FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • Ah les vacances à St Peray !!!
    C'est la rentrée pour les FR
    C'est la rentrée pour les LT
    Salaise station
    C'est moche !!!!
  • Lundi 5 Septembre 2016
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    C'est idiot, mais j'ai pas l'impression d'avoir eu des vacances, un gros week-end ça c'est sûr. C'est un peu de ma faute, j'avais tellement de boulot dehors chez moi que j'ai fait que ça pendant 3 semaines quasiment. Mais je suis super content, même si c'est c'est toujours pas nickel, nickel, j'ai bien avancé et surtout j'ai pas pensé au boulot, à la RSE, aux bouchons, à toutes ces merdes qui font le quotidien du routier moderne, d'un autre côté quand on coupe des accacias de plus 20m assez proches de la maison, vaut mieux pas penser à autre chose. A 7h20, je mets en routas en même temps que mon voisin, qui va a Montoison, il fait de l'interdepartemental aujourd'hui. Quoique, moi aussi, mon chef m'a demandé d'être à 8h14 à Montélimar, j'ai calculé un peu juste car je suis arrivé à 8h16. Je charge un complet pour Lodi, mais le cariste est un nouveau en formation, ça risque de durer un peu, finalement ça m'arrange car pendant les vacances j'ai explosé mon téléphone, du coup j'ai plus aucun numéro dans le nouveau, et surtout il faut le coupler avec le bluetuth du camion enfin, je vous fait pas de dessin, ce matin c'est mission cambouis informatique. C'est deprimant ces systèmes, c'est vraiment prise de tête.

    A 10h, je me sens un peu comme la reine des neiges, délivrée ! Le téléphone est raccordé au camion, la ta"belette" au téléphone, il y a que le PC que j'ai encore pas réussi, quelle misère. Mais surtout, je suis chargé, il me faut remonter au dépôt, j'avoue que 3 semaines sans traversée du Grand Boeuf ne m'avaient pas manqué, c'est fou comme on oublie tout. Heureusement, je me suis souvenu du chemin du dépôt et tout le monde pête le feu ici ! Plutôt que de tout vider pour rien, je pose le frigo à quai et je repars avec le fourgon Frappa direction Chaponnay dans le 69. Chose absolument incroyable, il pleuvasse dans le quartier et comme il y a vraiment un bail qu'il n'est pas tombé une goutte d'eau ça glisse à mort. Le temps de casser une grainasse j'arrive juste pour le RDV à 13h30. Ici ça va bien pour charger, 33p de medicaments pour la destruction que je ramène à Salaise. Du coup j'ai une heure d'avance sur le RDV, Yann et Régis sont déjà en place j'ai plus qu'à patienter en faisant un tournoi endiablé de Tetris.

    Il est 17h quand je suis vidos, je ramène le fourgon au dépôt et finalement je récupère ma Schmitz Cargobulette qui n'a pas bougé d'un milimètre. Mon chef ma rend le CMR, je ne discute pas, les ordres sont les ordres et je me casse après avoir tenté le coup de rouleau et chapé un peu avec Ray que j'avais pas vu depuis si longtemps que j'avais trouvé qu'il avait grandi. Après un rapide calcul, j'ai de quoi rouler jusqu'à pas très loin de Turin, alors je roule, je roule. Grenoble à la régule à 19h comme quoi tout est possible, pas de carambouilles dans la Maurienne aussi au tunnel, et côté ritalien, tutti va bene aussi. Je me suis posé à 22h08 au péage à Avigliana, il y a mieux, mais c'est plus cher, en tous cas personne viendra se garer à côté, mine de rien, je suis crevé ce soir !

     

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  • J'ai pas si mal dormi finalement
    Le Pô
    Il fait chaud en Italie
    Lombardie
    Des belles pierres
  • Mardi 6 Septembre 2016
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    Pas besoin de reveil ce matin, je suis pile face au soleil et il cogne dur contre le parebrise, la journée promet d'être chaude, le trafic lui aussi se met à augmenter, c'est donc qu'il est temps de pas trainasser et de demarrer, 7h20, c'est parti direction Torino. Pour aller à Lodi, j'ai 2 options, via Milano, ou via Tortona, mais ça rallonge de 10km. Auant dire que je reflechis pas 10 ans, dès le péage de Rivoli passé, je prends bien à droite et j'ai bien fait ça bouchonne bien comme il faut dans l'autre sens. Le soleil dans la tête tout le long ce matin, c'est presque penible, mais bizarrement à Asti, c'est fini je tombe dans la brume, mais bien sûr ça ne dure pas, du moins juste le temps que les yeux se remettent de leurs émotions. 2h d'efforts et je me pose à Broni Stradella, le parking est vide, ce que signifie que les douches aussi, à priori... C'est pas du 4 étoiles ici et il faut rester moins de 10 minutes sous l'eau, sinon COUIC, plus d'eau.

    Par pur sadisme en repartant, je fais mon curieux et je jette un oeil sur Google Traficos autour de Milan, et ben mon cochon, c'est le GROS binz, et j'ai vraiment bien fait de faire 10km de crochet ! Je suis tout propre, tout zen, allez, andiamo ! J'ai plus qu'à couper à travers champs depuis Castel San Giovanni pour rejoindre Lodi, comme toutes les routes Italiennes, c'est joli par ici, mais la route est défoncée. Je me radine un peu avant 11h chez le client, quand je me pointe au gardien, il m'appelle par mon nom, l'espace d'un instant je me suis dit que c'était bien d'être un STAR, mais en fait, mon immat est enregistrée ici, et du coup mon nom aussi. Je ne suis donc pas une STAR. En une demi heure la semi est vide comme mon compte de caisse d'Epargne, et j'ai déjà mon retour, je crains le pire. Je dois aller au dessus de Bergamo juste après Seriate, mais d'ici c'est un peu galère, j'hésite, je pèse le pour le contre, GPS d'un côté, cartes et atlas de l'autre, google map de l'autre côté aussi, et si avec ça je me perds... Je me suis pas trop trop perdu finalement, à 13h je suis sur la bascule chez le client, juste avant moi, il y avait une benne du 74 avec un AE, je fais une tonne de moins à vide, incroyable.

    Me voilà face à un incroyable chargement de pierres pour la déco, à Zandobio. Le cariste me donne le transpal et les etiquettes que je dois coller moi-même, oh, faut pas deconner, je lui donne le choix, soit je conduis le fen, je colle les étiquettes et il charge au transpal, soit il colle les etiquettes lui même. Finalement, c'est moi qui charge au transpal manuel, c'est excellent pour la forme. Au final, il reste encore 3m de plancher une fois fini de charger, mais j'ai pas de complement, alors je ne traine pas, l'idée c'est de passer Milano avant le rush du soir, déjà dans l'autre sens c'est la misère je pense avoir eu du bol sur ce coup-là. Pour fêter ce passage sans encombres, je me paye un Coca glacé vers Novara, il fait une chaleur à crever. Je fais le point avec les heures, encore 3h à rouler, je devrais passer la frontière à l'aise. Même si ça merdoie un peu vers Turin, le reste c'est du velours, après Susa, j'ai mis en mode "P" pour decrasser mon bon vieux 500, et le salopard a mis tout le monde d'accord, il faut dire aussi que j'ai eu du bol de tomber sur les plus lents entre les tunnels, et du coup j'ai jamais eu les pattes cassées, ça fait du bien un peu de sport hein !!! Finalement je me pose avec 9h01 de guidon au péage à Aiton, OKLM ! Et je walide une magnifique coupure de 11h !

     

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  • Mariuz fais le tour du futur proprio
    Mossieur Marco
    C'est la canicule dans le Forez
    Ou est Charly ?
  • Mercredi 7 Septembre 2016
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    Si on excèpte un malheureux coup de klaxon accidentel je pense par un gars qui manoevrait un peu plus loin à 4h du matin, ça confirme ce que je pense, on dors bien à Aiton. C'est donc une veritable souffrance que de demarrer à 7h, car c'est vraiment tôt pour un vieux crouton comme moi. Il fait presque frisquet ce matin, mais à la météo on annonce une journée qui promet d'être estivale, et ça va rapidement se verifier. Je roule jusqu'à la station juste avant Aoste, ou je peux prendre mon bain matinal. Pour rejoindre Saint Vulbas, je sors à Aoste par la magnifique route dauphinoise, du reste, je suis pas certain de bien avoir le droit d'y passer, en fait j'en sait trop rien, toujours est il que j'avais pas envie de me cogner le grand tour par Satolas. Et puis franchement, le décor ici est vraiment magnifique, même si je m'étais fait serrer par les schmits j'aurai payé le PV juste pour la vue touristique, bon j'exagère un peu là. Ce matin, j'ai RDV avec Mariuz, un Polonais installé en France dont le boulot consiste à acheter des occasions ici pour le revendre en Pologne qui sera la destination finale de mon tracteur. Apparement mon tracteur est bien nickel par rapport à ce qu'il voit d'habitude, mais malgré tout, le materiel français est recherché par rapport aux critères d'entretien. La visite du tracteur durera une petite heure, café compris.

    De, là, je file vider mes belles pierres à 300m à la centrale Botanic. Etant donné que j'ai le cul bordé de nouilles, en principe, ça se vide au transpal à main au milieu de la cour, mais voilà, une soudaine panne informatique ce matin a mis au chomage technique une bonne partie du service reception, qui pour s'occuper me fait mettre à quai et font des navettes en tranpal pour me vider. Perso, ça me va très bien, d'autant que Marco de chez Cotto est dans le coin, ce qui me permet de raconter ma vie à la machine à café toute proche. Une grosse demi heure pour vider et j'ai plus qu'à essayer de balayer la semi qui a bien 1cm de poussière sur toute la longueur du plancher qui était nickel chrome jusque là. Mon rechargement est à Andrezieux, impeccable, ça roule au taquet je me radine à l'usine pile pour mettre les pieds sous la table, il fait un peu plus de 30 ce midi dans le quartier, incroyable.

    A 15h, je suis paré au décollage avec 4 clients pour la région de Barcelone, bien qu'il me reste 3m de plancher, comme hier en fait, le chef me fait revenir directos à la kommandantur, je règle la clim sur 20° et feu action ! Pour varier un peu les plaisirs, je recharge au dépôt un lot pour Lérida à l'avant, et derrière 2 livraisons autour de Barcelone, facile !! Avec déjà 5h04 de route en repartant du dépôt, ça va être hardos pour aller à Narbonne en moins de 9h, je tente le coup quand même, mais je suis chargé bien lourd ce soir, je ne peux donc pas faire de miracles, c'est festival de croisures et d'appels de phares ce soir sur l'A7, j'ai pas l'ipmpression de connaitre autant de monde pourtant !!!  Je vise finalement plutôt le superbe parking sécurisé de Beziers OUEST ou il n'y a environ 0 douche pour des centaines de places PL, une véritable honte. Mais j'ai pas le choix que de faire avec. A 21h35, je coupe le bazar, ça fait du bien ! Coucouche panier !!!

     

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  • ça demonte !
    J'arrive pas à dire si c'est une FIAT ou une SEAT
    Ma bonne méthode feignasse
    3h de sieste ici
    Manresa
  • Jeudi 8 Septembre 2016
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    C'est vrai que ce matin, j'avais pas la pression, mais j'ai quand même mis le reveil à 6h pour faire une petite journée de route, mais pas le choix j'ai décollé à 6h35. Ma première étape sera assez courte puisque je me suis arrété au centre routier de Narbonne vu que j'ai pas pû y arriver hier soir. Un bon café croissant douche et me voilà un jeune homme tout neuf qui brille, prêt à rejoindre l'Espagne, je rattrape Greg avec son trop magnifique FH à La Palme, il faut dire qu'il roule à 8kg avec ses belles plaques ADR, c'est un mec serieux. Le ciel est pas aussi lumineux qu'hier, c'est même brouillasseux sur les Pyrenées. Je fais un petit crochet par la case Santi Clopes à Girona, mais je traine pas car quand même, il s'agirait de pas louper mes deux seuls clients de la journée. Il y a pourtant pas si longtemps que je suis pas venu dans le coin à Viladecans, et entre temps il y a eu des travaux partout, nouvelle zone commerciale, une merde de plus dans le décor. La livraison ici, c'est toujours du velours du moment qu'on tire les palettes, je fais tirer les premières à la sangle, qui elle ne rechigne jamais à la tache, il faudrait juste qu'elle fasse 14m de long.... Je cale une petite 1/2h d'arrêt histoire de remettre les pendules à 0.

    Le thermomètre dépasse les 30 quand je reprends la C32 direction Terrassa, là, j'ai juste 4 palettes, autant dire que ça traine pas non plus, à 13h c'est fini, il ne me reste plus qu'à livrer la prison de Lérida demain entre 9 et 10h. Autant dire que j'ai grave le temps sachant qu'il me faut 2h pour y aller. Etant de nature tétue, je passe quand même un coup de fil au client, mais malgré tout ce qu'on peut penser, on ne rentre pas dans une prison aussi facilement, et non. Comme mon but c'est aussi d'en sortir facilement, je me dis que c'est pas la peine de prendre de risques, je roule bien tranquille. Pour commencer, arrêt gastro sieste pendant 3h à Castelgalli le long de la nationale à l'ombre. Et pour finir, je traine ma misère jusqu'à Lerida à 82km/h. Je me pose au plus près  que je peux, histoire demain de ne bouger qu'au dernier moment car je vais être rik et rak niveau amplitude pour rentrer à la baraque ! L'avantage, c'est que je suis garé au calme, pas loin des pompiers avec les Mossos qui tournent H24, je crains que dalle ce soir !

     

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  • Prison Lérida
    On dirait pas un jouet ?
    Tout est bien rangé ici, même les mouettes
    Il m'a doublé par la droite
  • Vendredi 9 Septembre 2016
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    Il fait déjà bien lourdos et bien humidos ce matin. Comme je suis tombé du lit, je vais jusqu'à la caserne des pompiers attraper un café et surprise, il y a un magnifique MAGIRUS grande échelle. Il a été restauré nickel et sert pour les expos locales. C'est le chef d'atelier qui me l'a dit, ça doit être vrai. Les premiers livreurs sont en place devant la porte du penitencier, ce matin, je ne suis surtout pas pressé, je laisse passer tout le monde, j'ai besoin d'un maximum d'amplitude pour remonter mais ce soir. Mais à 10h03 il a fallu que je rentre. C'est toujours aussi impressionant de rentrer la dedans. L'avantage c'est que ça va super vite à vider, j'avais une casquette en rab, je l'ai filé au prisonnier qui m'a vidé il était tout content et du coup moi aussi ! Le gars allait super vite pour vider, je me demandais s'il avait pas un train à prendre... 

    Un petit quart d'heure plus tard, je suis libéré comme la reine des neiges, j'ai plus qu'à m'avancer direction Celra, aujourd'hui je fais un "cochon foulée", donc il va pas falloir que ça traine. Mais Ludo au téléphone m'a dit, t'as le temps de bouffer tranquille ce qui ne predit rien de bon pour l'heure de départ, on vera bien. Je fais comme le chef il a dit, pause casse croute à Gurb sur mon parking préféré, il fait MORTEL aujourd'hui... Je debarque à 14h à Juia sur la piste de lavage, depuis le voyage de pierres mardi, il en avait bien besoin mon pauvre plancher. Il y a si longtemps que j'étais pas venu qu'Anna au bureau m'a pas reconnu, à cause de la barbe, mais par contre rien a changé ici : PARKING ! Et c'est con, mais ça m'a fait marrer. 

    Finalement, je vais rester presque 3h pour charger 8 palettes, le reste est à prendre à Celrà. C'est prêt, mais il y a pas de place à quai, faut attendre. Quand enfin je décolle, j'ai juste, mais alors juste juste juste le temps pour monter, vider, rentrer. J'oublie tout ce que je sais en matière de conduite rationnelle et je roule. Naïvement je pensais être bien tranquille ce soir pour rouler, mais tu parles, tout le long de la remontée il y avait un monde incroyable sur l'A9, hé ho les gens, c'est fini les vacances, faudrait penser à bosser un peu !!! Je coupe 45 à Ledenon. Jeremy, le chauffeur du Scania trop magnifique de TDV qui reprend mes palettes m'avait déjà préparé la place, je lui avait dit que j'étais rik et rak en amplitude, et du coup on a pas mis 20 minutes pour vider, mais j'avais zappé qu'il faudrait rincer la caisse imperativement, resultat des courses, j'ai depassé d'une grosse dizaine de minutes l'amplitude, zoby tant pis, on s'en fout c'est le week-end, je suis garé à la maison !

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  • Passage aux mines
    Tout est QRO il a dit
    Casse croute avec la clim
    Des bonnes poubelles
    On vide à la lampe de poche bientôt
  • Lundi 12 Septembre 2016
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    Ben quoi qu'es ce qu'y a ? Je demarre à 7h45, et alors ? ça fait de moi une feignasse ? J'ai RDV à 8h à Valence pour le tachy, j'allais quand même pas partir dimanche soir ! Non, mais c'est incroyable ça ! Perso, ça m'amuse pas du tout de devoir partir aussi tard et me frotter aux bouchons du matin de mon village, y a deux ronds points critiques pour sortir du bled, vous croyez que c'est marrant ?? Donc à 8h je suis à la machine à café chez Fred, enfin, je veux dire au tachy. De là, je passe aux mines, comme ça on est tranquilles pour une nouvelle année. J'ai aussi le temps de me faire payer le café en face avec mon vieux copain Richard chez AVLM.

    Moi qui pensais glander tout le matin, c'est raté, je dois aller charger un complet de dechets chez Gerflor. Le parking est plein de camions en attente, mais bizarement, aussitôt qu'on se pointe pour charger les poubelles, ça traine pas. J'ai 52 IBC à prendre, ils sont degueulasses, certains doivent être dehors depuis des decennies, si ça se trouve il y en a qui ont été payés en francs à l'époque. Mais bon, ils sont pour la plupart vides et heureusement parce qu'il fait déjà tiède. De là, je monte directos à Salaise, ça va bien avec 8t de charge, nickel. Malgré tout ça, gros coup de frein dans le Boeuf, un hollandais en caravane est tombé pile en panne au milieu de l'autoroute juste au sommet avant de rattaquer la descente, mauvaise limonade. Quand je debarque à Salaise, j'apprends que j'ai RDV à 16h, je dois donc attendre sagement, heureusement la clim fonctionne...

    Finalement, il est 16h30 quand la miss vient me chercher pour monter sur la bascule, j'attends un peu histoire de faire 3h de coupure. Pendant que je vide en transpirant à mort dans ma côte de travail et avec mon casque magnifique, je remarque un truc qui bouge vers les IBC, c'est une magnifique grenouille. La pauvre, elle est en panique, entre le bruit et les odeurs ici, elle a de quoi être traumatisée. Au fur et à mesure, je la vois se planquer toujours plus vers l'avant de la semi j'ai peur de l'ecraser avec le transpal. Mais elle a fini par se cacher dans un interstice d'un IBC, je dis au cariste de poser la cuve dans le bout d'herbe, elle a pas trainé pour se casser, on en aurait presque eu la larme à l'oeil. Une fois vide, je pose mon frigo à roulettas que je troque contre la taut à Phil Rire et chansons qui est chargée pour Orange avec des palox de pommes vides. J'appelle le client, il est OK pour vider ce soir, je fonce tête baissée. A 20h15 on commence à vider, mais la nuit tombe bien vite, on termine à la torche à 21h. J'ai plus qu'à me rapprocher de mon rechargement au dessus d'uzès dans une carrière à Vallabrix, la route est pas engageante du tout, heureusement Alain m'avait expliqué avant sans quoi j'aurai hésité avant de m'engager. L'avantage c'est qu'Uzès by night ça passe impecc, quand je déboule à 22h sur le parking de la carrière j'entends le bruit d'un groupe frigo SLX400, mais en fait c'est Sweden qui ronfle.

     

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  • C'est sympa ici
    Sacré Manolo, son job chez Ovalie en fait c'est une couverture !
    Pt St esprit
    Et ça vide à l'ombre
    J'adore !
  • Mardi 13 Septembre 2016
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    C'est vraiment du 4 étoiles de dormir ici, mais voilà, à un moment donné, c'est 8h faut y aller. Je suis encore pas très bien reveillé lorsque je pose la semi sur la bascule, je lis 13t200, je me dis que ça fait pas beaucoup... Tu m'étonnes, j'avais pas assez avancé il restait un essieu à poser, la honte. Finalement ça fait 15t et des boulettes, ce qui parait quand même un peu plus logique. Je charge donc des bigbag de sable, c'est bien le sable, c'est lourd, c'est pas haut et ça bouge pas. A même pas 9h je suis reparti sur les magnifiques routes gardoises. J'hésite, Uzes Remoulins, finalement je fais le fou, Bagnols. 20km de route bordé de platanes qui ne demandent qu'à faire bisous avec le tablier de la semi, heureusement, je croise les habitués du quartier, ça passe, tranquille, mais en faisant gaffe quand même. Il me faut quand un peu plus d'une heure trente pour arriver sous la douche à Montelimar, et oui, c'est pas la porte à côté.

    Finalement, plutot que de ramener la semi au dépôt, il me faut aller la vider à St Joseph. C'est dans la pampa au dessus de Rive de Gier, et le sable, pinaise, c'est lourd, j'ai bien cru que j'arriverrai jamais à grimper. Il y a en plus un vent tempetueux du sud, infernal et hyper chaud. Un peu comme quand la clim souffle à fond l'air chaud du moteur quand ça deconne. Je suis en place au chantier pile à l'heure pour le journal à la radio, ce qui signifie aussi que c'est l'heure de bouffer. Ensuite pour decharger, c'est poussière land, entre le vent, le chantier et le manuscopic, c'est comique ! A 14h, je suis vide, mon programme est simple, je dois revenir au dépôt, 2km plus loin ça change j'ai une ramasse à Anneryon, 5km plus loin, ça rechange j'ai un complet à sortir à St Clair du Rhône, et là, ça change plus. Je longe donc le Rhône à Vienne, ou il y a des creux incroyables, il y a moyen de choper le mal de mer entre Chasse et Vienne ! Je decroche ensuite le Nurburgring au dépôt et je reprends mon frigal.

    Moi qui pensais repartir sur une tournée exotique du style un complet Almeria ou même un complet Cadiz, j'hérite finalement d'une tournée PACA. C'est bien aussi ! De toutes façons, tout me va ! Va pour PACA. J'ai largement les heures pour aller me caler au premier à Cavaillon, je me cale à 81km/h et je commence ma nuit. C'est loin Cavaillon à 81 finalement. Chez MT France, tout est encore allumé, je vais voir, et miracle, y a moyen de vider ! ça pinaille un peu parce que c'est changement d'équipe à 22h, mais ça vide !!!! Y a pas à dire, ça bosse grave en Provence, c'est pas comme en Allemagne ou tout est fermé à 15h !! Ils savent pas bosser les allemands, c'est des feneants juste bons à boire de la bière, voilà la vérité ! Bref, en repartant j'ai juste de quoi me rapprocher du client suivant, maximum overdrive à fond, et posé à 22h54 sur le parking de la Base Aérienne 701 de Salon, au calme !!! I love my job !

     

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  • 20 ans que j'avais pas foutu une roue ici, SHELL Berre, chez Debeaux on chargeait sous ces silos
    PEBEO Aubagne
    Hollywood sur la planète Mars
    Tranquille pour charger
    BA701 Salon, bon plan parking !
  • Mercredi 14 Septembre 2016
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    Quand je vois le merdier de trafic pour arriver dans le secteur de la base aerienne, je me dis que j'ai vraiment eu du cul d'arriver là hier soir. Je me hâte lentement vers le bureau de l'accueil en comptant bien y trouver une machine à café, mais non, gross dezepzion, kein kafé. C'est pas dramatique, 2 minutes après le coup de fil, un militaire vient me chercher avec un superbe C15 pour que je le suive. Il y a un golf dans la caserne, et je livre une caroteuse, comme le golf est au fin fond de la base, je peux visiter le Taupe Gueune Provençal du coup ! Un coup de hayon, et zoumaï j'ai plus qu'à me casser d'ici et rejoindre Berre l'Etang après avoir escaladé le col du Télégraphe qui culmine à 300m d'altitude, l'air s'y fait rare la haut, faut faire attention. C'est sur l'ancienne SHELL PVC que je livre, j'ai reconnu les silos ou je chargeais dans ma courte période de Pulveman chez Debeaux, la bonne époque, y a 20 ans en fait. Par contre ici, ça a pas changé du tout, j'ai mis un peu plus d'une heure pour vider 9 pal. C'est vrai aussi qu'il y a pas beaucoup de monde pour bosser. Mon timing, serré hier soir se detend un peu, il me fallait vider avant 12h30 à Géménos, j'ai donc le temps de stopper 20 minutes sous la douche à Peypin, qui est sans doute le meilleur plan douche de tout le quart sud est.

    A midi, je suis vide chez Pebeo à Gemenos, juste en face de Fralib pour situer. Mais partir à midi de Gemenos, n'est pas une bonne idée car tout le monde sort pour manger. Je vais pas loin, à La Ciotat pour recharger 7 palettes de broyeurs de caca, pour la GB évidement. Le gars est en pause, tant mieux je suis affamé de bouffe. Il se met à tomber quelques gouttas de pluie, le temps devient vite poisseux. Une fois chargé, j'ai un complement, j'ai cru faire une attaque en voyant le nom de la ville : Marseille, alors qu'il se met à pleuvasser. Mais heureusement c'est dans le 15e juste en face de la porte 4, donc, je fais le detour par Gardanne et ça roule tout nickel, et c'est pas fini... Un accès presque facile, pas de protocole de sécu, les palettes prêtes et une place à quai, j'ai filé un coup de main pour charger, 35 minutes et c'est bouclé, non, mais allo de qui se moque t'on ???? J'ai plus qu'à remonter directos à Jarcieu, des fois il pleut, des fois il pleut pas, quand je tire le frein au quai n°3 j'entends l'alarme des 4h15 qui retenti.

    Comme suis le chouchou de la boutique (comme les autres chauffeurs d'ici pour info), je repars avec juste 2 livraisons, Fontaine et Amiens, ça ira bien pour finir la semaine. J'ai hésité à faire le bandit par le periph, mais vu l'heure j'ai gardé l'A46, il y a un match ce soir à Meyzieux, du coup ils conseillent de passer par l'A432, ben voyons. Il sert à rien ce stade, à part faire chier. Après Villefranche je suis tranquille, partout il y a des éclairs, c'est festival ce soir et aussi de grosses grosses draches, heureusement que je suis chargé un peu lourd j'ai autant que ça accroche un peu au sol. Je me cale après le Bessey sur un petit parking bien tranquille, j'ai 9h53 de guidon, des journées qui se deroulent comme ça, je signe à l'année !

     

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  • L'A6 prends des couleurs de rentrée
    A Roissy, y a des types qui spottent toute la journée, comme les jeunes qui spottent aux ponts des autoroutes
    Fontaine
    On vide trankil
    La Picardie picarde
  • Jeudi 15 Septembre 2016
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    Il a flotté toute la nuit, si bien qu'il a fait un temps idéal pour roupiller. Je suis le dernier à partir juste après 8h. Donc, je me cale bien tranquillement à 83 sur l'A6 aujourd'hui je vais pas casser 3 pattes à un canard vu que je dois juste vider au dessus de Beauvais avant 16h. Le temps est bien tristouille sur la traversée du Morvan, c'est un avant goût de ce qui nous attend dans les semaines à venir. Betement, je m'arrête à Auxerre pour prendre la douche, je dis bêtement parce qu'une fois dépoilé je me suis rendu compte que seul un tout petit filet d'eau s'écoulait de la douche, coups de poing ici et là, sans succès mais ça soulage. Heureusement, il y a un lavabo, mais on peut rien dire vu que c'est gratuit, c'est quand même un honte une douche pareille, après on va dire que dans notre corporation y a des porcs, mais vraiment on est pas aidés !

    J'ai donc continué mon chemin en me demandant par ou passer vu que je suis en ADR, j'aurai bien aimé couper via Meaux, mais dans la forêt d'Ermenonville les ADR ne sont pas les bienvenus, donc pas le choix que de garder l'A104. En principe à midi ça passe nickel, mais aujourd'hui sans doute à cause des premières pluies ça l'a pas fait du tout, alors il a fallu un peu d'imagination et j'ai coupé par Claye Souilly pour éviter le secteur de Villeparisis, bon, ça m'ecarte pas tant que ça finalement, et puis manger au pied des pistes de Roissy le long d'un énorme tas de detritus ça n'a pas de prix. Mais quoi qu'il en soit, je sais que d'ici j'aurai plus aucun bouchon, ça roule nickel mais toujours sous une pluie finette qui rend la route ultra grasse, mefiance mefiance c'est pas le moment de peter un camion encore pas fini de roder, à 15h je me radine à la source de Fontaine Bonneleau, impec pour vider mes 10 palettes tout bien !!!

    Bien que j'ai RDV que demain à 8h à Amiens, je tente de vider ce soir, sans y croire du tout, mais j'ai que ça à faire de toutes façons que de me rapprocher au plus près du client. Mais voilà, Amiens c'est pas le Vaucluse, et ici, après 16h, c'est même pas la peine d'esperer grapiller quelques minutes qui me feront sans doute defaut demain !! Mais voilà, c'est la vie, c'est comme ça, y a plus grave dans ce bas monde, j'aurai pû naitre avec une maladie grave, ou devoir quitter mon pays en proie à la guerre et la famine, ou encore pire être obligé de mentir par ommission pour m'en sortir comme ce pauvre Mr Cahuzac, quelle horreur, non finalement je suis super bien content de mon sort garé le long de brentag à Amiens.

     

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  • Y a moins d'animation que du temps de MORY ici
    Cetoutomatix chez St Louis à Roye
    On dirait Perpignan, mais c'est sur l'A104
    Donc, c'est les ammortisseurs qui coincent
    Orages odesespoir
  • Vendredi 16 Septembre 2016
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    Histoire de pas deconner car c'est vendredi, je traine pas au plumard ce matin, quoique avec 15h de coupure, ça serait un peu abusé. A 7h15 je mets en route, et 5 minutes plus tard je suis à quai chez le client. Ici, ça bricole pas, 15 minutes pour vider une douzaine de palettes, papiers signés. J'ai mon retour qui géographiquement parlant ne me detourne pas puisque je recharge un complet de sucre à Roye. J'ai plutôt du bol niveau trafic et ça roule nickel pour sortir de la capitale de la Picardie, bien sûr je fais un stop en passant devant la BP Truckstop histoire de prendre une vraie douche. C'est juste avant un Portal que j'arrive pour charger, j'apprends par le plus grand des hasards qu'il y a une heure de RDV pour charger ici, glups, je savais pas. Par un hasard incroyable, je suis en avance d'une  heure seulement, j'ai quand même un quai direct vu que d'autres sont à la bourre, les pauvres. Ici, c'est tout automatique, mais le gars de la sécurité doit avoir moyennement confiance puisque le casque est obligatoire sur le quai et je ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment, un peu comme si le casque était obligatoire quand vous matez le foot dans le canapé chez vous, les risques sont identiques.

    C'est pas le tout, mais je suis libéré du quai et des papiers à 10h30 fort de mes 33 palettes de sucre, direction la capitale de la Gaule parce que d'ici, y a pas le choix. Je check Map, et c'est QRO sur l'A104, et encore le merdier sur l'A3, donc passé Roissy, je me pose pas de questions, fond de cale direction la Francilienne, dans l'autre sens, bouchon de 3 ou 4 km juste pour un fourgon en panne, je croise tout ce que je peux croiser comme doigts pour que ça reste au vert direction le sud, et je pousse un OUF de soulageage quand je passe le péage des Eprunes, je suis enfin en zone libre. Il y a un tournage en cours dans le coin, je croise une bagnole bizarre avec une remorque derrière qui porte un 4x4 et des cameramans qui filment tout ça en roulant, c'est rigolo, bon, il m'en faut peu... Je stoppe casser la croute après la bifurcation à Courtenay ou il tombe des cordes.

    Le reste de la descente se fait sous un ciel très variable, entre de grosses grosses averses et de jolies eclaircies, après Avallon il y a eu un gros carton dans l'autre sens, quand je passe le camion est en portefeuille et le depanneur tente de le debloquer parce que derrière il y a 6 ou 7km de traic bloqué. J'entends le commentateur de 107.7 qui annonce que le depanneur a du mal à sortir le camion car il y a les amortisseurs qui coincent, alors à tous, on le rappelera jamais assez, attention à vos amortisseurs, faut pas que ça coince ! Bref, comment avoir confiance aux médias après ça ? Imaginez les milliers de types branchés sur 107.7 qui viennent d'apprendre ce phénomène mecanique malconnu de l'amortissur qui coince, et demain la une dans le journal local qui titre "UN CAMION BLOQUE l'A6 A CAUSE DES SES AMMORTISSEURS COINCES" Perso, ça a fait mon apreme tout ça, je ne m'ennuie jamais. Je coupe 1h à Mionnay en attendant que le Lyonnais moyen rentre chez lui se jeter sur l'apéro et je finis par me radiner chez moi J-4 et good week-end !!

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  • Passation de pouvoir
  • Lundi 19 Septembre 2016
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    J'ai fait le foufou ce matin, je suis parti de la maison à 5h45 pour un RDV à 10h30 à Cavaillon, j'ai prévu large hein ? J'aurais même pû descendre en marche arrière au pays du melon. Mon idée était simple, voire simpliste, tenter de vider avant l'heure du RDV à Lecasud. Je me suis radiné à 7h50, et surprise fort désagréable on ne peut plus stationner dans la rue, il y a des cailloux tout le long avec un gros panneau "ARRET INTERDIT" ok, bien, alors on fait comment pour porter les papiers au gardien ?? Il se passe quoi en cas de carton ? La gars devant moi a RDV à 9h30, pas moyen de rentrer avant, je pose sans y croire mes papiers à mon tour, RDV 10h30 revenez à 10h15... J'ai joué, j'ai perdu !

    Donc, je me planque 2h, et je reviens vers la gardienne à 10h15, il y a des camions dans tous les sens dans la rue, on frôle l'emeute, je reste zen car j'en ai rien à carrer des conneries à E. Leclerc. Je peux me garer à  l'interieur et du coup attendre car ils ont du retard. C'est finalement à midi que je suis vide, je fais de moins en moins de grande distribution et ça manque pas du tout. J'ai un rechargement complet à Montélimar pour Barcelone, je me cale face au Mistral. Ma commande est prête, je casse la croute pendant que ça charge, 66 palettes impec.

    De là, je file chez Fred à Valence, je transvase tout mon bordel dans mon nouveau taxi, ça me fait vraiment bizarre, je suis plus chez moi dans mon ancien et pas encore vraiment dans mes meubles dans le nouveau, je le trouve magnifique, j'ai qu'une hâte : rouler avec, j'ai du mal à croire qu'un aussi joli camion soit pour moi. En attendant, il y a un sacré merdier à bouger, tout le lot ADR, mes caisses de bouffe, mes cartes mes atlas, je remets tout ça en paquet de merde, on vera plus tard pour bien ranger. Les coffres sont plus grands, je peux caler le sac des chaines et le lot ADR du même côté. La CB fonctionne, m'ai j'ai fait remettre le vieux "François" car le "JFK" est trop grand. Du temps qu'au garage ils demontent le reste je vais à "L'Atelier Bruno" faire poser les adhésifs et l'enseigne, ça dure un petit moment pour faire les choses correctement. A 18h je suis de retour chez Fred, et pour la dernière fois je reviens avec mon vieux 500 chez moi, demain, je le remonte au dépôt et ça sera terminé.

     

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  • La vie en dAF
    Beausemblant
    Derniers jour à Jarcieu
    Une ramasse pour les oiseaux
  • Mardi 20 Septembre 2016
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    A 6h30 il me faut partir, c'est comme ça, pas le choix. Le FH claque un peu des dents ce matin, il fait frisquet. Alors pour la dernière fois, je le ménage jusqu'à ce qu'il monte tranquillement en température, cool, tranquille. Sur l'A7 on est bien tranquilles et pour pas le fatiguer ni le vexer, on a pris le boeuf au taquet, il a de la ressource le vieux ! A 8h, comme prévu on vide la semi avec Franck, je décroche et je pose le camion, j'ai plus qu'à recuperer deux ou trois bricoles que je balance dans le DAF à Hubert, ça fait un peu lacheur quand même !

    Pour m'occuper ce matin, je pars à vide du dépôt avec une liste de 3 ramasses faciles, et c'est tant mieux parce que je suis completement desorienté dans le DAF. C'est résolument different du Volvo, chose incroyable, j'arrive pas à regler l'autoradio, alors j'écoute le bruit du PAF ça occupe. Premier client à Beausemblant, facile. Ensuite j'en ai deux autres à St Clair du Rhône. Je suis bien perturbé ce matin, je pinaille et j'ai la tête ailleurs. Drôle de sensation ! Bien qu'il me reste 2m de plancher, je rentre vider tout ça au dépôt. Il y a un truc rigolo quand même sur le DAF, qui donne une note d'évaluation sur la conduite rationnelle ou pas. Je sais pas comment ça fonctionne exactement j'avais 73% arrivé au dépôt, parfois ça te dit félicitations et à d'autres moments ça te donne des conseils. Par contre, comparé à la boite auto du FH c'est vraiment au top.

    Pour m'occuper l'après-midi je dois aller charger une taut à Beaurepaire, d'un lot de 30 palettes, je finis avec 14. Comme j'ai une bonne tête j'ai gagné 2 sacs de graines de 5kg pour donner aux oiseaux cet hiver à la maison, ça sera toujours ça d'économisé, parce que depuis que je donne à manger aux oiseaux l'hiver jamais un seul n'a laissé une petite pièce en remerciements, bon, heureusement ils chantent c'est déjà ça. A 16h je suis de routour à la kommandantur pour tout vider. Arthur arrive en courant alors que je me bats avec le transpalettes : "y a ton camion qui part" j'ai juste eu le temps de le voir passer le portail, putain, ça fout un coup, c'est con quand même, c'est jamais qu'un tas de feraille !!! A 17h30 je suis prêt au redecollage avec mon DAF SUPER SPACE CAB TURBO INTERCOOLING ATE 510 et mon FRIGO SCHMITZ CARGOBULL direction St Peray ou une délicieuse femme m'attend, et un repas magnifique ! Finalement ça a du bon le régional !

     

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  • Chateaurenard
    Beaucaire
    Bien cool les branches à Montpellier
    Palox land à Cavaillon
  • Mercredi 21 Septembre 2016
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    Il est 6h03 quand je mets en route le DAF il caille ce matin et je supporte bien la veste parce que même arrivé sur l\'A7 j\'ai encore froid. Sans doute que je ne sais pas regler le bazar, par contre c\'est pas mal la lumière rouge ça fait king, sauf que j\'ai pas roulé bien longtemps de nuit, et j\'ai apprécié l\'eclairage. Comme j\'ai un peu du bol, je finis par arriver à me caler sur France-Inter pour écouter les news tordantes du matin. Je barque un peu avant 8h chez le client à Monteux, comme tout le monde est à la machine à café j\'en fais autant, mais ici ça traine pas si bien que je repars 15 minutes plus tard à peine. Destination suivante Beaucaire. Vu l\'heure je zappe la rocade d\'Avignon, je me sens pas d\'attaque alors je passe par Chateaurenard, il y a si longtemps que j\'y avais pas mis mes roues, du coup j\'arrive un peu après 9h à Beaucaire, ou j\'apprends que j\'ai un RDV \"entre deux\" je savais pas que ça existait.

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    Du temps que j\'ai attendu, le parking de Bacardi s\'est rempli, 1, puis 2, puis 3, 4, 5, 6 camions en attente, je crois que je suis venu au bon moment. Au moment de rentrer, la gardienne me fait de grands gestes, elle a changé d\'avis je dois laisser passer un autre camion, sauf qu\'on est tous coincés, un vrai merdier ici. Quand je finis par sortir de ce guepier il est trop tard pour livrer Montpellier avant midi donc, je me hate lentement en faisant mumuse avec le \"truc du pourcentage qui s\'affiche au TDB\", contrairement à mes habitudes je me pose à Ambrussum, obligé de bouffer des merdes à la station vu que j\'ai rien à bouffer au camion. Au TDB ça affiche 84%, on peut arriver à 100 ? Y a un DAFMEN qui sait ça ??

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    Je rentre sur Montpellier juste avant 13h ça roule à peu près, ma livraison est dans un CAT pas loin de la rocade ouest, mais c\'est bien la misère d\'autant que les ouvriers du chantier voisin du CAT m\'empêchent de rentrer, le cariste qui est loin d\'être chiant et idiot, me laisse gentiement dans la rue, il y que 3 palettes, ça ira bien pour lui. Pour revenir vers mon domicile conjugal, je passe d\'abord par la case Cavaillon pour y charger des palox pour le 42, donc ce coup-ci je ne peux pas trop éviter la traversée de la rocade d\'Avignon, quelle misère. En bon fonctionaire, je me radine comme hier à 18h30 à la maison, chauffeur à mi temps, c\'est un bon job !!!

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  • Frisquet ce matin
    De jolis fûts de chêne
    C'est rock n roll pour arriver ici
    Fier d'être Rhodanien !
    Parcelle N°4
  • Jeudi 22 Septembre 2016
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    Comme hier, je démarre à 6h33, comme ça, juste parce que c'est le bon moment pour être à l'heure chez le client. Je me suis fait une folie dans le Grand Boeuf, j'ai pas doublé, incroyable pourtant c'est pas lourd les paloxs vides ! Si la journée s'annonce belle, il caille ce matin d'autant plus que je monte au Pillat, du moins sur son Balcon à Bessey, faut y aller molo ça debaroule vers la vallée, y a rien de pire que les gens pressés en bagnole. A 8h15 c'est tout vidé, je repars avec en prime un gros sac de pommes, merci ! Direction St Rambert d'Albon pour charger 10 IBC vides, mais voilà, la cour du client est full, faut attendre, je perds mon temps sur le forum, ça occupe, je rattrape mon retard parce qu'en roulant c'est pas possible. Au bout d'une bonne heure c'est chargé et je vais vider pile poil en face de l'autre côté du Rhône à Champagne, le temps de vider c'est trop tard pour recharger avant midi à Moras en Valloire, comme il y a le Super U de St Sorlin sur ma route, je m'y arrête acheter deux conneries pour bouffer à midi, je suis un vrai gastronome, je me suis payé une salade toute prête que je deguste au calme à l'usine à Moras.

    A 13h30 c'est la reprise, on m'envoie charger dans un petit entrepôt dans le village, ici on fabrique des fûts de chêne qui partent dans le monde entier, mais pour l'heure je me contente de 3 livraisons à faire dans la foulée sur la côte rotie, pas de jaloux, je commence à livrer à St Michel du Rhône, lâche l'affaire pour monter la haut en semi, une vraie sinécure pour traverser Chavanay, mais de là haut on a une vue superbe sur la Vallée du Rhône, c'est tellement beau d'en haut que je serai presque fier d'être Rhodanien. L'accès au domaine est rock n rolle, je me demande encore comment j'ai rien arraché, surtout avec les 2 essieux relevés. Je redescends ensuite livrer 10 fûts à Chavannay, mais là c'est facile. Reste le dernier sur les coteaux de Limony, le mieux c'est de passer une fois encore aujourd'hui par Maclas, quand je débarque le type est surpris de me voir arriver sans difficulté, mais ce qu'il ne sait pas c'est que je chargeais souvent chez son voisin à Charnas dans mon jeune temps, il m'a expliqué qu'un nombre incroyables de camions se sont coincés dans Limony en bas pour monter et ce malgré les panneaux interdit aux 3,5T et aux plus de 2,5m.

    Une fois vide pour finir ma journée, je vais charger dans les champs des paloxs de pommes, je perds une bonne demi heure à attendre le cariste qui debarque heureusement avec un tipe pal electrique parce que les pommes pleines c'est lourd. Je me magne ensuite de rentrer à la maison car ce soir y a un repas de fête à la maison, chose incroyable mon facteur de fils à 25 ans aujourd'hui et ça tombe pile poil un jour ou je suis à la maison, vive le régional, non seulement on a bien bouffé, mais il a été archi gaté le merdeux, LA FAMILLE, LA FAMILLE !

     

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  • SICA Mauguio
    Bien cool Kamel
    84%, c'est bien ?
    Et bien allez, faut qu'on s'adopte mutuelement !
  • Vendredi 23 Septembre 2016
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    On ne change pas une équipe qui gagne, c'est encore départ à 6h ce matin, enfin, 6h03 pour être précis car c'est très important la précision je serais bien resté une heure de plus au plumard ce matin mais pas moyen. Sur l'A7 ça roule vriament pas mal déjà ce matin, je tombe dans une rafale de légumiers qui finissent leur nuit de dur labeur du coup j'ose pas me plaindre de mon sort. Après un bref arrêt à Mornas je debarque un peu après 9h à la SICA Mauguio, il y a vraiment trés longtemps, une vingtaine d'années au moins que j'y suis pas venu, dans mes années DANZAS chez Comte on y chargeait souvent des gros lots de pomme pour l'Allemagne, aujourd'hui je livre des pommes en palox ici et je reprends du vide pour remonter, c'est un peu long, mais il y a Kamel un chauffeur en benne qui glande autant que moi, donc on a plus qu'à refaire le monde à la machine à café, bien sympa, ça fait plaisir de voir des gars cools !

    A 11h c'est prêt, j'ai plus qu'à remonter, il fait encore assez bon, on est bien ! Je me paye un salade sodebo à Montelimar, tranquille et comme prévu je me radine dans la même parcelle qu'hier pour vider les paloxs, de là, retour à Jarcieu j'ai du pain sur la planche, et oui ! Je pète 0 au DAF, je le rends à ce brave Hubert et je dois emmenager dans mes nouveaux appartements, autant dire que je suis completement perdu, je sais pas ni quoi ni comment ranger les affaires, j'avais tout posé dedans en paquet de merde lundi, et du coup la pauvre Nathalie s'arrache les cheveux pour faire le contrôle de tout mon équipement et l'ADR.

    J'ai juste juste le temps de passer un coup de rouleau à l'arrache et de prendre 5 minutes pour voir enfin ce nouveau compagnon, il va falloir s'y habituer, les copains le trouvent plutôt réussi, et moi-même j'avoue que je suis plutôt content, bien que ce soit ultra simple. Plus tard je rajouterai quelques loupiottes histoire de faire un peu plus bling bling. J'ai rechargé un groupage pour Barcelone, bien chargé, optimisé avec l'aide de Péli et de Nico, comme ça c'est excellent pour le rodage ! Je me radine avec 1 minute de trop sur l'amplitude à la maison, je vais devoir faire super gaffe dans les jours à venir, le tachy se met en travail systématiquement, c'est un camion de syndicaliste !!! Allez bon week-end, on fait le point dans une semaine, la bise, et MERCI PATRON !!!

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  • Et ben, y a plus qu'à !
    Après le marathon de NewYork, le footing à Terrassa
    Montserrat
    Monistrol
    PO-SEY OKLM
  • Lundi 26 Septembre 2016
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    C'est le grand jour ce matin, je pars avec mon nouveau et j'espère fidèle compagnon, plus que 720.000km à faire avec et j'en aurait un neuf. Pendant le week-end j'ai essayé de m'installer un peu, j'ai pû prendre du temps pour ça, j'affinerai au fur et à mesure. A 2h25 je demarre, sans trop bousculer la mécanique jusqu'au péage de Valence sud, comme d'hab, en 14 minutes je suis sur la voie de droite de l'A7, aucun à coups, le camion est silencieux, c'est limite s'il faut pas ouvrir le carreau pour être sûr que le moteur est toujours là. L'éclairage, au xenon, est juste AU TOP, enfin, j'ai retrouvé la vue !!! Comme d'habitude, le lundi c'est bien mort dans le sens de la descente, et c'est tant mieux car le zigzague un peu, je cherche mes marques en fait, j'ai eu du mal à trouver une position confortable, et regler tout ça. A force de triturer les boutons, je me suis rendu compte que j'avais un siège ventilé ! Faudra que j'essaie ça pour rire après un bon cassoulet ! Bien que je sois pas mal chargé sur l'avant, le camion est vraiment confortable, le changement est radical avec l'ancien qui pourtant était déjà pas mal souple. Je passe Montepellier tranquille, ça dort encore ! Je tente d'aller le plus loin possible au bout de mes 4h30, et pas de miracle ça me fait arriver à La Jonquera, pile poil en heures creuses comme avec mon ancien, ça m'aide à prendre mes repères.

    Quand mes 45 sont finies après un bon café, j'ai enfin trouvé une position correcte, je pense avoir fait le kama sutra cette nuit, j'ai mal aux epaules, j'ai dû me coincer un nerf ou je sais pas quoi sans doute dû au stress du 1er jour, c'est toujours stressant de prendre un nouveau camion, mais pour le coup je regrette pas mon choix. Arrêt chez Santi pour prendre deux cartouches de clopes et un peu du Ricard car j'ai du savoir vivre, Santi qui pouratnt est pas un grand specialiste du monde du poids lourd a remarqué mon nouveau camion... Vu l'heure je passe juste après les derniers bouchons à Barbera, personne chez le premier client à Terrassa, nickel, j'y vais molo, peur de toucher, casser un truc, et puis ça passe juste mais ça passe. Dans la rue, y  a un entrainement de footing, ils sont fous ici. Je fonce faire le second à Terrassa, c'est du facile et ça soulagera la semi de 15T. Reste ensuite Vacarisses, facile aussi, mais c'est le 2e fois que je prends le rond point à l'envers, comme en GB, tout ça parce qu'en sortant de l'usine on roule à l'envers, et ça doit me perturber, heureusement personne en face, la peur de ma vie, s'il y a des cameras de video surveillance et que je me retrouve sur un reseau social vous saurez le pourquoi du comment ! J'ai plus qu'à filer à l'endroit et longer le Montserrat pour livrer 5 palettes de bobines de film plastique à Abrera.

    Aussitôt vide, j'ai mon retour, 23T d'ADR à Castelgalli, je vais y arriver trop tard pour charger ce matin, tant pis, je prends le temps de manger, premier repas sur ma tablette toute neuve en attendant l'heure de reprise. J'en profite pour resserer mes roues, on sait jamais, il y avait pas de mal. J'ai juste 8h de route en sortant du dépôt, mais je peux valider 11h de coupure ce soir, tant pis, je reste dans le Poligono au calme pour valider ma 1ere 11 de la semaine à 2 minutes près, OUF. Comem on dit, vaut mieux un tien tu l'as que deux tu l'auras ! Bien passée cette première journée, il est au top ce camion !

     

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  • Lever des couleurs
    coucou Daniel
    C'est la guerre
    Pas un seul nuage à Communay
    A droite la route des pauvres, à gauche la route des riches
  • Mardi 27 Septembre 2016
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    11h de coupure en 5 étoiles, c'est bien assez, mais qu'on roule en Pegaso, en Scania R730 ou FH500, et ben 2h du matin, c'est bien trop tôt pour se lever. Mais voilà, La France a besoin de moi, fuck GI ! Bien évidement vu l'heure c'est un véritable desert sur l'autopista, j'hésite à passer par Vic ou Barcelone, je fais le type raisonnable, j'économise un peu le camion, il aura d'autre occasions de s'epoumonner sur la C25. D'ici ça descends presque tout le long pour rejoindre Barcelone et l'Ap7 ou je retrouve un poil d'animation, il y a des orages autour bien que la route soit sêche et c'est tant mieux, les pneus se sont encore pas tout à fait "faits", par moments ça chasse encore un peu malgré le poids. Je cale ma première 45 à mon QG habituel au centre routier à Narbonne histoire de me refaire une beauté. 

    Quand je vais pour repartir je tombe nez à nez avec le grand Mich07, homme multicartes, eleveur de chèvres, spotteur de machines, père de famille nombreuses et accessoirement routman. Il veut absolument payer son café, j'insiste pas, il est plus fort que moi. J'ai pas pû mettre ma tournée, j'avais déjà 45, faut être serious dans la vie... Ce que je vise sourtout, c'est de passer Montpellier par trop tard, avant le bordel en fait. Arrêt chez Fred à Valence, histoire de reparamettrer le tachy, j'y retrouve mon vieux pote Richard à la machine à café évidement ! En 15 minutes mon souci est résolu, et je peux filer vider à Salaise.

    A midi c'est vide, on est soulagés. J'ai RDV à 13h30 à Communay pour charger des medocs à detruire, aujourd'hui c'estt compliqué, un huissier est là pour photographier chaque palette et remplir un papier, je veux pas savoir ce qu'il y a dans les palettes. Tout ce que je sais c'est que ça a trainé à mort pour charger, j'ai plus ensuite qu'à tracer vider à la dechetterie à Salaise ou j'ai RDV avec un autre huissier qui doir faire le boulot inverse et assister à la destruction. L'huissier c'est le portrait craché d'Elie Semoun, je suis parait il le 58.000e à lui faire la remarque, il a jamais voulu que je le prenne en photo devant le FH, ni ailleurs du reste !! Là encore ça traine ni peu, ni assez, l'heure tourne et je suis au bout de ma vie nerveuse quand je pars à 17h de Salaise, j'ai juste juste juste de quoi rentrer au dépôt au taquet d'amplitude, que de temps perdu et de stress pour que dalle parfois !

     

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  • Le foyer de la caserne, y même plus de Gauloises Troupes au bar, c'est naze
    Attention, y a le retour de la 7e compagnie
    La deviation de la mort qui tue
    Bien garé
  • Mercredi 28 Septembre 2016
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    Pour me reveiller je me suis jeté sous la douche direct ce matin, à 4h30, je traine, mais c'est volontaire je me suis pas oublié, à 5h je suis sur le départ en même temps que les 2 autres Philippe, y a donc que du chauffeur hyper qualifié pour decoller ce matin  de Jarcieu. On se sépare après Chanas, il y a grave du monde ce matin direction le sud. Je quitte l'autoroute à Nimes EST, je dois livrer la caserne sur la route d'Uzès, pour y aller c'est rock n roll par la ville alors je fais le grand tour par Poulx. A 7h45 je suis au poste de garde, qui m'aiguille vers le bon adjudant qui est au café au foyer et que du coup, j'en profite pour faire autant, à 00€ le café, ça ne se refuse pas. La chef qui est chargée de me decharger (c'est fait exprès cette phrase) n'arrive qu'à 8h30. Mais elle n'est pas seule, deux autres militaires sont là aussi pour decharger, ben dis donc. Je suis l'équipage à travers les allées de la caserne pour finalement me mettre en place le long d'un entrepôt qui fait face à un tas de G290 et autres materiels en train de se decomposer lentement. 

    Problème, le responsable de l'entrepôt n'arrive pas à ouvrir les portes rouillées du batiment, la seule qui s'ouvre sur les 3 contient un Manuscopic flambant neuf, il faut donc le sortir chef ? Ah oui c'est pas bête ça et je peux enfin me mettre en place, pourvu qu'on ne soit pas en guerre un jour. Pendant que je descends au hayon les palettes, les 4 responsables du dechargement se racontent le programme télé de la veille, j'ai bien failli participer à la conversation, mais du coup, y aurait eu plus personne pour vider. Il est du coup presque 10h quand j'ai terminé ma mission et je me casse direction Aix en Provençou, mais voilà, la route est barrée un peu plus loin pour cause d'exercices, il faut prendre une déviation, qui va me faire perdre environ 10 ans d'esperence de vie avec mon camion flambant neuf qui se fraille un chemin dans les branches. J'ai pas gagné du temps, pour rejoindre Puyricard, j'ai tout coupé à travers par St Remy et Orgon, j'ai decouvert que c'était interdit aux plus de 19t, ah bon ? J'ai tenté quand même, et j'ai bien fait, je débarque juste avant midi à la chocolaterie, tout mouillé de chaud, mais je peux vider quand même, et ça, c'est cool. Même encore mieux j'ai eu un ballotin offert, trop content !

    Après un repas de midi envoyé en 19 minutes le long de la N7, je fonce sur Montélimar, j'ai 2 ramasses à faire assez relax et je termine avec une dernière en terre promise, côté 07 au Teil. Dans la semi j'ai de la GB et du Barcelone, je me demande bien ce que je vais garder, et finalement, je garde rien du tout, je vide, je decroche et demain matin je reprends une semi chargée avec des arbres pour vider vendredi au pays Basque, avec 8h56, je me gare à l'ombre, ça tape encore en cette fin septembre !!!

     

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  • On est 3 un mouchoir dans la poche
    Pas de jaloux !
    Le planeur à Khadafi
    C25
    A l'ombre à Pina d'Ebro
  • Jeudi 29 Septembre 2016
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    Ce matin, je demarre en même temps que la star de la Catalogne, Aurélien, on roule ensemble pour descendre ce matin, du moins je l'escorte et j'essaie de la suivre. C'est festival d'appels de phares, la rançon de la gloire, par hasard on rattrape même une autre star, mais des circuits, Arthur. Du coup on se retrouve tous au café au centre routier. Vu que c'est Arthur qui a le plus de pognon on le laisse payer la première tournée celle avec les croissants, Aurélien la seconde, et quand c'est mon tour plus personne ne veut plus rien, pff, pourtant j'étais motivé j'avais 3€ en poche !

    De là, tout le monde se quitte bons amis, et après avoir hésité un bon moment, je décide de finalement passer par la Catalogne bien que ça fasse 40km de plus pour aller chez le client, mais du coup j'évite le pays Basque et puis ça permet à mon camion de se faire son depucelage du C25, c'est excellent pour le rodage, il fait encore trés chaud en cette fin septembre, aujourd'hui, j'ai rien a livrer, juste à rouler c'est impeccable, et ce qui encore plus impeccable c'est que le seule place à l'ombre arrivé à Pina d'Ebro est pour qui ? Hein ??? Pour moi !!!

    9h50 de guidon, bien travaillé, bonne moyenne !

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  • Région de Logrono
    Chez Rotschild à Leza
    Ils ont bien gratté la montagne les Basques
    Des belles couronnes pour le 500
  • Vendredi 30 Septembre 2016
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    C'est qu'il s'agit de la jouer fine aujourd'hui, faut pas rigoler, c'est vendredi. Je pars au dernier moment de Pina d'Ebro pour arriver à 9h chez le client à Leza, tout en y incluant 30 minutes de pause lavage. Donc à 5h30 je ripe sur l'autoroute deserte encore à cette heure là, malgré tout je tombe sur l'inévitable grumeau qui se rabat sur toi pour passer le radar à Zaragoza à 70 alors que c'est limité à 100. Bref tout est normal. Comme prévu arrêt à Valcarce à La Joyosa, il y a de l'animation au comptoir, ça parle fort ! Heureusement la douche est chaude et il y a grave de la pression, fodes que c'est bon ! Mais le meilleur reste à venir, puisque jusqu'à Logrono, ça roule nickel, tout seul comme un grand. Comme prévu, et merci Google Map, je suis arrivé pile à 9h pour livrer, et miracle l'équipe pour decharger est déjà là ! Le truc incroyable en fait ! En même temps, c'est pour une nouvelle, immense, et ultra mderne cave Rotschild que je livre, à ce qu'il parait il y a 6 autre semis comme moi à venir, j'ose pas connaitre le montant de la facture. En tous cas, l'endroit est superbe ! Ils ont du gout ces gens !

    Malgré tout ça, il faudra 3h pour vider, c'est long, surtout quand on doit recharger de la feraille à Amorbieta dans la banlieue de Bilbao. Connaissant la rapidité légendaire des usines à feraille, je crains le pire. Pendant le trajet, je calcule et recalcule qu'il me faudrait au moins rouler 2h après avoir rechargé pour rentrer sereinement à St Peray, au plus tard, il faudrait que je reparte de là à 18h. En attendant, quand je debarque à 13h30 le parking est plein à craquer je crains le pire. Une heure plus tard, je suis en place pour charger les couronnes d'acier, comme le cariste doit charger un Portugais avant moi ça me laisse tout le temps pour preparer un chargement à la Berliner-Bochum-Liner, 13 sangles, les patins et tout le bazar. C'est finalement vers 16h30 que je referme la taut, les papiers sont prêts, les types sympas, la mentalité au travail est vraiment differente ici par rapport à la Catalogne.

    Dans les virages de l'autoroute direction San Sebastien, je fais pas le malin quand même, ça serait con d'éclater un tracteur neuf et la semi à PolyMat, de toutes façons, je vais pas rentrer ce soir à mon avis, il va en manquer un peu. Côté français c'est pratiquement 40km de travaux non stop jusqu'à bien après Bayonne sur l'A64, les pépénibles sont de sortie, j'en peux plus aujourd'hui ! Ce soir je passe Pau, et je sors à Soumoulou ou il y a un petit parking tranquille au péage, mais j'aurai pas cru qu'il y ait autant de passage quand même ici, pfuuuh, ils me saoulent avec leurs bagnoles !