| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Pour être franc quand le reveil a sonné à 4h31 j'étais pas forcement heureux de quitter la large et confortable couchette de mon fh tout neuf qui sent encore bon. Mais le fait que ce soit samedi, que ce soit le jour de la paye et surtout que je sois encore à 650km de la maison m'a légèrement motivé. A 5h00 je suis sur l'A64 deserte, et ça je crois que c'est ce que je préfère dans la vie de routman, rouler quand je suis tout seul, aucun stress, personne pour faire chier et polluer la vue de mon pare brise. Ce matin, il pleuvasse, mais pas assez pour nettoyer correctement le pare brise. C'est qu'à l'approche de Toulouse que ça se reveille un peu, et même le samedi matin alors qu'il y a encore pas trop de trafic, il y a l'inévitable gros bourrin qui te fais d'enormes appels de phares avant et pendant qu'il double alors qu'il doit rouler à 100 à tout casser, au pire fais ça quand tu marches à 280 avec ta C3...
Passé Toulouse, je me dis que je serais pas mécontent de prendre un expresso au comptoir à la Leclerc, mal m'en a pris, il y a une file d'attente digne d'un samedi 13 juillet, je me rabats sur le café machine et je me taille, 4 minutes d'arrêt le tout. Le temps est vraiment tristouille ce matin sur les Corbières, je me pose avec 4h30 de volant quasi à Loupian.
En repartant je me rends compte que le prix des carburants est encore trop bas puisque ça bouchonne grave au péage à St Jean de Vedas, il y aura un monde fou fou fou tout le reste de la remontée, je finis par enfin debarquer pour poser mes pieds dans mes pantoufles si moelleuses à 13h30, petite semaine.