Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
C'est le plus beau jour du mois de fervier, celui de la paye. Pour fêter dignement ce jour béni, je suis au comptoir du centre routier à 5h, et je m'offre un magnifique pain au raisin avec un café, il faut pas se louper, des pains au raisin, y en a pas beaucoup. Je suis un dingo, c'est vrai, je recule devant aucunes dépenses pour ma petite personne. 3/4h plus tard, bien propre, une bonne dose de sent bon sous les bras AXE Body spray musk, je peux me jeter sur l'autoroute A9 direction la Catalogne ou je n'ai pas mis une roue depuis fin 2017, ça date. Il pleut ce matin entre Narbonne et Perpignan, mais arrivé à La Jonquera c'est fini. Je me gare le long du trottoir du transitaire sous le panneau "Interdit PL", la municipale est passée, je l'attendais de pied ferme avec ma dérogation sous le bras, j'ai encore en travers le jour ou avec DUR on a dû marcher sous la pluie, obligés de garer les camions de l'autre côté de l'autoroute. Batards !
Pile poil à 8h la fille du bureau arrive, le temps de demarrer le PC, en deux coups de cuiller à pot, c'est fait. Il fait bien moche ce matin sur la Catalogne, mais c'est pas grave, et bien que ça bouchonne pour rentrer sur la capitale du futur pays je m'en fous vu que je commence à livrer à Montmelo au circuit ou je laisse 4 palettes dans un box. Boulot facile pour commencer. De là, je vais à Parets poser 11 palettes, là encore c'est facile, je reviens ensuite sur mes pas chez les cas sociaux de chez COTY à Grannollers, j'aurai pû le faire après le circuit, j'en étais à 2km, mais j'ai RDV à 12h45. Je me pointe avec une heure d'avance, je ne peux pas me presenter au cariste avant 12h15. Une fois à quai, le type ouvre la porte, et me dis qu'il me refuse. Pourquoi ? Car les palettes, sont en travers et pas en long. Or, j'ai 4 palettes au sol, c'est des 80*120, si je mets 4 80*120 en long, forcement la 4e peut tomber, surtout des palettes de 2m50 de haut gerbées. Mais Phil26 a plus d'un tour dans son sac et surtout un transpalette, je tourne les palettes, qui, comme par magie se retrouvent en long sous les yeux horrifiés du facho de service. Vexé, le mec du quai me dis d'aller attendre au camion, attendre quoi ? Y a 4 palettes au sol, je vais pas y passer le reveillon. Un collègue à lui debarque, un mec de gauche obligé, souriant et poli, il doit pas bosser depuis longtemps ici, en 10 minutes c'est vidé.
Passé ce petit coup de légère montée en température, je vais livrer mes piles de chaises à Santa Perpetua, et après bectave je fais le dernier à Igualada, après avoir essuyé une bonne averse dans la montée. 6 octobans à poser, ça va vite. Le catalan est frileux, dehors il caille, mais il doit faire 30° dans les ateliers. Je recharge pour la Normandie à Castellgali. Comme je vais arriver rik et rak, j'appelle Javi le chef de quai, qui à l'habitude qu'on arrive juste juste, des fois ça marche, des fois ça marche pas comme disait Garcimore le grand philosophe. Bon, là, ça a marché, il a changé de méthode pour être plus rapide et me donne une porte de quai direct avant d'arriver, on fait les papiers pendant que ça charge. C'est l'effet Macron il m'a dit, efficacité, idées nouvelles ! Je repars avec seulement 23 IBC, mais au taquet, le FH s'essouffle sur la C25, c'est bon pour sa santé. Je voulais faire une 11 ce soir, mais à 18h45 je pouvais encore rouler quasi 3h, c'eut été ballot. Donc, je fais tirer au maximum ce qui me fait atterir à Agde, c'est nul, et par le plus grand des hasards je trouve une place derrière l'Intermarché, 20h45, finito, il était plus que temps.