Retrouvez dans cette vidéo de Jean Bertolino une partie de l’ambiance de l’époque du Moyen-Orient. On suit le périple de Marcel Aymé de la SATI et de Henri Hernandez des transports Chapuis. Ils traversent l’Italie via le Tunnel du Mont Blanc. Puis ils retrouvent un « troupeau » de chauffeurs Stouff à Fernetti, la frontière avec l’actuelle Slovénie. Plus loin, Marcel Aymé se blesse en Bulgarie. On accompagne ensuite Henri dans Istambul, le reportage se termine au milieu de la Turquie, car…. J’ai pas trouvé de suite. (pour l’instant)
Quoi qu’il en soit, c’est l’occasion dans ce document de voir, et surtout d’entendre le bruit du V8 Berliet de Marcel, et le typique son du 6 cylindres d’Henri, de voir la plateforme du Mont Blanc du temps des douanes, l’A4 Italienne déserte, l’apéro avec les Stouff et de se dire qu’on est nés bien trop tards !!
Ne zappez pas cette vidéo, prenez le temps de la visionner, ça devient rare de trouver de nouvelles choses.
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En 1974, Denis Marais, chauffeur pour la TREC effectue un voyage mémorable avec son collègue destination Bagdad.
Avec leurs 2 Bussing, chargés de poulet congelé chez Tilly à Guerlesquin, ils ont appris la ligne sur le tas ! La traversée du Bosphore en ferry, le Tahir ou il était parfois impossible de grimper sans l’aide d’engins de TP, quelques croisures avec des stars du moyen-orient, Astran, Wily Betz…
Voici quelques photos, qui ont bien vieilli, mais qui ont le mérite d’exister et surtout d’être encore inédites !
Merci Chouchen pour le scan, et merci pour vos clics et partages !
Budapest :
Frontière Bulgarie-Turquie
En Turquie
Le Bosphore
Au calme avant d’attaquer la partie compliquée de la Turquie
Bonjour, donc voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!
Le vendredi sur FDR c’est pas le jour du poisson, mais le jour du France Routiers de l’époque.
Alors quoi de neuf au menu du N°14 de décembre 1981 ?
Le Paris-Dakar, un dossier sur les bettraviers, les routiers de l’Alaska, transport de pipe line en Turquie, l’essai de l’IVECO 190-38, et toujours les magnifiques publicités CHEREAU, et bien d’autres devenues collector.
Pour profiter au mieux de la revue, cliquez sur la première image et faites glisser !!
Merci Pat pour le scan, un petit clic de temps en temps sur les pubs, ça coûte rien, et ça nous aide à payer les serveurs !!
Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.
Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.
Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.
La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.
L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.
Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.
Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.
Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.
Cela faisait je pense pas loin de 2 ans que l’on avait pas fait de « tour de dingue ». Aprés avoir chargé en Bretagne pour l’Ukraine (ce qui nous a deja fait un bien fou car enfin on allait ressortir les passeports) le chef nous dit « vous rechargez en Autriche pour la Turquie! Moi perso j’éclate de joie, Edy lui est un peu plus sur la reserve « on ne sait jamais, on pourra sauter comme des gogols quand on aura les bêtes dans le camion et les papiers dans les mains » et il a raison car ça arrive si souvent les annulations de chargement. Mais pour moi c’était trop tard, interieurement je bouillonnais de joie…
On est revenu, Ukraine, Hongrie, toujours pas de coup de fil d’annulation, Hongrie, Autriche toujours rien, et nous voila donc en Autriche pour charger pour la TURQUIE!!!!! Enfin je pouvais sauter et crier dans tous les sens. Et quelle destination!!! Erzurum à l’autre bout de la Turquie, à 140km de l’Arménie!!! On a eu à traverser quasiment toute la Turquie.
Au premier guichet de douane turque, le mec a été plus que surpris de me voir au volant et encore plus de voir Edy les doigts de pieds en eventails , mais trés souriant. Dans la douane, nous etions 3 nanas à nous balader et à avoir notre premier contact avec les turcs, de vraies princesses! Ils nous posaient des questions, c’était rigolo de voir la curiosité qu’on leur inspirait, et ca a été comme ça pendant tout le tour. Même à l’arrivée, donc en campagne à 10km de la ville, quand ils ont vu que je mettais le camion en place, ils étaient tous sur le cul! J’ai ressenti une certaine fierté de la part de ces gens, je ne pense pas qu’ils laisseraient leur fille faire le meme metier, mais aucune animosité envers moi bien au contraire.
Vous ne verrez pas de photos de piste ou de nids de poules d’enfer ou de mini route, car les routes principales sont belles, un peu en travaux par ci par là mais elles sont magnifiques. Un turque nous a dit que depuis 3 ans le gouvernement avait débloqué plein de fonds pour refaire les routes, et quelles routes !!! Vraiment top!
Je pensais les turcs trés sévères et « anti liberté » avec tout ce que l’on entend, et bien pas du tout, les femmes ne sont pas toutes voilées du tout, elles portent des couleurs vives, se maquillent en ville … vivent normalement comme nous en fait, mais en campagne on ressent un peu plus le décalage.
Petite photos en vitesse dans la douane
Nos couleurs en Turquie !
Dans le terminal de douane tout est prevu pour s’occuper des bêtes
Pause photo obligatoire même si on est un peu sale la photo est symbolique
Direction autoroute Istanbul ça fait rever
Ils ont tout plein de porteurs de marque qu’on n’a pas l’habitude de voir
Istanbul qui fait beaucoup moins rêver là
un veritable entonnoir pour passer le fameux détroit
Et nous voila au petit matin avec de magnifiques paysages!
Encore un camion bizarre
Petit tronçon de 10km pas joli joli
Mais après splendide
ça ne donne pas pareil en photo mais en vrai c’était des trés belles couleurs
les premieres petites neiges
Trop beau!
Encore une marque que je ne connais pas
Bizarre mais pas moche
Un hôpital…du moins je pense
Ah le degel, pas cool
Voilà le village ou hameau ou l’on a été vider
Les voilà toutes belles et arrivées
Pareil pas facile de savoir la marque mais ça roule
La gare de Erzurum
Une belle mosquée
Le camion la montagne la mosquée, tout y est!
Il y a plein de stations de ski
La destination au retour
Et voila la ferme ou l’on a vidé la nuit d’avant toute refaite
Et nous revoila à Istanbul dans l’autre sens pour rentrer
Le détroit de jour
Sacré contraste quand meme!
Attention parapluie obligatoire… Non c’est pas ça?
Camion Ford étonnant
Le stop est international
Et voila le soleil se couche sur ce merveilleux tour…
Donc en conclusion, je dirais que c’est notre plus beau tour, on a deja été un peu plus loin en Russie, mais là c’etait vraiment de l’inconnu complet . On a beaucoup de chance de pouvoir encore faire tous ces beaux voyages, et on ne s’en lasse pas, on est pas blasé au contraire, des vrais gamins. Encore tout a l’heure, Edy m’a dit « La Turquie!!!! C’est dingue quand même », peut-etre que ce sera notre seul tour de Turquie mais au moins on en a profité a 100%. On se faisait une toute autre idée de ce pays mais on a été sacrément surpris de la gentillesse, propreté et de l’accueil des gens.
Cette fois, nous sommes partis direction l’Azerbaidjan. Allez hop, on sort la carte du monde, histoire de bien visualiser, où est-ce que ça se trouve? Et c’est parti ! Ce qui est moins sympa c’est qu’avec les animaux on n’a pas le droit de transiter ni par la Russie ni par la Turquie, du coup on a fait Pologne, Ukraine, là, on a pris le bateau pour 3 jours normalement qui se sont transformés en 4 jours car il n’y avait pas de place au port. Ensuite, on a débarqué en Géorgie qu’on a traversé pour aller en Azerbaïdjan. On a vidé à Gandja c’est à 170kms de la frontière.
C’est toujours difficile de se faire une idée sur un pays en y étant allé qu’une seule fois, mais là, franchement, mauvaise premiere impression. Les policiers d’abord evidemment, beaucoup de corruption, un de nos collègue a payé trés cher une veilleuse grillée, on a payé 5 dollars car le goudron était neuf (c’est la raison qu’il nous ont trouvé)… et ça pendant 170 km. Aprés, arrivés à la ferme, les gens n’etaient pas plus heureux que ça de nous voir arriver (un soir ils ont même appelé les flics car ils trouvaient qu’on faisait trop de bruit), pour la douche on a du la prendre dans la remorque en faisant chauffer l’eau de nos cuves (-3 dehors)… Bref comme si on avait vidé en Italie.
Mais par contre la Géorgie on a adoré, trés bonne première impression, on s’est fait arréter par des policiers mais simplement par curiosité de voir une femme française transporter des animaux, on a essayé de se comprendre (pas simple) ça a duré 5 minutes c’etait rigolo ! Faut juste faire attention aux vaches, chevaux et mouton et meme les dindes qui trainent sur les bords de routes. Sur le bateau, on a eu le droit à tout, neige, grele et pluie, c’etait sympa pour donner à manger aux betes…
Le retour s’est fait par la Turquie où l’on a trouvé une vraie douche, toujours un vrai plaisir de traverser ce pays avec ses belles routes et ces gens si gentils. Pour exemple, le jour où l’on a pris la douche, on était nombreux donc on attendait dehors et le serveur arrive avec 3 thés, on lui dit que ce n’est pas pour nous mais pour les gens a coté, et ces gens là nous ont tout de suite proposé de nous en offrir un aussi. C’est sur que ce n’etait qu’un thé mais en France ca ne se verrait pas ça, et moi la premiere, je n’offrirais pas un café à quelqu’un que je ne connais pas.
Pour conclure, c’etait encore un super beau voyage, une destination qui fait rêver, on a adoré encore et toujours et on a vraiment beaucoup de chance de pouvoir faire encore de belles balades.
Paillage avant de partir :
Frontière Pologne/Ukraine :
Un parking Tir en Ukraine, ça ne plaisante pas
Sur la route en Ukraine :
Odessa – Batoumi :
L’entrée du port à Odessa
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
Bateau à Odessa, ils mettent carrément des wagons dedans
La Mer Noire
Batoumi by night
En Georgie :
Comme en France de la neige, donc stockage
Comme en France de la neige, donc stockage
Pas toujours tous jeunes les camions
Mais ils roulent toujours
Même en Géorgie, il y a ça sur les feux, à quand la même chose chez nous?
A la sortie de son service militaire en août 1989, Thierry Pelaez intègre les transports IOCHUM à Marignane. Bien que ce soit le début de la fin des longs trajets internationaux, il y passe néanmoins quelques années, avec au milieu un passage éclair chez QLC.
Il est le plus jeune de l’équipe, et souvent lors des contrôles douaniers, on lui demande d’aller chercher son père tant il parait jeune, bien trop jeune pour conduire un si gros camion ! Il cotoie les grands routiers de l’époque, une bonne école de la vie. Après quelques années passées entre l’Europe et la Turquie, Thierry arrête la route pour s’installer à Nice ou il integre un service d’affretement et quitte definitivement le monde du transport en 2003.
Heureusement, il reste de superbes photos de cette époque regrettée….
Un passage éclair chez QLC avec les magnifiques et modernes DAF95 à l’époque !
Serrés comme des sardines
Cabine de bateau 0 étoile, buanderie, cuisine, fumoir intégrée
Période Iochum F-13 Marignane
Le Pont du Bosphore, de l’autre côté, c’est l’Asie
le repas du soir sur la route façon à l’ancienne
Marchand de fruits au bord de la route
Pas de GPS, plus écriture en cyrillique des panneaux, ça occupe !
rechargement avec un colomb muret (en ville) pour la redoute à lille 59
Londra Kamping
livraison de rechauffeur de petrole (pour le fluidifier) sur un petrolier français au pirée le port d’athènes
La calandre de la légende
arrivée à patras en grèce après deux escales de nuit
bonjour aux copains en yougo sur l’auto route…normal !!!
sur le port de patras le blanc c’etait le mien le 16 de la steff un chauffeur génial bernard dit(nanar)
dechargement en douane d’un voyage de laine brute en turquie chargé dans le dept 81
rencontre avec un anglais on a rouler deux jours ensemble et limite écrasé un flic turc en pleine nuit le con etait au milieu de la route dans le noir ils nous fesait signe et on l’a pas vu …il a du plonger ….et nous on a donné tous les livres de cul que nous avions
retour par la yougoslavie
mon 12… vers istambul c’etait noel !!!
le bac à entirio si mes souvenirs sont bons
dimanche à gorizia frontière italie /yougo
chez la mamie à patras
frontière gréco turque ( IPSALA ) minimum 4 h si YOC PROBLEM ….si probleme beaucoup plus et ….bakchich
vers la frontière turque la ville c’est cavala dans le nord -est
Vers l’âge de 15 ans, pendant les vacances scolaires, j’accompagnais ma mère sur les routes d’Europe à bord de son F89 Volvo attelé d’une semi-remorque frigo Chéreau. Un très bel ensemble ! Au début je ne pensais pas faire le métier. Il me paraissait très dur, ma mère dormait très peu et je ne pensais pas être capable de tenir de telles cadences.
Voilà ma mère, y’a qu’un pas qu’elle a franchi allègrement et sans permis au début
Le premier camion de mon père. Un Hotchkiss.
Ma mère au volant de l’Unic
L’Izoard dans la cour de la ferme familiale
Ma mère mon petit frère et le Stradair
Mon père conduisait occasionnellement et dirigeait l’entreprise
Le Volvo F89 de ma mère, sa fierté et son grand amour
Ma mère me l’a cédé lorsqu’elle a arreté de rouler
En septembre 73, la rentrée scolaire me sembla plus difficile que les autres, je me sentais enfermée et frustrée. Le voyage me manquait ! En septembre une agence AFT s’ouvrait à Valenciennes c’est là que mon histoire avec la route a commencé.
Cinq semaines de formation et au bout le permis de conduire poids lourd avant le permis voiture que je n’ai pas obtenu à l’époque. L’inspecteur trouvait que je prenais trop de place quand je changeais de direction dans les carrefours !
Très vite les conditions d’obtention des permis de conduire changèrent et le fait de posséder un permis lourd dispensait de l’obligation de passer le permis VL. J’ai donc fait mes premiers pas dans le métier dans l’entreprise familiale et sur les traces de ma mère.
D’octobre 1974 à début 1976 : Transport Bruyère Angleterre, Italie, Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne et même un voyage mémorable en Yougoslavie avec un Daf camion remorque frigo, chargé d’oranges et extrêmement capricieux.
Remorque frigorifique. Quelques chevaux pour sillonner l’Europe
Carte de visite de l’entreprise
Un des DAF, probablement en Italie
La grande lessive !
Article paru dans la presse anglaise
En avril 1976 j’accompagnais Jean Claude pour mon 1er voyage à Téhéran pour les transports Gruau de Rosny sous Bois.
En juin ou juillet 1976 chez Pétricic à Reims : Iracq, Syrie, Iran.
Un accident à la sortie de Tabriz au nord de l’Iran et 2 mois et demi d’attente pour un jugement qui n’a pas eu lieu, avaient un peu freiné mes ardeurs. De retour en France en décembre 1976, alors que Daniel Pétricic me proposait de reprendre mon camion réparé, je préférais quitter cette ligne.
1er voyage à Téhéran 1976
Jean Claude
15 jours d’attente en douane de Téhéran
L’attente en douane, ça crée des liens!
Douane de Téhéran 1976
En cuisine!
En douane de Téhéran
Chauffeurs belges
Attente à la douane de Bazargan entre la Turquie et l’Iran
Aujourd’hui peut-être!
Bourbier turc
Au secours nos amis turques! Une soupape est descendue!
C’est grave docteur?
Est-ce que ça va remarcher?
Ankara 1976
Le ministre
Camion duplex. Le magirus de Jojo que nous ramenions de Téhéran
Camion tpts Gruau, voyage Iran 1976
Salle de bain en Turquie
Roumanie
Damas 1976, mes 20 ans
Damas, Jean-Claude et moi, la petite Marie
Damas 1976 mes 20 ans, à ma droite Jean-Claude et à ma gauche Serge Chemin
Ils se reconnaitront peut-être…
Chez les français de Tabriz qui m’ont hébergée à ma sortie de prison
Istanbul
Istanbul, pont du Bosphore
Istanbul
Le Tahir
Ils ont la bosse du commerce les petits!
Ah le transport!
En 1977 aux transports Franco-Suisse à Gex c’est au volant d’un 6×4 Man porteur benne que je m’essayais aux travaux publics (construction de l’autoroute entre Chambéry et Annecy). Je préférais la route et de loin !
De 1978 à 1980 Transports Gullmann à Chambéry transports sur l’Europe affrétés par Bourgey Montreuil. Une équipe de chauffeurs et des patrons très sympathiques dont je garde beaucoup de très bons souvenirs !
Le fidèle JM cher au coeur de Jean Gullmann, tous mes hommages…
Le PS30 de chez Gullmann
Réparation chez Jean Gullmann, un inconditionnel de Saviem et fou de V8!
Transports Gullmann à Chambéry
De 1980 à 1983 : création de la SARL GBTI Gaugenot Bruyère Transports Internationaux.
Jean Claude et moi avions créé cette société avec l’aide précieuse de Mr Ségissement dirigeant de Sertranex. J’avais passé l’attestation de capacité et étais gérante et chauffeur. Transports Moyen Orient, pays de l’Est et pour mon plus grand bonheur la Grèce.
Mr Ségissement disait : « petite, il ne faut pas confondre financier et philanthrope, moi je suis un financier » Le temps m’a prouvé qu’il était les deux !
Jean-Claude, Marie et puisse-t-il se reconnaitre…
Petite fête à la frontière Italienne avant d’entrer en Yougoslavie.
Même soirée et toujours heureux de se rencontrer
Mon Mercedes au cours d’un voyage en Grèce, affrété par Sertranex
La grande maison Sertranex!
Camions Sertranex au Londra Camping à Istanbul
Jean Claude Gaugenot
Lino
Momo
Mon Mercedes avec sa nouvelle cabine après un accident en Turquie
Bab el Hawa frontière Turco-Syrienne
Victor de Souza
Jean Claude et Jojo
Maurice de chez Gruau
Nord de l’Iran
Turquie
Turquie
Kapicule
Parking du port de Volos avant l’embarquement pour la Syrie
Parking du Londra Camping à Istanbul
Papane,Tony de Souza et… j’ai oublié le nom!
Ensuite la rencontre avec mon « futur ex mari » et néanmoins Ami a donné naissance à trois merveilleux enfants : un fils et des jumelles qui ont aujourd’hui 24 et 22 ans.
Ce fut la fin des voyages au long cours et le début d’une nouvelle histoire très riche elle aussi.
Transports Moriceau, le 1er Ken et mon fils
Mon fils et une de mes filles aux transports Wauthier, superbe W900!
Moriceau père et fils en vadrouille.
De 1991 à 1994 : Transport de linge avec un petit porteur pour une société de blanchisserie industrielle. J’étais chauffeur livreur ! J’en garde également beaucoup de très bons souvenirs.
Notamment les livraisons sur les ferries anglais de la P&O au Havre.
Mon dernier camion
Depuis 1996 : Education Nationale, professeur en lycée professionnel. Je forme des jeunes sortant de 3 ème au métier de conducteur routier.
De 1995 à 1996 : Formatrice chez Promotrans. Photo: Classe de conducteurs routiers du Havre en voyage.
Le W900 de Momo. Ma mère et Robert, un grand routier. Tous mes hommages!
C’est avec émotion que je vous envoie ces photos. Celles du Moyen Orient ont été, en grande partie, faites par Jean Claude au cours de notre 1 er voyage à Téhéran. C’est ma façon de rendre hommage à un grand fou plein de vie et de rêves qui est parti pour son dernier voyage en 1996 je crois. Ma mère aussi a tiré sa révérence en 1999. Elle avait conduit pendant plus de 20 ans et était animée d’une grande passion pour la route et les voyages. A la suite de cet accident à Tabriz j’ai été emprisonnée pendant 12 jours, mon patron ayant versée la caution, je fus donc libérée. Devinez qui m’attendait à ma sortie de prison ? Ma mère et oui elle était là quant il fallait ! Pendant 2 mois et demi j’ai été hébergée par des français vivant à Tabriz certains pour leur travail d’autres coopérants militaires.
Je tiens également à rendre hommage à tous ces copains de route avec lesquels nous avons passé des moments forts, sympathiques et inoubliables. Même si la mémoire commence à faire défaut j’ai reconnu, avec beaucoup de plaisir, beaucoup d’entre eux sur les photos mises sur le site. L’Amitié, la camaraderie, l’entraide étaient des maîtres mots.
Merci à tous ceux qui font partager leurs photos et renaître tous ces souvenirs.
Une pub bien marrante pour le marché Turc et destinée à vanter les bienfaits du FORD Cargo ! Une pub très… Bollywwod, je vous laisse juger par vous-même !!