Carnet de bord de Décembre 2014 | Partager sur Facebook |
C'est pas la peine de se mentir, ce matin, il caille. Pour la première fois, j'ai mis une petite laine pour sortir. Je sais pas si c'est le grand retour du grand Nicolaï, mais un vent froid soufflait sur St Peray, et dans la vallée du Rhône PIRE, insupportable et de quoi devenir limite ronchon. Aujourd'hui, une mission intersidérale se presente à moi, je dois faire des rotations entre Grillon et Montelier. Comme je suis un mâle serieux, je me pointe à 7h30 à l'usine de Grillon kss kss kss kss. J'ignore ce que je dois charger, dans ma tête j'imagine que c'est des déchets puisque ça va chez un recycleur. Le temps de trouver la bonne personne, je me mets en place pour 8h. Le seul soucis ce matin, c'est qu'il y a des négociations d'augmentations de salaires qui passent mal, la grève menace et mon chargement demarre avec 45 min de retard ; à 9h30 je peux mettre les voiles. Me voilà chargé avec 22 bacs en feraille, plus ou moins étanches, remplis pour certains d'eau de pluie qui a croupi, ça coule par l'avant de la semi à chaque virage et à chaque ralentissement sur mon joli tracteur, c'est magnifique.
A Montelier chez le recycleur, on vide, mais je dois attendre qu'ils decoupent le produit en tout petit petit morceaux pour repartir direction Grillon kss kss kss kss. Je pateauge dans la boue, mais c'est pas grave pare qu'ici les gars sont cool et bosseurs. En repartant, je croise Charly qui fait le même job que moi aujourd'hui, et on se retrouve au chargement chez Gerflor pour le café. Mais je traine pas, j'ai juste le temps de revider recharger à Montelier. Comme il y avait un voyage d'avance ça n'a pas trainé, et j'ai même de quoi remonter dormir en place à Grillon pour demain matin. Par contre ce soir j'irai pas flaner dans les rues de Grillon, il y a un Mistral terrible, conjugué à un 5°, on se croirait en Laponie du nord.