Le Col de l’Arche

C’est François 1er qui ordonna en 1515 l’aménagement du Col de l’Argentière, afin de surprendre les ennemis Italiens d’alors. Jusque là, c’était un chemin à peine utilisé par les bergers du coin. La légende dit qu’il aurait aussi servi à Hannibal, mais nous sommes loin du passage décrié des 44T. Ce passage est resté longtemps un point militaire stratégique.

Le Col d’l’Arche côté Français, Colle della Maddalena côté Italien culmine à 1991m au dessus du niveau de la mer, les Italiens qui en rajoutent toujours, parlent de 1996m. Interdit aux plus de 26T, il reste néanmoins autorisé à l’intense trafic local entre la Vallée de l’Ubaye et la région de Cunéo.

Côté Français l’ascension proprement dite débute après le village de l’Arche, on longe quelques stations de sports d’hiver, la déclivité y est longue mais régulière, les virages assez peu prononcés, il y a juste quelques passages un peu étroits pour se croiser en camions.

C’est une fois la frontière passée que celà se complique après le Lac et le restaurant du « lac », un nom original, mais lieu apprécié des motards et des cyclistes, souvent nombreux aux beaux jours, il faut cohabiter. S’en suit une série de 21 lacets dont les premiers sont vraiment très serrés, il faut bien avoir l’oeil sur ceux qui montent et ne pas couper l’élan, et surtout les croisements sont parfois hasardeux, c’est pire l’été avec les campings cars.

Quelques villages étroits mais typiques et magnifiques, ou le croisement est impossible : Argentera, Bersezio, Vinadio, si vous avez la CB, calez vous sur le 5, et croisez les doigts. Une fois passé Demonte, vous êtes au bout de vos peines, et vous aurez mérité votre panino !

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Demonte – La Maddelena

La route du Colle della Maddalena côté Italien a été ouverte au 16e siècle pour des raisons avant tout militaires. La route traverse de magnifiques petits villages Piemontais, comme Demonte.
Son sommet atteind 1991m d’altitude, et relie la région de Cunéo à Barcelonette.
Le versant Italien avec ses 20 épingles est le plus compliqué à passer, le tout dans un décor époustoufflant. Pour avoir le droit d’y passer en camion de +26t, il faut soit être chargé pour le 04, soit avoir chargé dans le département de Cunéo.
 

Lannutti

Après avoir travaillé dans le milieu agricole, Giorgio Lannutti, natif d’Alba dans la région de Cuneo achète son premier camion en 1963 et crée la société « Lannutti Giorgio ». Il effectue principalement du transport en benne et des livraisons de materiaux de construction.

Après son cursus d’études supérieures, Valter, son fils, alors agé de 20 ans rejoint l’entreprise de son père qui compte une douzaine de camions. Il lui lance : « Viens avec moi, je te ferai faire beaucoup de chemin »

Valter prend rapidement conscience des méthodes de travail de ses clients et surtout de leurs besoins. Devenue Lannutti Giorgio & figli Snc opère dans le transport national et international, quand Valter prend les rènes de l’entreprise, il n’a aucune difficulté pour la developper. A la fin des années 80, il devient un opérateur incontournable pour les livraisons de verre sur chevalet. Avec son père, il crée la Fai – Fédération italienne de transport, dont elle est membre fondateur.

Après l’ouverture de la section logistique, les années 90 sont marquées par des rachats d’entreprises comme Beauland puis des ouvertures d’agences dans le nord de la France, en Allemagne et en Espagne. Avec l’ouverture des marchés de l’est, et aussi un peu aidé par les faibles couts des chauffeurs, il ouvre également des agences, en Pologne, Tchéquie, Roumanie.

En 2019, la flotte est de près de 3500 camions.

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