquie.
Retour au bureau, les papiers sont faits, le cariste met le plomb.
Arrêt au poste de garde, il jette un oeil au plomb, et c’est parti, il est 8H40.
Direction Görlitz (côté allemand) ou Zgorzelec(traduction en polonais et côté polonais), c’est à un peu plus de 60 bornes, par une RN.
Visiblement elle n’est pas plus dégagée que ça, mais ça roule. Je suis léger(3T), mais ça accroche bien vu le froid vif.
Il y a un peu de trafic, tout le monde roule tranquillement.
A un moment 2 chasse-neige grattent un peu, et se serrent pour laisser passer de temps en temps.
Les paysages de petites collines et villages sont plus distrayants qu’hier en plaine.
Je croise 2 grumiers Volvo FH de 1ere génération, une petite impression de Suède !
Il y a quelques cuvettes dans les villages, faut y aller mollo quand même.
Je pense à notre Col de Bussang, peut être interdit à ce moment là… La France, pays des lumières…
En une peu moins de 2H, on rattrape l’autoroute à Görlitz pour quitte la Pologne. Arrêt au 1er parking Germanique (ancienne douane allemande) pour rendre le badge de péage de Pologne à un bureau de Viatol (système Polonais), contre la caution, le trop crédité du badge sera remboursé via DKV avec quelques frais naturellement, normal, il y a service rendu tout de même, et c’est bien pratique ce fonctionnement.
C’est l’OBU de Toll Collect qui prend le relais pour régler le péage de l’allemagne. A la montée, il totalisait quand même 139€ pour BadenBaden Görlitz, il commence à coûter cher mon vieux zinzin encore EURO3 !
Sans parler de avant hier soir !!!!
Toujours du beau temps chez nos chers voisins.
Une fois passé Dresde, la neige se pointe à nouveau, comme à l’aller, jusque presque Bayreuth Nuremberg.
Ca roule toujours bien, pas d’arrêté d’interdiction de la part des préfets des Länder traversés.
A non, au fait, chez nous, c’est quand la chaussée est sèche que les interdictions tombent !!
Tout cela, sans encombre, me mène tranquillement à Sinsheim, à l’autohof Kolb, à côté du musée que je parlais à l’aller. Il est 18H15, pas de soucis pour stationner, c’est ¼ plein.
Une bonne douche et un bon plat de résistance à l’allemande feront l’affaire pour ce soir.
Jeudi 13/12, (D)Sinsheim – (D)Kehl
Partir d’ici à 5H15, ce n’est pas trop tôt pour affronter le riche Bade Wurtemberg et ses bouchons autour de Karlsruhe.
Tout passe bien, arrivée à Kehl pour 7H.
Ca vide chez Hepner, une boite française, donc des horaires français, ça n’ouvre donc qu’à 8H…
Pas grave, puisqu’en attendant je poursuis et achève ce récit.
A 8H, je constate aussi que le personnel des bureaux est en majorité français, et j’apprends que les boîtes que je transporte dites « boites de rangement sous lit » sont destinés au Aldi de France pour la semaine suivante.
Ca vaut le coup de faire rouler des camions pour ça…
Je vide rapidement, et la suite, c’est chargement vers Sélestat, du carton pour la Belgique, tranquille pour finir la semaine.
Et oui, faut y aller, y a une facture qui va bientôt tomber….
Après coup, suite à un courrier au constructeur pour expliquer les faits et faire part de mon mécontentement, il s’est montré compréhensif, et a prit en charge une partie de la mésaventure, ce, malgré l’âge du camion.
Les Toupies à beton
Un dossier signé Nico
Le principe de la toupie à béton, ou malaxeur, est d’amener le béton frais le plus rapidement possible la marchandise, pour que le béton reste de bonne qualité pour les ouvriers du batiment.
Les malaxeurs ont été inventé par les américain, par Mack, ils ont eu du succès grâce à leur invention, avant les tulipes, surnommé comme cela par rapport à leur forme, le béton ce transportait avec des basculant, mais le béton ce vibrait dans la benne, arrivé sur le chantier on pouvait plus rien en faire.
Voila trois malaxeur avec des bonbonnes de 7m3, le saurer 3 essieux a fêté ses 30 ans en août 2006, le mien est le Mercedes 3333
Le béton est assez lourd, 1m3 équivalent a 2.2t, cela dépend de la sorte de béton utilisé, le béton est un mélange d’eau, de ciment et de gravier plus des produit chimique, adjuvant, retarder, antigel …
C’est depuis les années 70, qu’ en Europe on utilise des malaxeurs, ce fut d’abord des 6m3, puis 7m3, et maintenant on en est a 12m3, mais seulement pour les semi remorques, pour les camion solo ils montent a 9m3.
Les entreprises achètent maintenant des camions tulipes interchangeable avec une benne basculante, sinon il existe des camions malaxeur avec tapis ou des tulipes pompe, c’est des camions qui peuvent pomper le béton mais ils ont quand même une bonbonne.
Certains camions ont un tapis, qui peut se déplier et qui va décharger le camion a plus de 16m d’où est le camion, très utile pour faire des petit radiers ou des petit murs.
Le chargement se fait dans une centrale, c’est l’endroit ou on fabrique le béton, le déchargement peut ce faire en 5min, comme en 3h ou plus, mais la le béton commence à tirer, et le chauffeur s’ennuie profondément à attendre…
Le déchargement peut ce faire avec une benne a la grue, ou bien a la pompe, ou faire un tas avec les chenaux qu’on sur le camion, normalement 2 supplémentaire.
Les journées d’un conducteur de malaxeur, ce sont des horaire de chantier, au plus tôt le matin on commence a 6h, mais généralement c’est 7h, le chauffeur est souvent amené a sauter le repas de midi, car une fois un bétonnage commencé, on l’arrête seulement quand c’est fini, le soir normalement c’est 5h mais c’est plus souvent de 6h a 22h que dure la journée.
Quand on rentre le soir, il y a encore 1h de nettoyage pour laver la bonbonne et le camion, si le béton n’est pas lavé dans la journée, il faut l’enlever à la barre à mine, c’est pourquoi une fois par année, on va dans la bonbonne casser le béton qu’il y a dans les pales, le camion peut s’alourdir de plusieurs tonnes, vous comprenez l’intérêt d’un bon lavage.
Dans ce domaine le kilométrage n’est pas énorme, j’ai fait 10000km l’année passé, nos journées vont de 12km à 250 km par jour, mais la moyenne est au environ de 100km par jour.
Mais comme dans tous les chantiers, l’hiver fait qu’il y a une baisse d’activité, donc les chauffeurs sont mis à l’entretient des véhicules ou autre tâche ne demandant peut de compétence, et cela pendant environ 2 à 3 mois, c’est-à-dire de la fin décembre à fin février ou début mars.
Transporter du béton est un métier assez sympathique, bien pour des personnes qui en on marre de rouler, on rentre tous les soirs, et c’est très bien payé par rapport au heures que l’on fait, qui sont récupérables en congé.
La dernière ballade de Mouthmouth
Chauffeur Vendéen chez Grimaud, Moumouth réalise des vidéos avec sa GOPRO qu’il cale dans tous les recoins de sa cabine, avec un peu de musique, c’est encore plus sympa !
Castellet 2018
Vous n’avez pas pû aller au Castellet le week-end du 20 mai 2018 ? Aucun de vos « amis » n’a partagé de photos de cette concentration mythique au Circuit Paul Ricard ? Rassurez-vous Daniel Jonquard s’y est rendu pour vous et nous a fait parvenir ses photos, qu’il en soit éternelement remercié ! Cliquez-ici, à visionner à l’apéro
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1211
Solo Truck Festival 2018
Le week-end du 26 mai 2018, s’est déroulée sous un soleil magnifique la 9e exposition SOLO CAMIONES organisée par la revue du même nom à L’Hospitalet de Llobregrat au sud de Barcelone. Un nombre impressionant de camions étaient au RDV, avec pour le bonheur des passionnés, des camions anciens superbement restaurés, mais aussi des miniatures, des animations ! Olivier Laroque n’a pas hésité à franchir les Albères pour shooter les plus belles pièces et les partager avec ses amis de FDR !!! Hola !!!! On clique tous ici !
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1210
Questembert 2018
De retour de l’expo de Questembert – 56 , PAT56 n’a pas resisté à partager ses photos avec ses vieux amis de FDR, et en prime une super vidéo !!!
Du beau matos, vieux, moins vieux et même tout neuf, c’est que du bonheur et y en a pour tout le monde, Merci Pat ! CLIQUEZ-ICI !!!
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1209