La Valentinoise, 131 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/la-valentinoise Au début des années 70, Jean-Paul Thiers fonde « La Valentinoise » spécialisé sur l’achat et la vente de primeurs sur la région Valentinoise. La Valentinoise durera jusqu’en 2000, reprise par le groupe Canavese. Amoureux des camions et de la route, les Thiers, père et fils, marqueront d’une pierre blanche le monde du poids lourds en France. Ils se sont illustrés avec leurs camions décorés sur le Castellet, Dijon ou le Mans. Ils ont aussi été les premiers à s’insatller en 1985 au Maroc, à Oualidyia pour y produire des tomates. Ils ont fait le bonheur de centaines de chauffeurs de Rhône-Alpes, en leur permettant de s’évader un peu. Charger en direct au Maroc n’était pas chose courante en ce temps-là. Et celà à duré jusqu’en 2002. Une grande et bien belle époque. En 1989, La Valentinoise se déplace au Castellet, ou elle remporte avec son Scania 143-450 superbement peint par Win-Gone de Villefranche sur Saône le 2e prix. Depuis 2020, la société a repris des couleurs et du service, avec toujours des camions magnifiques sur tout le sud de la France.
Ambiance Maghreb, d’hier et d’aujourd’hui
Une envie de soirée entre copains autour d’un bon couscous, pas de soucis, on a ce qu’il faut dans la froideur de ce début d’hiver avec 58 nouvelles photos, voire même de pépites des années 90 à aujourd’hui réunies ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/maroc Merci Yaya, Kemal Tan, Laurent Pardon
Les transports La Valentinoise
115 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/la-valentinoise
Au début des années 70, Jean-Paul Thiers fonde « La Valentinoise » spécialisé sur l’achat et la vente de primeurs sur la région Valentinoise. La Valentinoise durera jusqu’en 2000, reprise par le groupe Canavese. Amoureux des camions et de la route, les Thiers, père et fils, marqueront d’une pierre blanche le monde du poids lourds en France. Ils se sont illustrés avec leurs camions décorés sur le Castellet, Dijon ou le Mans. Ils ont aussi été les premiers à s’installer en 1985 au Maroc, à Oualidyia pour y produire des tomates. Ils ont fait le bonheur de centaines de chauffeurs de Rhône-Alpes, en leur permettant de s’évader un peu. Charger en direct au Maroc n’était pas chose courante en ce temps-là. Et celà à duré jusqu’en 2002. Une grande et bien belle époque. En 1989, La Valentinoise se déplace au Castellet, ou elle remporte avec son Scania 143-450 superbement peint par Win-Gone de Villefranche sur Saône le 2e prix. Depuis 2020, la société a repris des couleurs et du service, avec toujours des camions magnifiques sur tout le sud de la France.
Le Maroc des années 90 avec Yannick
Tractionnaire pour Calberson Europe, depuis plusieurs mois je demandais à l’affréteur de la branche overseas si il n’avait pas un voyage de Maroc, 24 Décembre 1993 je pars pour Casablanca, une douzaine de voyages plus tard, je ferais mon dernier tour fin 1994, un Troyes – Marrakech – Troyes, ligne régulières qu’effectuait mon pote Boboss
On descendait en général du groupage que l’on vidait à Mohammedia, banlieue de Casablanca et on rechargeait de la confection à Casablanca ou Marrakech. Les voyages s’effectuaient sur une douzaine de jours, départ de Paris le vendredi soir, embarquement a Algeciras pour Tanger le lundi, la semaine au soleil et retour par Casablanca – Cadix le samedi soir.
J’ai eu la chance de faire un voyage à Oujda, près de la frontière algérienne, chargement de machines à Lyon pour livrer dans une centrale électrique. Débarquement à Casablanca ou j’avais attendu 3-4 jours pour dédouaner mais après, 600km qui m’ont laissé de bon souvenirs.

Quand on fait du camping :

Sur la route….
Transports Mazo – Alzira (Espagne)
La société espagnole Mazo est aujourd’hui devenue un monstre avec près de 600 employés et un parc de véhicules qui frôle les 1000 cartes grises.
Reconnaissables de loin avec leurs attelages bleus et leurs jantes rouges, ils sont aujourd’hui spécialisés dans le transport frigorifique en Europe, mais aussi vers le Maghreb ou ils desservent le Maroc mais aussi l’Algérie depuis 2012. Ils sont également spécialisés dans la desserte des Iles Canaries.
Le début de l’entreprise a été un peu cahotique à sa création par José Mazo Ferrer en 1930, qui avec son camion Opel effectue la liaison Almeria Alzira. Fort de son succès, son parc s’agrandit rapidement à 5 véhicules, mais avec la guerre civile en 1933, les deux tiers de son parc est réquisitionné.
La paix revenue, l’entreprise s’installe définitivement en 1939 à Alzira au sud de Valencia, et prend le nom original de ALZIRA. Cette société est dissoute en 1950 et reprend le nom familial de Mazo, l’expension de celle-ci ne se dementira plus jamais. Les premiers semi remorques apparaissent en 1965, il faudra attendre encore 10 ans pour les premiers frigos. Malgré sa longue ascension, l’entreprise reste encore familiale et reste attachée à ses racines…
Pour les photos c’est là : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1533
Un tour au Maroc avec Laurent
Quelle bonne idée d’aller passer son 15 août au Maroc ?
C’est ce qui est arrivé à Laurent conducteur international pour le compte des transports Pierre de CHEMILLÉ MELAY.
Réactifs, ils ont répondu présent, au coeur de l’été pour assurer le transport dans la région de Béni Mellal-Khénifra.
C’est Laurent, aux commandes de son MAN qui s’est vu confier cette mission. Une première pour lui.
Il nous raconte :
» Ce fût une super expérience, un peu d’appréhension aussi : le fait de changer de continent, les douanes, de la chance qu’ils parlent un peu français aussi ça a aider.
Les autoroutes : C’est l’anarchie , entre ceux accroché au semis, les vendeurs de pastèques sur la B.A.U!! Une voiture te double et pile devant pour en acheter une sans prévenir…
Tout est bien indiqué sur les panneaux. Les routes secondaires sont comme nos départementales, mais des que tu sors des axes principaux, petite route ou piste.
Les gens que j’ai rencontrés, très gentils, prévenant, bien accueilli. Par contre sorti des grandes villes, c’est très pauvre, les gens vivent de rien.
Question sécurité, tu as intérêt à tout fermer, des que tu t’arrêtes sur un parking, les gamins sortent de partout et essayent d’ouvrir les portes, devant toi, ils n’ont pas peur. Ressenti général, belle expérience, à renouveler pour approfondir et peut être visiter un peu plus pendant la 24. »
Les photos :
Pour rentrer, Laurent a rechargé au Portugal, histoire de boucler ce tour pas banal.
Le Maroc avec KTI c’est facile !
Chaque hiver Samir, a pour habitude d’enchainer les trajets entre le Maghreb et la région parisienne.
Des clients fidèles, desireux d’avoir des presations de qualité et surtout dans des délais raisonables font appel à lui.
Au retour il recharge principalement pour Rungis dans la région d’Agadir
avec des pastèques d’avril à juin entre
Octobre et avril tomates poivrons. Le reste du Temps c’est une saison calme, et il faut parfois revenir à vide en Espagne.
En plus de gros voyages sur le Maghreb, KTI envoie aussi ses camions dans toute l’Europe, avec toujours des voyages plus délicats tout en offrant les meilleures prestations pour ses clients. Une bonne partie du parc tourne aussi sur la région parisienne en distribution et sur l’axe Paca région parisienne avec une bonne équipe de chauffeurs fidèles.
Partis de Paris le 18 mai accompagné de sa fidèle Julie coéquipière pour enfin sortir de la région Parisienne à bord de leur magnifique R560 \8/ de marque Scania ils ne laissent personne indifférents.
La route se fait au rythme des essuies glaces, descente par l’A10, Bordeaux, Irun. Le duo comique voit le port d’Algéciras au fin fond de l’Andalousie le 20 mai à 14h. Avisé par mail, Ronco le transitaire s’occupe de faire le T et la reservation du bateau, à 21h ils embarquent enfin sur le TangerExpress de la compagnie FRS direction Tanger Med.
Après 2h d’une tranquille traversée, ils foulent enfin le sol Marocain. Ils se garent face au bateau. Depuis le parking Samir aperçoit l’équipage qui fait coucou depuis le pont, persuadé que c’est pour lui, alors qu’en fait ils essaient d’éloigner des mouettes.
Avant de pouvoir se degourdir les roues, il faut s’occuper des tâches administratives. Il faut être honnète, mis à part attendre le retour du transitaire avec le bon de sortie, il n’y pas grand chose à faire. Heureusement sur place il y a tout, une afeteria, des douches. Le téléphone français coute une blinde, le mieux c’est d’avoir une carte de téléphone locale. Certains chauffeurs attendent parfois plusieurs jours pour sortir du port. Pour nous ça a été assez rapide, à 15h on a eu le bon libérateur.
Une régule est mise en place pour étaler les départs, 10 ou 15 camions à la fois, mais tout le monde se rejoint au contrôle final, et c’est toujours le bazar finalement, bienvenue au Maroc. Qui dit « douanes ok » ne veut pas forcement dire sortie immediate, il y a encore quelques kilomètres avant le parking « plombs », contrôles sur contrôles, être gentil avec tout le monde prend encore du temps, mais à 20h enfin c’est réglé cap sur Marakech.
Ce soir, il y a rien qui presse. Avant d’aller dormir pour de bon, on s’offre une virée touristique de Casablanca by night, la mosquée Hassan II, un passage nostalgique aussi au port, puis, je pose le camion face aux gendarmes à Casablanca et je file vérifier à la maison familiale si tout est en ordre.
Vendredi c’est la fin de semaine, on roule tranquille sur Marrakech ou deux jours de repos avant de décharger le lundi nous feront le plus grand bien. Paris est à 2700km, il faut bien en profiter. La vie ici est assez abordable pour nous. Le gasoil coûte entre 80 et 90c, sur autoroute c’est pareil on mange et peut faire sa toilette, tous les services sont présents, y compris la mosquée. Un vrai repas peut varier de 3 à 300 dirhams soit 27 euros, et là c’est du grand luxe !
Après un dernier passage au hammâm, il faut bien s’y remettre, nous sommes lundi, on va aller vider dans un grand hôtel de luxe. Le déchargement terminé, il reste plus qu’à se rapprocher du rechargement.
Pour le retour, un voyage de pastèques est annoncé. Il n’y a que 280km à faire, et plutôt que de prendre l’autoroute, autant prendre la route « historique » par la N8.
De Marrakech à Chichoua c’est une grande ligne droite, puis on grimpe assez vite à travers l’anti atlas. Arrêt photo au rocher de la Grenouille qu’il est de bon ton de taguer pour dire « j’y étais ». Ce rocher, est au point culminant de la route à près de 1200m d’altitude. Après le pelerinage au Fem Jrana, la N8 traverse des paysages superbes et longe Argana ou se trouve le plus grand rucher collectif au monde et qui est aussi réputée pour son huile d’argant.
Dans la soirée on retrouve la civilisation et on va vite fait chez Carrefour à Agadir, Decathlon, Addidas, Kiabi, ils sont tous là, on est pas dépaysés. Du coup on achète quelques bricoles qui nous auront bien rempli le porte palettes et qui nous auront valut des emmerde à la sorti en douane bien sûr. On gare ensuite le camion en lieu sûr à la Petronim sur la N1. Mohamed qui est là depuis longue date est le meilleur gardien de tous ces camion. un C’est le centre routier local, tout le monde se gare ici !
Le soir on va se faire un petit kiff à la Marina en taxi. Après une bonne douche pour se rafraîchir du soleil qui tapait bien encore aujourd’hui et direction le bord de mer pour un dernier bon repas bien copieux fruits de mer et crustacé fraîchement pêchés du jour.
Mardi matin direction Biougra, à une trentaine de kilomètres au sud d’Agadir. Le client nous attend patiemment, c’est la pleine saison des pastèques, les expediteurs cherchent des camions à gogo. Les pastèques partent pour toute l’Europe.
Certaines stations expédient encore tomates et poivrons mais de moins en moins car nos amis hollandais, belges, allemands reprennent le business avec un prix de transport minime : Agadir Paris comparé à un Rotterdam Paris, du simple au double.
Une fois le camion chargé, papiers en mains : Phyto sanitaire, factures etc direction Agadir plein pot. Aujourd’hui, plus le temps de faire du tourisme, la montée se fait à 100% par autoroute, on a encore pas inventé la pastèque légère. Il faut d’abord attaquer par la terrible montée d’Amskroud. Avec le poids et la chaleur, il faut bien surveiller la température du moteur, il faut attendre une bonne quinzaine de kilomètres avant le premier palier. Chargés à bloc, les Mitsubishi et autre Hyundaï s’époumonnent, surcharge, faiblesse des moteurs et chaleur font rarement bon ménage, les chauffeurs sont souvent obligés de s’arrêter durant la montée pour faire reposer les mécaniques.
Après presque 900km d’une folle remontée, l’arrivée au terminal de Port Tanger Med se fait By Night. La ville de Tanger est bien loin, à 50km, mais il est plus proche des côtes espagnoles. On attend le transitaire qui va venir récupérer mes documents ainsi que l’autorisation Bilaterale le fameux triptyque D20, indispensable pour les transports internationaux et bien sûr carte grise du camion. Les démarches s’enchaînent le matin, aujourd’hui on a droit à la totale : Scanner, et visite avec dechargement intégral du camion pour vérification, ici, stupéfiants et migrants sont deux fléaux.
La traversée vers l’Espagne se fait en fin d’après-midi, il y a un peu de mer, ça bouge un peu ce qui ne réussit pas forcement à Julie qui préfère et de loin le plancher des vaches bourguignonnes.
A 22h c’est le débarquement à Algésiras. Il faut attendre le matin pour pouvoir récuperer son T1 et sortir. Il serait bien sûr possible de dédouaner sur place, il y a énormement de camions, il faut compter partiquement la journée. Alors, quand c’est possible, il est plus rapide de faire celà à Hendaye, ça permet surtout de s’avancer sur la remontée. C’est ce que l’on fera aujourd’hui, après les formalités classiques on se sauve à 14h pour attaquer notre remontée vers Rungis. A deux on peut remonter dans la journée à Irun, le seul ralentissement sera sur le contournement de Séville, mais c’est quand même moins pire d’être dans les bouchons ici que sur l’A86.
Après les formalités douanières à Irun, il ne nous reste plus que le dernière étape jusqu’au MIN, on arrive à l’heure prévue le samedi matin. Le client est content et nous aussi !
A la lecture de ce récit, on peut penser que c’est le club Med de faire la ligne sur le Maroc. Sur ce tour-ci c’était un peu vrai, mais ce n’est pas toujours le cas, et celà peut même parfois tourner au cauchemar. Il faut toujours penser à tout et prévoir toutes les possibilités avec les douanes. Beaucoup prennent des transports à la légère et s’y cassent les dents, nous on essaie de le faire, le plus serieusement possible ! On languis déjà d’y retourner !!!
Encore quelques photos souvenir :
Kamel trans inter
83 rue de Crecy
77470 Boutigny
Kti.transport@outlook.fr
00.33.7.62.64.24.01
Nouvelles photos IRT
C’est un jour de chance, voici quelques nouvelles photos de l’entreprise de Bazieges, au nord de Toulouse IRT.
Disparue au début des années 90, elle a marqué son époque : Jolis voyages, bon matériel pour l’époque.
C’est Victor qui a réussi à persuader Claude, plus connu sous le surnom d’Obelix, de fouiller dans ses cartons et ressortir quelques photos de l’époque.
Alors, on continue les recherches, encore et encore !!!
En attendant, c’est ici que ça se passe, avec 37 photos, qui vous emmèneront du sud du Maroc, jusqu’en Tchéquie, via la case apéro à Tanger bien sûr !
https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1613
IRT – Solatrans
Yannick, tombé tout petit dans la marmite
Arrivés de Bretagne en 1960, mes parents créent leur entreprise en 1965 à Aubervilliers. D’abord avec un porteur, mon père achète son premier semi-remorque à la fin des années 60, un Henschel attelé à une citerne Afin de transporter de l’engrais liquide au départ de la Belgique à destination de la France. Un premier chauffeur, Christian qui a 22ans en 1971, ils auront jusqu’à 5-6 conducteurs à leurs coté. Après le transport d’engrais ils travaillent aussi pour Calberson Eclair Escudé en transports international, Rouch la Stur… en Transports national. Au début des années 80 ils font de plus en plus de régional, baché, bennes tp, transports de plaques en ciment, campagne de betteraves mais un ou deux camions reprenait la grande distance l’hiver par le manque d’activités en tp. Au milieu des années 70 ils s’installent sur un terrain à La Courneuve, tout d’abord est construit un petit hangar puis un vrai et beau garage.
Contrairement à mon frère et ma sœur, j’ai attrapé le virus des camions très tôt, demandé souvent à mon père de m’emmener avec lui et passer beaucoup de temps , j’adorais ça ,à écouter leurs histoires de routier, des destinations qui me faisaient rêver, les rigolades, les pannes , le chainage d’une semi dans le petit ou grand Saint Bernard, je ne sais plus…….Le voyage avec lui qui m’a surement le plus marqué c’était en Italie ,été 1976, j’avais 9ans et demi, une carte d’identité toute neuve, en Hanomag Henschel bien sûr et par le col du Mont Cenis. Je l’imitais à conduire de mon siège passager, luttais pour ne pas dormir, il le racontait de temps en temps, les glaces a la douane de Turin et une livraison dans une scierie au retour, ou ?
Apres un CAP routier à Andresy de 1982 à 1984, je débute chez mes parents en janvier 1985, j’ai enfin 18 ans. Au départ ce n’était pas prévu. Mon père disait en souriant, il ira d’abord casser des camions ailleurs et puis le besoin d’un chauffeur, lui ne pouvait pas conduire, je démarre seul avec un Saviem PS30 pour une tournée de Blanc Mesnil à Beauvais avec 2-3 clients. Une journée inoubliable. Ensuite de la benne Tp, une campagne de betteraves à Chevrière. En 1985 je sors de France pour 3-4 voyages de GB avec le R 360 et un voyage à Barcelone pour Jean Marie Martin ( le propriétaire du Scania 141 rehaussé et décoré en 82-83 ) avec un Scania 142 , le kiff !! Je reprends mon PS30 et ensuite un R310 pour une dernière campagne de betteraves. Juste avant Noel je pars je pour le Portugal, 2 autres voyages ensuite.
Fin Janvier 1987 je rentre en traction chez Calberson, 1er voyage Copenhague, ensuite Allemagne, Angleterre, Italie, Benelux et puis la chance de faire un voyage d’Oslo. En juin je suis incarcéré, 1 an d’armée à Toul puis Landau. Bon j’ai conduit des TRH350 et un peu trop bu une fois ou deux comme tout le monde, à part ça…. L’uniforme ne m’allait pas.
En septembre 1988, après avoir passée l’attestation de capacité je reprends la route avec un R370. La suite en photos
Mes parents sont partis en retraite fin 1992, j’ai continué seul avec mon tracteur. Christian leurs 1er chauffeur était toujours avec nous, il avait repris l’international, nous roulions ensemble chez Calberson, mais il y a eu aussi Dédé, Rolland, Jacques, Bernard, Daniel, Laurent, Jean Christophe…… Quand j’étais petit, sur mon vélo, j’étais à tour de rôle Jean mon papa ou Christian, aujourd’hui je leur pose encore des questions de temps en temps, j’imagine leurs réponses et puis on se sourit.
Divers et autres bon souvenirs !