Chaud devant avec le 29e numéro de France Routiers, scanné par les bons soins de Pat56. Dans ce numéro, vous trouverez non pas un, mais 2 essais de camions, le Mercedes 1422, qui a fait la joie des messagers et des déménageurs, et celui du mythique IVECO 190.38. A celà, on ajoute, un article consacré à « pourrir » la SNCF, le politiquement correct n’était encore pas à l’ordre du jour !
Voici de quoi faire le plein de pépites, un vrai régal. Merci pour vos clics sur nos bannières quand vous y pensez, bonne lecture et bel été !
L’allemagne est une terre d’invention et d’innovations, l’invention la plus connue est bien sûr celle de l’imprimerie avec Gutemberg en 1454, on peut ajouter comme invention, le filtre à café, le téléphone portable, mais aussi l’ordinateur. Bien sûr on lui doit aussi le moteur DIESEL, moteur qui équipe les fabuleux moteurs Mercedes, qui accouplés à la legendaire boite à vitesse EPS ont parfois provoqués de longues files d’attente dans les redoutables montées de Kassel ou de Pforzheim.
L’inventivité de l’allemagne ne s’arrête donc pas, puisqu’aujourd’hui, Mercedes a inventé le camion sans retroviseur, dont les premiers exemplaires sont déjà en photo dans cette extraordinaire mise à jour de la marque en cliquant ici !
Mais cette mise à jour n’aurait jamais été possible sans l’inventeur bien français de la photographie, le petit Nicéphore Niepce de Chalon sur Saone, qui a permis à Cordoba580, Bata25, Uwe, Samir Bob, Pat54, Tophe69, Samu88, Xavier, Eric François, Alain Mugica, Jeremy Viking, Mich07, Blum29, Mark qui sans l’invention de l’email que l’on doit à Raymond Samuel n’auraient pas pû nous envoyer ces magnifiques images !!!
Boîte à vitesses Telligent 8 rapports avant (étage + relais = 16 au total) et 2 marches arrières.
Ralentisseur Telligent.
Freins à disques avant et arrière (ABS et ASR).
Réservoir gasoil de 500 litres.
Ce tracteur est de Février 2006 et totalise aujourd’hui 260.000 kms (on est 2 chauffeurs dessus).
La cabine
Elle a bien changé par rapport à l’ancienne version (1840). L’aspect est plus chaleureux et de meilleure qualité. Grâce à la réhausse de la cabine Espace dont bénéficie ce tracteur, on peut parfaitement s’y tenir debout.
Le confort est très bon, grâce au siège aux multiples réglages. Direction, tenue de cap et suspensions à coussins d’air en très nette progression. Absolument rien à redire sur tout ce qui touche au confort de conduite.
La position de conduite est parfaite et agréable.
placards éclairés dans la réhausse sur toute la largeur de la cabine
grand hauteur disponible, vive les réhausses !!!
le coffre central sous la couchette
Il y a des rangements et placards un peu partout dans l’habitacle. Ceux en dessus du pare-brise dans la réhausse sont de bonne contenance et éclairés.
Deux coffres extérieurs (éclairés) de grande capacité permettent d’y ranger son équipement du style gants, sangles et outils, ainsi qu’un coffre sous la couchette, accessible lui depuis l’intérieur.
Un grand tiroir se repliant sous celle-ci aurait été plus simple d’utilisation et logique. En effet, qui va défaire son lit et enlever le matelas pour aller chercher dans ce coffre un quelconque objet dont on a besoin ???
un grand coffre de chaque côté
Rangements et réveil dans la couchette côté gauche
vides-poches dans la couchette côté droit
La couchette est spacieuse et dotée d’un vrai matelas. On y fait de très bonnes coupures, lol.
Dans la couchette, il y a une petite console regroupant les interrupteurs d’éclairages, de mise en route ou d’arrêt de la radio, d’ouverture et de fermeture du toit électrique, ainsi qu’un réveil.
L’éclairage général est bon. Il y en a plusieurs au choix : complet, tamisé, de lecture, ou de couleur verte pour les stars of the night.
A noter le siège passager qui n’offre aucune suspension ou amortissement. Ce n’est qu’un vulgaire strapontin, dont l’assise est relevable. On se demande bien pourquoi. Il me semble qu’un passager préfère nettement un siège suspendu pour toute la journée, plutôt que relever son strapontin 3 minutes le soir pour se déshabiller … D’autant plus qu’on peut se tenir parfaitement debout sur le capot moteur.
le strapontin de cinéma relevable
mais pourquoi donc ?
Tableau de bord
De forme arrondie et avec une petite profondeur, il est réussi. Agréable à l’oeil et à l’usage.
Un petit tiroir se trouve sous la console centrale, de faible capacité.
Quelques petits espaces de rangements pour des bricoles. Il y a des porte-gobelets à proximité du frein de parc, mais qui me sont plus utiles en « porte-téléphone ».
Du côté droit du volant se trouve le commodo qui commande le limiteur de vitesse (pour ceux qui veulent pas dépasser le 80 …), le régulateur de vitesse, et le ralentisseur qui a une bonne puissance de retenue. Ce dernier peut s’utiliser seul, en combiné automatique avec le frein de service, ou en mémoire automatique (fortes pentes).
Le 1841 possède un ordinateur de bord assez (trop ?) complet. Le menu et la navigation se font à partir de boutons sur le volant.
Un tas de menu sur les organes mécaniques, leur usure, et encore le kilométrage auquel un entretien sera nécessaire.
Un menu sur les heures, avec totalisateur journalier, mensuel, les heures de volant et de coupures. Une alerte visuelle s’affiche dès 4h15 de conduite, puis à 4h30.
totalisateur journalier, vitesse moyenne et consommation aux 100 kms
temps de conduite et de coupure
température moteur visible uniquement dans l’ordinateur de bord
Un autre menu renseigne sur les « évènements ». Ainsi s’affiche automatiquement une panne de clignotants, ou de lumière quelconque, même s’ ils sont éteints (anti-brouillard, stop, etc …), et précise si la panne se situe à la remorque, puisque l’électronique décèle une conduite en solo ou accroché. Ou encore le degré d’ usure des freins, même s’il s’agit de la remorque.
C’est bien beau tout ça, mais en cas d’ampoule grillée, l’ordinateur demande carrément d’aller à l’atelier … !
>> Messieurs de chez Mercedes, on est encore capable d’attraper un tournevis et une ampoule de rechange …
C’est également à partir de ces menus qu’on accède à la jauge d’huile … Et oui, on ne peut regarder le niveau d’huile qu’électroniquement, car il n’y a pas de jauge sur le moteur … (?!)
Idem pour la température moteur, pas de voyant de température, il faut surfer dans le menu pour y accéder et le connaître …
Il n’y a pas de voltmètre de charge des batteries sur le 1841, c’est pourtant parfois bien utile.
Deux prises allume-cigares en 24 volts sont présentes.
Sur les contre-portes se trouvent les interrupteurs de lève-vitres, de dégivrage, de réglages des rétros et de fermeture centralisée des portes.
Côté son, un autoradio Truckline, dont la navigation peut se faire soit du poste lui-même, soit du volant. Un bon poste avec un très bon son, et des enceintes réparties un peu partout, même dans les portes. Mais ce n’est qu’un poste à K7, pas à CD … en 2007 … Mes cassettes, il y a longtemps qu’elles sont HS … Les allemands doivent être conservateurs …, ou bien écoulent leurs stocks …
Le mouchard est à carte, bien évidemment …
Sur le tableau de bord se trouve aussi la clim qui est très efficace, le chauffage très bon, et la ventilation dont l’efficacité mérite d’être soulignée.
Je n’ai pas de webasto, chose qui ne me dérange pas puisque je suis à la maison chaque soir. Mais cela veut donc dire qu’il est en option, ce qui n’est quand même pas normal …
ne cherchez pas la jauge d’huile, elle n’existe pas !
les commandes sur la contre-porte
mouchard à carte et radio K7
Les rapports de boîte se passent par impulsion du levier et du relais, façon boîte séquentielle. Leur passage est assez rapide mais accompagné à chaque fois d’un « clic » sec et un peu trop sonore à mon goût. Dans le cas où on présélectionne un rapport inadapté, ou en cas de passage trop rapide et si le rapport ne s’est pas engagé, une alarme sonore crie à grands coups de « bip-bip-bip » et les claquements du levier s’emballent. Il suffit alors de re-présélectionner le bon rapport et de débrayer. Cette boîte peut surprendre et laisser un peu perplexe au début, mais avec l’habitude, point d’ennui. Ce n’est pas la boîte auto, car il faut toujours (et heureusement) se servir de l’embrayage, et on est libre de choisir le rapport, et de le passer ou pas. Ou en monter 2 à la fois, ou 1 et demi, etc … Bref, c’est au choix.
Le bras sur lequel est monté la commande de boîte, ainsi que l’accoudoir qui le surplombe sont repliables vers l’arrière, ce qui facilite grandement l’accès à la couchette.
la commande de boîte et l’accoudoir sont relevables :
Au quotidien…
Ce tracteur est agréable à conduire, a un bon comportement, et un excellent freinage.
410 chevaux propulsent l’ensemble à la régul de 90 km/h. Cette régul est un poil faible, dans la moyenne basse dirons-nous …
Perso, je fais 80 % d’autoroute, et jamais avec plus de 15 tonnes. De ce fait, je ne peux pas juger objectivement de sa puissance. Les côtes s’avalent à la régul, de fait.
J’aimerai beaucoup rouler sur des tracés comportants des reliefs nettement plus difficiles, avec 25 tonnes, pour réellement juger de la puissance du moteur et du couple, ainsi que de la puissance de retenue du ralentisseur. A propos du ralentisseur, il ne faut pas avoir peur de laisser monter les tours. C’est ainsi qu’on en tire le maximum de retenue.
Lors de séances de grattage de pare-brise, une marche escamotable serait la bienvenue, un peu comme les Volvo ou Scania.
Ce 1841 étant en version surbaissée, chaussé de 315 / 60, il est impératif d’ôter les demi-ailes des gardes-boue arrières. En cas de manoeuvre sur terrain un peu en dévers, elles accrochent la semi, et s’arrachent toutes seules, emportant leurs fixations avec elles. Donc, pour ne pas tout casser, il ne faut pas les garder. Du coup, bonjour la crasse sur le chassis et le réservoir …
Attention également aux bords de trottoirs et assimilés lors de manoeuvres. La garde au sol est si basse, que le moindre relief est dangereux. Le dessous du spoiler frotte n’importe quel trottoir …
Pannes
Pas de grosses pannes à signaler, si ce n’est 2 ou 3 bugs du capteur de rapports de boîte. Au cas ou un message d’erreur s’affiche avec impossibilité d’engager un rapport, il suffit de couper le contact, d’enlever la clé, et d’attendre 5 minutes. Tout doit alors rentrer dans l’ordre. Super sympa quand t’es en travers et que tu bloques l’entrée du portail et la moitié de la rue …
Attention à ne pas touner la clé trop vite pour démarrer. L’anti-démarrage à transpondeur réagit avec lenteur …
Mais ne pas la tourner trop lentement non plus, le capteur ne décèlera rien. « Bip-bip-bip » de circonstances …
En résumé
Bon camion, agréable à conduire sur beaucoup de points, malgré des détails agaçants.
Sentiment de qualité, de confort et de sécurité.
La sonorité du V6 permet d’ entendre ronfler un peu. Ca lui donne une identité que certains camions n’ont plus.
Mais beaucoup trop d’électronique. Tous les point faibles et les soucis rencontrés viennent de là.
Trop d’ « aide » à la conduite, les gens de chez Mercos ont tendance à nous prendre pour de légers demeurés sur certains points, c’est agaçant.
Heureusement, on est libre de ne pas s’en servir, du moins pour certains d’entre eux …
Faites comme Denis, Uwe, Yassine, Pierre Leboulanger, Carlos, Turbo, Mich07, Samu88, Laurent, Bjorn, Bata, Blum29, Seb Papy envoyez vos meilleurs photos, quelque soit la marque d’ailleurs et je remuerait la queue comme votre chien Médor !
Toi aussi, viens faire du tourisme dans les Albères avec Pierre70, clique ici pour découvrir des paysages à couper le souffle et faire le plein de bonnes vieilles blagues !
En ce vendredi de journée internationale des droits de la femme, que nous propose Pat56 ? Le scan complet du France Routiers N°15.
Au sommaire, le point sur la dure vie des chauffeurs d’autocars, l’essai du Mercedes 1933S, les camions de Syrie, les Renault Mack aux USA et surtout ne manquez pas les belles pubs d’époque, et les suggestions de Pat pour améliorer la revue !!!
Au sommaire du France Routiers N°11, un magnifique reportage sur les lignards du Moyen-Orient, les photos de l’épave du Zénobia, l’essai du Mercedes 1938S, et des tas de publicités devenues collector aujourd’hui ! Merci Pat56 pour le scan !!!
Je vous livre maintenant mes impressions sur ce camion ; cet essai est je pense assez impartial, je reste grand fan de marque scandinave et le fait devoir prendre un Mercedes ne m’a pas fait sauté de joie… au début.
Présentation générale.
Ce camion dispose d’un chassis long et surtout très bas, dès que l’on se retrouve avec de grosse charge on a vite tendance à se retrouver raz le sol.
Il faut aussi se méfier de la partie arrière du châssis dès que l’on est sur terrain accidenté, chargement dans une fosse. Si on ne relève pas les coussins arrière, le châssis du tracteur viendra frotter celui de la remorque.
L’interieur de la berline…
La cabine Megaspace dispose d’un plancher plat, son première atout, j’avais connu ça sur le Magnum mais je n’étais pas resté sur une bonne impression. Je reconnais le coté pratique de la chose. J ’apprécie la grosse capacité de rangement à l’intérieur de la cabine, 3 grand placards sur la partie frontale. Le grand coffre de rangement sous la couchette qui pourrait aisément recevoir un sac de voyage.
Un plancher plat comme dans un AE, sauf que c’est un MERCEDES
Des coffres si grands que quand ils sont vides, il y a de l’echo quand on parle dedans.
Paré pour partir 3 mois.
Même les parois arrière de chaque cotés de la couchette disposent de rangement
Petit coffre d’appoint sous le tableau de bord pour les lunettes, stylos, etc… Bien vu!
Je dispose d’un frigo d’origine d’une grand contenance…
Au début j’ai cherché le fonctionnement du frigo, en fait l’interrupteur de marche se trouve au tableau de bord. Bonne qualité et assemblage des plastiques intérieur, de couleur foncé, c’est plus sobre que austère.
Mon premier reproche vient à propos du tableau de bord, à part les niveau de gasoil, ad blue et pression des bouteilles d’air, il faut faire appel à l’ordinateur de bord pour connaitre la température du moteur et également le niveau d’huile vu que se camion ne dispose pas de jauge de vérif.’ Le deuxième, c’est que cet ordinateur est compliqué à utiliser.
Même le forum FDR est plus simple d’utilisation…
Le siège conducteur est très confortable, le mien est en permanence en position basse. Avec ses deux accoudoirs, la position de conduite se trouve naturellement derrière le volant. Son pote de droite est quand à lui réduit à sa plus simple expression, ça à son coté pratique pour faire le ménage et ranger ses affaires le dimanche.
Un siège bien pratique pour conduire assis.
Chez Mercedes, on aime pas les convoyeurs!
L’autoradio: modèle de base sans aucun intérêt, il en va de même pour les haut-parleur au nombre de deux. Inutile de vouloir écouter de la musique bien fort, vos oreilles ne supporterons pas, nul!La ventilation: j’étais habitué à la clim automatique du FH, là, c’est du manuel et surtout du très basique.
L’éclairage intérieur: intensité variable, liseuse puissante et éclairage de nuit en vert. Même le coté passager dispose d’interrupteur pour l’éclairage. Bon point.
Les détails à bord: Le toit ouvrant, ouverture électrique il dispose de sa moustiquaire intégré, pratique. Les prises allume cigare; au nombre de deux, c’est pas mal, mais pourquoi ne pas en mettre une coté conducteur? Celle de la partie central me sert à alimenter mon GPS et pour recharger le téléphone, il faut se contorsionner coté passager, bizarre et surtout pas pratique. Il y a aussi 4 coffres extérieurs, deux de grande contenance accessible depuis l’intérieur de la cabine. Les rétros ne sont pas assez larges à mon gout.
Les couchettes: premier constat, la couchette du bas n’est vraiment pas large, confortable, assez longue mais alors pas large du tout, heureusement que je suis gaulée comme un petit rat de l’opéra…
Elle a son coté pratique avec les commandes d’autoradio, de chauffage, de toit ouvrant et bien sur des lumières. Celle du dessus est vraiment beaucoup plus large mais sans regroupé toutes les commandes nécessaires du bas de plus il faut rabattre les dossiers des sièges pour en profiter pleinement.
La célèbre Boite à vitesse MERCEDES….
La boite de vitesse: les brutes, les passeurs de rapport à la volée peuvent passé leur chemin. Le Mercedes et sa boite de type séquentiel sont fait pour être utilisé calmement, il faut bien décomposer ses mouvements sous peine de ne pas en passer une et entendre le tac tac tac tac permanent du petit haut parleur qui vous annonce que la vitesse n’est pas passée. Je l’aurais entendu un paquet de fois personnellement. Vous pouvez également présélectionné un rapport en poussant ou tirant votre levier, la vitesse que le camion préconise s’affiche alors au tableau de bord mais le temps ensuite de débrayer, celui-ci à changé d’avis et passer un rapport plus haut ou plus bas. On se retrouve à faire des surrégime involontaire. Pratique pour le coté petit levier qui va bien mais pas terrible pour la fonction passage des rapports, à revoir.
Un levier qui aura fait arracher des cheveux à des générations de conducteurs!
Nous voilà arriver au moteur, V8 de 16L euro4. Je suis surpris et déçu par ce moteur, Est-ce que ça vient de moi, Est-ce que je m’attendais à un camion prêt à grimper au mur? Je le trouve vraiment mou pour un camion de cette puissance, je crois qu’avec le peu d’expérience que j’avais avec le FH 480 j’ai l’impression de disposer à quelques chose prêt de la même puissance. Je suis presque certain qu’un passage au banc de puissance et un réglage remettrais ce camion sur les bons rails. C’est bizarre, on a l’impression que quand il est bien chargé sur le cul, il marche du feu de dieu et dès que le maximum de la charge se trouve au milieu, genre bobine d’acier, le rendement n’est pas le même.
Aujourd’hui je ne regarde plus l’Actros d’un mauvais œil, je reconnais que c’est un très bon camion, il lui manquerait juste une cabine plus longue de quelques centimètres afin d’adopter une couchette digne de ce nom.
La préservation du patrimoine des véhicules industriels ne date pas d’hier en Allemagne. Uwe partage avec FDR ses photos souvenirs datant de 1995 lors de la concentration de Wornitz, située à mi chemin entre Heilbroon et Nurnberg. L’occasion de voir un bon nombre de marques disparues, pour la plupart aujourd’hui reprises dans les plus grands groupes industriels. Ne manquez pas ces 98 magnifiques photos collector made in Germany.