Lompech : les souvenirs de Jean-Claude

En 1988, Jean-Claude Skoumi fête ses 18 ans.

Passionné de voyages et de camions, il intègre les transports Lompech. A cette époque les transports Lompech reconnaissables de loin avec leurs Volvo F et leur 1/2 deflecteurs partent loin, très loin du Lot et Garonne.

Dès ses débuts chez Lompech il part en Syrie avec plaisant, Yougoslavie, la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Pologne, l’Estonie, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, au Maroc, la Suisse, l’Allemagne, Monténégro, la Serbie, la Hongrie, la Croatie, la Slovénie, la Slovaquie, les Pays Bas, la Belgique, le Luxembourg.

Il a effectué beaucoup de voyages de laine entre Millau et la Turqui, mais ce qui l’a le plus marqué, reste ses voyages en Albanie :

« Quand on allait en Albanie c’était la famine on amenait de la nourriture on était à peut près 20 camions, on transportait que des produits secs (riz, pâtes etc). On apportait tout ça à Tirana, cela a été une très belle expérience de vie mais les conditions de vie la bas sont très dures pour eux ils étaient affamés, quand on arrivait ils courraient après les camions. Quand on s’arrêtait et qu’on pouvait ça nous ai est arrivé de donner quelques affaires personnelles aux enfants comme des stylos par exemple car ça leurs faisait plaisir. »

15 ans de voyages extraordinaires qui s’arrêtent net à cause d’un AVC. Restent bien sût ses souvenirs, et surtout son soutien familial. N’hésitez pas à partager les photos, et si vous reconnaissez des amis sur les photos c’est encore mieux !

Prenez contact avec Jean-Claude ici : https://www.facebook.com/jeanclaude.skoumi

Photos souvenir de Gilbert, Kuwait et Irak

Voici quelques photos souvenir des voyages à Kuwait et en Irak de Gilbert Leuba (CH)

Serge Bagues, une légende du Moyen Orient

Pour moi la route a vraiment commencé avec la mobylette. A 12 ans, je faisais la route de Bagnères de Bigorre à Martigues, puis Martigues – Paris par La Rochepot eh oui !

Un peu de mécanique auto et poids lourds, puis l’armée avec les AMX 13 où j’ai obtenu le permis PL.

Après l’armée, j’ai trouvé un poste chez ONATRA où je suis resté quelques mois.

Le début de la grande aventure du Moyen Orient a commencé, alors que je travaillais chez IOCHUM. Un jour que je me trouvais à ROTTERDAM, j’ai vu un camion turc (TURKSPEED) Mercédès 240 6×4 avec une remorque frigo américaine.

Là je me suis dit que si les Turcs venaient chez nous, nous devions pouvoir aller chez eux nous aussi. En rentrant j’ai entrepris Gérard IOCHUM pour le convaincre que nous devions nous lancer dans le transport vers le Moyen Orient et tout est parti de là. Nous avons rejoint les SATI, GRUAU, HAUTBOUT etc…, les transporteurs qui s’attaquaient déjà à l’Iran.

Mon premier voyage fut ISTANBUL où j’amenais avec Gérard IOCHUM des pièces détachées de RENAULT où nous sommes tombés en panne en Yougoslavie (bras d’arbre primaire de B.V.)

Par la suite, ce fut l’Iran, l’Irak, l’Arabie, les émirats etc… Le reste est consigné dans un manuscrit écrit par un ami professeur de Français qui a fait un voyage avec moi à Basrah (Irak), manuscrit que nous cherchons à éditer…

Et pour finir, un petit projet : j’envisage d’aller à Istanbul à vélo, en passant par l’Italie, les nouveaux pays Slovénie, Croatie, Serbie etc… et Bulgarie et Turquie. Une sorte de pèlerinage pour tourner la page, vivre à un autre rythme et voyager autrement.

Parcours professionnel :

Onatra : quelques mois

Vendôme Transports : 1 an

Iochum Marignane : 10 ans

4 années à mon compte sur le Moyen Orient

Transports Pellegrin Gignac La Nerthe  : 4 ans

Mairie de Martigues : 3 ans

12 ans – transport exceptionnel

TCT France

TCT Italie

Pays parcourus

•  Toute l’Europe occidentale, la Turquie , l’Iran, l’Irak, la Syrie , la Jordanie , le Liban, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes (Qatar, Koweit…) ;

•  Tous les pays de l’Est ;

•  En Afrique : l’Algérie, la traversée du Sahara, le Niger

•  Pays le plus lointain : l’Emirat de SHARJAH : 7.800 km (principauté la plus proche Monaco ! ! !)

•  Camion préféré : mon premier SCANIA 110 Super, le 140 Super avec gros turbo siffleur en camion remorque, et en convoi exceptionnel le VOLVO P 16 470 CV 6×4

•  Camion actuel STRALIS 480 6 x 4 (léger pour un 6 x 4)

Les photos de Christian Turcutto à la Stouff

Bonjour, donc voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!

Aviles – Istanbul en porte verre

Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.

Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.

Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.

La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.

L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.

Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.

Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.

Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.

Les bons moments de Patrick83

Patrick 83 a fait la route pendant 30 ans, il nous envoie ses dernières photos de lui et de ses amis entre la Grèce, la Turquie et la Bulgarie. Chauffeur du superbe AE500 noir, il coule désormais des jours heureux dans son restaurant en ardèche au Restaurant du Pont à Vogue, à 10 km au sud d’Aubenas. Passez lui faire un petit coucou….

A tous mes collègues et amis, s’ils se reconnaissent sur les photos, une bonne poignée de main sincère et pleine d’amitié. Heureux d’avoir partagé des moments inoubliables en leur compagnie, merci à tous et bonne route !

Extrait de la collection de Wim Wilemstein

Wim est un chauffeur hollandais, il fait du frigo Hollande Allemagne en fruits et légumes. Il n’est jamais allé au Moyen Orient mais reste fasciné par cette période. Avec un copain, ils collectionnent les photos de cette époque. Il nous offre un petit extrait de sa collection personnelle (Arabie, Irak, Turquie, Syrie, Jordanie)

Les photos de Remy

Voici quelques vieilles photos récupérées par la femme de Rémy (Claudine). Ces photos ont été prises au cours d’un voyage vers le Niger. Rémy a travaillé pour les transports Bianchi de Mougin 06 et Iochum de Marignane 13. Il a toujours été un bon collègue de travail plein d’humour. J’ai personnellement roulé avec lui jusqu’en Arabie Saoudite mais j’ai perdu les photos de ce voyage. Dommage. Rémy est décédé il y a quelques années, suite à une longue maladie comme on dit. Il habitait Nice 06. (Léo le mongol)

L’encyclopédie du Moyen-Orient de Kanabys34

C’est Léo 22, « Le Mongol » qui a mis en contact Phil26 et François « Kanabys34 » qui n’est pas encore connecté au web. Après une première rencontre dans les Corbières, François est venu passer un week-end studieux chez Phil et Bibi, accompagné de Brigitte sa délicieuse compagne.

Entré dans le transport par hasard, un peu influencé par Max Meynier, François prend le volant en 1974, cédant à son envie de liberté. Il répond un jour à une annonce parue dans le journal, quitte sa capitale natale pour St Etienne et les transports Couchet, pendant 3 mois, pour débuter. Couchet a su montrer à François tous les cotés du transport, du garage, en passant par les petits camions, jusqu’au convoi-exceptionnel pour l’Irak. « J’ai fait ce métier pour le coté culturel et libertaire, mon dernier tour de Turquie remonte à 2001 pour Iochum, je sentais bien que celà était mon dernier tour au vu de l’arrivée massive de Roumains dans la société. »

François a trainé ses baskets et sa remorque un peu partout :

A Kénitra au Maroc, avec du raffiat à l’aller et des chaises au retour, pour le compte de Lompech.
A Upsala en Suède pour une livraison dans une usine d’armement.
Riga en Lettonie pour Iochum avec du pinard
Téhéran pour Couchet en convoi exceptionnel
At Tahif en Arabie pour lompech avec…. un pot de colle et un rouleau de moquette ! Pour finir le palais du Roi d’Arabie Saoudite.
Beaucoup de Bagdad pour la Sobea qui construisait le réseau d’eau potable en ville…
Bref, un chouette parcours, de 31 ans de route, dont 25 sur le Moyen-Orient.

Pour contacter François34, dit Kanabys34 : 0467894840

© François D. Reproduction interdite sans autorisation

Sur cette page, retrouvez un véritable trombinoscope 100% Moyen Orient…N’hésitez pas à nous contacter si vous vous reconnaissez ou si vous voulez ajouter vos photos!

Suite du Trombinoscope spécial Moyen Orient, mais cette fois, sans les noms… Ah!!! Satané mémoire! alors si vous reconnaissez quelqu’un, ou si vous vous reconnaissez, vite, un mail ! Merci à tous ceux qui nous aide à remplir cette rubrique.

Le moment immanquable sur la ligne, c’était la bouffe. Des repas prévus pour une heure, qui pouvaient se terminer fort tard le soir. Immuables moments ou les pique assiettes ne sont jamais loin des veritables cordons bleus, qui roulaient leur bosse sur la ligne. Au delà de la bouffe, vous pourrez remarquer que nous ne sommes jamais à court de boissons; Dieu merci, car on a vite fait de se deshydrater sous certaines latitudes.

La ligne sans les pannes, les attentes, ça serait pas drôle… Petit florilège des petits tracas du parcours.

L’ambiance sur la ligne, c’est souvent de bons moments partagés, souvent loin de chez soi…

Quelques calandres originales, croisées d’ici de là.

Les petits metiers fleurissent un peu partout, il n’y a pas de mendiants dans les rues, tout le monde se débrouille à vendre tout ce qui peut l’être et personne ne reste inactif…

Souvenirs de promenade à Istanbul et en Turquie …

Quelques images des déserts d’Arabie, D’Irak et de Jordanie

C’est lors de l’enterrement de Pierrot Bell que certains d’entre nous se sont retrouvés. Comme toujours ma mémoire étant ce qu’elle est, certains noms ne me reviennent pas, je vous prie de m’en excuser.

 

Dubaï Road Express

En 1976, Sundbye-TTO A / S et Maritime Protection A / S mettent en place une ligne à destination de Bandar Abbas et Gulf Agency Co. à Dubaï. Jon Erik Torkildsen, était l’un  premiers chauffeurs, appelait la route la plus longue au monde pour le transport de marchandises Oslo-Dubaï-Oslo, soit une distance totale de plus de 17 300 km.  L’intense activité de développement de la  région du golfe Persique, le prix prohibitif  du transports aérien et l’absence de ports importants ont donné à l’époque la préférence au transport routier.

Chaque lundi, un départ s’effectuait alors de la base d’Oslo, à chaque poste frontalier, les conducteurs signalaient leur passage  par télex, téléphone ou télégramme afin de faciliter le travail de l’exploitation Norvégienne.

http://www.youtube.com/watch?v=dYVYWJg5lbA