Carnet de bord de Septembre 2015 | Partager sur Facebook |
Quand je me suis couché hier soir c'était encore l'été, mais dans la nuit le temps s'est gaté, et il tombe des cordes ce matin... ça tombe super bien, c'est la rentrée, on est en septembre, tout est normal. J'ai eu bien du mal à me lever parce qu'il faisait bien bon au fond du plumard, mais il me reste un soupson de conscience professionnelle, à 5h30 je mets les voiles pour affronter la soporifique A19. Je retrouve u peu d'animation sur l'A10 100km plus loin. Il y a déjà du monde sur la N154, mais je passe assez facilement la rocade de Chartres et Dreux dans la foulée. Il y a de l'enrobé tout neuf pour traverser Dreux, mais pas de rocade digne de ce nom en vue. Comme j'ai bien calculé mon coup, je passe après l'heure de pointe à Rouen et je débarque assez rapidement à Tôtes, je me suis fait une belle frayeur en traversant un petit village, Bertrimont je crois, ou sur la route principale, il y a des STOP pour laisser le passage à des petites impasses, incroyable, j'ai été tellement surpris que j'en ai moitié cramé un, vu les marques de freins au sol, je dois pas être le premier surpris, ça doit taper de temps en temps !! Je finis par arriver entier à Val de Saane avec 4h15 de routas, il était temps ! Le client attendait sa marchandise, je me suis pas magné pour rien, c'est rare.
3/4h plus tard, je reprends la route en sens inverse, à Yerville c'est jour de marché, et c'est le binz, je me ramène à 11h30 à Rogerville, c'est trop tard pour charger avant midi, Le Dur est encore à quai, je vais devoir attendre 13h30 et le laisser regarder partir à Montreuil Bellay. J'en profite pour becter tranquille et prendre une douche froide. J'ai ronchonné, et on m'a ouvert l'eau chaude, et ça va un peu mieux qu'une vague toilette de chat.
A 14h et des boulettes je suis chargé, 8t de je sais pas quoi ADR pour le 60 à Breuil le Sec juste après Beauvais, impeccable j'ai les heures pour y aller sans me stresser. Le soleil est revenu ce qui ne gache rien, je peux tranquillement apprecier la nationale 15 si peu roulante. A la traversée de Gournay, un gendarme à moto est arreté à un stop, il s'est loupé en repartant et est tombé comme une merde, il s'est pas fait mal, mais il a dû se payer la honte de sa vie. A 17h je finis mon pérpiple à Breuil sur le grand parking de BASF, prêt à faire une mega coupure, d'autant que je me suis enregistré d'avance avec le N°635 ! IMPEC.