C’est qu’il l’aime son job et sa boite le Nico !! Une belle mise à jour de son blog avec la présentation de la grosse bestiole à Emil Egger, la Grue à chenille Liebherr 700t, un sacré beau bébé à découvrir tranquillos avec une fondue ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/les-blog-a-nico
On ne s’ennuie jamais en Suisse
Du nouveau sur le blog à Nico, en direct live du Jura Suisse ou presque ! On ne s’ennuie jamais en Suisse 😉 https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/mon-camion-et-job-chez-emil-egger
Carnet de bord 2023 – Phil26 – Semaine 45
Si le début de semaine a été des plus mouligasses, la fin de semaine c’était en mode sport ! Une semaine, variée, comme souvent, et j’éspère que ça vous interessera ! C’est à lire ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17 Merci pour vos commentaires 😉
Le blog à Nico
Cap sur la Suisse avec un nouveau blog fdr, celui de Nico, chauffeur chez Egger. On éspère en savoir plus sur cet amateur de tête de moine, sa vie, son travail, on veut tout savoir : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/les-blog-a-nico
Les transports Emil Egger
62 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/emil-egger A l’origine, la famille Egger était une famille de paysans qui louait une ferme, au-dessus de St. Gall. Lorsque le bail prit fin et que ses fils, presque adultes, ne montrèrent pas d’intérêt pour l’agriculture, Johann Egger acheta, un peu à contrecœur, un commerce de bois et de charbon, où la logistique était encore assurée par des chevaux. En 1931, la création officielle d’un prestataire de services de logistiques fiable (à l’époque, il n’y avait pas encore de désignation officielle) des “frères Egger” par les fils Hans et Emil Egger a eu lieu. Le siège de la première entreprise se trouvait à Heiligkreuz à Saint-Gall. En tant que pionnier de la logistique, l’entreprise a surmonté de nombreux défis et crises. Outre les obligations légales qui ont régulièrement compliqué les affaires, la deuxième guerre mondiale a sans doute constitué le plus grand défi au fil des années.
A cette époque, Hans ne croyait plus en l’avenir de l’entreprise, car les rationnements de carburant, de caoutchouc ou de pneus et les mesures de restriction des performances de conduite laissaient présager un avenir sombre. Mais Emil Egger voulait se battre, notamment pour le personnel, auquel il s’était beaucoup attaché au fil des ans. Il a donc racheté les parts de son frère et a consacré toute son énergie à l’entreprise. Il s’en est suivi de nombreux combats difficiles pour assurer leur subsistance.
Hans Egger a ensuite fondé PNEU EGGER, une entreprise qui prospère encore aujourd’hui, mais avec un autre propriétaire. L’ancienne famille d’agriculteurs Egger est devenue une famille d’entrepreneurs grâce à ses fils Hans et Emil.
Pendant la guerre, diverses actions d’aide ont été organisées par la Croix-Rouge et d’autres institutions caritatives – Emil Egger a également proposé ses services à cet effet. Pour se protéger des attaques aériennes, chaque camion était recouvert d’une grande toile, ornée de la croix suisse. De même, l’approvisionnement de la Suisse à partir de l’année 1941 n’a été assuré que par l’utilisation de camions. A l’époque, Emil Transporte Egger allait chercher, avec d’autres logisticiens, les denrées alimentaires qui arrivaient à la frontière Portugal/Espagne et les transportait à travers l’Espagne jusqu’à la frontière française, pour les acheminer ensuite en Suisse par les chemins de fer français. Emil Egger conduisait jour et nuit avec ses collaborateurs pour assurer l’approvisionnement du pays. Une période difficile avec peu de sommeil, sans cabine de couchage !
Lorsque la terrible guerre a enfin pris fin en 1945, Emil Egger a effectué des transports d’Allemagne vers la Suisse, entre autres pour des entreprises privées, afin de récupérer des biens appartenant à la Suisse.
Après la guerre, de bonnes années ont suivi et l’entreprise a pu se développer et croître de manière constante. ETE est devenu un interlocuteur apprécié pour les questions de logistique et un employeur important dans la région. Le logo aux lettres marquantes ETE a été conçu à l’époque par le père fondateur Emil Egger sur un couvercle de bière et a dès lors orné les véhicules de l’entreprise, jusqu’à aujourd’hui.
Dès 1956, Emil Egger a reconnu la nécessité de se spécialiser également dans le domaine des marchandises lourdes. Des machines de plus en plus grandes étaient produites et devaient être transportées. Emil Egger a donc conçu sans hésiter une remorque surbaissée de sa propre marque, avec une charge utile de 15 tonnes. En outre, la première grue automotrice entièrement hydraulique, à quatre roues directrices, a été achetée aux États-Unis. À l’époque, il s’agissait seulement du troisième appareil de ce type dans toute l’Europe, avec une capacité de levage de 4,5 tonnes, ce qui était énorme pour l’époque.
En 1965, Emil Egger décide de transformer l’entreprise en société anonyme. Une forme juridique plutôt progressiste à l’époque, toujours en vigueur aujourd’hui. L’ensemble du capital est détenu à ce jour par des membres de la famille.
En 1966, à l’âge de 20 ans, Heini Egger, le plus jeune fils d’Emil Egger, a rejoint l’entreprise après avoir terminé son apprentissage de mécanicien. La collaboration entre le père et le fils a fonctionné à merveille. Tous deux ont mis l’accent sur la forte expansion du secteur de la logistique des colis de détail.
Emil Egger est décédé en 2006, à peine deux semaines après le décès de sa chère épouse Idamarie, à l’âge de 94 ans. Ses deux petits-enfants, Michael et Markus Egger, ont rejoint l’entreprise florissante en 2004 et 2007.
Le nouveau millénaire est surtout marqué par le développement des infrastructures. De nouveaux entrepôts et de nouvelles halles de transbordement ainsi que des bureaux ont été construits. D’autres nombreux investissements dans la flotte et des extensions de sites, comme par l’achat de Zumwald Transports SA en Suisse romande, ont permis d’améliorer continuellement les prestations pour les clients. Grâce à sa vaste infrastructure et à sa flotte de véhicules ultramodernes, ainsi qu’à son personnel qualifié et expérimenté, EMIL EGGER AG peut continuer à renforcer sa position sur le marché, dans le domain de la logistique lourde également et son consolider son parcours d’entreprise régionale du marché suisse.
https://www.ete.ch/fr/a-propos-de-nous/
Les transports Anthony Maillard d’Evolène
On dit que c’est les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.
A Evolène, Anthony Maillard s’est spécialisé dans les livraisons de matériaux, avec à la clef des accès parfois bien compliqués.
Rien de mieux pour ces livraisons parfois acrobatiques que de faire appel à du matériel qui a fait ses preuves.
Son Saurer fait des merveilles sur le terrain ou il été conçu : les difficiles routes de montagne suisses.
Epaulé par son Man 4*4 et son Mercedes Actros malaxeur, il fait un malheur !
Découvrez sa magnifique galerie de photos en cliquant ici
Anthony Maillard Transports
Route de Sonville 50
CH 1983 Evolène
+41 79 870 59 61
maillard.transports@gmail.com
Interlaken 2023
Bien que voisins, on connait finalement assez mal les traditions suisses.
Outre le championnat de lancer de drapeau suisse, qui se déroule tout au long de l’année depuis le 17e siècles, d’autres fêtes reviennent chaque année animer la vie Helvète, on notera Le Zibelemärit qui réunit les amoureux de l’oignon à Berne, dans les salles de restaurant, on mange des plats à l’oignon (soupes, gâteaux), et le soir c’est festival du pêt.
Il y a également le Sechseläuten de Zurich qui se conclue par la crémation du Böögg était un personnage masqué fauteur de trouble terrorisant les enfants durant les périodes de carnaval.
La course aux œufs ou le lancer des œufs sont pratiqués dans les campagnes, notamment à Bâle-Campagne et à Effingen en Argovie, au moment de Pâques, course sans impact sur l’environnement.
Et bien sûr, chaque année, les suisses vont en procession à Interlaken, pendant la plus grande concentration de camions du pays. De beaux camions, de toutes marques, pas de frime, juste la passion et l’amitié, parce que c’est ça aussi la Suisse ! Cette année, c’est Jeff qui a été y faire un saut, il n’a pas été déçu, la concentration a tenu toutes ses promesses.
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Les transports Friderici, 250 photos
Petit pays, la suisse compte parmis les transporteurs mythiques, Friderici, connus pour leurs destinations souvent exotiques et leurs camions américains, mais pas que.
250 photos, à ne pas manquer, cliquez-ici.
Saurer, 56 nouvelles photos
Avis aux amateurs de camions exotiques, vous allez être servis !
56 photos qui sentent bon la poire de chez Morand, la fondue et la bonne humeur, 56 photos Saurer à ne pas manquer en cliquant ici :
Un immense merci aux collectionneurs : Anthony Maillard, Patrice Bevillard, Mickymorges
Les transports Bertschi de Dürrenäsch
Habitués à voir sur nos routes les camions jaunes de chez Bertschi sur nos routes on a bien du mal à s’imaginer la belle histoire qui se cache derrière.
C’est avec un Berna qu’Hans Bertschi, fonde son entreprise de transport entre l’Allemagne et la suisse avec des marchandises générales.
C’est à force de persuasion qu’Hans Bertschi parvient à décrocher son premier juteux contrat de transport en prduits chimiques au départ de Ludwigshafen en Allemagne vers la Suisse avec un superbe Saurer citerne. L’entreprise connait dès lors une croissance soutenue avec un parce principalement composé de Mercedes nez de cochon.
En bons Helvètes, il décident dès 1964, de convaincre les chemins de fer Suisse de transporter leurs camions entre Bâle et Lugano à deux pas de la frontière Italienne en s’affranchissant du délicat passage des Alpes suisses. Dès 1967, Bertschi accompagné de 3 autres transporteurs : Danzas, Jacky Maeder et F.lli Bernasconi, créent l’HUPAC un système de transport multimodal sur les différents reseaux de chemin de fer.
Au milieu des années 70, l’entreprise compte une centaine de chauffeurs, et c’est en toute logique en Allemagne à Cologne que la première filiale hors du territoire Suisse est ouverte. Ce sera la première d’une longue série à travers toute l’Europe à commencer par l’italie, l’Espagne, puis les pays de l’Est dès la chute du mur. Puis, en 2000, c’est au tour de la Russie avec une implantation à St Petersbourg. Les camions jaunes roulent aujourd’hui sur pratiquement tout le globe ! Une belle réussite dans le multi modal !