LES PHOTOS DE VIKING22 (Jo.Durand)

J’en profite pour saluer mes potes qui se reconnaitront et je leur transmets mon bon souvenir, clin d’oeil à Roland Auvergne. J’ai effectué ces voyages avec les transporteurs suivants: Genin de Chatillon sous Bagneux, Chapuis de Corbas et mes derniers voyages avec mon propre camion Volvo.

Berliet GLB 5R à vendre

Romain vend son Berliet GLB 5 R , moteur tournant , se déplace par ses propre moyens , freins fonctionnels , cabine relativement saine , plateau bois à refaire , chassis extra long (7m) , pas de carte grise . Prix 500€ , à prendre sur Perpignan avec un porte char.

Contact  : 06 10 51 75 24

 

 

Mise à jour DIVERS

Il existe des marques peu répendues, disparues, inclassables voir meconnaissable, la rubrique divers est là pour ça avec la contribution d’Uwe, Jaka, Mich, Tophe, Alexis, Yassine, à qui rien n’échappe ! On clique vite ici pour en prendre plein les yeux !!! 

L’hommage d’Emilaur pour Mimile

Et c’est par cette photo de son dernier camion, un R310, que je rends hommage à mon père qui arrêta sa carrière en 1986 et profita d’une dizaine d’année de la retraite avant
d’être emporté par une rupture d’anévrisme à l’age de 68 ans
SALUT PAPA……

Premier chauffeur des transports Luc Durand, mon père y travailla plus de 30 ans, voici sa vie professionnelle résumée par quelques photos d’époque et commentaires.

Nous sommes fin des années 60, je suis né… Papa en a assez de manipuler les caisses de bières, la palettisation n’est pas née elle… alors il fait du groupage, Il faisait une semaine 2 tours, une semaine 3 tours, avec dépose de « la belle mère » aux transports Blanc, vider et recharger le porteur dans la journée, raccrocher la remorque et retour sur Nancy, la cité Ducal.

1974, Luc Durand s’est bien agrandit, il est installé sur l’ancien camp américain à la périphérie nancéenne, il a bien investi aussi dans du matériel neuf avec ses SM280tu et les fréjats en auto portées.

Début 80, changement de décennie et de marque avec ce Mercedes 1932 toujours en train routier qui fut la spécialité de mon père. Derrière le pare brise, on distingue des grands disques symbolisant les victoires de mon père en 60/70 où il fut 4 années consécutifs champions et vice champion de France des championnats des routiers parrainé par Antar et Unic, que de souvenir …

 

Pour Roger « Le chauve » par son fils REGIS

Inutile de dire que je suis fan de camions depuis l’âge de 3 ans, ou j’avais déjà les fesses dans un Berliet cabine relax de 160ch.

En effet, mon père n’a fait que du primeur en plus de 30 ans et plus de 20 ans dans la même boite, pour un privé au marché gare de Nîmes chez Espasa Liberto qui connaissait très bien Jeannot et Guy dit « Guitou » de la Valentinoise sans oublier Simone qui faisait le marché de Milan. Il connaissait beaucoup de monde et était surnommé le « chauve » pour sa coiffure… Donc dès l’âge de 10 ans pratiquemment toutes mes vacances, mes mercredi et samedi, j’étais avec mon père, que ce soit au marché d’Agen d’Avignon, de Chateaurenard, de Milan ou encore de Perpignan où, avant sa retraite, il était 3 fois par semaine.

Il a donc commencé sur un Berliet de 160ch à fameuse cabine relax, couchette, pour moi.. et la caisse qui venait au dessus de la cabine, il faisait Nîmes Mulhouse pour livrer Euromarché. Plus tard, il a eu un Berliet TR 300 V8 en savoyarde ou il a commencé à faire Perpignan, suivi par le TR 280 et une semi frigorifique Frappa, toujours Perpignan, Agen, Marmande…

Il a goûté à un Scania R 142, un Iveco 190-42 pendant quelques mois, avant que son patron Liberto (un homme de cœur, patron mais de cœur) prenne neuf le Mercedes 19-33 avec une Frappa 3 essieux sur coussins, son dernier ensemble. Là, il a commencé à faire l’Italie, 3 tours sur Milan par semaine en chargeant à l’aller à Barbentane chez Provence Dauphiné des laitues et au retour la nuit, il vidait à Avignon chez Avon principalement. En parlant d’Italie, sur le site, à la page des transporteurs sur la Valentinoise, de face on voit un Volvo et un Scania 141. Ce 141 appartiennait à Gérard de chez Espasa, lui aussi faisait l’Italie en régulier et était un habitué du Gastro « chez Mina » à Milan.

Aussi quand je vois les photos sur le site ou je revois les Transports Bellagambi, la flèche, les primeurs de l’est, les transports Roeush, Mighirian de Lyon, Llabres et Merciari de Nice, Provence Dauphiné et j’en oublie, alors là je vibre de bonheur et de regrets…

J’ai bien connu les heures d’attentes à ST Charles pour une palette de courgettes on y passait l’après-midi, la colère des viticulteurs où tu passes la journée pour charger mais eux ils te vident en une demi-heure, quand tu ne prends pas une torche enflammée dans le pare-brise.

La boite de mon père avait un garage avec un seul mécano, mais digne de ce nom, Maurice Berthaud (de la famille aux transports Berthaud qui fait Nïmes Paris de nos jours en camion remorque), et c’est donc lui qui a refait entièrement le TR, moteur et cabine. Le moteur, je l’ai vu en pièces détachées sur un énorme plan de travail. Comme on peut le voir sur la photo de droite, la cabine, je l’avais décorée à mes frais, fanions, autocollants… (REGIS et ROGER). J’avais même rajouté mon prénom, puisque à chaque vacances ou autres j’étais avec lui. Les paysans nous amenaient leur camelote au cul du camion

 

C’était au Castellet en 1987, les camions décorés pour l’époque, avec le Ford PRO-JET à réacteur d’avion de chasse, le show Bourny qui se cabre. En parlant de Bourny, j’ai l’ancien chauffeur du Team Bourny qui habite mon village et Patrick Bourny n’existe plus sur les circuits et autres
La Valentinoise au Castellet, la semi de Simone qui faisait l’Italie, et à l’époque, la boite de mon père Espasa et La Valentinoise chargeait ensemble soit à St Charles à Perpignan soit sur le marché de Milan.

Le Mercedes et la remorque frigo après glissade. J’étais avec lui bien sûr, c’était un samedi fin de journée, nous avions chargé à St Charles à Perpignan et au retour mon père a livré la moitié de la semi au Super U à côté de Montpellier.

Au retour, on rentrait par la nationale sur Nîmes, quand sur le rond point de l’autoroute à Gallargues, après un craquement derrière (je l’entends toujours résonner), le Mercedes s’est couché de mon côté passager.

Nous étions à 20 Km/h, mais ça fait drôle, mon père m’est tombé dessus, et heureusement que ma vitre était fermée, car nous étions tous les deux dessus; mon père s’est blessé avec le levier de vitesse, mais rien de grave pour personne, nous sommes sortis par le pare-brise. Résultat des courses, une caisse de semi changée et une cabine largement refaite. Ce qui lui a permis d’accompagner mon père jusqu’à sa retraite bien méritée. Ce fût donc le dernier camion de mon père, il y a plus de quinze ans.

Un article de la presse papier qui m’a beaucoup fait rêver à l’époque et qui rappelera peut-être des souvenirs à quelques uns

Etant donné que ma mère n’a pas voulu me faire passer un CAP de conducteur routier, je me suis engagé et j’ai pu passer tous mes permis. J’ai 20 ans de service adjudant et en 1991, j’ai réalisé enfin mon rêve de prendre la route quelle qu’elle soit…

Je suis parti 5 mois et j’ai fait 30 000 KMS. Nous étions en convoi de 50 camions remorque et faisions la ligne en containers entre Yambu (port en Arabie Saoudite sur la Mer rouge) et la frontière Irakienne.

C’est un super souvenir, car j’ai vu des paysages superbes, nous sommes même montés au Quatar pour la dernière mission avant de rentrer en France. Les conditions étaient difficiles mais bonne expérience.

En rentrant, j’ai été muté dans le massif central, ou pendant 4 ans, j’ai conduit un R390 en porte char 4 essieux, je transportais des engins de chantier. Depuis grade « oblige », je suis dans un burlingue à Besançon, les souvenirs sont loin, l’autoroute je la vois de ma fenêtre, ça me fait du bien, et Putain le soir quand je surfe et que je tombe sur ce site par hasard, là mes respects à tous ceux qui contribuent à son évolution, je dis « chapeau pourvu que ça dure », parce que là, je revis de grands moments, c’est sincère.

 

Magny Cours 2018

C’est bientôt !!!

Hommage aux anciens, Marius Chauzal

Le grand-père d’Adrien26, Marius a été chauffeur chez Ladreyt, il a pu retrouver certaines de ses photos.

Les transports Ladreyt ont été crée en 1902 par Célestin LADREYT. Cette société plus que centenaire n’a cessé de se developper dans des domaines variés du transport tels: le déménagement, le stockage, la location des boxes, et le garde-meuble.

Détails techniques : Philippe Derruder

Photo du mois

Un grand bravo à Nico de chez Gamba Rota qui remporte le concours de la photo du mois ! Cliquez-ici !!

Essai 143-500 SCANIA Streamline

UN BOUFFEUR DE COTE HORS PAIR

Touché en Août 1996, je l’ai gardé jusqu’en Novembre 1998.

Mécanique :

Comment définir ce tracteur, si ce n’est que c’est un bouffeur de côte hors pair ? Un avaleur de bitume qui n’a cure du poids transporté. Pour ceux qui connaissent, le « Grand Boeuf », avec 40 tonnes, c’était 100 en bas, et 95 en haut. De la puissance à revendre… Et avec le « pot ouvert », c’était un plaisir inégalable pour les oreilles.

Certes, on ne sent pas les montées avec lui, mais les descentes, si ! Pas de retarder, papillon sur échappement inefficace, seulement les garnitures. Ca fait un peu juste, et en Savoie (Col de Ceignes par ex) , ça se sent …

Cabine :

Un intérieur très bien conçu, un tableau de bord parfaitement agencé qui n’a pas à palir devant certains actuels. Le poste de conduite me plaisait particulièrement, la position de conduite d’un Scania est unanimement reconnue.

De la place et de l’aisance sur le siège, avec des réglages pneumatiques partout, et dans tous les sens.

Mais pour passer dans la couchette, il fallait faire un peu de gymnastique : une grosse « malle » en plastique (destinée à faire office de range-tout) sur le capot moteur gênait particulièrement tout déplacement.

Dans la couchette (dure juste ce qu’il faut), pas mal de place, on pouvait s’étendre en long et en large sans gêne aucune. De quoi faire de beaux rêves !

La mise en route et le réglage du Webasto se faisait de là, juste au-dessus de la tête (et donc aussi accessible depuis le siège).

Assez d’éclairage, bien répartis et de bonne puissance.

Point noir : les capacités de rangement. 3 placards au-dessus du pare-brise, une petite console sous le tableau de bord, et la « grosse bécane » au-dessus du moteur étaient de trop faible capacité.

Toutefois, d’astucieux espaces sur le tableau de bord permettaient d’avoir à portée de main cartes d’autoroutes ou briquet.

A regretter aussi, le manque d’espace en hauteur. Impossible de se tenir debout, position courbée obligatoire pour s’habiller.

Eclairage :

Particulièrement bien pourvu de ce côté avec toutes ses lumières, ce 143 – 500 était un parfait oiseau de nuit. En plein phares, on y voyait presque comme en plein jour.

Equipement :

V8 14 litres, pot ouvert.

Suspensions pneumatiques.

ABS.

2 réservoirs à gasoil (contenance un poil juste).

De la lumière et des phares à tous les étages.

Webasto programmable avec réchauffage du moteur.

Clim.

Trompes TGV.

Les pannes :

Durite alimentation gasoil.

Pompe direction.

Compresseur HS.

Durite circuit de refroidissement.