Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
Hier soir j'ai eu mon rechargement par texto, je me suis amusé à regarder l'adresse et preparer ma tournée, arrivé au rechargement, le GPS m'annonce 9H00 de route. Pile poil ! Mais tout ça, c'est de la théorie, pour le moment, je demarre à 4h ce matin, il y a un bon brouillard, mais c'est supportable à 90. Supportable, mais c'est pas la olympique forme ce matin, bizarre car j'ai bien dormi pourtant. Je peux dire que malgré la vitre ouverte, la musique à fond, une cure de clementines, j'en ai bien bavé pour passer Bologne, j'ai eu l'impression d'avoir rouler au moins 8h, donc dès que je suis tiré d'affaire sur l'A13, je me pose sur la première station, et 20 secondes plus tard, je dors un petit quart d'heure, café, croissant et tutti cuanti, ça va nettement mieux, j'arrive tranquille à Rivigo avec quand même un petit quart d'heure d'avance. Bon, je me suis bien tiré les cheveux pour trouver le client dans la zone, ça m'a finit de me reveiller.
De retour sur l'autoroute, il y a encore et toujours du brouillard, et je vois une arrivée prévue à 11h50 chez mon dernier client à Majano, donc, je passe un coup de grelot, et la superbe secretaire me dit que c'est fermé en 12h et 13h, impeccable ça ! Donc en garçon prevoyant, je prends ma douche rapidos sur l'A4 parce qu'on sait pas trop comment va se terminer la journée. Plutôt que de faire le grand tour par Udine, je coupe à travers champs pour rejoindre Majano, le GPS s'affole un peu, mais pas moi, ça a roulé nickel ou presque, j'arrive à 12h45 à l'usine de peinture à Majano. Du coup, je peux regarder un peu par ou je vais passer pour aller recharger, à Castelcucco dans la pampa au dessus de Trevise. Ici, on sent bien qu'il y a un côté germanique, à 13h le portail s'ouvre et je vais me mettre en place pour vider. 7 coups de transpal et un café plus loin, je fais 1/2 tour et je reviens par la même route, c'est gras, à vide c'est une vraie patinoire. Je dois recharger avant 16h, le GPS annonce 15h41.
Pour rejoindre Castelcucco, ça a été simple jusqu'à Conegliano, ensuite ça a été plus compliqué, je suis bien mon vieil atlas et Google Map, le GPS me fait peur ! D'ailleurs, je me demande comment font ceux qui ne bossent qu'avec le GPS ! En attendant, je connaissais pas le quartier, mais le Veneto c'est vraiment joli finalement. Du temps de Debeaux, j'allais souvent dans le Veneto aussi, mais pas par là, quoi qu'il en soit, petit à petit, je suis arrivé à mon rechargement, dans une immense usine dédiée aux articles de sport, je suis arrivé pile dans les clous, mais avec déjà 9h06 de route, c'est con. Je suis tombé sur un cariste particulièrement mauvais, un type pourtant d'un certain age, mais nul, et à force de le regarder, je crois bien qu'il était juste bourré, et ça a été une épopée de charger avec lui, il a eclaté comme il faut quelques palettes, j'ai mis des reserves et basta. De là, j'ai plus qu'à me rapprocher de Vicenza, par ici, c'est pas les zones industrielles qui manquent pour se planquer au calme, c'est que je fais au bout de 3/4h, à 17h45 j'ai terminé la journée, le brouillard se fait plus épais, bonne nuit les petits !!