En Andalousie avec Péli69

Un mercredi matin mon boss me téléphone et me dit « J’ai un tour d’Andalousie ça t’intéresse ou tu files ta semi à un autre » Après en avoir parlé avec ma copine j’accepte donc !

Je charge donc 3 clients sur la région lyonnaise le vendredi pour l’Espagne : Malaga, Séville et Cadiz ! Je passe donc à la maison le vendredi soir afin de refaire le plein d’affaires pour la semaine.
Départ 3h le samedi matin avec comme seul et unique objectif de rejoindre Altafulla dans la région de Tarragonne pour faire ma 24 ! J’arrive la bas vers 14H je suis le seul français par contre beaucoup d’espagnols qui plantent !! Je vais faire un tour à la mer et une petite baignade jusqu’aux genoux!

Le dimanche décollage à 14h et ouais vive l’Espagne !! Aujourd’hui aussi juste de la route le top !! Je passe donc Tarragonne, la région de Castellon et son carrelage, puis Valence par la n340 et la A7 ! Ensuite je bifurque direction Madrid par la A3 ! A partir d’ici commence le dépaysement un super paysage, par exemple arrivé à Contreras on surplombe de jolis lacs!! Petite coupure dans une aire, au moins sur cette route pas de problème pour les coupures il y a beaucoup d’aires ! Celle que je choisis est vraiment top et j’en profite pour laver l’ensemble pour pas cher environ 8€ !

Une fois reparti je sors de la A3 sur les conseils de Phil je passe donc par Iniesta, Picasso et San clémente et là attention les yeux, un paysage avec de grandes étendues magnifiques, de grands espaces comme on en voit peu, et des villages désertiques comme dans les westerns ! Il est sur que je n’oublierais jamais ces images !! Ensuite je descends direction le sud via Villarobledo, Manzanares et Jaen ou je fais ma coupure. Je suis passé par le défilé de Despenaperros une route connue de ceux qui font l’Andalousie, assez dangereuse on m’avait prévenu mais je suis resté impressionné!!

Le lundi je descends direction le premier client a malaga que je vide avant midi puis je repasse dans un joie dessert toujours depaysant ! Je me présente en début d’après midi a Séville mais ils vident que le matin et quand t’es loin ben tu négocies même pas !! Je vais donc me mettre en coupure vers un petit bar dans la zone avec de bonnes tapas !!

Le mardi matin je vide donc a Séville puis je descends à Cadiz ou la je livre dans un grand parc d’attraction et je vais vider au milieu des plages artificiel et machine ! Les gars on été super cool !!

Une fois vide je vais charger à Algaceiras où je tombe sur de jolis spécimens de camions !! Pour rentrer je suis passé par le même endroit qu’à l’aller, toujours aussi beau !!

En tous cas ce fut un tour magique qui restera gravé pendant longtemps !!

Un grand merci à mon patron de m’avoir fait confiance pour ce tour, ainsi qu’à Phil et tous ses bons plans !!

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.

Mise à jour VOLVO

Là, vous avez fait fort avec 308 photos de VOLVO, de tous pays, de toutes époques, de tous types et pas que du camion du Mimile !!
Alors on clique ici  on peut même partager les photos sur ses reseaux sociaux favoris ! :love:
Un énorme merci aux contributeurs réguliers ou occasionnels, ils seront toujours remerciés ! Alexandre, Volvoviking, Xavier, Samu, Uwe, Mich, Tophe, Cordoba580, Yassine, Adrian, Malibu12, Manolo84, Vanvan, ChrisNL

302 nouvelles photos Volvo

Grosse mise à jour de la galerie VOLVO ce samedi 3 fevrier, il y en a pour tous les goûts ! Du dernier FH IV aux anciens F89, comme ça pas de jaloux ! Et tous ça grâce à qui ? A vous les fidèles contributeurs qui envoient leurs photos par mail ou messanger, je ne remercierai jamais assez : Domi81, Jaka, Gerard moine, Alexis, Uwe, Tophe69, Hekel67, Seb79, Mich07, Yassine, Pat56, Anthony, Clement, Tophe69, Vonvon
Cliquez ici pour decouvrir sous vos yeux ecarquillés cette superbe mise à jour !!!

Quelques pepites en avant première :

40 ans d’histoires avec le F12 Horses van

Un pas de géant (texte et photos extraits du livre « Les Camions Volvo: 60 ans d’histoire » de Christer Olsson)

La Division Camions avait entrepris dès sa constitution un programme de renouvellement dont les premiers résultats tangibles furent les lancements des N7, N10 et N12 en 1973, et des F4 et F6 en 1975. Mais c’est en fait en 1977 que se ressentirent les premiers véritables progrès techniques : c’est en effet cette année-là que furent lancés les F 10 et F 12, destinés à remplacer les F88 et F89, apparus respectivement en 1965 et 1970. Les nouveaux modèles étaient bien plus que le prolongement naturel de produits existants : ils consacraient une philosophie, nouvelle pour Volvo, mais aussi très différente des tendances de l’époque.
Les F 10 et F 12 étaient les premiers gros modèles modernes de la « génération 80 ». A leur lancement à l’automne 1977, ils n’étaient pas en fait complètement nouveaux, puisque ces modèles à cabine avancée bénéficiaient des recherches qui avaient abouti au lancement des modèles N. Ceci était particulièrement vrai du châssis et des éléments de la chaîne cinématique, car les nouveaux modèles étaient destinés en grande partie aux mêmes applications que le N10 et le N12. A une exception près, les F 10 et F 12 reprenaient donc le châssis des modèles N correspondants. Destinée essentiellement à la traction de semi-remorques en
Europe continentale, cette famille de véhicules comporta aussi un châssis allégé pour tracteurs courts avec deux essieux. Dans cette version, Volvo avait eu recours à un acier spécial haute résistance et, pour les réservoirs à carburant, à l’aluminium. Cela permettait d’augmenter d’autant la charge utile, résultat intéressant surtout dans les pays européens où les limitations du poids total en charge étaient plus draconiennes qu’en Scandinavie.
Les nouveaux modèles disposaient d’une chaîne cinématique qui reprenait les composants des F88 et F89, mais qui
était améliorée et renforcée. Le F 10 pouvait être équipé du moteur TD100A de 10 1 de cylindrée, comme le F88, mais très vite c’est le nouveau TD100B (300 ch) qui devint le modèle standard, surtout lorsque le F7 reçut le moteur TD70F Intercooler (230 ch) qui s’avéra presque aussi performant que le TD100A. Un moteur TD120C, de 12 1 et 120 ch, fut proposé en option pour répondre aux applications les plus exigeantes et à des poids en ordre de marche très élevés en Scandinavie. Mais c’est le F12 qui, très vite, eut le plus de succès : les transporteurs et les conducteurs commençaient en effet à apprécier la conduite à régime moteur moins élevé, ce qui prolongeait la durée de vie du véhicule, abaissait la consommation et permettait aussi d’exploiter les couples élevés à régime intermédiaire apportés par les moteurs modernes.
Signalons que Volvo proposa aussi pour le marché italien le moteur TD120D : celui-ci avait une puissance supérieure et se conformait ainsi à la réglementation italienne sur la puissance minimale par tranche de tonnage, le poids total autorisé en charge étant de 44 t.
La désignation des moteurs de 12 1 lancés par Volvo comporte une omission, puisqu’on est passé directement du TD120A sur le F89 au TD120C sur le F12. L’explication en est simple : Volvo avait envisagé de lancer, en 1978 ou 1979, un moteur de 400 ch, puis renonça devant les risques qui auraient pu affecter la fiabilité et la durée de vie du moteur compte tenu d’une telle puissance qui, par ailleurs, n’autorisait pas un PTC notablement plus élevé. C’est pourquoi Volvo proposa, à l’automne 1979, le moteur TD120F avec système intercooler, qui ne développait « que » 385 ch ; ce moteur fut réservé pendant la première année de fabrication aux marchés Scandinave et italien, qui autorisaient les poids totaux roulants les plus élevés. En même temps fut lancée la nouvelle boîte de vitesses SR70, réservée aux modèles de 12 1 de cylindrée (F12 et N12). C’était une boîte 12 vitesses plus extra-lentes, et une version 8 vitesses était également disponible.

Au moment de leur lancement en 1977, les F 10 et F12 comportaient les mêmes boîtes de vitesses, mais améliorées, que les F88 et F89. Étaient ainsi disponibles les modèles R62 (boîte type range 8 vitesses), SR62 (doubleur de gamme offrant 16 vitesses) et MR62 (boîte type range 8 vitesses avec convertisseur hydraulique de couple). A partir de 1979, les F12 standard (c’est-à-dire sans système intercooler) purent aussi être équipés de la boîte SR70.
Dès l’origine le F12 fut disponible, soit en version à deux essieux, soit en version 3 essieux, avec ou sans transmission tandem. En revanche, le F 10 ne fut proposé pendant très longtemps qu’avec un essieu arrière moteur.
Mais, si intéressante qu’elle soit, la chaîne cinématique ne représente sans doute pas la caractéristique la plus spectaculaire des F 10 et F12 : ce qu’il faut avant tout saluer, c’est la combinaison de l’ergonomie, du confort et de la sécurité offerte pour la première fois à un conducteur.
C’est ainsi que la cabine, entièrement nouvelle, reposait à l’avant et à l’arrière sur des ressorts hélicoïdaux : cela constituait un troisième niveau de protection contre les vibrations et éliminait complètement celles qui étaient transmises par les roues et la suspension. Par ailleurs, les sièges du conducteur et des passagers étaient équipés en série de ressorts qui absorbaient eux aussi les vibrations.
Les F 10 et F12 furent les premiers modèles européens à pouvoir offrir l’air conditionné, selon un système intégré au circuit normal de chauffage et qui répartissait l’air froid par les buses de chauffage. Ce système comportait aussi un dispositif de filtrage d’air.
Par ailleurs les modèles offraient un compartiment à bagages séparé auquel on accédait par une trappe, spécialement conçue, depuis l’extérieur de la cabine.
Enfin le conducteur bénéficiait d’une surface vitrée plus importante et d’un moteur mieux insonorisé.
C’est au début des années soixante-dix qu’avaient commencé les recherches sur ces nouveaux modèles. Après avoir testé les éléments en laboratoire, Volvo fabriqua en 1973 les quatre premiers prototypes qui furent suivis par un grand nombre d’autres jusqu’en 1975. Tous ces prototypes furent d’abord testés en laboratoire avec simulation de routes et essais sous température très chaude ou très froide, puis sur le circuit d’essai Volvo à Hàllered. Des modèles de série furent enfin soumis à des conducteurs «de la rue».

Le F12, 40 ans plus tard….

 

TYPE : F124X256

GENRE : VASP

ANNEE : 1982

MOTEUR : TD120 GA

6 cyl, 328ch à 2050tr/mn, 133m.kg à 1300tr/mn,

BV : SR62 16 vitesses

PONT : RA EV 85

PNEUS : 6 x 315/80 – 22,5

PTRA 38,450t PTAC 19,200t PV 11,520t

QUELQUES OPTIONS :

Telma, déflecteur, visière, anti-brouillard, essuies phares, rétros chauffants, lève vitre passager, 2éme couchette, la clim(hs), prédisposition CB.

LES PERFORMANCES, Chiffres :

Il n’y a pas d’odb, je fais rarement le plein, mais le peu que j’ai calculé, c’est 30 33 l sur du trajet très local et une fois 26 l sur un aller retour nord(N4, N44…)

 

J’AIME BIEN :

Le tableau de bord et ses nombreux cadrans, très complet, bien illuminé la nuit. La position de conduite. Les 2 cendriers (même si je ne fume pas !).

Les teintes intérieures, très chaleureuses, faciles à entretenir, et ne bougent pas avec le temps. L’emmarchement. Le coffre sous la couchette côté gauche accessible de l’extérieur.

La boîte de vitesses bien étagée et sa commande pratique. Souplesse du moteur.

J’AIME MOINS :

Le volant (ancien modèle), ce camion qui est de 1982, devrait avoir le vrai volant évolué de F12, il serait plus agréable avec ce volant, c’est pas trop grave, là ça fait vintage. Opacité des rideaux. Inefficacité bac isotherme devant passager(chauffe..). Déficit de rangement dans les portières.

LES SOUCIS, INTERVENTIONS :

Pour le moment, il a toujours assuré les missions avec succès. Bon faut relativiser, il a peut être fait seulement entre 5000 et 10000kms depuis 2013.

D’autant plus que ce camion a déjà subi quelques interventions dans le passé, comme en témoigne le carnet d’entretien, même si il y a un trou de quelques années, et malgré un nombre assez conséquent de propriétaires, que des centres équestres à partir de l’année 1990(date du certificat de carrossage en van). Avant il a dû avoir une vie dans le transport privé, en caisse isotherme.

Voici quelques opérations réalisées d’entretien courant relevées sur le carnet :

1990 : remise en état totalité de la carrosserie, peinture, électricité, remplacements de : amortisseurs et barre anti roulis, roulements avant, freins avant

1992 : remise en état des barres stabilisatrice, remise en état du klaxon

1999 : remplacement poumon de frein arg, réparé une borne de batterie

2001 : remplacement garnitures de freins avant,

Une fois en ma possession, en mars 2013, tout d’abord la vidange moteur. Il y avait déjà un joint de collecteur d’admission à remplacer, qui engendrait une perte de puissance.

Ensuite le vérin de cabine qui s’est mis à fuir. Pas trop compliqué à démonter, cabine baissée (contrairement à un Magnum…) pour amener faire réparer.

Puis quelques fois chez moi, il désamorçait, je pensais que c’était le réservoir qui n’était pas assez rempli, je remettais du gazole en envisageant un jour de procéder à un nettoyage du réservoir. Mais une fois il ne voulait plus du tout réamorcer, et j’ai pu entendre en pompant la pipette, une prise d’air. C’était un tuyau d’aspiration qui frottait le support de filtre à air qui était percé. Ça pouvait faire un moment que c’était comme ça, et en pleine aspiration le tuyau pouvait se plaquer contre la pièce qui frottait et fonctionner normalement. J’ai eu de la chance de n’avoir jamais désamorcer en route. Là, petite intervention, démontage du tuyau et emmené chez Jean Michel (un copain rencontré dans le cadre du centre équestre) pour faire un point de soudure.

Autrement, quelques opérations pour satisfaire le contrôle technique, comme les réservoirs d’air en 2014, qui avaient déjà été faits en 2003(marqué sur le carnet plus haut). Il a fallut revoir aussi la ligne d’échappement en remplaçant le silencieux et fait fabriquer un tuyau de sortie adapté car introuvable. Là encore pour le tuyau, c’est mon pote Jean Michel qui s’y est collé. Tout ça pour pouvoir mesurer correctement la pollution au CT. Il la passe avec succès, ça m’étonne mais c’est comme ça. Bon faudrait surtout pas se pointer avec le moteur froid… J’ai aussi fait un gros lavage du moteur, et comme il roule peu, il reste très propre. Pour rester dans le contrôle technique, il freine très bien, on peut voir que l’épaisseur des garnitures est comme neuve. Les pneus aussi.

Les batteries deviennent faibles, car roule trop peu. C’est plutôt une sur les 2 qui est quasi morte, par ma faute, j’avais voulu branché le frigo(12V) du home car sur cette batterie, ce frigo fonctionnant à résistance et a eu vite raison de la batterie. Pas trop grave, j’ai toujours des batteries qui traînent, changées préventivement sur d’autres, donc on se dépanne à moindre frais, et surtout on ne branche plus ce frigo merdique.

En dernier, on a fait rénover le démarreur chez un électricien.

Ce qui serait bon de faire aujourd’hui, c’est reprendre la cabine au niveau carrosserie, mais peu de temps ni d’argent et surtout aucune compétence à consacrer à ses travaux. On verra bien.

Petits détails, j’ai changé le monogramme F12 de la calandre(qui devait dater d’une 1ere rénovation), pour remettre en place une plaque 12Turbo6(du 1220 de mon père), plus adaptée à sa génération. Je dois faire de même sur les portières, après avoir trouvé des monogrammes alu de l’époque sur le bon coin.

COMPARAISONS AVEC UN CAMION CONTEMPORAIN :

Prenons par hasard un Volvo FhIV 500 pour passer en revue les diverses évolutions.

Pas très objectif, certes, au vu déjà de la cabine qui est en Globe. A l’époque, ça existait déjà, mais ça restait un luxe, contrairement à la quasi généralisation depuis une vingtaine d’années, ce qui est une très bonne chose. Donc on va oublier de comparer l’espace général et les rangements disponibles, pour se concentrer sur l’essentiel, le poste de conduite, les performances…

Le plus flagrant en passant d’un véhicule à l’autre, est la différence de l’inclinaison du volant. Le tableau de bord a lui beaucoup changé pour s’aseptiser, se rapprocher du standing automobile, et il y a 36 années d’évolution, en technologies, (leds, digital…). Mais le tableau de bord du F n’a tout de même rien n’à envier à son jeune successeur, car déjà bien étudié au niveau disposition des diverses commandes à portée de la main, rangements disponibles…ça devait représenter un progrès certain pour l’époque par rapport aux 88 89 et à la concurrence.

La position du conducteur par rapport au tableau de bord n’a guère évolué, on peut se trouver toujours assez haut, avec une bonne vue sur la route et latéralement, ainsi qu’un bon dégagement pour les genoux pour les conducteurs de grande taille. Bref, on peut voir une certaine constance dans ces domaines.

Les évolutions nettement appréciables se remarquent une fois en route, par l’insonorisation, le confort (du siège comme de la cabine). Il n’y a pas photo, on ne peut que constater le progrès nettement accompli, et comprendre que l’on est bien mieux pour travailler aujourd’hui.

La partie espace de vie est difficilement comparable, juste le tunnel moteur actuel (10cms) qui change la vie si on résonne en cabine plate.

Il y a quelques similitudes comme le coffre (un seul à l’époque) sous la couchette accessible de l’extérieur, détail qui relève de l’ADN Volvo pur jus. Aussi un détail qui me plait sur ces 2 versions, sont le seuil au niveau des siège qui sont extrêmement plat, facile à nettoyer.

Pour les performances, là encore pas très comparable, 330/500cvx pour environ seulement un litre de cylindrée de différence. On remarque en roulant un peu avec le F, que le couple maxi se trouve en haut de la zone verte, alors qu’aujourd’hui il est constant sur toute cette zone du compte tours. Il n’y a qu’à voir la différence de réaction du moteur quand on chatouille l’accélérateur, aujourd’hui ça paraît bien mou même si c’est bien plus coupleux. Quand au frein échappement de base (hors VEB), ils semblent très proche au niveau puissance en montant dans les tours, juste les décibels produits sur le F qui font toute la différence.

L’histoire de ce F1220, de 2013 à aujourd’hui :

ÇA VIENT DE LOIN

Ce camion, c’est un vieux rêve qui s’est réalisé. Ça remonte à mes 1er vrais souvenirs de voyages en camion, à 8 ans, en 1983, l’année où mon papa en a acheté un. Assez différent à celui d’aujourd’hui, vu que c’était en tracteur, et en version Intercooler(385cvx). Il était de l’année 1981 je crois et avait la BV SR70 (grille en 3, 12 rapports avant). Le mien est de 1982. Après, ça reste la cabine plate tout de même, version qui me tient à coeur aujourd’hui.

Pour en revenir à mes 1er souvenirs, ce camion m’a marqué car auparavant, j’avais été plutôt trimballé dans des TR320, ou divers henschell.

Monter dans un F12 en étant gamin à l’époque là, ce fût l’émerveillement en voyant tout ce progrès, confort, puissance…

Ensuite, ce camion a été confié à un jeune chauffeur, Bernard, 25 ans à l’époque. Il était plutôt heureux avec. Il m’est arrivé de partir un peu avec, il ne tarissait pas d’éloges. Moi j’enregistrait tout ça, Volvo c’est bien, Volvo c’est bien……Ils savent faire des camions, ils savent faire des camions……

Les années passant, ça avait beau être un Volvo, les ennuis arrivèrent, ça a fini d’abord par un moteur en Belgique, problème de pompe à huile. Il a été refait assez vite, et reparti pour un bout. Pas grand hélas, un autre chauffeur a fait un surrégime avec dans la descente côté alsacien du col du Bonhomme. A la décharge du chauffeur, il n’avait pas de telma, mais bon. Bref, encore un coup dur. Là on est en 1990 et ça traîne pour le refaire.

Peut être un an après, on a trouvé un moulin, pas parfait sans doute, mais qui a permis de revendre ce tracteur pour en finir.

J’étais au lycée, avec l’impression d’avoir 2 ans de retard car un énorme regret de ne pas avoir pu conduire ce camion sur la route, dans la cour seulement.

Et on ne devait pas rouler sur la fortune, alors c’était fini les Volvo (il y avait eu aussi un 88 et un 89), pour laisser place aux R340, après les R310 et des R360. Camions moins chers sans doute, et qui s’avéraient aussi fiables, surtout en ce qui concerne le 340. Modèles aussi sur lesquels j’ai débuté, très content, une bonne position de conduite, la B18 était bien, mais à c’est à ce niveau que Volvo était bien meilleur, avec leurs boites SR, bien assistées, un petit levier précis, les commandes de l’étage avec un bouton, tout ces détails rendaient la B18 un peu archaïque dans les années 90.

J’ai eu ensuite un AE385, très bon aussi, nerveux, sobre à la fois, avec toujours la B18, qui là était carrément pénible à manipuler, vu la position de conduite. Là on pouvait regretter les R. ça eu au moins le mérite de me conforter dans l’idée qu’à l’avenir je choisirais plutôt du côté de la diagonale, dés que possible.

Les années ont passé, j’ai enfin pu roulé en Volvo, pas au hasard.

Entre temps, j’ai eu des filles, et les filles ça fait du cheval.

Elles ont attaqué jeunes, et les concours sont arrivés. Donc au départ, en tant que parents, on accompagne, donnent des coups de main, et participons aux sorties. Puis on tire un van de temps en temps avec la voiture, ayant le « E ». Là, je voyais bien des camions dans les paddocks.

Une année, 2013, se préparait une sélection en endurance pour les championnats, les sorties ont monté en cadence. Il y a eu un concours dans le Morvan, en février, où le trajet retour restera gravé dans nos mémoires, d’abord, la montée de la Rochepot, et surtout la descente, sur la neige, où j’ai trouvé le temps long avec la C5 et le van derrière… Puis plus loin, en haute Saône, où dans un autre van du convoi, une jument a défoncé la porte arrière d’un coup de postérieur, car elle ne supportait pas le van. Il fallût la transvaser dans le petit camion de la patronne du centre, un Turbo Daily, en bordure de la N57 à Fougerolles, dans la nuit d’un dimanche au lundi, vers 2h…Un vrai film.

Dans le froid du Morvan :

Bref, là, j’ai repensé aux camions que je voyais dans les concours.

J’ai d’abord regardé les annonces de semi sur le bon coin, vu quelques unes. J’avais mon idée, le Fh480 de 2006 étant sur la fin, le nouveau en projet du Fh4 en étude, je l’aurais gardé pour tirer une fameuse semi comme ça. Mais il avait tout de même encore une bonne valeur marchande, alors je me suis mis à regarder les annonces de camions porteur. Il a fallut peu de temps pour flasher sur une annonce, une cabine bien particulière, la F plate. Je suis allé le voir assez vite, c’était à Lavilledieu en Ardèche. Le vendeur avait bien précisé qu’une vitesse était défaillante, la 1ere. J’ai fait un essai, ça m’a parut concluant, malgré cet handicap(16 vitesses pour un porteur de 19t..). Le reste du camion était très propre, notamment la caisse, où vont les chevaux, ce n’était pas un truc bidouillé. J’ai ensuite demandé des avis à droite à gauche, mes femme/filles, mon père, au chef d’atelier de mon gge Volvo. Ce dernier m’a dit qu’ à partir du moment où on ne met pas la vitesse, il n’y pas de risque, ça peut rouler sans problème, surtout si ce n’est pas pour bosser tous les jours avec, et qu’il ne faut pas entreprendre d’ouvrir la boîte pour tenter de réparer, qu’il vaudrait mieux en trouver une d’occas.

Quant à ma chérie, pas de problème, si ça te fait plaisir m’a t’elle dit…

J’ai donc un prit une option après avoir quand même négocié le prix avec le monsieur du centre équestre ardéchois.

Le tour du proprio en Ardèche :

LE RAPATRIMENT

2 semaines après, le samedi 23 mars 2013, nous voici partis avec Pascal mon collègue pour aller chercher la bête. Ce fut un grand moment pour moi, presque des larmes aux yeux, en attaquant la descente sur le Teil. Le bruit, ce tableau de bord, cette boîte (même pourrie.. !)

Des années que j’attendais ça. Content mais méfiant, j’ai acheté ça assez naïvement, le CT était passé, sans trop de remarque. Alors on a plutôt joué la prudence et remonté entièrement via les nationales, N7, N83, avec juste la rocade Est entre. Quel pied quand même. Pause repas à Villemotier, il était bien 16h ! Seul problème constaté, une fuite d’air à l’admission, quand le turbo envoie.

On est arrivé chez nous vers 21h, on l’a reculé à la place qui est la sienne toujours aujourd’hui, sous un haut vent de mon petit et vieux hangar à Cornimont. J’avais bien mesuré avant, pour être sûr aussi qu’il ne m’embêterait pas tout en étant à l’abri.

Le lendemain dimanche, toute la famille est venue le voir, bref c’était poilant, surtout pour les autres qui devaient m’observer. Mon beau frère (routier aussi) m’a dit, « ah t’es content toi hein ! »..

Le grand jour, la remontée du 07 :

Arrivé !

LES 1eres SORTIES

Après la semaine la plus longue de ma vie, le samedi suivant j’ai opéré la vidange moteur avec tous les filtres, ainsi qu’un bon lavage extérieur. Il avait déjà rajeuni.

Le lendemain dimanche, départ vers 5h du matin pour charger aux écuries, et nous voici partis pour le 1er concours avec ce camion, Ottange(57), à la frontière luxembourgeoise. Quel pied, là on est monté par l’A31 quand même, au milieu des autres camions qui roulaient (légalement ou pas..). Je me souviens du cd qu’on écoutait avec ma fille qui m’accompagnait, Roxette, le best of, de la musique suédoises des années 80 90. « Listen to your heart, tralalala… » bref, au taquet de l’émotion (même si un autoradio cd vient un peu casser la ligne de l’époque de ce camion..)

Il a bien assuré la mission, comme les cavalières aussi. J’ai reposé le camion à Cornimont le soir, soulagé, heureux, satisfait, rassuré de ma folie.

Le samedi suivant je l’ai descendu chez Volvo pour vidanger la boîte et le pont. Ça valait le coup, vu les morceaux sortis de la boîte…Ainsi que le remplacement du joint de collecteur d’admission, ça a été appréciable, il n’y avait plus de perte de pression, il tirait bien mieux, et on entendit mieux le beau sifflement du turbo.

Ce printemps et été 2013, on a enchaîné les sorties, Dijon, Vittel, ailleurs, jusqu’au but atteint, les Générali, à Lamotte Beuvron en juillet.

Les sorties 2013 :

Un plantage…

Un beau voyage à travers la Bourgogne, tout par les réseaux secondaires, Chaumont, Auxerre…en pleine canicule. La température montait un peu, mais régulait comme il fallait.

Là on a bivouaqué quelque jours, ce fût un moment bien sympa, entre le travail la journée d’assistance en eau aux chevaux et cavalières sur les parcours la journée, et en mode camping le soir, attablés près des barbecues, au milieux d’autres semblables, conscrits ou pas du F12 (genre Merco SK, Scania série 2, Fh, …).

Lamotte Breuvron :

Là encore les années ont passé, des choses ont fait que les fille ont changé de centre équestre.

Les disciplines ont changé, saut d’obstacle, trec. Avec toujours des concours plus locaux, où le camion est toujours demandé. Surtout, entre temps on est devenu propriétaire d’une jument, Bamboo, une espagnole.

Jusque aujourd’hui :

CONCLUSION

Voilà déjà bientôt 5 ans que j’ai ce camion. Chaque démarrage, c’est pareil, l’émotion, et chaque trajet un peu l’appréhension. Et puis c’est un petit souci permanent, le contrôle technique, tout ça.

On est loin du camion de collection, il est plutôt dans son jus, et puis la caisse derrière casse un peu la ligne. Enfin il n’est pas là pour faire les expos vu qu’il a encore une utilité, il en faut.

Pour conclure juste un clin d’oeil à Bernard, chauffeur cité plus haut. L’an passé on a fait un repas avec un autre chauffeur de l’époque, Marc. Je n’ai pas manqué de les embarquer, ainsi que Didier, mon beau frère pour un petit tour avec ce camion. C’est toujours marrant d’entendre Bernard toujours ne pas tarir d’éloges sur ce modèle. « A l’époque, il n’y avait que les fils de patron qui avaient ça ! Et je suis monté à Lübeck avec plusieurs fois, et de l’Italie aussi. On allait partout chez ton père ! » ça file la chair de poule d’entendre ça. Ou bien, je l’ai déjà raconté, mais il nous avait aidé à sabler le châssis, ça devait être en 88.

En pensant à tout ça, non, je n’ai vraiment pas envie de m’en séparer, d’autant plus que depuis cette acquisition, je ne m’intéresse plus trop ni rêve de conduire tout ce qui se fait en nouveauté.

Au fait Bernard, si tu veux m’aider à sabler le châssis… !

L’album, en route, les concours et les rencontres intergénérationnelles ou pas :

 

Mise à jour VOLVO

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Un pur régal, bon visionnage !

Lecteur vidéo

Nooteboom Euro-pendel X42-02

Ça déboite !!! By Vincent TIM

Je vais vous présenter une remorque un peu spéciale. En fait c’est mon attitrée , une Nooteboom Euro-pendel X42-02 qu’on appelle dans le métier : une extra-basse ou une déboitable. Pourquoi déboitable, et bien parce que le col de cygne se « déboite » pour pouvoir charger un engin roulant par l’avant.
A quoi sert une remorque comme ça ? et bien principalement à charger des marchandises haute, en convoi ou pas et aussi pour quelques clients qui ne veulent plus monter avec des engins sur un porte-char classique, pour la sécurité aux chargements-déchargements.
Deux très gros avantages de cette remorque : sont plateau de chargement à 35-40cm du sol et les essieux pendulaires.
Avec un plateau aussi bas, tu peux transporter une marchandise de 4m de haut en étant à moins de 4,40m au total, donc pas trop embêté avec la hauteur des ponts.
Les essieux directeur pendulaires : il s’agit de 4 demi-essieux directeur à suspension hydraulique, ce qui permet un très grand débattement de la suspension, pour pouvoir entre autre, passer des difficultés tels que les passages surélevés, dos-d’âne et autre passage à niveaux.
Le plateau de chargement fait 6,10m de long et se rallonge à 10,00m.
Grace à la suspension hydraulique on peut rouler à la hauteur que l’on veux, j’arrive même à être à moins de 30,00cm du sol, mais là c’est vraiment au ras du sol, pas question de prendre un dos-d’âne ou une entrée d’entreprise un peu chaotique, c’est pour rouler sur l’autoroute, les lapins couchent les oreilles pour passer dessous…
Les inconvénients de cette remorque, je dirais le sabot d’accrochage qui dépasse du plateau pour charger, vous comprendrez avec les photos et le changement d’une roue intérieur, une véritable galère. Pour desserrer les écrous il faut le faire coté intérieur et forcément il n’y à pas de place.
Chez nous, pour limiter les problème, ont ne montent que des pneus de qualité, gonflés à l’azote, jamais de rechapés, tout ça pour limiter les problème d’éclatements sur la route.
C’est du très bon matériel qu’il faut entretenir en préventif pour limiter les galères sur la route. C’est pas le jour ou tu as une moissonneuse sur le dos qu’il faut changer un flexible hydraulique sur le bord de la route.
Avec ont transporte beaucoup de matériel agricole, engins de chantier, caisses, cuves, chariots élévateurs à grand mat, tracteurs ou porteurs routier, pièces industrielles, mobil-home à étage, structures, charpentes, maisons en bois, machines outils, etc, etc ,etc…tout ce qui est trop haut pour être transporté sur un plateau classique.

Généralités, 16,50m remorque fermée, 20,00m rallongée à fond et le débattement des essieux…

Mise en œuvre…

Détails…

 

Equipement, chaines, cales, crics pneumatique de 30,00t , manilles, douilles, clé à chocs, etc.

Différents chargements…

 

Les 500.000 du FH de Samu88

Quand on touche un nouveau camion, c’est un petit événement, on a l’impression de démarrer une nouvelle vie, repartir à zéro. Mais la roue (ou les roues) ne s’arrête(nt) pas de tourner, c’est mieux ainsi, et les semaines, mois, années continuent de passer, et de fait, le compteur de notre tout nouveau objet tourne aussi.

Ça fait donc environ 4 ans que j’ai fait le choix de signer un bon de commande pour un «  New Fh  » comme on l’appelait à l’époque.

A cette époque, on pouvait encore choisir un Fh3, véhicule très apprécié (aujourd’hui encore) et abouti, mais ayant essayé le nouveau produit quelques semaines auparavant, j’ai été séduit par l’innovation apportée, en confort surtout, étant pourtant très attaché aux précédentes phases.

Voici donc que 500000kms sont affichés au compteur depuis la livraison à la fin novembre 2013, passage symbolique, où l’on peut déjà dresser un petit bilan de parcours.

Déjà quelques infos sur le tracteur en question  :

VOLVO FH13A42T

Moteur  : D13C500 Euro V

BV  : AT2612D (auto)

Ralentisseur  : VEB+

Pont  : RSS1344C/Rapport  : 2.64

Pneumatiques  : 2×385/55R22.5 4×315/60R22.5

Cabine  : L2H3XL

Quelques options  :

Frigo, clim de nuit autonome, siège chauffant ventilé, siège passager pivotant, indicateur de charge à l’essieu.

La cabine est suspendue classiquement à ressort, comme sur l’ancien, c’est très bien comme ça, les suspensions font la vie du camion et pas de souci de vanne de nivellement.

LES IMPRESSIONS DU DEBUT

Il y a eu livraison fin novembre 2013, pour commencer, le jour de la livraison, j’ai fait poser 4 pneus Continental Scandinavia …, allant encore très souvent en Allemagne et les pays périphériques éventuellement.

Juste avant, le concessionnaire a offert et posé (gracieusement)  : des bulles (adaptables), des housses de siège(de même teinte), 3 leds sur la visière(j’aurais préféré sur pavillon, mais ce n’était pas possible..), une soufflette, et des objets dérivés comme un blouson, 2 portes clés, une sacoche et un porte I-pad.

Ça a commencé par un tour de Belgique, j’avais donc mis le minimum de gazole pour partir genre 200l, passage au Luxembourg oblige. J’ai déjà pris peur, la réserve bipant déjà avant Metz, j’ai donc préféré sortir à Fameck pour mettre un peu de gazole au Leclerc..

Sur ce tour, il a plu très fort. Ce qui rappela et confirma un désagrément constaté sur le démo, les joints de porte. Bref, dès qu’il pleut il faut oublier de mettre les chaussures dans le marche pied, mais en plus, toujours quelques gouttes arrive à passer et retombe sur la garniture de portière. J’apprendrai plus tard qu’on peut rajouter un joint supplémentaire, qui était en fait de série sur les phases précédentes. Pourquoi faire cette économie en usine  ?

Autre désagrément, vu aussi sur le démo, c’est l’absence de rideau de couchette (au milieu). J’ai eu beau en parler au moment de la commande, ça n’existait pas en catalogue. Mais peu de temps après la livraison, quel ne fut pas mon étonnement de voir ce rideau en vente sur une brochure d’accessoires.. Bref, j’ai enfin eu ce rideau, quelques mois après quand même, mais gracieusement, j’avais dû bien râlé… Mais faire la sieste sans ce rideau c’était vraiment pénible. C’est tout pour le négatif des 1er  jours.

Après, les mois passant, concernant le reste de la cabine, il n’y a vraiment rien à reprocher, vu l’évolution en confort et place surtout. Le plus flagrant est la partie avant, grâce au pare brise qui n’est plus incliné comme avant, dégageant la console supérieure tout en gagnant en volume des coffres. Juste l’emmarchement un peu allongé qui est un peu perturbant au début.

Pour ce qui est de la conduite, j’en étais à mes débuts avec la boîte automatique. Il faudra un certain temps pour commencer à vraiment bien l’utiliser, et l’apprécier, notamment avec le VEB qui provoque tout de suite un rétrogradage parfois inutile. Avec le temps et l’habitude, je bascule de auto à manu pour éviter ces changements inutiles. Tout comme pour entreprendre un dépassement en route double sens, je n’hésite plus à mettre en mode manu en déboîtant, sans ça, un rapport supérieur peut passer et coupera les ardeurs du dépassement ce qui se traduit par une bonne frayeur…

Au départ, je n’ai pas ressenti de différence avec cette motorisation de 500cvx par rapport au 480, il faut dire que c’est la même base moteur, le 13l. Je le trouve même mou, mais certainement dû au fait que c’est neuf. La consommation c’est pareil, je suis loin des moyennes basses de la fin de vie du 480.

Tout le reste de la conduite n’est que positif par rapport aux précédentes versions, ODB archi complet, qui se manie avec facilité, les commandes de chauffage et clim qui sont d’une très bonne précision, position de conduite vraiment au top avec des manettes de clignotants toujours costaudes et franches, pas du genre Twingo comme sur les Magnum…

Un point d’amélioration vraiment essentiel est la réduction flagrantes des angles morts au niveaux des montant de pare brise. Pare brise justement, qui parait plus vaste, ça fait moins confiné, donc moins Volvo…on aurait là pour le coup une impression de Magnum. C’est exagéré, la position fait tout de suite oublier cette comparaison. Et puis si cette forte impression de clarté gène, il suffit juste de baisser un peu le store frontal, nouveauté non négligeable aussi (merci le Magnum  !..).

Le petit bruit d’air constaté sur le démo persiste, pas d’explication. Mais on l’oublie à force, pas le choix.

La partie repos ne peut être guère critiquable, comme l’éclairage intérieur qui est vraiment qualitatif. Tout comme le panneau de contrôle de la partie arrière qui lui est quantitatif en plus. Tout y est, verrouillage des portes, ouvertures vitres, toit, réglages radio, clim…..

Les rangements sont nombreux, vastes, pratiques, ou bien du détail comme le porte gobelet encore amélioré. Ayant pris la 2éme couchette, j’ai fait le choix de petits coffres (en hauteur) sur la paroi arrière, sinon l’espace entre les couchettes serait mince (même en Globe XL). On range déjà pas mal de bazar dans ces coffres. Le frigo constructeur n’a pas changé par rapport aux phases 3 je crois.

Un regret, c’est de ne plus avoir en option la table «  office dinner  » comme ils appelaient sur le phase 2, un genre de salon comme sur les Magnum. J’ai vraiment apprécié ce produit dans le passé, qui incitait de dormir plutôt en haut et rendait impossible le frigo tiroir constructeur.

Là, il a fallut se tourner vers un siège pivotant justement, et une minuscule table pivotante aussi. Cette dernière option à genre 50€ et vraiment de mauvaise qualité (ne tient pas trop debout..), mais ça le commercial m’avait prévenu… j’ai pris quand même et essayé, mais la tablette est plus souvent démontée rangée au placard…

Le siège passager pivotant est très bien lui, mais doit se manipuler avec procédure si on ne veut pas endommager les panneaux de portes suffisamment vulnérables comme ça.. Puis il faut savoir qu’une fois le siège pivoté, il est très difficile d’accéder au frigo… Bref, continuant de manger souvent au camion, j’ai dû rapidement investir dans une table un peu plus imposante mais surtout plus fonctionnelle poser sur les 2/3 droit de la planche de bord. Et en même temps ça peut protéger sur le long terme la vaste partie de couleur crème qui fait office de cache boîtier fusible/relais.

Voilà en gros pour les impressions des 1er mois, en cherchant bien, il doit bien y avoir d’autres minuscules défauts comme la vitre qui ne descend pas jusqu’en bas(un peu pénible aux péages ou pesée en usine..), mais une chose est sûre, on est vite conquis par la perfection de cette cabine qui allie un poste de conduite toujours à la sauce Volvo(c’est à dire peu reprochable depuis plusieurs générations de cabines) avec de l’espace disponible, bien plus que dans le passé, exemple, le tunnel moteur qui ne fait plus que 10cms.

C’EST BIEN

Qualité des arrêts de porte –  stores –  clim autonome – dégagement des montants

moustiquaire

C’EST MOINS BIEN

Opacité des rideaux – vitre qui ne descend pas en bas –  mince ouverture du sun roof

LES PREMIERS SOUCIS

Rien de méchant au départ, les 1er  jours, la centralisation ne fonctionnait pas bien, en actionnant la fermeture à la télécommande, parfois on entendait que ça se déverrouillait quelques secondes après, et là on était bon pour remonter dans la cabine et verrouiller manuellement la porte passager, et la porte conducteur à la clé. Pas trop grave mais agaçant, surtout que parfois tout fonctionnait bien. Il a quand même fallût quelques passages en garage qui consistait à des branchements de valise qui n’y changeaient rien du tout jusqu’à qu’ils se décident à jeter un oeil au mécanisme où ils ont pu constater que c’était juste un barillet qui étaient un peu raide, une fois ce dernier remplacé, tout revint dans l’ordre.

Une autre bricole sans grande importance aussi, a été la volatilisation du voltmètre sur l’odb après le passage pour une mise à jour au gge. On était en juin 2015. Là pareil, après de multiples et énervants passages au gge pour tenter de résoudre cette énigme pendant quelques mois, rien ne se passait.

J’avais surtout l’impression d’être le type chiant avec son voltmètre qui n’était plus là… Il a fallut attendre l’hiver suivant, (le 3éme du camion) et les 1er  signes de faiblesse des batteries pour enfin résoudre ce souci.

D’abord, ils ne voulaient plus prendre les batteries sous garantie car le camion avait passé les 2 ans de garantie(de peu, il était garanti 2 ans total +1 chaîne cinématique). Mais ce problème de voltmètre n’étant pas résolu j’ai quand même eu gain de cause pour la pose de 2 batteries neuves avec un reconditionneur en prime( qui permet une nouvelle garantie de 2 ans), et avec par la même occasion une reprogrammation complète du système pour voir enfin réapparaître le voltmètre. 6 mois pour résoudre ce problème…

Bon, cadeau, il a évolué depuis la 1ere mouture, il y a un genre de jauge avec des étoiles ou des flocons pour indiquer l’état de la batterie, en charge, chargée…

Ensuite, au printemps 2016, un beau matin je vois derrière la calandre comme du gras fluo suintant sur le condenseur de clim. Passage au gge, verdict, ben c’est le condenseur qui est fendu, c’est la maladie, bla bla bla.. Là il a fallut patienter pour une prise en charge éventuelle du constructeur (vu que c’est une maladie..). J’en aurai été juste pour la recharge de gaz.

Et dernier souci peu de temps après, en juin 2016, avec 354000kms au compteur, c’est la perte de puissance du VEB. Là il s’agissait de la vanne du VEB, qui a été prise sous garantie. Ce souci permet de comprendre la puissance de ce ralentisseur quand il manque.

Dernièrement, j’ai eu l’impression d’entendre un bruit dans la mécanique, un genre de cliquetis, mais ça a passé. En fait, après passage au gge, il s’agissait seulement du bruit normal du compresseur quand il charge.

Sinon, entre temps, les passages au garage furent pour des mises à jour du système(2 fois), 2 réglages soupapes (un à 138000kms et un autre à 330000kms), et la vidange de la boite et pont à 400000kms.

Le reste, l’entretien courant, je le réalise moi même, vidange moteur tous les 50000kms, avec les 5 filtres (3 huiles+2GO) à chaque fois, échange cartouche déshydrateur tout les 70000kms environ, filtre à air à 250000, sans oublier le filtre habitacle et celui du boîtier de direction tous les ans. Puis un nettoyage et graissage de sellette de temps en temps. Dans tout ce domaine, je ne suis aucunement dépaysé par rapport au précédent 480, à part pour la vidange que je faisais à 40000. ça va plutôt bien pour bosser sur ces véhicules. Il n’y a nullement besoin de passer au gge pour remettre à 0 quoi que ce soit à l’odb pour ces opérations. On sent qu’on est loin du véhicule conçu pour grosses flottes.

Il y a une petite contrainte tout de même, c’est au sujet des batteries, pour essayer de respecter ce qui est indiqué dans le bouquin, j’essaies de faire des charges de maintien à la maison, presque tous les mois, ça peut rallonger la vie des batteries, paraît il, à voir.

Les soucis arrivés jusque là sont vraiment futiles, mais si on s’amuse à faire référence encore au passé, en comparant au 480, il n’avait tout simplement rien eu à ce kilométrage.

Aujourd’hui, 500000 ont défilé sur le compteur, il est déjà temps de penser à des petites opérations d’entretien préventives, ça va commencer par le remplacement des courroies avec galets, ainsi qu’une dépose des 2 radiateurs (air et eau) pour un nettoyage complet.

Et un petit pépin vient de se pointer ce matin, à la vidange, la 10éme, le robinet de la pompe de cabine était grippé. J’avais déjà constaté qu’il était raide la dernière fois, mais aujourd’hui il était bloqué (un peu en rapport avec le fait d’être peu allé au garage..)

Et ce n’est pas facile avec la clé d’origine  (rangée sous la calandre)  pour avoir de la force,alors  il a fallut démonter l’enjoliveur du marche pied,  utiliser  une barre(une vieille de RVI  !)    calée contre la roue  et la tourner avec une clé à griffe, ça est revenu après plusieurs va et vient et du dégrippant, et j’ai pu lever la cabine. A surveiller..

Un mot pour les performances, comme j’avais remarqué sur l’ancien, il a tendance à se bonifier avec le temps. Après avoir réussi à se stabiliser sur l’odb à 30,4l/100 à la 3éme année, sur du boulot en inter, donc beaucoup autoroutier (tous poids), elle a remonté depuis un an, suite au changement d’activité l’an passé, passage sur la national, où il roule bien plus sur le réseau secondaire, avec toujours de la variété en poids, quoique souvent lourd ces derniers temps, il stabilise en moyenne de l’odb à 31,4l. Mais je suis certains que ça peut s’améliorer, ne serait qu’en se tenant un peu plus à 80 sur les nationales.

Quelques exemples plus ou moins récents de trajets calculés  :

Delle Magdeburg  D (24t)  : 33l/100

Mulhouse Bunschoten NL (7t) 28l/100

Masevaux Solihull  GB (6t3): 28l/100

Mulhouse Caen (25t8), N4, A13  : 35,3l/100

Caen Mulhouse (25t), A13, A5  : 34,5l/100

Mulhouse Trémery (25t8) Col Bonhomme, A31  : 38,5l/100

Mulhouse Sens (7t), N19, A5  : 26,9l/100

Trémery Sochaux (27t)  : 35,9l/100

Voilà, le compteur a déjà tourné bien vite, et ce malgré une activité différente ces derniers mois. Malgré tout, on va essayer de continuer l’aventure et de faire encore un bout de chemin avec ce tracteur, car à chaque kilomètre, on s’attache un peu plus. 

1ere rencontre des 500000 avec un aîné de 250000kms supplémentaires, by Tophe