Le tuto du frigo par Greg

Voilà ,on est tous amenés un jour à changer de société ou effectuer un chargement dont on maîtrise pas trop .
Perso ,ça fait 17 ans que je fais du frigo ,le jour où on le donne une citerne ,je serais bien content de trouver des petits tutoriels…
C est pour ça que je vais vous montrer des petites techniques pour charger des rolls et des foldias en bi-temperature avec donc une paroi..
Pour commencer,une bi température veut donc dire qu’il y a deux frigos ,un gros devant et un petit derrière.
Quand vous avez à charger du surgelé et du frais,le plus recommandé est de mettre le surgelé à l avant,le moteur étant plus puissant,ça forcera moins ,le frigo souffrira pas et à l ouverture des portes,le froid ne partira pas puisqu’il y a une paroi pratique chez certains clients pénibles qui veulent pas comprendre qu en ouvrant les portes, forcément,on perd du froid.
Pour commencer, avant d’arriver chez le client,si vous avez vos références avec le nombre de rolls ou palettes a charger , descendait la paroie,par exemple, sachant que dans une remorque,nous pouvons mettre 54 rolls , si on vous annonce 30 rolls surgelés,mettez la paroi à moitié de semi .inutile de refroidir la caisse complète ,c est du gaspillage,ça force pour rien et si vous avez du frais à charger par la suite , vous serez pas a température..
Pour rappel,le surgelé, c est -21ºc au chargement et en général 0ºc au frais mais ceci dépend des clients et de la marchandise transportée .
Conseil a quai : attendez bien qu un gars contrôle la température par le petit hublot avant de lever sinon vous allez perdre du froid et le gars va vous mettre en attente,c est con ,mais c est des petits trucs à savoir pour pas perdre du temps…

Si vous êtes une feignasse comme moi ,vous prendrez les rolls un par un ou par deux ,cela dépend des fourches du transpalette électrique,pas de mal de dos ,pas de risque qu il tombe ou de tomber régulièrement sur ses roues carrés . Il faut les caser en large ,ça passe par trois .par contre,vérifiez bien à toujours  les plaquer devant les uns contre les autres pour pas faire d’espaces …

Pour le sanglage :

Exemple,si ça fini par 3,6,9,12,15,etc ,c est le plus simple,une sangle en haut en premier et ensuite en bas , certains mettent qu une sangle, mais perso, je préfère rouler serein surtout que je roule pas mal sur nationale,donc si une sangle casse ou se détend ,la deuxième va assurer  le travail

Si vous avez 4 ,7,10,13 etc..
Même configuration sauf que celui qui sera seul ,il faudra le plaquer a droite et le sangler contre la paroie, idéalement, 2 sangles

Si cela fini par 2,5,8,11 etc .
Même chose que la première configuration,à la différence,c est qu avant de mettre les deux derniers ,vous pouvez mettre qu une sangle ,vu que les deux derniers rolls derrière seront là pour bloquer et seront aussi sangles..
Du coup ,sangler en haut en mettant le côté gauche le trou le plus loin possible,et faire de même avec le bas

Si par chance vous avez quelques palettes europes ou chep, prenez en cinq et mettez les debout en large,ça remplace un rolls,ce qui vous permettra de pouvoir sangler comme la première configuration…
Moi j assure toujours le voyage avec une barre a la fin .c est toujours mieux par contre ,évitez de pas sangler et mettre qu une barre, parfois,avec les vibrations ou les bosses ,la barre arrive à tomber, ça m’est arrivé 2-3 fois déjà.

Quand vous avez chargé, que ce soit du surgelé ou du frais , pensez bien a mettre la paroi,ça garde le froid à l ouverture des portes et surtout, ça fait des économies de fuel pas négligeables, faut pas oublier qu on est là pour faire du bénéfice à l entreprise, ça reste une base…
Si vous avez à charger en bi-temperature, commencez par charger votre surgelé puis bien sangler comme énoncé auparavant. Avant de descendre la paroi, mettre une barre pour protéger la paroi qui viendra se positionner contre et le plus droit possible afin de éviter au maximum que de l air s échappe par les côtés ou dessus ou par dessous

Une fois la paroi baissée , avant de commencer a charger le frais ,on remet une barre contre la paroi ,ça évite les coups de rolls et les coups de transpalette aussi ,car c’est très fragile..

A la fin du chargement de frais , mettez si vous avez possibilité une autre barre derrière les sangles.
Petit conseil entretien et hygiène.. perso ,j ai horreur des gars qui laissent pendre leurs sangles et reste au sol ,prenez une minute pour les coincer, ou alors ,les jeter par dessus,c est bête,mais quand le plancher est détrempé ou que ça forme de la glace,ça évite de se retrouver avec des sangles dégueulasse ou alors durcit par l humidité.. c est plus agréable de travailler dans le propre…

Matériel demandé ; si possibilité évidemment…
8 sangles
3 barres

Il vaut mieux perdre 10 mn à bien arrimer que de tout ramasser chez le client…

Ne jamais mettre une seule sangle a la fin si ça fini par un ou deux rolls,c est quasiment sûre que ça fera du litige.

Il y a rien de compliqué,mais c est toujours intéressant de le savoir.il y a sûrement d autres techniques,je suis pas un champion du monde du transport, j essai juste de partager mon quotidien puis si ça peut aider ou donner quelques bases , ce sera toujours ça de gagné..

Quelques photos :

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Bonne route , prudence.
Soyez sage mais pas trop !!!!

 

CDB 2019 Phil26 #09

Salut les amis de la route !! Voici venu le temps de lire la semaine #09, une semaine disons variée en mode décrassage de poussage de rolls de plantes, parce que mine de rien le printemps approche. Alors s’il vous plait achetez beaucoup de godets, parce que plus vous achetez et moins on a de points de livraison à faire ! D’avance merci, je me fais vieux. Un ptit clic à l’occase pour préparer ma retraite qui approche lol
Cliquez ici, grosses bises, bon week-end et bonne bourre !!!!!!!!!!!!

http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

 

Transports Michel COMTE

Michel Comte est un autodidacte, après avoir débuté comme employé dans les travaux agricoles, il obtient son permis poids lourds lors de son service militaire. En 1969, alors qu’il est salarié dans une entreprise de maçonnerie, il part sur un coup de tête et s’achète son premier camion, un Berliet GLR avec lequel il roule pour les carrières Peyson à St Nazaire en Royans, célèbre pour leur sable rouge. 3 ans plus tard, il déploit son activité dans diverses branches du TP, jusqu’en 1975 où il se tourne vers une branche du transport plus traditionnelle. Il place alors 3 Berliet TR260 en traction chez Borel, ainsi que 2 Saviem 280TU. Les camions desservent alors principalement L’allemagne, l’Espagne et l’Italie. Curieux de toucher à tout, il transporte des cochons en régional sur le Rhone Alpes avec un antique Berliet GR et des poulets dans un Saviem SM12. Il place également un Leyland Marathon à la Sotrimo en international. Malheureusement la croissance de l’entreprise est bien trop rapide, si bien qu’elle périclite et dépose le bilan au début des années 80.

C’est à la suite d’une rencontre avec Claude Giraud que l’entreprise redemarre sur de nouvelles bases plus sérieuses. Mr Giraud, grossiste en plantes lui demande d’aller effectuer un chargement à Prague avec au commande Louis Puel son premier chauffeur. Très rapidement Claude Giraud lui suggère d’acheter un frigo pour desservir la Hollande et la Belgique, chose qu’il accomplit avec un Volvo F12. A l’époque les chargements se faisaient en vrac, il y avait très peu de rolls. Très rapidement les rolls se sont généralisés, Louis Puel s’est vu attribué un premier Volvo Eurottrotter en camion remorque. Les chauffeurs de l’époque ne comptaient pas leurs heures, beaucoup effectuaient 3 rotations hebdomadaires entre Alsmeer et Veurey.

Michel Comte fait réaliser des frigos aux parois fines chez Frappa et Chereau dans lesquelles il peut charger 42 rolls supplantant ses concurrents qui eux n’en chargeaient que 38. Viennent alors les Scania 112 et 113 en camion remorque attelage court dans lesquelles il peut charger 49 rolls. Eprouvant quelques difficultés pour accroître son parc, Iveco Romans est devenu un partenaire actif de l’entreprise et le restera. La plupart du temps, les camions remorques montaient chargés en Allibert à Grenoble ou en balle de nylon de Rhone Poulenc Valence vers le Benelux, les frigos quant à eux montaient chargés en primeur sur l’Allemagne, l’Angleterre et le Benelux avant de redescendre chargés de plantes ou de fleurs coupées. L’entreprise ayant quelques relations à la prefecture de la Drome, les plaques d’immatriculation se terminer par 00, éveillant souvent l’interrogation et la prudence des gendarmes.

Jamais à court d’idées, Michel Comte en partenariat étroit avec le trio de choc Iveco, Samro, Lamberet fait réaliser un camion remorque autoporté sur vérin hydraulique avec chargement integral et agréé FRC, ce fut une première en France. Dans le même temps, il fait réaliser des frigos par Lamberet sur chassis mega, permettant des chargements intérieurs de 2,80m et 42 rolls danois. Il conçoit également en 1995 un des premiers attelage camion remorque traditionnel système Samro, avec caisses Lamberet sur la base d’un Volvo FH12 doté d’un système de hayon rétractable révolutionnaire permettant de décharger la remorque sans transvider dans le porteur. Dans le même temps 6 tracteurs Renault AE420 viennent en remplacement d’IVECO Turbostar.

Ponctuellement les tpts Michel Comte effectuent des destinations exotiques, l’ex Yougoslavie pour le compte de frigo38, la Grèce, le Maroc pour le compte de la valentinoise , et Moscou pour le compte de TFE afin d’approvisionner les bases Carrefour, régulièrement ils effectuent des chargements de phoenix et de lauriers roses dans la région de Elche.

En 1996, Claude Giraud, vend son entreprise, les voyages lucratifs de fleurs se font plus rares, les transports Michel Comte sont contraint de diversifier leurs activités. Michel met des tracteurs à disposition des distributeurs régionaux, base intermarché de Loriol, Pierrelatte avec des Renault G290 qui font un peu tache au milieu des Iveco Turbostar, Eurostar, des Volvo et des Scania. Il décroche également 3 contrats à la base Casino de Montélimar.  L’entreprise quitte Saint Didier de Charpey pour s’installer à Livron. Malgré tous ses efforts, l’entreprise redépose le bilan en 1997 et se recentre essentiellement sur la distribution, abandonnant definitivement les lignes internationales.

Elle se développe alors en régional en grande distribution, le béton en toupie, la messagerie, il y aura alors jusqu’à 80 employés dans la société. Fin 2008, Michel Comte prend sa retraite après avoir tout revendu à Transfrigo express. Comme quoi, même sans diplôme et avec un peu d’ingéniosité, on peut réussir une belle carrière dans le transport.

Dites le avec des fleurs !!!

Je m’appelle Bruno (alias Cherokee 59). Je conduits depuis l’âge de 18ans. J’habite à Halluin dans le nord. Je travaille pour une entreprise de transport du Maine et Loire basée à Sainte Gemmes sur Loire depuis novembre 1999. Mon métier consiste à charger et transporter des plantes et des fleurs coupées entre la Hollande et la Belgique jusqu’en Anjou et la région Nantaise. Ce trafic est journalier, c’est-à-dire que les chargements du jour sont livrés le lendemain matin dans la foulée. Les temps de conduite étant trop juste pour être respecté scrupuleusement selon les points de chargements et de livraisons, cette société a fait appel à des chauffeurs du nord, 3 en l’occurrence, dont moi, pour optimiser les livraisons et réduire les heures en organisant des système de relais. Cela permet de répondre au mieux à toutes les demandes de transport. J’ai, comme mes 2 collègues du nord, le camion à la maison à longueur d’année.

Je vais donc vous faire partager une journée en ma compagnie car j’aime mon camion, j’aime ce que je fais et j’aime la route.

Je commence ma journée en envoyant un sms à mon patron pour savoir quelle direction je dois prendre. En fonction de la réponse je décide moi-même de l’heure à laquelle je décolle de la maison. En effet connaissant parfaitement tout les lieux de chargements, les temps de parcours et les heures approximatives où les marchandises sont prêtes, cela aide beaucoup et ça évite aussi d’arriver trop tôt dans les veilings. Alors qu’est ce qu’un veiling ? C’est un mot hollandais qui désigne un marché. Dans ce cas c’est bloemen veiling( marché aux fleurs)il y en a plusieurs aux Pays Bas tous au nom de Flora Holland dont le plus célèbre est celui d’Aalsmeer (à coté d’Amsterdam). Il y en a un autre également au Westland( à l’ouest de Rotterdam). Nous chargeons principalement dans ces 2 marchés et alentours.

Mais revenons à nos moutons ! Ayant pris connaissance de mon message en ce mardi, je décide donc de décoller plus tôt dans la matinée. Je profite des vacances scolaires pour prendre une de mes filles avec moi pour prendre les photos. Je règle mon gps sur Hillegom

(Une ville où l’on charge des bulbes à fleurs tous les mardi). Je connais la route mais c’est plus pour avoir les informations routières et mon heure d’arrivée. Je pars donc à 10h00, je raccroche ma remorque qui est décrochée dans une usine à coté de la maison et en avant c’est parti pour 3h15 de volant. 1 er arrêt à Courtrai pour prendre la vignette. C’est le temps des vacances mais quand même la circulation est à peu près correcte. Il pleut et en Belgique on ne peut plus doubler même quand l’autoroute est à 3 voies mais bon ça roule. Arrivé sur Anvers le soleil montre son nez mais que diable ! On ne peut pas doubler aussi quand l’autoroute est à 2voies par tous les temps la journée donc ça continu la file indienne. Arrivé en Hollande je lâche les chevaux.

Vers midi je prends connaissance de mon programme arrivé par sms sur mon téléphone. Un client sur Hillegom et le reste sur Aalsmeer.

Il est 13h15 et je commence à charger…… 1 palette !!

Et je repars aussitôt sur les petites routes où les croisements se font à l’arrêt souvent mais les hollandais sont courtois. Ce temps estival fait levé tous les pont-levis et il y en a partout ! La suite c’est un chargement de plants de gerberas typique à cette période de l’année. A 15h00 je rentre dans le marché d’Aalsmeer. On y croise bon nombre de camions qui viennent de partout !! La j’y charge des rolls de plantes chez un client , des chariots de fleurs coupées chez un autre et pour ce jour je recharge aussi des palettes de fournitures laissées la veille par manque de place chez un troisième. On prend quand même le temps de se restaurer ma fille et moi en attendant nos rolls de plantes. C’est souvent le même d’ailleurs qui nous « plantent »car il manque de la came qui doit arriver de je ne sais où mais bon ça permet aussi de se mettre à jour avec les temps de repos et la paperasse qui accompagne la marchandise. En effet il me faut consigner sur une feuille double tous les cmrs et les bons de rolls de la journée pour que tout le monde s’y retrouve à la fois au relais et surtout pour le bureau ; cette feuille suit la remorque du départ de l’entreprise jusqu’au retour . Pour être clair le chauffeur qui pars de la cour consigne ce qu’il monte et moi ce que je lui redescends. Ca fait user beaucoup d’encre tout ça !! Il est 17h00, les rolls enfin prêt je m’empresse de les charger pour reprendre la route en sens inverse. Pour évité les bouchons entre Amsterdam et Rotterdam je redescends tout le temps par Boskoop c’est une nationale qui permet de rattraper Gouda et l’est de Rotterdam. Ca permet d’esquiver certains bouchons mais la Hollande étant un petit pays ceux-ci sont inévitable.

Direction la France.

Des routes trés étroites !!!

Un pont levis sur la route, scène fréquente en Hollande

 

Au marché d’Aalsmeer, des fleurs et des plantes de partout!!! Même si les rolls sont sur roulettes, ils peuvent parfois être lourds. Ma fille, journaliste d’un jour!

Une palette de pots pas trés stable.

Ramasses de fleurs coupées

Les poignées de portes n’ont pas le temps de gripper ! Les divers destinataires sont regroupés par lot, il faut bien compter les emballages qui sont consignés.

Vers 18h00 je reçois un sms me disant que je n’avais plus rien d’autre à charger et que je faisais relais à Ressons sur l’autoroute A1 entre Lille et Paris. Etant en avance je décide donc de passer par la maison pour manger en famille (c’est tellement rare pour être signalé). Il est 20h30 et je repars à 21h20. Il est 23h15 quand j’arrive à Ressons, 5minutes avant l’arrivée de mon collègue. Le changement de remorque effectué je remonte jusque Peronne pour faire ma coupure de 9h00. Sachant que je retourne à Aalsmeer le lendemain je remonte au bout de mes heures donc pour ce coup là ce sera Peronne.

C’est une journée tranquille qui vient de se passer, faut dire aussi que c’est les vacances et que l’on est dans une période creuse car tout ne va pas comme sur des roulettes comme ça à longueur d’année malheureusement. Des périodes comme la fête des mères, le 1 er mai avec le muguet, la toussaint, la saint Valentin, Noel….etc il nous faut mettre les bouchées doubles : les heures sont tirées au maximum, les remorques chargées à bloc. Mais c’est pas grave j’aime bien ça, c’est comme un défi journalier dans ces moments là pour remplir les semi au maximum sans rien laisser. Faut pas avoir peur de dépoter de la palette ou du rolls pour gagner de la place. Pour moi c’est ça une bonne journée c’est une remorque bien chargé, complète et rien de laisser au lendemain. C’est valable pour mes collègues malgré que l’on a pas la même façon de bosser ben oui je ne suis pas tout seul. On est plusieurs à charger par jour en Belgique et en Hollande et on refait nos chargements à Carvin chez un de nos clients pour que les clients chargés soient regroupés dans les bons camions. J’ai la chance en plus d’avoir 2 autres collègues ch’tis avec qui je travaille depuis plus de 8ans maintenant, ils sont arrivé 6 mois après moi dans la boite à 1 semaine d’intervalle. On fait du bon boulot ensemble. On bosse main dans la main, on roule souvent ensemble. On a tous les trois la module. On s’aide dans nos ramasses. On ne se prend jamais la tête et on se complète bien, c’est important pour ne pas perdre de temps ; eh oui dans le nord on a pas de pognon mais on a de bonnes idées !!! Donc aussi bien dans nos chargements et nos relais nous mettons toute nos compétences pour faire en sorte d’être les plus rapides possibles entre les points de chargements et de livraisons car la concurrence Hollandaise est là. D’accord les clients sont réguliers mais toutes les journées sont différentes et pour ma part cela n’engendre pas de monotonie. C’est ce qui fait que j’aime ce que je fais ; c’est particulier comme métier mais agréable en fin de compte car contrairement au fret traditionnel on n’attend pas des heures pour charger dans des usines on ne livre pas de centrales d’achats avec leurs rendez vous. On arrive, on charge, on repart.

Et puis les gens achèteront toujours des fleurs donc il faudra toujours les transporter donc nous serons là pour le faire.

Sur le chemin du retour…