| Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Incroyable mais vrai, il fait soleil ce matin à Erstein, c'est un peu normal, c'est quand même le sud de Strasbourg ici... Et pendant que le Loiret est noyé sous leseaux, je me dore la pillule en attendant le feu vert du client. Hier il m'avait annoncé 9h, finalement je me mets en place à 9h22. Le chargement est constitué de big bags de chiffons usagés qui ont passé plusieurs jours sous la pluie, il faut les gerber entre eux pour que ça rentre, il y a une idoeur de moisi bien agréable.... En 1h c'est bouclé, il me reste plus qu'à aller me prelasser sous la douche le temps que les papiers soient faits.
Prochaine étape : Maiche dans le haut Doubs, super, j'aime bien aller dans ce coin-là, c'est vraiment joli. Une fois sorti de l'A36 ou tous les coups sont permis, je suis enfin zen et tranquille. J'essaie de rouler tranquille avec les big bag gerbés à l'arrache, je serre les fesses à chaque virage. Si ça casse la gueule ça n'a pas une grande importance mais ça sera tout de suite plus chiant à vider. Une fois à Maiche, j'ai bien 6 palettes 80*120 à prendre, sauf qu'elles depassent tellement que c'est plutôt des 120*120 et du coup ça va être chaud pour tout faire rentrer. J'ai plus qu'à depoter une palette de fûts pour gagner un peu, sachant que le Fenwick est tombé en rade, heureusement il me reste 2 bras, gauches certes, mais bras quand même ! Pour le retour j'avais envie de passer par Morteau-Champagnole, mais es-ce bien raisonnable où comme le dirait Dave Gahan de Depeche Mode "Everything counts in large amounts !" Donc, je decide dans ma Ford Interieur d'être un grand adulte et de passer par Besançon. Malgré le fait que je ne sois pas passé par ici depuis Ford longtemps, la route est toujours coupée entre Morteau et Besançon et il faut se taper une déviation bien pénible mais qui a le mérite de me permettre une traversée à Domicile par les Fournets. Magnifique village au passage. Je rechope l'autoroute à Lons et j'en ai marre après le Poulet de Bresse coupure 45.
Du temps que je coupe les pieds en évantail sur le volant, je reçoit par texto les instructions de mon futur professionnel, je decroche ma semi à quai et je reprends un frigo vide pour faire des navettes interclocher demain. Tranquille pour rentrer au dépôt par les chemins de traverse, y a rien qui presse et ça rime. Quand je me pointe à Duarig Logistica, il y a encore de monde qui bosse, je regarde l'heure : 21h06, ils sont fous ces gens ! Du coup, je vide tout à quai aidé par Nico (parce qu'Adrien il fout rien) et finalement pas besoin de decrocher. J'en profite pour laver au cure dent mon plancher et les parois hitoire que ça sente un peu meilleur dans mon frigo. De là, je fonce à travers champs c'est plus marrant (ça rime) pour aller ronfler au calme à Anneyron, fin des hostilités, je regarde l'heure, 22h53.