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Ahhh les années 70 !!!

 

A cette époque là, les CB étaient quasi inexistantes, le télephone portable n'existait pas et nombreux étaient ceux qui n'avaient pas le téléphone chez eux. En créant l'emission "les routiers sont sympa" Jean-Marie Desbeau voulait redonner ses titres de noblesse à la profession à l'image ( déjà ! ) quelque peu ternie. Avec Max Meynier aux commandes, pas de langage administratif pour renseigner les chauffeurs sur la météo, l'état des routes, le traffic. Grace à cette emission le contact était rétabli, les familles séparées par la route pouvait ainsi communiquer à grands renforts de petits messages et on entendait souvent Ginette, Raymonde, Bernadette ou Simone dire à leurs chers Polo, Gégé, Robert ou Jacky " un p'tit bonjour de toute la famille" , on pouvait aussi entendre Maryvonne prévenir le gros Marcel qu'il avait oublié ses clefs à la maison, de transmettre les grosses bises de Raymond à la petite Mimi ou de demander de la part de son patron à Riton le Marseillais de s'arreter le plus vite possible pour resserrer ses roues.

L'ambiance etait bon enfant, la solidarité jouait sur tous les tableaux. Il n'était pas rare qu'un chauffeur en detresse appelle le standard et que quelques minutes plus tard des collègues viennent lui preter main forte ou tout simplement qu'un mécano dans le coin le rejoigne.

L'emission joue sur l'instantané, les taxis à l'ecoute n'hesitent pas à prendre le relais d'un chauffeur pour l'accompagner à son point de livraison. Celui qui est en panne de moto trouvera en quelques minutes, un chauffeur pret à le prendre à bord de son camion pour l'emmener chez lui. Les auto stoppeurs trouvent illico presto un routier qui les accompagnera à destination.

L'emission a permis aussi la liberation de routiers detenus à l'etranger ( Gerard Trois en Iran) grâce aux dons des auditeurs.

 

 

La prise d'otage

Aux cotés de Max, Jacques Robert le preneur d'otages

 

8 fevrier 1974, 23h15, au coeur de l'emission , un homme armé fait irruption dans le studio, tire une balle de 7.65 en l'air, dans sa main gauche, une grenade dégoupillée... Max lui demande qui il est. "on le verra à L'autopsie" lui répond-il. En fait il s'appelle Jacques Robert, et menace de tout faire sauter si on ne lui laisse pas passer son message. c'est un homme desespéré, un idealiste, un assoiffé de justice. A force de diplomatie et de psychologie, Max parvient par le dialogue à le convaincre de ne pas aller plus loin dans sa demarche. Ses exigences : d'abord que Meynier lise un message de son cru à l'antenne. Ensuite, que l'ORTF lui accorde une demi-heure d'antenne, en direct, au cours des journaux télévisés du lendemain. 3 heures après le debut de cette prise d'otages, M. Marcel Long donnera son accord pour son passage télévisé. Jacques Robert se rend alors sans conditions. Il me donne alors son arme et il etait convenu qu'il me remettrait sa grenade avant de penetrer dans le studio ou une conference de presse devait etre donnée. A notre arrivée au studio, Jacques Robert lancera aux journalistes : "je vous ai bien eus, ma grenade etait fausse." Tout ceci aura duré 4 heures, il est arreté à sa sortie de RTL le 9 fevrier 1974, il n'est jamais passé à la télévision. Condamné à 30 mois de prison, il en effectuera 18, RTL n'avait pas porté plainte.

L’intégralité de cet événement a été enregistrée par le CDM (centre de modulation) de RTL. Et grâce à ces documents sonores, il existe ainsi une trace des échanges, en temps réel, entre Max Meynier et Jacques R., des négociations entre le preneur d’otages et Marceau Long, l’ancien président de l’ORTF. En effet,
Pour Le vif du sujet, Max Meynier a accepté de revenir sur cette prise d’otages dont il commente les différents rebondissements. L’émission sera ponctuée de nombreux extraits inédits et exceptionnels de cet événement, unique dans l’histoire radiophonique française.

Pour écouter l'emission cliquez-ici

 

 

Max l'Avignonais

Max l'avignonnais donne des leçons de conduite à Max le Lyonnais

 

Max Meynier a effectué sa premiere sortie radiodiffusée en Direct avec Max l'Avignonais entre Paris et Lesquin. Max l'a choisi car il avait le verbe haut, un peu comme dans les films de Pagnol. L'Avignonnais transportait des primeurs du sud vers les pays du nord, et était très attaché à sa région. La premiere phrase que prononce L'Avignonnais au micro est excellente : "D'abord, j'embrasse ma femme et mes enfants et je demande à Popeye, Popeye c'est le fils du patron, s'il a branché la cassette pour enregistrer. C'est TRES important." La suite n'est pas mal non plus, Max lui demande s'il roule sur Dunlop, à quoi il rétorque : "Si je roule sur Dunlop, tu plaisantes Max ? Un peu, que je roule sur Dunlop. Quand j'ai chargé du sucre en morceaux, je veux pas livrer du sucre en poudre." Et la conclusion à l'arrivée à Lesquin dans une foule de fans dechainés tout feux et klaxons hurlants : L'avignonnais dira : " la fete de l'humanité, c'est de la rigolade à coté. Y'en a de partout. Y'a des camions, y'a des motards, y'a des avions, il manque plus qu'un sous marin."

 

 

L'affaire Gerard Trois

Sortie de prison pour gerard Trois

 

Gerard trois est un chauffeur international, il roule en Iran et revient de Tehéran au volant de son 38T,sous l'effet de la chaleur, sa roue avant eclate, perdant le controle de son camion, il percute une voiture, deux iraniens y perdent la vie. Il est immediatement incarcéré, le procès aura lieu à une date indéterminé. Sa liberation est conditionné au versement d'une enorme somme d'argent que son patron ne peut réunir, l'état français reste sourd à ses appels.

C'est à la suite de l'appel de sa femme Simone que Max Meynier tente de sensibiliser l'opinion publique et de faire liberer Gerard. le message de Simone est simple: "Il faut 7 millions pour sortir gerard de sa geole irannienne, vous etes pret d'un million à l'écoute. Il suffit que 7000 d'entre vous envoie 10 francs pour réunir la somme necessaire. En 48 heures, les 7 millions sont réunis.

En 5 jours, Max accompagné de Simone fait l'aller- retour à Teheran, afin d'effectuer la transaction et après bien des péripéties, ramène Gerard chez nous.