Les transports Aurenico

Aurenico 861 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/aurenico

Fraîchement sorti du lycée des Catalins, BAC transport en poche, Aurélien intègre les transports DUARIG. Par chance, un chauffeur refuse un Scania R420 Highline tout neuf, au motif qu’il trouve la cabine trop étroite. Du coup, il le récupère. Mais voilà, le tout jeune Aurélien rêve d’un V8, et en parle à Nicolas, son cousin, qui lui lance : « Si tu veux un V8, t’as qu’à te mettre à ton compte ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Aurélien s’associe avec Nicolas, qui possède une solide expérience en gestion et qui est, bien sûr, passionné de camions. Ensemble, ils créent AURENICO en août 2008. Il rachète son R420, qui restera longtemps dans la société. Le premier V8, lui, arrivera un peu plus d’un an après les débuts de l’entreprise. Stéphane sera le premier chauffeur de l’entreprise, qui grandit prudemment avec sérieux. Très vite, AURENICO devient une référence dans les expositions : 1er prix à Magny-Cours en 2009 (première expo), doublement primé au Castellet, une fois au Nogaro, une place dans le top 10 à Lopik, et une 3e place à Ciney. La consécration viendra avec un article et la couverture de Solo Camion, la revue de référence des routiers espagnols. Aurélien se forge une solide expérience sur l’Espagne, et particulièrement la Catalogne, le tout en étroit partenariat avec les transports DUARIG. Car oui, au-delà et de la passion commune pour le transport et les beaux camions, c’est une véritable fidélité qui lie DUARIG et AURENICO. Une fidélité rare dans le métier : DUARIG, c’est l’entreprise qui a donné sa première chance à Aurélien, qui lui a fait confiance alors qu’il n’était qu’un jeune diplômé. 17 ans plus tard, cette collaboration se poursuit toujours. DUARIG reste un partenaire clé d’AURENICO, et cette relation de confiance, basée sur le respect mutuel et la passion du métier, fait aujourd’hui partie intégrante de l’ADN de l’entreprise. Les descentes vers l’Espagne se font principalement en industriel. Au retour, ce sont souvent de la viande, des produits frais et du primeur. Chaque véhicule est une pièce unique qui ne laisse pas indifférent : R560 Highline, 143 Streamline, R580 6×2… Avec une équipe de fidèles – Stephane, Marjo, Jean-Louis, Ludo, Maxime – chaque chauffeur dispose de son camion personnalisé, toujours SCANIA, et toujours en orange, la couleur fétiche. Aujourd’hui, AURENICO s’impose dans le transport de véhicules d’exception, mais surtout en distribution alimentaire en région Rhône-Alpes, et dans le secteur des fruits et légumes au départ du marché de gros de Barcelone. Une belle histoire, bâtie sur la passion, le sérieux… A ce jour, Aurenico compte 5 ensembles et Paul, un affrété permanent.

Les transports Frio Ejido

41 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/frio-ejido Antonio Álvarez Jiménez , créateur et fondateur de Frío Ejido, a commencé sa carrière dans le monde des transports à seulement 14 ans. Avec son frère aîné, ils ont acheté le premier camion de leur père (un véhicule dont il se souvient encore parfaitement du numéro d’immatriculation). Les frères Álvarez ont travaillé ensemble pendant 27 ans. Avec six millions de kilomètres au compteur, Antonio démontre comment chaque modèle et chaque plaque d’immatriculation qui sont passés entre ses mains sont encore gravés dans sa mémoire.

En 1990, les frères se séparent et en septembre, l’entreprise Frío Ejido est fondée , commençant son voyage avec sept camions. Plus tard, elle acquiert huit nouveaux camions Premium 420. Les supermarchés allemands et anglais représentent la majorité de son activité , avec des itinéraires vers l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Italie, principalement. Les 20% restants de ses opérations sont concentrés sur le Maroc , où elle dispose d’un bureau stratégiquement situé à Agadir, ainsi que d’un agent à Tanger, qui l’aident à gérer la logistique de cette division de son activité.

Les transports SJL San José Lopez

84 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/san-jose-sjl SJL, c’est l’histoire de deux familles espagnoles San José et Lopez qui se lancent dans le transport routier en Espagne respectivement en 1948 et 1949. Très vite, les deux sociétés voient leurs activités décoller et croitre rapidement en dehors du territoire Espagnol pour ainsi couvrir d’autres pays voisins tels que la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Le succès est tel que les sociétés décident, en 1975, de créer des bureaux de représentation au travers de l’Europe. L’histoire ne s’arrête pas là puisqu’en 1986, San José décide de pousser les frontières un peu plus loin : l’Afrique et notamment son point d’entrée, le Maroc.
SJL poursuit alors sa croissance au Maghreb, en Tunisie où elle lance son activité en 2014.
En 2017 La famille Lopez cède ses dernières participations à des fonds d’investissement

Les transports Arniella

90 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/arniella Fondée en 1940 par M. Celestino Fernández Arniella, en Cantabrie. L’entreprise connait son véritable essor au début des années 1970 en s’orientant dans le transport de poudres par citernes et dans la gestion logistique de solides en vrac, notamment ceux liés à l’industrie chimique, ce qui a positionné l’entreprise comme leader dans le transport espagnol de poudres par citernes.
Dès lors ils se développent à travers l’Espagne, silos, stockages, poudre et billes de plastique n’ont plus de secrets pour Arniella.
l’entreprise s’est montrée particulièrement innovante en positionnant sur le marché ibérique les premiers camions-citernes aspirants pour poudres , ce qui a conduit au lancement du service de récupération de marchandises suite à des accidents ou des incidents.
Du côté social, l’entreprise est reconnue comme étant respectueuse de ses chauffeurs qui sont payés dans les temps ce qui n’est pas forcement si courant de nos jours en Espagne.

Carnet de bord 2025 – Phil26 – Semaine 16

Semaine de reprise sur les chapeaux de roues ! Du boulot varié, des rebondissements aussi. Une semaine au taquet histoire de bien se remettre dans le bain ! Bonne lecture, souriez, vous êtes filmés : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

Ambiance Espagne, 109 photos

Envie d’évasion, envie d’ailleurs et de vacances sans que ça vous coute un rond !? On a la solution, avec ces 109 photos Ambiance Espagne, signées Pierre-Eric, Mich07 ici, un clic, un café olé : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/espagne

Une semaine 14 bien cool pour El Samu

Une semaine bien sympatoche et variée avec le Vosgien et son FH4b. Des photos bien choisies pour retracer le périple de la semaine 14, avec même un mini sondage que vous pourrez trouver ici, et oui, faut chercher, sur FDR on branche son cerveau ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/au-fil-des-semaines

Felix 47 photos

Felix 47 photos https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/felix-2 En 1972 Félix López Cuéllar a acheté son premier camion pour transporter des produits alimentaires (principalement du vin, des jus, de l’huile, des produits laitiers) en Espagne et à l’étranger. Située en plein centre de l’Espagne à Socuéllamos (Ciudad Real). L’entreprise familiale croit à un bon rythme. A la fin 2023 Transportes Félix exploite une flotte de plus de 130 camions-citernes, compte plus de 150 employés. C’est Panalon le voisin de Vilarobledo qui reprend la société, tout en conservant les installations de Socuellamos

EXIT, 68 photos

Exit, 68 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/exit C’est au début des années 60 que commence l’aventure des transports EXIT. Originaires d’Alcoy au sud de Valencia, ils ont dès le départ accompagné les industriels locaux pour exporter leur production. La région d’Alcoy regorge d’industries et de fabriques familiales dédiées aux jouets, chaussures et autres articles ménagers. Proches aussi de Valencia, ils ont aussi rapidement misé sur l’exportation de fruits et légumes vers toute l’Europe. Aujourd’hui, l’entreprise est entrée dans le giron de la Espada, pour le meilleur ou le pire ?

Les transports Padrosa, plus que centenaire

Padrosa, 54 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/padrosa Plus que centenaire, l’histoire des transports Padrosa est des plus originales. Le jeune Pere Padrosa est employé par Benet Deusedes qui possèdes des carrioles et des cheveaux. Depuis toujours, la difference d’écartement des rails des voies ferrées est une bénédiction pour les transporteurs routiers. A l’aide d’une carriole il rejoint la gare du Boulou ou de Figueras ou il charge, paille et autres fournitures pour la Catalogne, principalement pour les militaires. A ses 15 ans, en 1923, Benet Deusedes, riche et veuf offre sa société à Pere Padrosa à la condition qu’il prenne soin du propriétaire jusqu’à sa mort.
Il change le nom de l’agence en « Transportes Generales Pedro Padrosa », et obtient à 16 ans le 26e permis de conduire de la province de Gerone. Il finit ainsi par se concentrer sur le transport du charbon de bois des forêts jusqu’aux magasins de Figueres ou par se charger exclusivement de l’approvisionnement des casernes militaires situées à Castell de Sant Ferran, que l’on longe sur l’AP7 aujourd’hui.
A la sortie de la guerre civile son parc de camion est des plus hétéroclytes et réparé avec les moyens du bord. Il élargit son rayon d’action vers le sud ou il charge des tuiles à La Bisbal d’Emporda et revient avec des vins et de l’huile d’olive. A la même époque débutent les premiers voyages internationaux vers la Belgique.
La frontière française reste un réel frein au commerce dans les années 50, Padrosa crée une société de transit : InterEuropa qui tente de faciliter les passages en douane. Mateu & Mateu, Tradisa, profitent également de ses services. C’est grâce à un mariage en 1961, que s’implante dans les Pyrenées Orientale une délégation Padrosa.
L’arrivée du carnet TIR en 1963, facilitera un peu les opérations douanières. Si aujourd’hui, tout le monde connait les grues et dépanneuses Padrosa, elles viennent de l’époque ou Padrosa avait en charge de récuperer des tracteurs agricoles en gare du Boulou. Le transfert vers les camions depuis les wagons n’était pas simple, une grue était bien plus appropriée même si les douaniers français voyaient d’un mauvais oeil cette grue immatriculée à Gerone.
Toutefois, la position hors EU, permet à Padrosa de livrer du materiel electronique, des téléviseurs jusqu’à Moscou dès les années 1970, une véritable prouesse. Parc et personnels ne cesseront de croitre pour atteindre 400 personnes dans les années 2000. L’ouverture de l’Europe vers l’EST sera toutefois fatale aux transports Padrosa qui cessent leurs activités de transport international en 2012 après un lent déclin, et se concentrent sur des marchés plus porteurs et variés. Grues, transports exceptionnels, et parkings sécurisé. L’aventure familiale continue !

Source elmercantil, historiatransportcat