Trois mois de photos de Tophe69 et son Globetrotter

Il se promène un peu partout Tophe le Globetrotter avec son porte chars. Il y a de beaux tours à faire chez Thevenon pourvu que l’on soit un peu courageux. Un récap de Janvier/Février/Mars sur son blog ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/fevrier-mars-2024-italie-pologne-gb-suede-et-france

Un mois de janvier de Globetrotter avec Tophe 69

Ce mois de janvier 2024 est une nouvelle fois bien international pour Tophe69 le Globetrotter avec son Globetrotter. 25 nouvelles photos entre Italie, Espagne, Portugal et Hongrie pour se dépayser un peu https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/janvier-2024-italie-portugal-hongrie

Les Transports Waberrer’s

216 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/waberers Il faut remonter en 1948 pour trouver les racines de Waberrer’s. Volan Tefu est alors le transporteur national de la Hongrie alors sous influence russe. L’entreprise est divisée en deux activités, les voyageurs et les marchandises. A partir de 1966, c’est la célèbre Hungarocamion qui prend en charge les transports internationaux. Tout aurait pû encore longtemps continuer ainsi sans la brusque chute du mar de Berlin, et l’ouverture au marché libre au début des années 90. C’est précisement en 1994 que György Wáberer et ses associés privatisent Hungarocamion et changent les méthodes de travail. 5 ans plus tard, à l’aube de l’an 2000, Volan Tefu disparait et tombe dans le giron Waberrer’s. La croissane est vite au rendez-vous, les anciens communistes ont vite compris le libéralisme et c’est une vraie déferlante jaune et bleue sur les autoroute de l’ouest de l’Europe, defrayant parfois la chronique. L’entreprise est côtée en bourse à Budapest en 2017. L’entreprise connait des hauts, des bas, et beaucoup ont spéculé sur leur fin imminante, mais elle est toujours là. Comme beaucoup de grand transporteur, il peine à motiver et recruter des conducteurs, c’est ainsi que recement 80 condurcteurs Hindous ont rejoint Budapest. Nostalgiques, ils ont également fait quelques attelages aux couleurs Hungarocamion et Volan Tefu ! A suivre !!!

En Roumanie en 2000 avec Samu

Quoi de mieux qu’un voyage en Roumanie pour passer des vacances !? Le tout en 2000, bien avant l’€, Shengen et les applications mobiles. Tout ça parait si loin, mais pourtant c’était hier ! Accompagné par sa jeune copine, son beau FH12, pour une belle boucle que vous allez découvrir en cliquant ici

Cap sur la Roumanie avec Tophe des transports Thevenon

En mars 2023 j’ai eu l’occasion de faire un transport entre la France et la Roumanie. C’est une destination rarement empruntée pour des français, pour tous les pays de l’ouest même ! Accompagné de Vincent un chauffeur des transports Poulard, nous avons pris la destination de Schela, à une vingtaine de bornes de Galati, ville d’environ 250000 habitants située en Moldavie roumaine. Bref, c’est carrément à l’est du pays, à proximité de la Moldavie tout court. L’Ukraine est toute proche aussi, l’occasion rêvée de se rendre compte à quoi ressemble le pays…

Pour rejoindre le pays il y a deux solutions au départ du 42, soit faire Italie-Slovénie-Hongrie et Roumanie ou bien Allemagne-Autriche et Hongrie. La deuxième solution à été retenue, la moins onéreuse compte tenu du prix du tunnel. En kilométrage ça se joue à pas grand chose. Qu’importe le trajet départ, la plupart du trafic PL se retrouve en Hongrie, et la fameuse douane de Nadlac ! La Roumanie, bien que faisant partie de l’Union européenne, est pour l’instant exclue de l’espace Schengen. Tous les véhicules et personnes sont contrôlées, les camions pesés. Le trafic en ce lendemain de jour férié en Hongrie est énorme car beaucoup de Turcs et de Bulgares transitent aussi par ici. Il nous aura fallu 7h et 12km de queue pour changer de pays…

Au début c’est plat, l’autoroute A1 est récente, bien revêtue. Des stations services modernes et d’autres en construction régulièrement. Bref, ça ressemble à chez nous, bonjour le dépaysement ! Puis soudain passé Faget, l’autoroute s’arrête subitement pour laisser place à la 68A. Là c’est viroleux, défoncé, bordé de parkings ressemblant à des champs de mines où jamais je n’oserai m’aventurer avec mon low deck ! Ça dure une quinzaine de kilomètres et ensuite on revient sur l’A1, ouf ! Le paysage devient montagneux, ça ressemble presque à l’écosse, au loin on aperçoit les contreforts des Carpates, la neige n’est pas très loin. L’A1 s’arrête à Sibiu, ça on le savait. Pour rejoindre Galati c’est un peu le casse-tête; on a demandé à plusieurs chauffeurs roumains, aucun nous a donné le même itinéraire. Soit le plus direct par Brasov, mais après c’est compliqué, les routes semblant pas très rassurantes, ou bien faire le crochet par Bucarest. Finalement on opte pour la capitale. On enquille donc la E81, route européenne avec un trafic de fous qui traverse les Carpates méridionales ! En fait c’est une route normale qui passe par la vallée de l’Olt. La moyenne en prend un coup, aucun bled n’est dévié et au vu du peu de travaux engagés l’autoroute n’est pas prête à être ouverte. Par contre c’est très joli, il y a un nombre fou de restos routiers, de stations de lavages, de marchands de tout et de rien installés en bord de route. On en prend plein les yeux ! Passé Pitesti on retrouve l’A1, mais la toute première version, ouverte en 1972. C’est défoncé par endroit et les rares parkings sont petits et il n’existe ni bretelles de sortie ni voies d’insertions ! Malgré tout, on arrive rapidement à Bucarest. La rocade, la DNCB, c’est, comment dire…tout d’abord on sort de l’autoroute pour déboucher directement sur un rond-point; évidemment ça bouchonne, et encore ce n’est pas les heures de pointe ! Ensuite, pour prendre direction le nord il faut carrément couper la 2×2 voie, au petit bonheur la chance ! ensuite c’est une succession de ronds-points et de feux. C’est carrément interminable ! On lâche la DCNB pour récupérer la E85 qui remonte sur Buzau. Il y a une espèce de BAU qui fait en fait office de voie de droite pour les véhicules les plus lents, comme les camions. Ca double à tout va, même si ça fait pareil en face. Là, je flippe carrément sur cette route. Les limitations de vitesse sont visiblement une notion abstraite du code de la route, ça déboule à tout va. Impressionnant ! Le vendredi soir nous nous arrêtons dans un routier à Rimnik avec 10h de volant depuis Timisoara. On y mange carrément bien pour 7 euros environ.

Le samedi matin nous rallions Galati par les petites routes coupant à travers. Ce n’est pas la meilleure idée mais c’est tellement typique avec les villages Roms et les charrettes à cheval ! On trouve grâce à truckfly un parking « sécurisé » en périphérie de la ville. En fait une espèce de terrain vague. Il y a des carcasses de voitures, des chiens errants comme partout dans le pays. Des camions immatriculés à Galati, principalement des bennes céréalières, d’où les chauffeurs remplissent des sacs en toiles de jutes pour alimenter certainement un marché parallèle de la céréale histoire d’arrondir les fins de mois…Beaucoup de camions Ukrainiens et Moldave aussi, mais aucun sanitaires. On demande au gardien de nous appeler un taxi qui pour 15 lei, environ 3€, nous conduit en ville où nous prenons une chambre d’hôtel, gratuite pour les réfugiés ukrainien, mais qui nous coûte 57€ pour deux. La vie ici est très peu chère pour nous mais sachant que le salaire moyen est de 800€ et le smic de 387€ net en Roumanie…

Le lundi nous récupérons les camions comme nous les avons posés, rien ne manque, et c’est bien le principal ! Le parking nous aura coûté l’équivalent de 6€ chacun. On vide nos skids sur un chantier à Schela; il est prévu que je recharge jeudi matin en Suisse vers St Gaal, Vincent recharge en Italie vers Brescia. Nous décidons de repartir par Brasov cette fois-ci, pour voir. On prend la route direction Adjud, puis la 11A jusqu’à Onesti. C’est bizarre, il y a des ponts limités à 25t, mais tout le monde y passe…ensuite la 11 qui coupe par les Carpates. Des panneaux indiquent interdit au + de 7t5 par essieux, on s’adapte aux locaux et continuons notre route. Toujours autant d’Ukrainiens par ici, le transport reste un maillon essentiel à la survie d’un pays, même pendant la guerre. Après Oituz la route grimpe la montagne, il y a des lacets mais rien d’insurmontable, les paysages sont magnifiques, et le crépuscule qui nous surprend avant Brasov ajoute à l’ambiance de la région. Ici vécut Vladisvad III dit Vlad l’empaleur, qui inspira l’histoire de Dracula.Brrrr ! Après Brasov c’est la route numéro 1 qui nous emmène à Sibiu, il fait nuit donc par conséquent on ne voit rien du paysage. Coupure après Sibiu sur l’autoroute, garés à l’arrache car les parkings sont blindés.

Le retour en Hongrie sera aussi une belle épopée, quasiment 5h pour arriver à la guérite roumaine où bizarrement on nous demande nos passeports et les cartes grises. Ensuite la guérite du garde frontière hongrois qui nous demande exactement la même chose. Évidemment tous les camions sont également pesés et les remorques ouvertes. C’est un passage à clandestins important ici depuis le conflit Syrien…

Ressenti personnel du pays et de ses habitants : tout d’abord je précise que c’est la première fois que je me rends là-bas. Les roumains sont au premier abord assez méfiants et froids. Puis en essayant d’engager la conversation en mélangeant de l’anglais, du français et de l’italien, les gens s’ouvrent, sourient. Les plus jeunes parlent anglais, les anciens beaucoup l’italien. D’ailleurs beaucoup de mots sont communs, et Vincent, sicilien d’origine, était ravi ! Curieusement j’ai toujours entendu dire que les roumains étaient francophiles, et bizarrement je n’ai pas pu converser en français, sauf avec notre chauffeur de taxi du lundi matin qui a vécu au Mans pendant une dizaine d’années, donc ça ne compte pas là !

Gazole à environ 1€45 le litre, pour nous c’est peu (enfin en 2023 !)

Les R12 Dacia sont encore bien visibles, ainsi que les carrioles tirées par un cheval.

Vu aucun radar automatique, quelques contrôles notamment de pesées. Selon notre taxi, il y a quelques contrôles radars à la jumelle, mais rares. Concernant le fameux bakchich ça deviendrait de plus en plus rare depuis que les policiers portent sur eux une caméra qui enregistre tout.

Très peu de camions étrangers, notamment les LT qui pullulent chez nous. Du Polonais, deux hollandais, un Irlandais, zéro français, si, un dans la queue à Nadlac quand on revenait, mais du Moldave et de l’Ukrainien à foison et évidemment tous les Turcs et Bulgares en transit.

Le voyage m’a plu, et j’y retournerai sans problème !

Un petit florilège du parc routier roumain

Quand Waberer’s rend hommage à Hungarocamion

Ne jamais oublier d’où l’on vient !
C’est sans doute celà qui a donnée l’idée au transporteur hongrois de faire une série spéciale de Volvo FH4b aux couleurs Hungarocamion, et c’est plutôt réussi ! L’ironie du sort est que Hungarocamion a été fondée sur le site de Cinkota, qui appartient maintenant à Volvo Hungária. La marque Volvo est liée avec Hungarocamion depuis les F88, et les tous premiers Volvo FH en 1992 leur furent livrés !

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Volvo FH4B Hungarocamion
Volvo FH4B Hungarocamion

Carnet de bord 2022 – Phil26 – Semaine 35

Cette semaine, c’était cap à l’est. Presque sans prise de tête, et c’est à lire ici

 

Carnet de bord 2022 – Phil26 – Semaine 23

Cap à l’est cette semaine !
Il y avait un bail que la box n’avait pas été ailleurs qu’en desous du 45e parallèle, ce coup-ci c’est bon, tout fonctionne !
Une bonne semaine sans embrouilles à lire ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17