Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
Quand le reveil a sonné, j'ai pas hésité une seule seconde, debout DIRECT, sinon, c'est cuit, jamais je decolle. Un peu moins d'une demi heure plus tard je me jetais sur le grand ruban n°7 direction la plage, enfin, un peu avant quand même. Je tombe au beau milieu d'un convoi de nighteux, tout le monde a son petit facebook à la main, autant de chauffeurs, autant de groupes, comme je suis un vieux con, j'ai mon groupe de routiers qui est vide, il s'appelle le canal 19, un truc de vieux relou. Quoi qu'il en soit, je debarque à l'heure du RDV à Gignac, après avoir bien suivi la deviation PL et évité de me faire filmer par les cameras de la police municipale et payer 90€. Je suis au quai 34, et au 35, il y a le journaliste PL le plus connu de la presse qui vide lui aussi du groupage, mais il est pas affolé, il connait la musique puisqu'il fait ça tous les soirs. Enfin, on papotte un peu quand même, on fait pas le même metier, et on aura non plus jamais la même vision sur certains sujets, et finalement tant mieux, ça fait discuter !
Il est 6h01 quand je suis vide, je profite que ce soit encore tôt pour rejoindre Port St Louis, d'autant qu'il se met à pleuvasser, et je suis pas fan de glissades dans le quartier. En une quarantaine de minutes je suis dans la zone logistique, j'hésite à roupiller un peu, alors, en attendant qu'il fasse jour, je parcours le passionnant forum FDR, il y a toujours un truc interessant à lire. Au bout d'un moment, je vois de la lumière au bureau, je tente le coup sachant que j'ai RDV à 10h, dans la salle d'attente il y a un roumain traco de chez Arcese Barcelone, on discute un peu. 8h, 8h15, 8h30 toujours personne, sauf la femme de ménage qui nous donne l'info qui nosu fallait, ça ouvre à 9h. Et finalement, à 9h j'apprends que les chargements c'est à partir de 10h.... Et merde, quel couillon, ça m'apprendra à toujours vouloir aller plus vite que la musique.
C'est finalement à 11h que je sors de l'entrepôt avec mon joli cable TIR et 33 palettes de merdes en plastique pour Paques. C'est la classe de rouler avec le cable TIR et un plomb, sauf que je vais pas au fin fond de je ne sais pas ou, non, je suis chargé pour Meyzieux. C'est sous une pluie fine mais persistante que je remonte par la Camargue, j'ai le temps et ça fait toujours un peu de sous en moins pour les actionnaires de Vinci. Comme hier, je m'arrête prendre ma douchas à Montelimar, 30 minutes montre en main ! Je pensais aller buller à Lyon, mais mon chef me fait rentrer au dépôt, de toutes façons je voulais y passer histoire de donner à boire à mes 500cv. Du coup, je decroche et j'attends Lionel qui a chargé mon frigo à Andrezieux avec un complet pour Celra ! Oui oui, tranquille zen, avec un RDV à midi, mais je vais tenter d'y aller pour 10h...Aujourd'hui ça a pas marché, mais demain, qui sait ??? Par le plus grand des hasards j'échoue en bout d'amplitude au même endroit que la nuit passée, mais ce coup-ci je me gare pile en face de la centre nucléaire, avec tous les feux rouges le long des cheminées, ça fait tunning ! Je regle le reveil pour 3h30, et hasta la vista !