Carnet de bord 2022 – Phil26 – Semaine 45

Une 45e semaine riche en émotions en tous genre !
On s’en est sorti quand même et à la clé de jolies découvertes de paysages, ce qui devient de plus en plus rare avec le temps !
Vous prendrez bien une part de fondue au chorizo ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

FH4B 500, Transports Duarig, Castelgalli
FH4B 500, Transports Duarig, Castelgalli

 

 

Carnet de bord 2022 – Baloo – semaine 34

Une semaine bien chaude encore dans le sud pour Baloo. En casque et combinaison sans accès aux douches, il y a de quoi avoir la rage parfois. Un crochet en Catalogne, histoire de faire un peu de tourisme et c’est à lire ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=51

Vous pouvez également venir commenter ici 

1993 La fin des contrôles douaniers aux frontières

Dans ce court reportage, les telespectateurs en apprenent un peu plus sur l’ouverture du marché européen en 1993. L’occasion de revoir surtout des images de la douane de Strasbourg Kehl ! Nostalgie, nostalgie !

 

Carnet de bord 2021 – Samu88 – Semaine 36

Pas de palmiers cette semaine pour notre Vosgien préféré, mais de la Cornouaille ou il a livré de l’Ail ! Logique !

C’est à lire sans faute ici, on se croirait côté passager : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=38

Le Maroc avec KTI c’est facile !

Chaque hiver Samir, a pour habitude d’enchainer les trajets entre le Maghreb et la région parisienne.
Des clients fidèles, desireux d’avoir des presations de qualité et surtout dans des délais raisonables font appel à lui.
Au retour il recharge principalement pour Rungis dans la région d’Agadir
avec des pastèques d’avril à juin entre
Octobre et avril tomates poivrons. Le reste du Temps c’est une saison calme, et il faut parfois revenir à vide en Espagne.

En plus de gros voyages sur le Maghreb, KTI envoie aussi ses camions dans toute l’Europe, avec toujours des voyages plus délicats tout en offrant les meilleures prestations pour ses clients. Une bonne partie du parc tourne aussi sur la région parisienne en distribution et sur l’axe Paca région parisienne avec une bonne équipe de chauffeurs fidèles.

Partis de Paris le 18 mai accompagné de sa fidèle Julie coéquipière pour enfin sortir de la région Parisienne à bord de leur magnifique R560 \8/ de marque Scania ils ne laissent personne indifférents.
La route se fait au rythme des essuies glaces, descente par l’A10, Bordeaux, Irun. Le duo comique voit le port d’Algéciras au fin fond de l’Andalousie le 20 mai à 14h. Avisé par mail, Ronco le transitaire s’occupe de faire le T et la reservation du bateau, à 21h ils embarquent enfin sur le TangerExpress de la compagnie FRS direction Tanger Med.

Après 2h d’une tranquille traversée, ils foulent enfin le sol Marocain. Ils se garent face au bateau. Depuis le parking Samir aperçoit l’équipage qui fait coucou depuis le pont, persuadé que c’est pour lui, alors qu’en fait ils essaient d’éloigner des mouettes.

Avant de pouvoir se degourdir les roues, il faut s’occuper des tâches administratives. Il faut être honnète, mis à part attendre le retour du transitaire avec le bon de sortie, il n’y pas grand chose à faire. Heureusement sur place il y a tout, une afeteria, des douches. Le téléphone français coute une blinde, le mieux c’est d’avoir une carte de téléphone locale. Certains chauffeurs attendent parfois plusieurs jours pour sortir du port. Pour nous ça a été assez rapide, à 15h on a eu le bon libérateur.

Une régule est mise en place pour étaler les départs, 10 ou 15 camions à la fois, mais tout le monde se rejoint au contrôle final, et c’est toujours le bazar finalement, bienvenue au Maroc. Qui dit « douanes ok » ne veut pas forcement dire sortie immediate, il y a encore quelques kilomètres avant le parking « plombs », contrôles sur contrôles, être gentil avec tout le monde prend encore du temps, mais à 20h enfin c’est réglé cap sur Marakech.

Ce soir, il y a rien qui presse. Avant d’aller dormir pour de bon, on s’offre une virée touristique de Casablanca by night, la mosquée Hassan II, un passage nostalgique aussi au port, puis, je pose le camion face aux gendarmes à Casablanca et je file vérifier à la maison familiale si tout est en ordre.

Vendredi c’est la fin de semaine, on roule tranquille sur Marrakech ou deux jours de repos avant de décharger le lundi nous feront le plus grand bien. Paris est à 2700km, il faut bien en profiter. La vie ici est assez abordable pour nous. Le gasoil coûte entre 80 et 90c, sur autoroute c’est pareil on mange et peut faire sa toilette, tous les services sont présents, y compris la mosquée. Un vrai repas peut varier de 3 à 300 dirhams soit 27 euros, et là c’est du grand luxe !

Après un dernier passage au hammâm, il faut bien s’y remettre, nous sommes lundi, on va aller vider dans un grand hôtel de luxe. Le déchargement terminé, il reste plus qu’à se rapprocher du rechargement.

Pour le retour, un voyage de pastèques est annoncé. Il n’y a que 280km à faire, et plutôt que de prendre l’autoroute, autant prendre la route « historique » par la N8.

De Marrakech à Chichoua c’est une grande ligne droite, puis on grimpe assez vite à travers l’anti atlas. Arrêt photo au rocher de la Grenouille qu’il est de bon ton de taguer pour dire « j’y étais ». Ce rocher, est au point culminant de la route à près de 1200m d’altitude. Après le pelerinage au Fem Jrana, la N8 traverse des paysages superbes et longe Argana ou se trouve le plus grand rucher collectif au monde et qui est aussi réputée pour son huile d’argant.

Dans la soirée on retrouve la civilisation et on va vite fait chez Carrefour à Agadir, Decathlon, Addidas, Kiabi, ils sont tous là, on est pas dépaysés. Du coup on achète quelques bricoles qui nous auront bien rempli le porte palettes et qui nous auront valut des emmerde à la sorti en douane bien sûr. On gare ensuite le camion en lieu sûr à la Petronim sur la N1. Mohamed qui est là depuis longue date est le meilleur gardien de tous ces camion. un C’est le centre routier local, tout le monde se gare ici !

Le soir on va se faire un petit kiff à la Marina en taxi. Après une bonne douche pour se rafraîchir du soleil qui tapait bien encore aujourd’hui et direction le bord de mer pour un dernier bon repas bien copieux fruits de mer et crustacé fraîchement pêchés du jour.

Mardi matin direction Biougra, à une trentaine de kilomètres au sud d’Agadir. Le client nous attend patiemment, c’est la pleine saison des pastèques, les expediteurs cherchent des camions à gogo. Les pastèques partent pour toute l’Europe.
Certaines stations expédient encore tomates et poivrons mais de moins en moins car nos amis hollandais, belges, allemands reprennent le business avec un prix de transport minime : Agadir Paris comparé à un Rotterdam Paris, du simple au double.

Une fois le camion chargé, papiers en mains : Phyto sanitaire, factures etc direction Agadir plein pot. Aujourd’hui, plus le temps de faire du tourisme, la montée se fait à 100% par autoroute, on a encore pas inventé la pastèque légère. Il faut d’abord attaquer par la terrible montée d’Amskroud. Avec le poids et la chaleur, il faut bien surveiller la température du moteur, il faut attendre une bonne quinzaine de kilomètres avant le premier palier. Chargés à bloc, les Mitsubishi et autre Hyundaï s’époumonnent, surcharge, faiblesse des moteurs et chaleur font rarement bon ménage, les chauffeurs sont souvent obligés de s’arrêter durant la montée pour faire reposer les mécaniques.

Après presque 900km d’une folle remontée, l’arrivée au terminal de Port Tanger Med se fait By Night. La ville de Tanger est bien loin, à 50km, mais il est plus proche des côtes espagnoles. On attend le transitaire qui va venir récupérer mes documents ainsi que l’autorisation Bilaterale le fameux triptyque D20, indispensable pour les transports internationaux et bien sûr carte grise du camion. Les démarches s’enchaînent le matin, aujourd’hui on a droit à la totale : Scanner, et visite avec dechargement intégral du camion pour vérification, ici, stupéfiants et migrants sont deux fléaux.

La traversée vers l’Espagne se fait en fin d’après-midi, il y a un peu de mer, ça bouge un peu ce qui ne réussit pas forcement à Julie qui préfère et de loin le plancher des vaches bourguignonnes.

A 22h c’est le débarquement à Algésiras. Il faut attendre le matin pour pouvoir récuperer son T1 et sortir. Il serait bien sûr possible de dédouaner sur place, il y a énormement de camions, il faut compter partiquement la journée. Alors, quand c’est possible, il est plus rapide de faire celà à Hendaye, ça permet surtout de s’avancer sur la remontée. C’est ce que l’on fera aujourd’hui, après les formalités classiques on se sauve à 14h pour attaquer notre remontée vers Rungis. A deux on peut remonter dans la journée à Irun, le seul ralentissement sera sur le contournement de Séville, mais c’est quand même moins pire d’être dans les bouchons ici que sur l’A86.

Après les formalités douanières à Irun, il ne nous reste plus que le dernière étape jusqu’au MIN, on arrive à l’heure prévue le samedi matin. Le client est content et nous aussi !

A la lecture de ce récit, on peut penser que c’est le club Med de faire la ligne sur le Maroc. Sur ce tour-ci c’était un peu vrai, mais ce n’est pas toujours le cas, et celà peut même parfois tourner au cauchemar. Il faut toujours penser à tout et prévoir toutes les possibilités avec les douanes. Beaucoup prennent des transports à la légère et s’y cassent les dents, nous on essaie de le faire, le plus serieusement possible ! On languis déjà d’y retourner !!!

Encore quelques photos souvenir :

Kamel trans inter
83 rue de Crecy
77470 Boutigny
Kti.transport@outlook.fr
00.33.7.62.64.24.01

 

Carnet de bord 2021 – Samu88 – Semaine 13

Il n’est pas du genre à se plaindre le Vosgien, et quand une semaine se passe bien, il le dit, même si ça se passe en Grande Bretagne, c’est encore possible en 2021 malgré la montagne d’embuches qui tombent sur les routiers du transmanche !

Une semaine sans palmiers, encore, et sans poisson d’avril, tant mieux, à lire ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=38&periode=2021-03

Les longues attentes au Tunnel du Mont Blanc en 1984

Dans cette courte vidéo, replongez-vous dans l’ambiance 1984 à Aoste, et à la plate forme du tunnel du Mont Blanc. Des routiers témoignent, souvent résignés, parfois en colère, contre les longues attentes imposées par les tatillons agents des douanes Italiens.

#montblanc #dogana #guardadifinanza