Les tracas dans le transports sont vieux comme le monde !

A chaque époque ses soucis !

Aussi je ne résiste pas à partager avec vous ce courrier des transports Bonnardel de Valence, adressé à la mairie de Romans sur Isère et datée de 1935 !

Je vous laisse apprécier et mesurer combien, même sur une distance de 18 kilomètres, il devait être compliqué de faire du transport il y a déjà pas loin de 90 ans.

Mon dernier camion (?)

Ce mercredi 5 janvier 2022, j’ai changé de camion. Du FH500 phase 4 Globetrotter XL au FH500 phase 4B Globetrotter.

Rendu avec 720.000km, au bout de 5 années et 2 mois. C’est la première fois que je laisse un véhicule dans lequel j’avais encore le sentiment de rouler dans un camion neuf. Pas de vibrations, ni de jeu. Un camion à peine sorti de rodage en quelque sorte avec bien sûr quelques défauts. Pas un poke, c’est beaucoup de chance !

Place au camion neuf, avec 90km au compteur. Un Globetrotter classique, je n’ai pas voulu de la grande cabine XL, c’est un choix assumé, avec quelques aménagements pas visibles à l’oeil, comme un compresseur un peu plus gros, un toit ouvrant pas en verre, une isolation grand froid (?).

En y reflechissant bien, il y a de fortes de chances que ce soit là mon dernier camion neuf. J’aurai 57 ans quand il sera fini de payer, c’est loin 5 ans, mais ça passe tellement vite.

Passage de témoin, mine de rien, 4h pour tout déménager !

Alors, c’est quand on est encore vivants qu’il faut se dire Je t’aime, et je tenais absolument à remercier mon patron, Stéphane Giraud qui m’a donné ma chance en 2008 d’intégrer une équipe de passionnés. Je travaille dans une entrprise qui donne le choix du véhicule à ses chauffeurs (en principe et quand c’est possible !), alors j’aurai pû demander un FH750XXL, mais il aurait été aussi possible que celà n’ait pas été accepté ! Merci à Nicolas Pellat de m’avoir fait participer au bon de commande pour régler les détails du camion. Merci bien sûr à tous mes collègues de travail qui me supportent quotidiennement et pour leurs bonne idées !

Un grand bravo et merci à Benoit, le vendeur de chez Volvo Valence pour ses conseils avisés, sa disponibilité et ses touchantes attentions, et bien sûr merci à toute l’quipe de Volvo Valence que je fréquente depuis de longues années maintenant. Jean-Luc, Cédric, Jean-Seb, Maxime, Pascal, Marvin qui s’est chargé de la préparation des feux. Un gigantesque bravo également à Bruno pour sa rapidité et son professionalisme ainsi que sa légendaire gentillesse pour la pose et la réalisation des stickers.

Reste donc une grande page à écrire, j’éspère que c’est à nouveau parti pour 700.000km au moins sans trop de pépins !!!

Transports Ladreyt Valence

Fondée en 1902 par Celestin Ladreyt, la société avait pour but d’assurer la distribution du charbon à l’aide d’une dizaine de chevaux.
Discrète et toujours implantée sur la région Valentinoise, l’entreprise, restée familiale opère en transport national, international, déménagements et stockage.
Dans cette galerie d’images d’archives, vous trouverez également des factures, des lettres de voiture d’époque, rédigées à la plume pour certaines d’entre elles ! De l’archéologie !

https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1595

Valence, hiver 1970

Le point sur les routes autour de Valence après le passage de la tempête de neige, impressionant !

Transports BOREL

C’est avec gentillesse que Pierre Borel a reçu la fine équipe de fierdetreroutier. Alain26, son père Jean ainsi que Phil26 se sont régalés à écouter la belle aventure humaine des transports BOREL, il faut aussi saluer les quelques photos de SMX et Routier51 dans ce dossier.

Bien des années après la fin de la société, la direction et le personnel continuent encore aujourd’hui à se retrouver chaque année autour d’une bonne table, repas organisé par A.A.T.B.F (Association anciens transports Borel Frères – loi 1901), ce qui doit être un des rares exemples dans notre pays.

C’est en 1939 que Paul et André Borel (l’oncle de Pierre Borel) créent à Vinay (38) une entreprise spécialisée dans les transports de matériaux de construction ainsi que de charbon en régional. Avec l’évolution des matériels et de la demande , l’entreprise se developpe dans le transport public de marchandises diverses, plateaux et savoyardes. Au départ de Sète, les transports Borel chargent du vin en provenance d’Algérie, il y a alors entre quinze et vingt véhicules.

Après guerre, l’entreprise redémarre avec des véhicules issus des surplus des alliés avec diverses marques comme Mack – White – Brockway et les inevitables « fiche 75 » pour les semi. On assiste alors au developpement des transports spéciaux et des carburants pour chauffage (fuel), bitume liquide pour la construction des routes au départ des raffineries de Berre, La Mède et Frontignan. Il y a alors entre 20 et 30 camions. Compte tenu de l’importance de l’activité des années 50-55 et du rayon d’activité, l’entreprise s’installe à Valence sud afin d’optimiser ses parcours; point central de l’ensemble des destinations du moment : Loire, Haute-Loire, Cote d’or, Isère, Savoie, Haute-Savoie. Ce qui permettait de relayer facilement les chauffeurs qui effectuaient alors entre 500 et 600 kms par jour. C’est aussi à cette période là que l’on voit apparaitre les premiers « mouchards » sur les vehicules de la société.

Au début des années 60, des agences d’affretement sont créees à Grenoble, Marseille et Rouen, avec une activité particulièrement soutenue, le parc passe progressivement à 130 tracteurs et 180 semi remorques. Petit à petit, l’activité des transports de vins est abandonnée au profit des matières dangereuses. C’est Jean Dejean qui a ouvert la ligne Gonfreville-Granollers dans la banlieue de Barcelone, chargé en phénol. Face aux lenteurs administratives et à l’état piteux du reseau routier espagnol, il mettra 10 jours pour faire le tour.

A la fin des années 60, l’ouverture de la raffinerie de Feyzin, vient bouleverser les parcours et réduire les distances. Un véhicule assurant alors le travail de quatre, une agence est ouverte à Lyon pour le fuel et une base technique est ouverte à Belleville sur Saone. S’en suit la création d’une agence à st Quentin et la reprise d’un transporteur à Nesle, spécialisé dans l’alimentaire, le jus de betterave et la mélasse.

Au début des années 80, on assiste au developpement des transports pulvérulents mais l’activité des transports en « direct » et celle des affretements sont à égalité, il y a alors un accroissement des transports sur l’Europe, un accord de coopération avec les Tpts Rodriguez à Oliva est mis sur pied jusqu’à la fin de l’activité de la société en 1985, date à laquelle la SAMAT reprend l’entreprise.

Les citernes et les pulvés

Bennes et Lots

Manutention et Convois exceptionnels

Près de 35 personnes étaient affectées à l’entretien des vehicules, du laveur au chef d’atelier en passant par les pneumatiques, tous les corps de métiers étaient représentés. L’entretien des véhicules ne se faisait pas chez les concessionnaires comme aujourd’hui et les camions étaient beaucoup moins robustes. jugez plutot: la durée de vie d’un moteur excédait rarement 400 000 kms et il fallait faire les vidanges tous les 5000. Ce sont donc tous de véritables artistes, témoins d’une époque aujourd’hui révolue.

Une entreprise en avance sur son temps, elle a toujours tissé des liens avec ses employés au fil des années et au gré des saisons.

La formation a toujours été un élément essentiel dans l’entreprise car sécurité rime souvent avec régularité. La formation était si rare dans les entreprises de transports des années 70 que les journaux s’en faisaient l’echo.

Le commercial de chez Berliet présente aux conducteurs les dernières innovations du TR280, il y a fort à parier que certains d’entre eux ont du « se battre » pour en avoir un neuf, tant la cabine du TR280 était spacieuse en comparaison du TR12, ahhh c’est beau quand c’est neuf !!!

Les repas des anciens BOREL (2006/2007)