Un retour JUST IN TIME au Kew Garden à Londres

Rien n’est simple dans la vie d’un chauffeur. Sur le papier, c’était facile, il fallait récuperer le matériel du show de lumières de TILT au Kew gardens de Londres début janvier 2024. Si à l’aller on avait fait le voyage de concert, le retour était un peu moins simple. A la base, nous devions récuperer avec José le matériel à 17h UK. José montait de son côté à Slinfold, quant à moi je vidais à Bedford. Tout était bien jusqu’à ce que l’organisateur du show demande à TILT d’avancer les départs à 14h du parc. 3h, c’est pas rien, et cerise sur le gateau il fallait impérativement que l’on se présente en même temps au très étroit Lion gate. Chacun de notre côté on a calculé notre coup, et on s’est retrouvé sur le M4 au Heston Services à une dizaine de kilomètres du parc. On avait juste un petit quart d’heure de marge, pile le temps d’aller prendre un café au Starbucks. Le calme avant de se jeter dans la gueule du loup ! Au parc, les arbres sont prioritaires et tant pis pour les rayures sur les remorques toutes neuves ! Notre voyage en duo aura été de courte durée, José est vite parti finir pile poil sa journée à Cobham, le client était content et nous aussi !! Quelques photos souvenir ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/un-retour-just-in-time-au-kew-garden-a-londres

Au Blenheim Palace avec Ptitdud

A mi chemin entre Londres et Birmingham, à deux pas de Woodstock, se trouve le Blenheim Palace. Pour les fêtes de Noel, les festivités démarrent tôt, et les grands noms de l’animation se bousculent à l’entrée pour offrir de fabuleux spectacles.  Pour la partie light show, c’est la société TILT qui s’y colle avec ses nouveaux Chandeliers by TILT, dans lesquels des lustres géants semblent tombés d’un plafond invisible dans le ciel avant d’exécuter un ballet de couleurs pour captiver les passants sans méfiance. Pour mener à bien cette mission, Ptitdud y a été et livré « just on time », le tout en photos sur son blog ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/tilt-blenheim-palace

Une livraision au Kew Gardens de Londres

Chaque année, TILT, concepteurs de lumières, viennent installer les oeuvres pour les fêtes de fin d’année. D’habitude la livraision se fait à l’entrée du parc, mais cette année il a fallu rentrer les camions dans le parc au pied de la serre monumentale dans le plus pur style victorien.
14 photos toutes fraîches ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/une-livraision-au-kew-gardens-de-londres

Carnet de bord 2023 – Phil26 – Semaine 44

Des coupures de 14, 15h, voire plus, de l’attente à ne plus en finir, mais à la clé du depaysement, de belles croisures et quelques kilomètres à rouler à gauche. Le semaine 44 est en ligne à cheval sur Octobre/Novembre et c’est ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17&periode=2023-10

Carnet de bord 2023 – Phil26 – Semaine 43

Cette semaine, j’ai monté à la capitale. Et même au pied des obelisques ! Pour le reste, c’est bien calmos, et c’est même étrange, en principe ça bouge avant Noël, merci Amazon (non je blague) !! Le saviez vous ? Pour 100 emplois crées par Amazon, ça en detruit 80 ailleurs ! Bref, bonne balade au pied des palmiers aussi ! Buenas lectura : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

Carnet de bord 2022 – Phil26 – Semaine 46

679 jours sans mettre les pieds en United Kingdom, ça y est c’est fait, premier voyage post brexit, j’ai kiffé ma race ! 2 semaines de suite avec des passages en douane, je vais remettre la plaque TIR en place !!!
Bonne lecture : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

Volvo FH4B Transports Duarig, Leeds Castel, Maidstone UK
Volvo FH4B Transports Duarig, Leeds Castel, Maidstone UK

Une semaine en’Ostalgie, la virée Berlinoise de Samu

Samedi,18h sur la place de mon village, je charge le sac dans la cabine, rempli le frigo de petits plats et desserts préparés par ma chérie. 

C’est raide, encore plus qu’un lundi,  je n’ai plus l’habitude de partir le week end, le truc que j’avais pas pensé en acceptant d’emblée le voyage suggéré via sms par Steph jeudi soir. Mais comme c’est pour traverser le Rhin voire un peu plus, je ne me suis montré guère hésitant. 

A la sortie de ma place, à gauche c’est via Gérardmer, à droite via la Bresse. Aller pour la  2éme solution, j’ai à peine 3t dans la semi, plus montagneux, mais pas Gérardmer à traverser, où j’imagine que nombres d’automobilistes qui criaient pénurie tout au long de la semaine, sont quand même venus en week end.

La Bresse, c’est plus tranquille, presque mort comme chaque fois entre saison touristique, hormis le coup de trompes que je balance au niveau de chez papa maman. 

Go la Schlucht, le col pour passer dans le Haut Rhin. Si on traine par là un samedi soir en général, c’est qu’on monte sur la route des crêtes pour aller manger sur les chaumes en terminant le repas par du fromage blanc au kirsch sans le fromage blanc.

 Ce soir c’est ni l’un ni sans l’autre, et d’ailleurs elles ont dû presque toutes fermer pour redescendre leurs troupeaux dans les vallées haut rhinoises, automne et hiver approchant oblige.

Une fois dans la descente, les radios fm allemandes balançant du hit eighty comme ninety entre flash de circulation, inondent déjà la radio, SWR3, Regenbogen. 

Cette fois ça y est, je suis dans le bain, la boule au ventre du samedi soir se passe tout doucement. La forêt vosgienne a des allures de cathédrales multicolores à cette époque. ça permet de faire l’impasse sur la sécheresse, et autre maladie type scolyte qui se remarquent tant en plein été. 

Je passe à Munster pour la 1ere fois avec ce tracteur, un peu vite à mon avis sur les pavés, merci la suspension intégrale qui fait faire parfois n’importe quoi. 

Pavés de Munster sans l’odeur
Pavés de Munster sans l’odeur

Papa m’appelle, il m’a vu passer tout à l’heure, il pense que je devrais arriver vers Karlsruhe, exactement ce que je vise, mais craignant quand même que je me fasse arrêter..Il n’a jamais été un grand fan de la Polizei.. Et il me rappelle qu’il trouve joli mon ensemble. Ce n’est que la 2éme ou 3éme fois qu’il le voyait vu que je me gare plus souvent à l ‘ouest vosgien.

Malgré qu’il est 19h30 passé, ça circule grave sur Colmar, les brasseries de chaîne des rocades se remplissent. Que c’est triste, est là que l’on trouve de l’eau de vie de mirabelles ou d’alisier comme sur nos hauteurs? 

Colmar, ville de Bartholdi
Colmar, ville de Bartholdi

La N83 nord est également bien blindée, de camions aussi. Je reste à 80, j’ai complètement zappé l’emplacement des radars dans ce quartier.

A Sélestat, je garde l’A35, la N83 via Erstein est désormais interdite nuit et jour, ça fait chier, mais je m’en fous je ne viens plus ici toutes les semaines comme dans le passé, le lundi matin aux aurores, ce tronçon permettait de se maintenir éveillé contrairement à la soporifique A35 qui de nuit n’offre pas pas le magnifique panorama du piémont vosgien. 

Je vais un peu arrêter de vendre les Vosges qui vont s’éloigner dans le rétro, mais vu ce qui est marqué dans l’enseigne du FH, je me dois d’en vanter une partie du texte car cette semaine n’aura plus rien à voir avec la choucroute, enfin si, un peu!

Je découvre le CGO, qui je suppose signifie Contournement Grand Ouest. Une sorte de A432 alsacien, dans 10  15  ans même pas, ce sera bordé de bases logistiques. 

Je croyais que ce tronçon ne verrait jamais le jour, mais oublié les espèces rares qui étaient protégées, le lobby du bitume a gagné, surtout qu’il n’ont pas oublié le péage. Merci le quinquennat Hollande. 

 Il y a une aire de repos, l’aire de la Bruche, une Leclerc, et le prix du go y est affiché. Je m’y arrête et il y en a bien. Je mets les 200 litres consommés depuis Beaune vendredi matin en redescendant d’Ecosse. 2.050€/l.

 Enfin peu importe, depuis peu, on apprend à ne plus regarder le prix, qui plus est quand il n’y a pas de files.

L’aire est fameuse. Il reste des places, ah non, c’est clôturé, il s’agit d’une aire de contrôle. C’est bien fait, mais ça reste riquiqui à côté de ce que j’ai eu à faire mercredi sur le M74  en Ecosse où les contrôleurs sont à l’abri pour inspecter nos véhicules dans les règles de l’art. Tout ça en portant la cravate sous les combinaisons de travail, l’élégance s(c)o british quoi. 

Ici, malgré cette aire de contrôle, le parking est archi blindée de camions qui passent le week end. Bref, on a beau mettre le paquet, la mobilité à de beaux jours devant elle.

A35 jusque Lauterbourg, où mon tachy sonne la quatorzaine, 89h45, c’est bien fait, mais ce serait encore mieux si on pouvait avoir l’info en tout temps sur l’odb. C’est un des rares défauts de ce camion, mais pas des moindres. J’espère que mon garage trouvera la solution car c’est un peu énervant. 

Ici, au vieux poste frontière de Scheibenhardt, rien a bougé depuis 6 ans passés, toujours un peu de lumière dans les vieux bâtiments de la PAF et il reste un peu de place. J’avais un autre plan pour passer mon dimanche. Et puis j’ai réservé et payé déjà mon trajet avant de partir tout à l’heure via l’appli toll collect. Il me reste 40 kms à faire.  J’arrive à l’autohof de Schwegenheim, sur la B9 au sud de Speyer vers 22h10.

Autohof Schwegenheim, toujours une bonne adresse visiblement
Autohof Schwegenheim, toujours une bonne adresse visiblement

 C’est bien rempli aussi, mais reste quelques places, pas les plus simples, à l’équerre à contre main. Il pleut toujours bien, je m’aide de la caméra pour la manœuvre mais descends voir sans arrêt si ça passe. Un collègue garé 3 ou 4 camions plus loin descend pour venir m’aider, et me dit trés bien en français avec un fort accent germanique. 

C’est soit un un Planzer CH ou un Vogel autrichien, j’essaierai de creuser demain. 

Je file  à la station payer le parking, et honnêtement 2 nuits, vu que je ne repars que lundi matin. 15€ par nuit incluant 10€ de repas. 30 pour le tout donc, on a même plus une seule nuit pour ce prix là quelque soit l’endroit en GB.

Ici, ça a toujours l’air aussi top. La station , le resto, les sanitaires..

23h, au lit, et sans le réveil.

Dimanche 16/10/2022

La place à vacante à côté s’est comblé hier soir, par 2 MP que l’on dirait neufs, avec l’étiquette de fabrication au pare brise et roue de secours sur le châssis,  certainement sortis de l’usine proche de Wörth, mais déjà immatriculés dans la région de Suceava en Roumanie. 

Ou c’est plutôt du MP reconditionné
Ou c’est plutôt du MP reconditionné

C’est un dimanche sur route classique qui va se dérouler, entre petit dej, ménage, et peut être bricolage si la tendance du beau temps se confirme.

Après un repas au coffre comme les vrais, je fais un tour dans la zi. Ce qui change radicalement de la GB, c’est la plupart des cours des boîtes qui ne sont pas clôturés. 2 3 photos de matos qui traine, puis un tour de parking. Un peu de tout, mais un Iranien quand même, quelques allemands ou hollandais authentiques, mais si on enlève les Hegelmann pour la plupart immat D, ça libérerait un tiers du parking au moins. On est pas loin de Karlsruhe. 

Comme il ne pleut toujours pas, j’attaque un chantier qui me titille depuis que j’ai la semi, redresser le hayon. Il a été livré un poil de travers, je n’avais même pas remarqué à la livraison. C’est Nicolas qui a remarqué ça, ainsi que José un jour à Jarcieu, 2 gars minutieux quoi.. C’était des cales qui n’étaient pas dans le même sens en étant coincées sous le longeron du châssis sur un côté. Un problème au montage à Zaragoza sans doute, mais la cause était la traverse qui tient les tampons qui n’était pas non plus dans le bon sens. Une bonne douille de 24, avec une clé puis du cliquet et le tour est joué en une bonne heure. Les voisins roumains de Suceava viennent regarder ce que je bricole. 

Eux avec les MP qui sont bien neufs d’hier, ont des soucis aussi. L’un a déjà ses batteries nazes, je comprends mieux pourquoi il laissait tourner son moteur. Je croyais que c’était que les Volvo qui avaient des soucis de batteries, et que ça faisait rire tout le gotha du transport en général, et parfois même des lobbyistes du béton.. Et l’autre a trouvé un rat dans sa cabine, il me montre la photo. Charmant le made in germany.

Pour finir cette journée finalement vite passée, je file à la douche, toujours aussi nickelle ici. On est carrément dans un autre monde. Depuis la dernière fois que j’ai pu prendre une telle douche douillette en route il y a quand même eu le oui au référendum pour le Brexit,  l’élection de Trump, la victoire de la france à la coupe du monde, les gilets jaunes, une pandémie mondiale, le brexit dans les faits, l’invasion de Poutine en Ukraine, une grève sans précédent dans les raffineries françaises et j’en oublie certainement…Ah oui dans tout, un voyage en famille à Berlin en 2018, ça rapproche du thème.

Je passe au resto utiliser les vouchers, enfin appelés ici gutschein. Y a toujours l’escalope du tessin sur la carte, ça fera l’affaire, arrosée d’une bonne weizen, j’ai transpiré cet aprem. 

Lundi 17/10/2022

Je mets en route à 5h, il faut être lève-tôt dans les pays qui sont du matin. J’ai 120 bornes jusque ma livraison à côté de Mayence. ça roule bien, encore possible de doubler un peu jusque 6h. J’arrive au client d’industrie agroalimentaire à Hochheim à 6h30. C’est déjà ouvert. J’avais 7h sur mes papiers. ça vide tranquille, le temps de remballer les sangles, j’ai les 45 minutes, perfekt. 

J’ai 570 kms à faire pour aller recharger, go Berlin!

La circulation s’est un peu intensifiée mais rien de méchant, l’arrivée sur l’A5 à Frankfurt par l’A66 passe bien. Cette ville n’a jamais été la plus pénible d’Allemagne niveau circulation. 

Frankfurter Skyline
Frankfurter Skyline

Nach nord ost pour la suite, l’A5 jusque Kircheim et le début des côtes toujours aussi raides une fois l’A4 qui file à l’est. A vide ça va plutôt bien, et de bons tronçons en 3 voies ont vu le jour depuis mes derniers passages il y a plus de 6 ans.

Au loin, avant Eisenach, on aperçoit les montagne de potasse ou quelque chose comme ça, je les avais aperçues depuis le hublot de l’avion quand on était allé à Berlin en famille. 

Eisenach, c’est l’ancienne frontière RFA DDR  sur cet axe. 

Après c’est franchement bucolique, à part un méga bouchon dont ils ont le savoir faire même en pleine pampa vers Erfurt qui me fait perdre 30 minutes. Je préviens le client que ce sera plutôt 16h bien sonnés sur le chantier Berlinois

Je fais la pause à Jena (Iéna) où j’avais repéré un Dekra à une sortie afin d’aller acheter une umwelte plakette pour être en règle dans Berlin, c’est la vignette crit’air du pays. Le truc qui ne reservira peut être jamais, mais ça fait un souvenir typique à 5€ sur le pare-brise.

Umwelte Plakette
Umwelte Plakette

Je casse la graine pour achever les 45 minutes et enregistre la rue qui est à retenir comme plan de stationnement, toujours pareil, au cas où je reviendrais un jour dans le quartier.  

Une fois l’A9 qui file au nord, c’est du billard malgré toujours quelques zones de travaux. 

Niveau matériel croisé, on se régale moins qu’en GB. Beaucoup de polonais ou d’allemands sauce bien kitsche.  Je double une remorque immatriculée à Lö (Lörrach), ça m’attire l’oeil, et oui, le porteur est immatriculé dans le F68. Ce sera le seul français vu ce jour. 

J’arrive sur Berlin par Potsdam et l’A115, où on voit encore le poste frontière qui quitte la DDR pour rentrer dans Berlin ouest. Plus loin les vieilles tribunes du vieux  circuit Avus et c’est le ring 100.

 ça bouchonne un peu pour faire les 10 dernières bornes, et autant en ville où encore une zone de travaux fait perdre du temps. 

Je préviens encore le client de mon arrivée imminente. Ils m’attendent dans une petite rue qui donne au sud de la Potsdamer Platz. Le p’tit jeune de la maison, Baloo a essuyé les plâtres il y a 2 semaines. 

François et ses 2 collègues me font signe pour m’indiquer le square où reculer avec leur aide. On déballe le hayon, et le chargement de luminaires prend à peine une demi heure. Toujours efficace cette équipe.

Me reste à sortir de la ville pour boucler la journée. Pour mon plus grand bonheur, maps me fait traverser toute la place de Potsdam, puis aller au nord en passant devant le mémorial de l’holocauste, la porte de Brandebourg où je file vers l’ouest pour retrouver le ring via l’avenue du 17 juin, mon boulevard en quelque sorte. Impossible de garer dans les parages pour the photo, je me contenterai plus loin d’une photo juste après le rond point de l’Etoile (Grosser Stern) .

Grosser Stern
Grosser Stern

Aussitôt sur le ring, aussitôt sur le rasthof de Avus, à côté du circuit dit plus haut. Testé il y a peu par notre Bleu Range Lyonnais du Pilat préféré!

C’est vaste pour se garer ici, en plus je peux valider une 11. Mais pas plus, Franck, la saucisse de Toulouse m’ a envoyé un complément sur le chemin du retour.  

Ben quoi, il nous appelle toujours par des noms de salaisons locales, butifarra, salsicha, frikadelle…. Aujourd’hui j’ai quand même eu droit à un “salut tête de wurst!”

Mardi 18/10/2022

La 11h terminée, je file à 4h30. Toujours pas de public dans les tribunes de Avus pour ovationner ma performance de lever tôt.

les places doivent être chères, y a jamais personne

 Il se met à pleuvoir, c’est peut être plus logique à cette époque dans la région que les 26 degrés d’hier.  Je recharge sur le D99 qui est vaste, c’est à la limite nord de la Thuringe et de la Basse Saxe. Je descends bien au sud de Halle pour filer par full A38 qui est terminée maintenant de Leipzig à Göttingen. J’y traînais aussi pas mal dans ce quartier qu’est le Harz à l’époque Gefco, c’est un massif à cheval sur plusieurs länders. J’aurais pu marquer sur l’enseigne, Vogesen Harz. 

Je stoppe à un autohof au pif vers Sangerhausen pour une douche et un petit dej. 

Pas du grand standing allemand mais nickel. Une petite heure plus loin j’arrive au bled paumé de Ellrich après des routes étroites avec de forts dénivelés genre 8% . Je me demandais si j’étais repassé à l’ouest car ça frôle le sud de la basse-saxe mais un vieux Kolkhoze qui traîne encore par là vient rappeler le contraire. 

C’est une usine de plâtre, ça va assez vite, par un côté, pratique pour sangler. Juste un hic, le poids, un peu lourd par rapport à la 1 ere partie de la semi. Mais ça ne dépasse pas trop les essieux. 

Une heure plus tard, je fais vite le test sur le tronçon de mauvaises routes pleines de feuilles, ça accroche, mais j’y vais mollo et bloque la bv en manuel. 

Il vaut mieux car je redescends par l’A7 plus loin avec les côtes de Kassel à passer. 

C’est toujours aussi stressant ici, ces côtes, le monde, les travaux. Quand j ‘y passais toutes les semaines, j’en avais marre de l’allemagne par moment, je le conçois. 

Mais pas de perte de temps, ça roule aujourd’hui. 

Pause repas vers Alsfeld et file vers Francfort qui passe aussi à la régule, c’est milieu d’après midi.

la skyline de plus près

 Sur l’A5 jusque Darmstadt, il y a des caténaires, un truc expérimental encore qui a été pensé avant les crises énergétiques. 

où est ce qu’on se branche ?

Je bifurque côté A67, où il y a toujours des petits rasthofs tranquilles Je choisis celui de Lorsch avec 8h45 de volant. Sinon le prochain était à 45 kms et ça cassait une 10h. 

Franck m’envoie un complément sur Strasbourg demain, vu l’adresse je descendrai pas full A5 jusque Offenburg. Bravo ,Franckéfort quand même!

Mercredi 19/10/2022

Lever à 4h, pour une douche à l’allemande même de rasthof, ça se passe toujours bien.

 Café et croissant déjà dispo à la station je démarre à 5h15 sur l’A67 süd déjà mouvementée. A5 jusque Offenburg parsemée de quelques zones de travaux par ci par là, je passe le Rhin vers 7h et arrive au client peu de temps après. C’est la grosse usine de boîtes de vitesses à droite avant le centre routier. J’attends un peu avant de rentrer. Je vais au parc à vides pour charger 4 piles qui finalement passe sur 3 grâce à la hauteur en levant la traverse arrière, ça fait une petite place vacante de 1.20mx1.20m. Rapide et sympa, rare dans l’industrie automobile, encore plus de nos jours car c’est devenu un monde infernal que cette industrie.

on continue la plongée dans le passé

 Je repars à 8h15, rien à rajouter pour le moment, Franck n’a pas trouvé une palette de knacks qui trainait dans le quartier. Je file au sud par la 83 cette fois. C’est interdit, mais je déroge grâce à la Total à Fegersheim, accessible désormais dans les 2 sens avec une rond point au feux. Pas de file aux PL, je vais compléter mes réservoirs en bon français que je suis. C’est limité à 300l, à 1.878, c’est toujours bon à prendre. Je fais l’Adblue en prenant mon temps histoire de valider 30 minutes quasi sous les pompes, j’avance pour les 10 dernières minutes car du monde arrive. 

Une journée de route se profile, pas de douane, pas de ferry, c’est cool quoi. 

Je quitte l’A36 à Besançon, rien ne va mal pour arriver à Jarcieu ce jour, et histoire de trouver du pain. Pas de bol, c’est fermé à Buvilly. 

Tant pis, je me rabat sur l’inter de Poligny. Au départ j’y vais pour du pain, mais je ressors avec une salade et un morceau de Morbier, et donc valide 15 minutes. Je continue full natio, et casse la graine à Beaufort sur l’immense parking de l’usine tredi. 

Je retrouve l’autoroute à Bourg, Lyon par A46 et j’arrive à Jarcieu vers 17h. 

Jose me file un coup de main à dessangler et à vider les lots espagnols. 

Jose jefe de muelle

18h, les sangles sont rangées, le camion aussi. Je fais un peu office de tourisme berlinois autour d’une bière auprès de Moriaud du prénom Philippe, Christophe et Lucas. Cette ville attire. 

Demain fin déjà de ce beau périple.  

Je suis allé au lit tôt, et j’ai bien fait. Tout comme de me garer à côté du mulet à Christophe. On est sûr que ça ne va pas se mettre en route à 4h du matin. Du coup bien dormi. 

la bonne nuit assurée

Démarrage à 6h30. Il commence à pleuvoir. Je suis content de ne pas avoir pris la décision de laver hier soir ou ce matin. 

Déjà du monde dans le boeuf, je monte tranquille à la file avec mes 3t, ce serait dommage de finir ce tour exceptionnel par une touche négative. 

La pluie s’arrête une fois passé Valence en enquillant vers Crest.

Ici c’est toujours plaisant niveau paysages, même par un temps gris aux aurores. 

de beaux paysages de bonne Eurre le matin

Les berlinois de Eurre sont déjà rentrés au bercail, on pose le hayon sur la quai, et c’est vide en 30 minutes, matos, sangles et gommes remballées. 

FERTIG !

Voilà, fin de carnet de bord exceptionnel car voyage exceptionnel qui me tenait à coeur de raconter. Que du plaisir de revoir ce pays qui m’a donné du taf pendant une vingtaine d’années. Mais aussi de prendre conscience que finalement en GB tout ne va pas mal, notamment surtout au niveau de la circulation qui est bien moins stressante.

Bref, il faudrait pouvoir aller partout de temps en temps, et le monde du transport serait un idéal d’épanouissement. 

Au plaisir

Oui n’allons pas plus loin

Carnet de bord 2020, Phil26 #49

La semaine 49 sera a ranger dans celles des emmerdes, malgré qu’elle se soit pas si mal déroulée en fait, clients sympas, routes cool, bref c’est à lire ici au cas ou ça vous tente !
Et bien sûr, c’est à cheval sur 2 mois !

https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17&periode=2020-11

CDB 2019 Phil26 #32

La 32e semaine de 2019, clot l’année scolaire pour moi, et il était largement temps, j’en pouvais plus de me faire devorer par les moustiques !

Voici donc un peu de lecture ici : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17 

Une semaine en roue libre, tranquille, ça fait du bien quand même !

Carresses, Bises à l’Oeil et bon clics !