Romain vend son Berliet GLB 5 R , moteur tournant , se déplace par ses propre moyens , freins fonctionnels , cabine relativement saine , plateau bois à refaire , chassis extra long (7m) , pas de carte grise . Prix 500€ , à prendre sur Perpignan avec un porte char.
Il existe des marques peu répendues, disparues, inclassables voir meconnaissable, la rubrique divers est là pour ça avec la contribution d’Uwe, Jaka, Mich, Tophe, Alexis, Yassine, à qui rien n’échappe ! On clique vite ici pour en prendre plein les yeux !!!
Et c’est par cette photo de son dernier camion, un R310, que je rends hommage à mon père qui arrêta sa carrière en 1986 et profita d’une dizaine d’année de la retraite avant
d’être emporté par une rupture d’anévrisme à l’age de 68 ans
SALUT PAPA……
Premier chauffeur des transports Luc Durand, mon père y travailla plus de 30 ans, voici sa vie professionnelle résumée par quelques photos d’époque et commentaires.
1955, livraison de bois de chauffage avec le Latil, l’hiver s’annonce rude
Toujours les années 60, son GLR est garé dans la rue principale de Champigneulles, chose impossible aujourd’hui, face au café du « Commerce », fief des chauffeurs en attente de chargement. On est loin des cabines Topline…
1960, avec le Saurer roulant pour « La Reine des Bières »
Le dépôt de Lacroix sur Meuse devenant trop petit surtout que les camions se garaient sur le parvis de l’église de ce petit village meusien, l’entreprise déménage à Nancy rue de la Digue
son GRPK 10 dans la cou
Carte de visite lui servant de post-it
Nous sommes fin des années 60, je suis né… Papa en a assez de manipuler les caisses de bières, la palettisation n’est pas née elle… alors il fait du groupage, Il faisait une semaine 2 tours, une semaine 3 tours, avec dépose de « la belle mère » aux transports Blanc, vider et recharger le porteur dans la journée, raccrocher la remorque et retour sur Nancy, la cité Ducal.
Mon premier voyage avec le GRK 10 en camion remorque sur la capitale.
La mécanique de l’époque est comme la photo, pas de très bonne qualité.
son JM 240 est le dernier à droite
1974, Luc Durand s’est bien agrandit, il est installé sur l’ancien camp américain à la périphérie nancéenne, il a bien investi aussi dans du matériel neuf avec ses SM280tu et les fréjats en auto portées.
Mimile pose fièrement devant ce road train à faire « bleuir » les américains et moi, tout content dans la cabine
Le train routier est garé devant la maison familiale sous la bonne odeur des roses avant de rejoindre la N4 avec son légendaire sifflement du turbo et sa fumée.
1976, Année de la sécheresse et la fin des transports Durand d’où le changement de couleur mais les numéros de parc restent les mêmes
Fin des années 80, vu sur le parc et les quais
Les mises à quai des trains routiers au centre de Nancy où il fallait accrocher la remorque devant le tracteur.
Début 80, changement de décennie et de marque avec ce Mercedes 1932 toujours en train routier qui fut la spécialité de mon père. Derrière le pare brise, on distingue des grands disques symbolisant les victoires de mon père en 60/70 où il fut 4 années consécutifs champions et vice champion de France des championnats des routiers parrainé par Antar et Unic, que de souvenir …
Inutile de dire que je suis fan de camions depuis l’âge de 3 ans, ou j’avais déjà les fesses dans un Berliet cabine relax de 160ch.
En effet, mon père n’a fait que du primeur en plus de 30 ans et plus de 20 ans dans la même boite, pour un privé au marché gare de Nîmes chez Espasa Liberto qui connaissait très bien Jeannot et Guy dit « Guitou » de la Valentinoise sans oublier Simone qui faisait le marché de Milan. Il connaissait beaucoup de monde et était surnommé le « chauve » pour sa coiffure… Donc dès l’âge de 10 ans pratiquemment toutes mes vacances, mes mercredi et samedi, j’étais avec mon père, que ce soit au marché d’Agen d’Avignon, de Chateaurenard, de Milan ou encore de Perpignan où, avant sa retraite, il était 3 fois par semaine.
Il a donc commencé sur un Berliet de 160ch à fameuse cabine relax, couchette, pour moi.. et la caisse qui venait au dessus de la cabine, il faisait Nîmes Mulhouse pour livrer Euromarché. Plus tard, il a eu un Berliet TR 300 V8 en savoyarde ou il a commencé à faire Perpignan, suivi par le TR 280 et une semi frigorifique Frappa, toujours Perpignan, Agen, Marmande…
Il a goûté à un Scania R 142, un Iveco 190-42 pendant quelques mois, avant que son patron Liberto (un homme de cœur, patron mais de cœur) prenne neuf le Mercedes 19-33 avec une Frappa 3 essieux sur coussins, son dernier ensemble. Là, il a commencé à faire l’Italie, 3 tours sur Milan par semaine en chargeant à l’aller à Barbentane chez Provence Dauphiné des laitues et au retour la nuit, il vidait à Avignon chez Avon principalement. En parlant d’Italie, sur le site, à la page des transporteurs sur la Valentinoise, de face on voit un Volvo et un Scania 141. Ce 141 appartiennait à Gérard de chez Espasa, lui aussi faisait l’Italie en régulier et était un habitué du Gastro « chez Mina » à Milan.
Aussi quand je vois les photos sur le site ou je revois les Transports Bellagambi, la flèche, les primeurs de l’est, les transports Roeush, Mighirian de Lyon, Llabres et Merciari de Nice, Provence Dauphiné et j’en oublie, alors là je vibre de bonheur et de regrets…
J’ai bien connu les heures d’attentes à ST Charles pour une palette de courgettes on y passait l’après-midi, la colère des viticulteurs où tu passes la journée pour charger mais eux ils te vident en une demi-heure, quand tu ne prends pas une torche enflammée dans le pare-brise.
Le TR280 avant refection. Je devais avoir une dizaine d’années, on chargeait à St Charles aux « quais du Maroc » des oranges bien sûr.
Les viticulteurs entre Narbonne et Perpignan, escorte obligatoire
Papa avec les transports Berthaud
La boite de mon père avait un garage avec un seul mécano, mais digne de ce nom, Maurice Berthaud (de la famille aux transports Berthaud qui fait Nïmes Paris de nos jours en camion remorque), et c’est donc lui qui a refait entièrement le TR, moteur et cabine. Le moteur, je l’ai vu en pièces détachées sur un énorme plan de travail. Comme on peut le voir sur la photo de droite, la cabine, je l’avais décorée à mes frais, fanions, autocollants… (REGIS et ROGER). J’avais même rajouté mon prénom, puisque à chaque vacances ou autres j’étais avec lui. Les paysans nous amenaient leur camelote au cul du camion
Le TR280 après réfection. Cette fois là, nous étions à Chateaurenard, le TR 280 était en rodage.
C’était au Castellet en 1987, les camions décorés pour l’époque, avec le Ford PRO-JET à réacteur d’avion de chasse, le show Bourny qui se cabre. En parlant de Bourny, j’ai l’ancien chauffeur du Team Bourny qui habite mon village et Patrick Bourny n’existe plus sur les circuits et autresLa Valentinoise au Castellet, la semi de Simone qui faisait l’Italie, et à l’époque, la boite de mon père Espasa et La Valentinoise chargeait ensemble soit à St Charles à Perpignan soit sur le marché de Milan.
Le Mercedes et la remorque frigo après glissade. J’étais avec lui bien sûr, c’était un samedi fin de journée, nous avions chargé à St Charles à Perpignan et au retour mon père a livré la moitié de la semi au Super U à côté de Montpellier.
Au retour, on rentrait par la nationale sur Nîmes, quand sur le rond point de l’autoroute à Gallargues, après un craquement derrière (je l’entends toujours résonner), le Mercedes s’est couché de mon côté passager.
Nous étions à 20 Km/h, mais ça fait drôle, mon père m’est tombé dessus, et heureusement que ma vitre était fermée, car nous étions tous les deux dessus; mon père s’est blessé avec le levier de vitesse, mais rien de grave pour personne, nous sommes sortis par le pare-brise. Résultat des courses, une caisse de semi changée et une cabine largement refaite. Ce qui lui a permis d’accompagner mon père jusqu’à sa retraite bien méritée. Ce fût donc le dernier camion de mon père, il y a plus de quinze ans.
Un article de la presse papier qui m’a beaucoup fait rêver à l’époque et qui rappelera peut-être des souvenirs à quelques uns
Etant donné que ma mère n’a pas voulu me faire passer un CAP de conducteur routier, je me suis engagé et j’ai pu passer tous mes permis. J’ai 20 ans de service adjudant et en 1991, j’ai réalisé enfin mon rêve de prendre la route quelle qu’elle soit…
Je suis parti 5 mois et j’ai fait 30 000 KMS. Nous étions en convoi de 50 camions remorque et faisions la ligne en containers entre Yambu (port en Arabie Saoudite sur la Mer rouge) et la frontière Irakienne.
C’est un super souvenir, car j’ai vu des paysages superbes, nous sommes même montés au Quatar pour la dernière mission avant de rentrer en France. Les conditions étaient difficiles mais bonne expérience.
En rentrant, j’ai été muté dans le massif central, ou pendant 4 ans, j’ai conduit un R390 en porte char 4 essieux, je transportais des engins de chantier. Depuis grade « oblige », je suis dans un burlingue à Besançon, les souvenirs sont loin, l’autoroute je la vois de ma fenêtre, ça me fait du bien, et Putain le soir quand je surfe et que je tombe sur ce site par hasard, là mes respects à tous ceux qui contribuent à son évolution, je dis « chapeau pourvu que ça dure », parce que là, je revis de grands moments, c’est sincère.
Le grand-père d’Adrien26, Marius a été chauffeur chez Ladreyt, il a pu retrouver certaines de ses photos.
Les transports Ladreyt ont été crée en 1902 par Célestin LADREYT. Cette société plus que centenaire n’a cessé de se developper dans des domaines variés du transport tels: le déménagement, le stockage, la location des boxes, et le garde-meuble.
Détails techniques : Philippe Derruder
Berliet ancètre du GDMAG, il date d’avant 1940
Au premier plan Berliet GLC 6 M 4 cyl,120 cv,PTAC 16t500,PTRA,23t5 vit, vitesse maxi 75 km/h, au second plan Berliet GBK 6 4 cyl, 120 cv, PTC 12t500 PTRA 20t, 5 vit, vitesse maxi 77 km/h
Berliet GDR 7 W 4 cyl,85 cv,PTAC 13t, PTRA20t500, 4 vit. vitesse maxi 52,5 km/h
Berliet GLR 8 W 5cyl,120 cv,PTAC 14t500, 5 vit, 70 km/h
Unic Izoard 6 cyl, 165cv cab couchette PTRA 35t, c’est une photo qui a été prise lors du championnat de conducteurs routiers, celà se faisait bien dans les années 60
Touché en Août 1996, je l’ai gardé jusqu’en Novembre 1998.
Mécanique :
Comment définir ce tracteur, si ce n’est que c’est un bouffeur de côte hors pair ? Un avaleur de bitume qui n’a cure du poids transporté. Pour ceux qui connaissent, le « Grand Boeuf », avec 40 tonnes, c’était 100 en bas, et 95 en haut. De la puissance à revendre… Et avec le « pot ouvert », c’était un plaisir inégalable pour les oreilles.
Certes, on ne sent pas les montées avec lui, mais les descentes, si ! Pas de retarder, papillon sur échappement inefficace, seulement les garnitures. Ca fait un peu juste, et en Savoie (Col de Ceignes par ex) , ça se sent …
Cabine :
Un intérieur très bien conçu, un tableau de bord parfaitement agencé qui n’a pas à palir devant certains actuels. Le poste de conduite me plaisait particulièrement, la position de conduite d’un Scania est unanimement reconnue.
De la place et de l’aisance sur le siège, avec des réglages pneumatiques partout, et dans tous les sens.
Mais pour passer dans la couchette, il fallait faire un peu de gymnastique : une grosse « malle » en plastique (destinée à faire office de range-tout) sur le capot moteur gênait particulièrement tout déplacement.
Dans la couchette (dure juste ce qu’il faut), pas mal de place, on pouvait s’étendre en long et en large sans gêne aucune. De quoi faire de beaux rêves !
La mise en route et le réglage du Webasto se faisait de là, juste au-dessus de la tête (et donc aussi accessible depuis le siège).
Assez d’éclairage, bien répartis et de bonne puissance.
Point noir : les capacités de rangement. 3 placards au-dessus du pare-brise, une petite console sous le tableau de bord, et la « grosse bécane » au-dessus du moteur étaient de trop faible capacité.
Toutefois, d’astucieux espaces sur le tableau de bord permettaient d’avoir à portée de main cartes d’autoroutes ou briquet.
A regretter aussi, le manque d’espace en hauteur. Impossible de se tenir debout, position courbée obligatoire pour s’habiller.
Eclairage :
Particulièrement bien pourvu de ce côté avec toutes ses lumières, ce 143 – 500 était un parfait oiseau de nuit. En plein phares, on y voyait presque comme en plein jour.
La première semaine d’avril 2017 j’ai eu le plaisir d’avoir un tracteur de démonstration, en l’occurrence le « nouveau »TGX 2017, je vais vous faire part de mon ressenti à travers cette essai.
Le véhicule d’essai est un MAN TGX 18 460 efficientline 3 en cabine XLX.
Comme vous pouvez le constater pas de gros changement, par rapport à la version 2016 juste le rajout de deux barres en dessus de la plaque d’imatriculation,la ou avant il y’avait rien.
On retrouve les feux diurne à leds.
Sur le côté pas de changement, par rapport à la première version euro6.
On retrouve la nomenclature sur les portes, il s’agit du moteur de 460 chevaux anciennement 440 chevaux.
Toujours les trois marches d’accès pour la cabine XLX
Feux à leds en options.
Feux à leds en options.
La plus grosse évolution du millésime 2017 du TGX c’est la boite de vitesse d’origine Scania, l’opticruise doté de 14 rapports avant et d’une marche arrière. Pour ceux qui connaissent la ZF As tronic, oubliez-la, et bienvenue dans un monde de douceur et de cohérence, on n’est encore pas au niveau d’une I shift Volvo, mais il est clair qu’elle fonctionne beaucoup mieux que la ZF.
Y’a encore certaine fois où elle tricote, et ou elle semble perdue en redémarrant en sortie de rond point par exemple, mais les rapports s’enchaînent plus rapidement et en douceur.
Pour ce qui a été de la consommation, je ne peux vraiment pas donner de chiffres significatifs n’ayant pas fait de lourd, à part la première demi journée. Je n’ai pris en compte le tracteur qu’en millieu d’après midi, et chargé avec 28 tonnes, la conso a été de 36,9L pour 269 kms. Le reste de la semaine s’est fait avec des chargements dont le poids n’excédait pas les 5 à 6 tonnes.
Le modèle essayé est un efficientline de troisième génération.
Pas de grande révolution, hormies les colories des matériaux, on passe du noir au couleur plus chatoyante et lumineuse, donc de la couleur sable. Changement de logo sur le volant, à la place du nom de la marque, on à le Lion.
La partie droite de la planche de bord.
On dispose toujours des trois coffres en haut de la console centrale, leurs volumes n’ont pas changer par rapport à la version précédente.
La couleur et le dessin de la sellerie ont été modifiés également, l’habillage intérieur aussi et la couleur des rideaux passe du noir au beige.
Le frigo de bonne contenance.
Ont retrouve le tiroir sous la planche de bord,de bonne contenance et très pratique pour ranger des papiers, cartes routières ou encore des atlas.
On retrouve la trappe au dessus du tiroir, avec à disposition une prise allume cigare de 24 volts.
L’indications du fonctionnement de l’efficientecruise, est indiqué par le « ECO » au dessus de la consigne de vitesse du régulateur, je dois avouer que des les premiers kilomètres c’est un peut déroutant, car à l’approche d’une descente le camion passe de 85 à 79 kilomètres heures, pour ensuite mettre en fonction l’eco roll.
Le système multimedia et ses differents affichages
Un range lunettes très pratique.
les rétros ou l’ondispose d’une bonne visibilité, mais toujours avec des angles morts importants aussi bien à gauche qu’a droite attention à l’approches des rond -points.
Passons au volant et prenons la route, habituellement je roule avec un Man euro6 de 440 chevaux, la il s’agit du 460, en version efficientline 3 donc bridé à 85 km/h et il est équipé de l’efficientcruise il s’agit d’un régulateur intelligent, qui est guidé par gps il anticipe les montées les déscentes, et adapte la boite de vitesse en fonctions du relief.
En conclusion,c’est un véhicule très agréable à conduire et à vivre, on retrouve toujours la couchette avec son célèbre sommier à lattes.
L’efficientcruise est efficace, et ont se fait vite à son fonctionnement et il s’avère très bénéfique pour la consommation de carburant.